Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Tous les aquarellistes, au moment d’un accrochage sont confrontés au poids des encadrements vitrés de leurs œuvres. J’ai déjà, à plusieurs reprises, abordé cette question dans plusieurs billets « présentation des aquarelles sans verre de protection » ou « marouflage 1 » « marouflage 2 » Dans ces procédés l’on utilise un vernis pour protéger l’œuvre sur papier.
Jean-Paul Limousi , membre de la Société bordelaise d’aquarelle, souhaitais s’affranchir de l’encadrement traditionnel et rapprocher la présentation de ses œuvres de celle des peintures à l’huile ou à l’acrylique, notamment lors des expositions multi-techniques.
Je ne vais pas développer la méthode de Jean-Paul Limousi. Il le fait de façon très claire et instructive dans une série d’articles sur l’aquarelle glacée :
1 Trouver un lieu d’exposition Si le lieu est intéressant il faut généralement postuler longtemps à l’avance. Il faut souvent s’y prendre un an à l’avance. Si la demande est agrée un calendrier sera fixé : Date d’accrochage, dates de l’exposition, date de décrochage et de remise en état. Faire un repérage précis des lieux – s’assurer du mode d’accrochage, cimaises, grilles – estimer le nombre d’œuvres que l’on pourra exposer – un plan est peut-être disponible, sinon il faut en dresser un avec des cotes et indications des ouvertures.
2 Rapport avec le propriétaire du lieu Généralement il faut adhérer à un règlement intérieur ou signer un contrat. Il faudra produire une attestation d’assurance Responsabilité civile. Les endroits gérés par les collectivités locales ou les offices de tourisme, les restaurants sont souvent gratuits.
3 – Communication Les service culturels des communes peuvent apporter leur soutien logistique, mise au point et impression de l’affiche et des cartons de vernissages, parfois mailing. Souvent ils communiquent via leur site internet.
Il est important de prévoir pour la Presse une note de présentation de l’exposition avec le thème retenu. Et quelques éléments biographiques
Il faudra aussi circulariser par courriel les amis, les relations, les institutionnels
Enfin, il restera à déposer les affiches chez les commerçants, offices de tourisme, lieux stratégique. Ne pas oublier du ruban adhésif. Préférer celui qui ne nécessite pas de ciseaux.
4 – Choix des œuvres Il faut sélectionner les œuvres que l’on va présenter autour du thème que l’on aura choisi. Et bien entendu en dresser la liste
5 – Encadrement des œuvres Il est préférable de choisir des cadres et des passe-partout sobres et si possible uniformes. J’ai personnellement choisi le bois naturel et le papier blanc vergé que je me suis procuré auprès de Denis Beaux Arts qui livre à domicile à des prix très compétitifs.
6 – Transport des œuvres Il faut empaqueter les œuvres deux par deux, avec du papier bulle, faces vitrées à l’intérieur, avec une épaisseur de papier bulle entre deux. Pour un format 65 cm x 80 cm il faut prévoir 225 cm en 100 cm de large. Ranger les cadres droits plutôt qu’à plat – caler avec des couvertures de déménageur ( magasins de bricolage)
7 – Installation Installer les aquarelles par genre (pour qu’elles se répondent) veuillez le cas échéant à ce qu’elles soient au même niveau. Prévoir des pastilles sur lequel on inscrira le numéro de l’œuvre qui sera identifiée sur la liste. Penser à du fil de fer inoxydable, des crochets, une pince coupante pour parer à toute éventualité. Se munir d’un tournevis, d’un pince coupante, d’uj cutter et d’une petite échelle. Généralement les œuvres ne sont pas assurées contre les dégradations et le vol.
8 – Vernissage Il y a le vernissage entre amis sans façon. Il y a aussi la version avec des officiels, le Maire, les conseillers municipaux, etc. Dans ce cas réfléchir à une petite allocution d’accueil des personnalités. Très souvent le Service culturel prend en charge tout ou partie du cocktail.
10 – Exposition proprement dite Prévoir un « Livre d’Or » – Des cartes de visites – Liste des œuvres en plusieurs exemplaires – Un carnet pour tenir ce compte des visiteurs – et beaucoup de patience
Tous les aquarellistes sont confrontés au problème de l’encadrement de leurs aquarelles. Quelques aquarellistes ont essayé de trouver une solution comme par exemple la canadienne Brigitte Charland
Une autre technique est proposée par l’aquarelliste alsacien Fernand Lamy doyen de la Société française d’aquarelle . Il a donnera le 21 juillet 2011 une conférence à la 5ème Biennale de Brioude. Il y présentera les avantages de cette nouvelle technique et fera une démonstration d’un montage sur châssis (marouflage et pose de vernis) Puis montrer la solidité de ce concept il procédera à des lavages, à l’eau, à l’essence et à l’acétone
Il a rédigé un dossier explicatif de la démarche très précis. On peut télécharger Ici. Il y a aussi un visuel sur son site présenté en six étapes, que Monsieur Lamy a autorisé à reproduire
1 – Marouflage de l’aquarelle sur un médium rigide, en l’espèce du bois compressé de 3 mm d’épaisseur. On le prendra, laqué blanc sur une face pour permettre de conserver le rendu habituel du passe-partout. Ce produit, en panneau ou à la découpe, est disponibles dans les magasins de bricolage
Phase 2 – Collage de l’aquarelle sur le support. A l’aide d’une Colle à papier peint renforcée on encolle le verso de l’aquarelle et la face blanche du support
Phase 3 – Application d’un vernis protecteur. Il faut attendre que le marouflage soit parfaitement sec. On recouvre alors sur le recto de l’aquarelle un vernis en couche épaisse, à l’aide d’un rouleau en mousse de 10 cm de large. Il ne faut pas appuyer sur le rouleau et croiser l’application. Monsieur Lamy utilise le vernis Polydiam mat transparent (voir par exemple chezTourde et à la Boutique de la maison)
Phase 4 – Pose d’un châssis en lattes
Au dos de l’aquarelle, sur la partie « bois brut », pour assurer la rigidité de l’ensemble l’on pose un châssis l’aide de quatre lattes. Elles sont assemblées, en biseau, à l’aide d’une colle à prise rapide et maintenues jusqu’au séchage à l’aide de petits étaux ou serre-joints. La dimension des lattes sera fonction de la surface de l’aquarelle. Par exemple 30 mm x 40 mm pour une aquarelle de 40 cm x 50 cm et 40 mm x 35 mm pour des tailles supérieures
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Grâce à cette technique les aquarelles sont protégées de l’humidité, elles sont plus légères à transporter. Elle permet aussi la présentation de grands formats, comme dans cet exemple une marine de 150 cm x 100 cm.
Or, on sait qu’à l’heure actuelle, dans les expositions, les galeries, les musées, la tendance est aux tailles XXL. Il devient alors possible de présenter des œuvres de tailles comparables à celles peintes à l’huile ou à l’acrylique.
Fernand Lamy est convaincu que sa technique est appelée à un avenir prometteur. