Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Il y avait des stands de produits régionaux, des groupes folkloriques, des tambourinaires, qui ne tambourinaient pas au moment où je suis venu. Et puis un certain nombre d’évocations des métiers anciens aujourd’hui disparus ou profondément transformés : la dentellière, la lavandière, le forgeron, le rémouleur, le marchand de peaux, etc. Il y avait aussi une dame qui cardait de la laine. Dans l’attitude évoquée par le santonnier avec sa matelassière.
J’avais mon carnet de croquis et avec son accord, je me suis assis et j’ai fait le croquis ci-dessous. J’ai pris une photo pour retenir l’ambiance et rentré à la maison j’ai pris ma boîte d’aquarelle. Mais je n’ai pas retouché le croquis que je veux spontané, même si le dessin, n’est pas dans les canons de l’art. Voilà et pour une fois, il n’y a pas foule. La foule était derrière elle regardait la cardeuse et puis cet « original » qui dessinait.
Il n’a pas fallu attendre le 20 ème siècle pour que les artistes s’intéressent au monde qui les entoure. Dès le début du 19ème siècle des artistes sont concernés par la révolution industrielle et au monde industriel qui se développait. Ils ont peint des forges, des ateliers, des usines, des quais.
Ce sont des grands peintresreconnus ou d’autres plus modestes. Il s’agit souvent, sauf pour Bonhommé, d’incursions dans ce monde industriel, comme pour Sisley, Renoir et d’autres que l’on connaît plus dans leur approche impressionniste.Pour ne pas allonger démesurément mes billets, je livre le fruit de mes recherches dans 2 articles. Voici la première partie de ce petit invenrtaire non exhaustif
Etienne Bouhot (1780-1862)
Vue intérieure d’une forge près de Châtillon-sur-Seine 1823
On parle généralement d’aquarelle liquide mais on désigne aussi le produit sous le nom d’encres aquarelle ou encres aquarellables. On connait l’écoline de Talens, Colorex de Pebéo. Il y a aussi Colorine de Sennelier.
C’est un produit à base d’eau et de gomme arabique et bien entendu de colorants. L’aquarelle liquide qui est très concentrée est prête à l’emploi. Elle se dilue à l’eau et sèche rapidement en couches uniformes et permet donc des aplats unis. Ces couleurs sontlumineuses, transparentes, et misciblesentre elles. La nuance blanche permet d’éclaircir les différentes nuances et de donner des rendus « pastel ». Le support habituel est le papier aquarelle, le carton.
L’aquarelle liquide est généralement conditionnée en pots de verre et en flacons.Les fabricants proposent une large gamme de nuances. On l’utilise au pinceau ou à l’aérographe, à la plume ou au traceur. Les couleurs sont miscibles entre elles, intenses et résistantes à la lumière mais il faut éviter l’exposition au soleil et aux rayons ultraviolets. Elles ne sont pas indélébiles sauf dans la gamme Colorex les trois primaires : bleu cyan, rose/rouge magenta et jaune et d’un noir trichrome.
Elle est d’abord utilisée par les illustrateurs et les dessinateurs professionnels.
L’aquarelle se marie bien avec l’encre de Chine et avec la Gouache. Cependant, certains l’utilisent avec l’aquarelle classique, notamment l’encre blanche. Ceci pendant l’exécution de l’aquarelle au pinceau mouillé imprégné de l’encre, pour apporter de la clarté, ou encore en fin d’exécution pour créer ou renforcer des blancs.
Mais il est certain que l’aquarelle liquide, bien que ses composants diffèrent de l’aquarelle liquide, permettentdes « mixages ». Pour des usages marginaux l’on peut se contenter des couleurs primaires, d’un noir et d’un blanc. Mais les nuanciers comportent de nombreuses couleurs.
Je ne connais pas beaucoup les règles et les gestes techniques du football. On les trouve sur des tas de sites et sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Football
Voici le dessin que j’ai fait pour illustrer ce que je pense être un « dribble ».La définition de d’action de dribbler c’est « courir en faisant rebondir le ballon sur le sol par petits coups de pied successifs, sans en perdre le contrôle sous les attaques de l’équipe adverse ».
Le dessin est réalisé à la sanguine et à la sépia. J’ai ensuite utilisé l’aquarelle pour figurer le terrain et le fond. C’est sur un papier Canson 180 grammes -24 cm x 32 cm. Ce n’est pas une « oeuvre » aboutie mais un essai, une étude.
Ici ou là j’ai du reste essuyé quelques critiques ou remarques :
le ballon est trop petit – les têtes ne sont pas proportionnées – la règle du 1/7 ème n’est pas respectée – le joueur de gauche s’enmèle les pieds …j’allais dire les « pinceaux ».
C’est sans doute vrai. Mais comme les remarques émanent d’artistes « lambda » je ne m’en préoccupe pas.
Je laboure avec mes moyens, pas toujours très académiques. Parfois il y a des pierres, des grosses racines, mais je creuse mon sillon. C’est pour moi le principal. Et puis au moins, comme je l’ai toujours fait, je n’ai pas peur de montrer mon cheminement. Car la plupart des personnes ne présentent que ce qu’elles trouvent abouti, sans reproche. Mes amis fidèles savent que ce n’est pas ma démarche.
Voici donc mes trois joueurs, en pleine action. Personnellement je suis assez satisfait de l’idée de mouvement que je cherchais à rendre.
En marge de mon billet sur l’art aborigène australien, j’apprends qu’une exposition va avoir lieu à Paris en Octobre. Elle se déroulera, dans le cadre de la Foire d’automne à la Porte de Versailles du 9 au 18 octobre 2009.
Cette exposition est présentée à tort par certains médias comme étant la première exposition d’art aborigène en France. C’est bien sur totalement faut. Tout d’abord l’ambassade d’Australie présente régulièrement des artistes aborigènes.
Ensuite il y eu à Nice une exposition au MAMAC en 2008 et actuellement se déroule l’exposition de Bormes les Mimosas. Mais cela vérifie le propos qu’Amelie Nothomb fait dire au narrateur dans son nouveau « blockbuster » -« au-delà du périphique c’est l’étranger »
On pense que les ancêtres des aborigènes sont venus d’Asie, il y a environ 40 000 ans, à pied sec, profitant d’une baisse du niveau des mers entre l’Asie et l’Australie. Ilsétaient organisés en tribus nomades. Pendant toute la période de « colonisation » Ils ont été longtemps concentrés, pour ne pas dire « parqués », dans les régions septentrionales, dans des réserves appelées « communautés » . Ce n’est qu’en 1967 qu’ils ont été obtenu la citoyenneté australienne et en 1976 que des terres leurs ont été restituées.
Ils ignoraient toute forme d’écriture et la transmission du savoir était orale. La peinture rupestre, corporelle, sur les écores ou sur le sable, a toujours joué un rôle très important dans les cérémonies initiatiques. Les représentations picturales, intègrent « l’évocation du Temps du Rêve » et la transmission du savoir entre les anciens et ceux qui sont initiés.
L’art aborigène contemporain
Des 1934, le peintre australien Rex Batterbee enseigne, la peinture des paysages à l’aquarelle, à quelques artistes comme Albert Namatjira. Mais l’on reste dans la culture occidentale.
C’est à Geoffrey Bardon, professeur de dessin, que l’on doit en 1971-1972, d’avoir initié la renaissance de l’art aborigène. Il a d’abord intéressé des adolescents puis des adultes de Papunya au nord est d’Alice Spring. Ceux-ci souhaitaient retrouver, préserver et de transmettre leur patrimoine culturel et artistique menacé. Leurs œuvres sont réalisées à la peinture acrylique, tout d’abord sur carton, puis sur toile. L’essentiel des peintures sur toile reprend les motifs du « Temps du Rêve » : évocation des Grands Ancêtres, des sites liés à leur commémoration et de cérémonies sacrées organisées autour de points d’eau… Héritière des peintures rupestres, sur sol et sur écorce, la peinture sur toile en reprend les symboles. Chaque symbole, renvoie à une codification esthétique précise. Enfin l’antique peinture sur sable influence la technique pointilliste dite « peinture à points ». La pratique picturale est très tactile, c’est, un art du toucher et de la matière.
Bien entendu, un peu comme en France à Vallauris, l’on trouve en Australie des boutiques de souvenirs, qui vendent une production stéréotypée sans grande valeur artistique. Mais à côté des marchands du temple, s’est développé un véritable art aborigène.
On citera parmi ses représentants Clifford Possum Tjapaltjarri (1932-2002) Johnny Warangkula,dont l’une de ses œuvres « Water Dreaming at Kalipinya » a été adjugée plus de 350.000 euros en 2000. Un certain nombre d’artistes se sont regrupés au sein de l’associationWarlukwlangu, Paddy Japaljarri Stewarten est issu. De la communauté d’Utopia il faut citer d’Emily Kame Kngwarreyeactuellement âgée de 80 ans. Sa nièce Kathleen Petyarre, Rover Thomas, Queenie McKenzieet Gordon Bennett , Turkey Tolsen Tjupurrula Minnie Pwerle, Petyarre, Ronnie Tjampitjinpa ou encore, : Ningura Napurrula, qui a réalisé certaines peintures ornementales du Musée du Quai Branly.
On trouvera ci-après de nombreux sites et portails consacrés à l’art aborigène australien contemporain.
D’abord dessinatrice, Noëlle Herrenschmidt découvre le reportage en 1983 auprès de Mère Teresa, à Calcutta. En 1987, elle est accréditée par le journal La Croix pour suivre le procès de Klaus Barbie à Lyon. Elle est ensuite envoyée par le journal Le Monde, pour suivre les procès de aux procès de Paul Touvier, de Maurice Papon, du sang contaminé et Roland Dumas. On sait en effet, qu’au cours d’un procès, les photographes ne sont pas admis dans la salle des audiencses.
C’est encore pour le journal Le Monde qu’elle suit aujourd’hui le procès Clearstream qui se déroule actuellement devant la 11ème chambre du Tribunal correctionnel de Paris.
Elle ne se considère pas comme une artiste mais comme une reporter, une « reporter aquarelliste ». Elle dit que c’est le travail de journalisme qui l’intéresse.
On peut visionner une interview de l’intéressée, au cours d’un JT de France 5
Outre ses prestations de dessinatrice d’audience, elle a publié des recueils de croquis à l’aquarelle sur des milieux aussi différents que l’univers carcéral, le Vatican, la gendarmerie. Mais aussi sujet qu’elle connaît bien le Palais de Justice et encore les hôpitaux de l’Assistance publique où passé trois ans, son matériel embarqué sur un chariot d’infirmière.
Les titres de ses ouvrages « L’hôpital à la vie à la mort » – « Carnet du Jubilé » – « Carnets des prisons » – « Carnets de la gendarmerie » – « Carnet du Palais » et tout récemment « Itinéraires spirituels en France : Corps et âmes » sur les différentes pratiques religieuses en France .
Benoit Peyrucqest aussi est dessinateur d’audience : Procès Guy Georges, des écoutes téléphoniques, d’Yvon Colonna, des époux Fourniret pour l’ Agence France Presse. Mais aussi pour Libération, Le Figaro. Il intervient aussi dans les festivals de Jazz, ou des événements de musique classique. Il suit également le procès Clearstream
Dominique Lemarié qui a débuté aux Etats-Unis où ele a suivi notamment l’affaire du Watergate, puis en France les procès Barbie, Papon. Elle travaille actuellement à France 3
Il faut encore parler de Michel Pichon, Tignous que l’on peut retrouver avec d’autres sur le site d‘Iconovox et aussi Vic . Si vcus connaissez un « reporter aquarelliste » ajoutez le dans un commentaire.
L’association Lalan présente au Musée de Bormes les Mimosas,les « Rêves Aborigènes» Y est présenté un ensemble de plus de trente d’œuvres issues de la collection de Marc Sordello considérée comme « le spécialiste » en France de cet art.
Ce mode d’ expression artistique, à visée religieuse, qui relie l’homme et son environnement est transmise par « l’esprit » des ancêtres, Elle était pratiquée par les tribus qui peuplaient le centre de l’Australie depuis des millénaires, lors des cérémonies rituelles. Généralement étaient appliqués sur les parois rocheuses ou sur la peau, ou encore sur le sable, des pigments naturels, de la terre glaise ou de matières végétales.
Comme d’autres peuples des origines, les aborigènes australiens n’ont pas été épargnés par les conquérants qui investirent cette « terra nullus » au 18 ème siècles. Ils étaient à cette époque estimés à un million. Ils ont été décimés par les épidémies, l’alcool, l’esclavage, les mauvais traitements. Ils n’étaient plus que 70.000 dans les années 1900, parqués dans des réserves.L’art aborigène renaît dans ces communautés, il y a une quarantaine d’années grâce à quelques esprits éclairés comme Geoffrey Bardon. Il procure à ces hommes et à ces femmes de la peinture acrylique et des toiles. Ainsi s’est développée cette expression contemporaine qui jouit maintenant d’une reconnaissance toujours plus grande.En effet, outre le sens symbolique en quelque sorte caché de ces œuvres, que nous ne pouvons pas comprendre, c’est leur facture très moderne et abstraite qui nous séduit.On peut citer parmi les artistes présentés, Kudditji Kngwarreye, Turkey Tolsen Tjupurrula, Minnie Pwerle, , Kathleen Petyarre Ronnie Tjampitjinpa Ningura Napurrula.
Je vais consacrer un de mes prochains billet à l’art aborigène.
Outre les pastels « tendres » l’on trouve d’autres sortes de pastels. En voici une énumération assortie d’une courte description.
Les pastels durs
Les pastels durs sont des bâtonnets durs qui ressemblent à la craie, de forme parallélépipédique,. Ils permettent un rendu très graphique, un peu similaire à la sanguine. Le trait est assez fin, les couleurs se mélangent peu. Il faut superposer deux trames de couleurs différentes pour en obtenir une troisième. On les tient entre trois doigts, comme un crayon ou un fusain. Ils ne s’effacent pas.
Les crayons pastel
Ce sont des pastels conditionnés sous forme de crayons en bois avec une mine de pastel dur. Ils permettent un travail plus précis, sont plus facilement affûtables et résistent mieux au choc. Ils ne sont en revanche pas adaptés aux larges surfaces.
Les carrés Conté
Ces pastels durs sont connus sous le nom de « carrés Conté ». On trouve aussi un produit comparable chez Cretacolor.
D’une part, les « carrés couleurs » qui permettent à la fois un travail précis et nerveux grâce aux arêtes des bâtonnets. La tranche du carré sert à marquer les valeurs des aplats.
D’autre part, les « carrés esquisse » à la texture douce fabriqués à base de pigments naturels, d’argile et d’éther cellulosiques. Ils existent dans un certain nombre de nuances : sanguine, gris, bistre, blanc et noir.
Les pastels à la cire se présentent sous forme de bâtonnets rigides. Ils sont fabriqués à partir de cires colorées. Ils peuvent être utilisés de la même manière que les crayons de couleur. Ils ne sont pas solubles à l’eau. Ils ont d’abord été destinés aux enfants. On les utilise plutôt sur papier àgrains et pour des rehauts. Ils peuvent être combinés avec l’aquarelle On peut citer notamment, les marques Crayola, Neocolor de Caran d’Ache, Faber Castel, Staedtler.
Les craies grasses utilisée en industrie ou à la maternelle, semblent s’y apparenter.
Les craies
La craie blanche ou grise et les craies couleurs sont aussi utilisée pour la création artistique.
Les pastels aquarellables
Ils sont généralement présentés sous forme de crayons dont la mine en pastel peut se dissoudre dans l’eau et être étalée au moyen d’un pinceau humide. Il ne faut pas les confondre avec les crayons aquarellables qui sont plus proches des crayons de couleur classique.
Tous ces matériaux qu’ils soient hydrophiles ou hydrophobes permettent des combinaisons souvent intéressantes avec l’aquarelle.
Toutes corrections ou suggestions complémentaires sont bien venues
Je me suis arrêté en haut du chemin, sur la pointe du Gouron, chère au peintre Jean Peské (1870-1949) ami de Signac, qui y avait fait construire une maison.
Adossé à la roche, j’ai réalisé ce croquis, du chemin, des planches, et de la petite plage en contrebas. C’est une vue plongeante, cavalière. Comme d’habitude, sans reprises, puisque je fais le dessin à la pointe d’encre indélébile noire. Ensuite, toujours sur place, j’ai aquarellé mon dessin, assis sur un banc. Voilà ce dessin aquarellé
Je viens de recevoir par courriel une invitation de Viktoria & Slawa Prischedko qui ouvrent leur atelier de Trèves les après midi des 26 et 27 septembre 2009. Je répercute cette information qui peut intéresser les personnes qui résident en Belgique, au Luxembourg, ou dans le Nord-Est de la France.
L’ouvrage de l’américain Phil Metzger paru en 2008 aux éditions Evergreen de Cologne a un titre digne de la « méthode assimil » : « Perspective sans peine ». On a voulu faire court pour accrocher le public francophone. Le titre en anglais « The Art of perspective : The ultimate guide for Artists in every medium » est plus explicite. C’est un ouvrage de 207 pages, abondamment illustré en couleurs avec des aquarelles de l’auteur et de nombreux schémas. Il est vendu autour de 10 euros. C’est une refonte d’un ouvrage en deux tomes et en noir et blanc paru en 1997. L’auteur, ancien chef de projet chez IBM, sans formation académique a quitté « Big blue » il y a trente ans et depuis vit de ses œuvres.Je n’avais pour l’instant fait que feuilleter cet ouvrage. Avec le temps très perturbé que l’on a actuellemnent, je n’arrive pas à me lancer pour exécuter des aquarelles. Je viens donc d’en commencer la lecture.
Bien entendu, l’auteur se place dans le contexte de représentations réalistes. L’ouvrage est composé de trois parties et assorti d’un glossaire et d’unindex
La perspective naturelle ou atmosphérique
les détails et contours, les espacements et chevauchements, les valeurs et ombres
La perspective linéaire : à un point de fuite, à deux points de fuite, à trois points de fuite et plus, les courbes en perspective,
La perspective linéaire : les problèmes particuliers, chiens-assis, sols carrelés, sols carrelés en biais, les roues à rayons, les colonnes et les tours, les écrous, un minaret, les escaliers, les reflets des reflets, les vues extrêmes, les scènes de rues en pente
C’est un ouvrage très clair, très pragmatique comme savent en rédiger les américains. A mon avis un ouvrage de référence qui peut intéresser les artistes qu’ils soient débutants ou confirmés
Le musée de l’Annonciade à Saint-Tropez organise jusqu’au 11 octobre prochain, une exposition consacrée aux paysages de Georges Rouault (1871-1958)
Le peintre est surtout connu pour ses figures de filles, de juges, de clowns et aussi surtout pour des œuvres d’inspiration religieuse. PourtantRouault a traité pendant plus de soixante ans, le thème du paysage. Certains tableaux évoquent Paris où il est né et la région parisienne : la Seine, la Péniche, banlieue parisienne. D’autres sont purement imaginaires comme les paysages dits bibliques, où les bleus dominent : la fuite en Egypte, la Pastorale chrétienne. Ce contemporain du Fauvisme, de l’Expressionnisme et du Cubisme n’a jamais appartenu à aucun de ces mouvements. Plusieurs expositions le sortent du purgatoire où il était entré à sa mort. Elles montrent que cet artiste libre et indépendant n’était pas seulement un peintre « religieux »
A l’ Annonciade sont montrées une soixantaines œuvres issues des collections françaises et étrangères. Je consacrerai un prochain billet à Georges Rouault. Je rechercherai comme d’habitude à savoir s’il s’est intéressé à l’aquarelle.
Depuis le mois d’avril je vous inflige régulièrement des « petites scènes » de vie que j’ai intitulé dessins aquarellés. J’ai vu apparaitre hier un commentaire peu amène au sujet des « chars à voile »
« Ces dessins sont d’horribles gribouillis que nulle “liberté” ne saurait justifier à ce degré-là. »
C’est parfois cela « le regard de l’autre. Bien fait pour moi. On n’a pas besoin de tenir un blog lorsque l’on est si nul. Chacun est libre de penser ce qu’il veut et je continuerai à en faire, n’en déplaise à ce Monsieur.
Toutefois, je me suis demandé comment je devais appeler mes « œuvres » :dessins, croquis ou gribouillisLe dessin est une technique consistant à tracer sur une surface plane, au moyen d’outils appropriés, des traits destinés à donner une représentation plus ou moins exacte de la réalité, ou des figures décoratives, géométriques ou abstraites.
Un croquis (familièrement, un crobard) est un dessinfait rapidement, à main levée, sans recherche de détails et d’après nature. Il répond à plusieurs objectifs : exercice pour le dessinateur, lui permettant d’affiner et d’entretenir le rapport entre sa perception visuelle, son esprit de synthèse et sa motricité manuelle ; prise de vue documentaire, afin d’utiliser ultérieurement des éléments graphiques ; explication visuelle, en tant qu’outil de communication. Enfin, un croquis peut être un dessin préalable à un travail plus important et plus détaillé, mais dans ce cas on parlera plutôt d’esquisse.
Si en plus ils sont horribles . . . je ne vous dit pas !
Mais après tout, lorsque je regarde les sites de quelques blogeurs, cela peut être pris pour un compliment. En effet un certain nombre de dessinateurs revendiquent le mot gribouillis dans le nom de leur blog. Par exemple
En fait, un nom ou un autre peu importe. L’important est de m’amuser et peut-être aussi de vous distraire quelques instants.Donc je persiste et signe. Et je mets en ligneun nouveau dessin aquarellé
Eh oui mardi et hier il faisait un temps exécrable sur le littoral varois. Un ciel noir, des grosses averses à répétition, des rues torrentielles. Mais tout n’était pas perdu, cela ma permis de visiter l’exposition du Centre d’Arts de Toulon consacrée, jusqu’au 27 septembre à Georg Baselitz, dont j’ai parlé au moment de son ouverture en juin.
J’ai été enthousiasmé. On y voit essentiellement ces œuvres de cette décennie. De passionnantes huiles très fluides, des « remix » plus anciennes, mais de nouvelles, et puis des lithographies avec notamment des jaunes et noirs fabuleux. Et puis aussi quelques aquarelles très belles. Mais c’est sur que s’il n’avait pas une réputation internationale,ses œuvres à la couleur à l’eau, seraient brocardées, s’il les montrait sur les forums d’aquarellistes puristes.
Mais revenons à nos moutons, ou plus exactement à cette petite scène de bord de mer, un jour de ciel chargé, noir. En voici mon évocation…griboullis
Le bâtonnet de pastel tendre est composé de pigments en poudre liés par une certaine quantité de gomme. Extérieurement, il ressemble à un bâtonnet de craie, mais en plus velouté et tendre. C’est un moyen d’expression directe.
Ce bâtonnet permet aux « pastellistes » d’exécuter des œuvres sur papier à grain, pour une bonne adhérence et d’un bon grammage. On les appelletout simplement des« pastels ». Les couleurs ne se mélangent pas (voir le commentaire de Nelhac)). Aussi, on trouve dans toutes les marques avec un grand éventailde nuances.On peut citer notamment, Sennelier, Schmincke, Talens de Rembrandt. La technique s’apparente à la fois au dessin et à la peinture. Les artistes suivant leur personnalité combinent les effets les plus variés du pastel, le flou, le vaporeux, les aplats de couleurs, les lignes, les zébrures, les oppositions et les juxtapositions de couleurs, les griffes, les pointillés, sans oublier l’estompage. Suivant les effets désirés l’on pourra utiliser les bâtonnets sur le champ ou sur les arrêtes ou encore écrasé. On pourra aussi les tailler au cutter. Les couleurs posées sont définitives. Il n’y a pas de temps de séchage.
Les supports qui ne nécessite pas de préparation particulières sont, le papier à grains, la toile de lin ou de jute, le bois, le contreplaqué, l’aggloméré, le carton, le papier kraft. On utilise des pinceaux, les doigts, une éponge, une gomme « mie de pain » L’œuvre peut être retouchée sans difficultés, les repentirs sont donc permis
L’une des difficultés de ce médium est la volatilité de la poudre de pastel, qu’il faut nécessairement fixer et aussi sa fragilité Par ailleurs, la pastel n’est pas adapté pour l’extérieur.
C’est sans doute Léonard de Vinci qui utilisa au début du 16ème siècle le « mode de colorer à sec». En France, Maurice Quentin de la Tour (1704-1788) le portraitiste de Louis XV et de la Cour Portraitiste de la famille royale, est le pastelliste le plus connu. http://www.museeantoinelecuyer.fr/Mais beaucoup d’autres artistes s’y sont essayé comme Chardin, Manet, Sisley, Pissarro, Renoir, Toulouse Lautrec, Degas. Ou encoreKlee, Miro, Pollock
On peut utiliser le pastel avec d’autres matières : le pastel gras, le fusain, le crayon, l’acrylique, la gouache, l’encre de chine et l’aquarelle…
On trouvera d’autres informations sur les sites de Sennelier et des Pastellistes de France
Je poursuis la mise en ligne chaque semaine des liens vers les sites de musées d’art. Depuis que j’en ai commencé la publication, je n’ai recueilli qu’un seul commentaire. J’espère cependant que ma collecte intéresse les visiteurs. Et puis, tout le monde sait que « qui ne dit mot consent »
Dans les villages de provence et ceux du littoral varois, l’on peut à l’occasion d’une fête assister à l’exécution par des groupes folkloriques de danses provençales traditionnelles. On trouvera dans ces quelques sites des explications sur les diffèrentes danses ou encore sur leurs origines.
Le peintre Moïshe Zakharovitch Chagalov connu sous le nom deMarc Chagall (1887-1985) est un peintre français, d’origine russe, né à Vitebsk en Biélorussie. C’est avec Picasso, l’un des plus célèbres artistes français du 20ème siècle. Il commence à étudier l’art avec Yehada Pen, à Saint-Pétersbourg, où il est assigné à résidence. Il arrive en France en 1910 pour approfondir ses connaissances en arts plastiques. Il y rencontre les tenants de l’avant-garde, comme,Robert Delaunay, Fernand Léger. Sa formation accomplie, en 1914, il rentre au pays et l’année suivante il se marie avec Bella Rosenfeld, ils ont une fille Ida. Il devient « Commissaire du peuple » aux Beaux-arts de la région de Vitebsk. Il fonde une académie où il enseigne, avec Kazimir Malevitch qui le remplacera en 1919. Il part alors pour Moscou où il réalise les décors du Théâtre juif.
En désaccord avec la politique soviétique, il revient en France en 1922. Il y passera le reste de sa vie, sauf un séjour aux Etats-Unis de 1941 à 1948. Il a été naturalisé français en 1937. Bella sa muse meurt en 1944. C’est Virginia Haggard, avec qui il a un fils, l’écrivain, chanteur et parolier David Mc Neil, qui le sort d’une grave dépression. http://www.davidmcneil.com/plandusite.htm Mais c’est avec Valentina Brodsky « Vaba » qu’il se remarie en 1952. Il se rend en Grèce et en Israël.
Il a été influencé par l’expressionnisme russe et par le cubisme. Cependant, l’œuvre de Marc Chagall est souvent considérée comme surréaliste. Mais il n’a jamais adhéré à ce mouvement, ni à aucune école même si on l’associe à l’Ecole de Paris. La tradition juive, le folklore russe, ses années de jeunesse heureuses et aussi des thèmes récurrents, le violoniste, l’acrobate, le Christ, les amoureux, la vache, inspirent son œuvre. Il y traduit ses états d’âme, son angoisse mais aussi sa poésie, son univers merveilleux, onirique, son humour, son imagination.
Il a illustré un certain nombre de livres d’art à la demande de l’éditeur d’Ambroise Vollard. Les Fables de La Fontaine avec des gouaches et des eaux-fortes, les « âmes mortes » de Gogol et surtout la Bible.
Marc Chagall peignait avec des couleurs très vives, principalement à l’huile. Mais il a expérimenté de nombreuses techniques, telles que la gouache, l’aquarelle, le pastel, l’encre, le collage, la gravure sur cuivre, la peinture sur vitrail, sur émail, la lithographie. C’est dans les années 50 il rencontre le lithographe Fernand Mourlot http://mourlot.free.fr/et le « chromiste » Charles Sorlier qui devient son conseiller et ami. Cette collabortion durera plus de trente années.Une production d’un millier de lithographies va naître de ces rencontres.
Dans les années 60-70 il a réalisé des œuvres monumentales à l’Opéra de Paris, au Metropolitan Opera de New-York, au siège new-yorkais de l’ONU, au Parlement israélien. A Nice a été ouvert en 1973 un musée national consacré à ses travaux sur la Bible.
L’autre jour, j’ai amené mon pliant de pêcheur et je me suis installé, en plein centre de Lille, dans la rue Nationale devant le square Foch. C’est là que se trouve la statue du « Ptit Quinquin »d’Eugène Desplechin. . Elle immortalise dans la pierre, l’enfant de « L’Cancho-Dormoire » en patois lillois, qui veut tout simplement dire « berceuse ». Cette célèbre chanson, qui a fait le tour du Monde, a été composée en 1853 par le chansonnier lillois Alexandre Desrousseaux (1820-1892. La mélodie chère à tous les ch’tis est sonnée toutes les heures par le carillon du beffroi de la Bourse.
Voici une évocation du ptit quinquin et de sa mère.
Ma brave dame réalisée sur place à la sanguine, a le nez un peu de coin. Ce n’est pas un modèle vivant..pour cause. Mais ce n’est pas un dessin d’après photo. L’Indulgence est requise
J’ai évoqué en mai l’exposition en duo d’’Ewa Karpinska et Janine Gallizia à Saint-Cyr-sur-Mer (Var). Ewa proposait à la vente un DVD dont je me suis rendu acquéreur. Depuis, j’ai eu l’occasion de le visionner plusieurs fois. On suit pas à pas la réalisation d’une aquarelle. On voit très bienles gestes, le matériel, le cheminement. On se rend compte aussi que les réalisations sont très pensées, très maîtrisées. L’artiste a préalablement réalisé une esquisse à l’aquarelle. L’œuvre qui se réalise sous nos yeux est proche de l’ébauche. Le travail d’Ewa Karpinska est superbement filmé. Au dos du collecteur il y a un commentaire très pertinent de Danielle Komheiser. C’est une production du « Studio Korny » Mes recherches sur internet pour savoir comment ce DVD est distribué s’avéraient infructueuses. A la suite d’un échange de courriels, Ewa Karpinska m’a indiqué qu’elle avait racheté les droits de ce DVD. Maintenant, elle l’offre à la vente, lors des expositions de ces œuvres. Si vous visitez l’une de ces expositions, vous pourrez en profiter pour le cas échéant vous procurer ce DVD
Les pastels à l’huile ou pastels gras ont une histoire récente. Ils ont été inventés en 1924, au Japon par les professeurs Rinzo Satake et Shuku Sasaki afin de donner à leurs étudiants un moyen de s’exprimer coloré, facile et bon marché, spontané sans la contrainte du support. C’est la marque Sakura qui les a lancés sous le nom de « Cray-pas »
Talens commercialise la craie Panda en 1930. Il faudra par contre attendre les années 50-60 pour que Sennelier, puis Caran d’Ache avec Neopastel, arrivent sur le marché.
Dans ce type de pastels, la gomme arabique est remplacée par de l’huile. Il doit s’il est de qualité être tendre et crémeux. Ce médium ne sèche pas et s’altère moins vite que la peinture à l’huile
La technique des pastels à l’huile est très différente de celle des pastels tendres.
En particulier, le pastel à l’huile nécessite l’utilisation de l’huile de térébenthine ou du white-spirit, pour la dilution ou certaines techniques d’estompement.
On peut utiliser toutes sortes de supports. Bien entendu le papier « ad hoc’ mais aussi le carton, le bois, la toile, le plastique, le verre, l’aluminium. Toutefois, les supports poreux nécessitent d’être préparés en posant une solution dite « colle de peau » ou un liant acrylique.
Le pastel grasse travaille aux pinceaux, aux couteaux, à la spatule, au cutter, ou encore avec les doigts. Mais aussi, avec des cotons-tiges, des cure-dents, et tous outils contendants. On peut aussi le tailler comme un simple crayon. Il permet donc un travail fin.
Les différentes nuances du pastel gras, contrairement au pastel sec, se mélangent entre elle. Compte tenu de leur composition ils ramollissent au dessus de 35°.
On peut aussi faire des transferts à l’aide de papier calque ou encore exécuter des lavis, à chaud, avec de la térébenthine.
On protège les œuvres avec un vernis à l’eau ou acrylique et en les mettant sous verre.
A noter que l’on peut l’employer en association avec l’aquarelle. Le pouvoir « hydrophobe » du pastel gras permet, dans cette technique mixte, d’obtenir de beaux effets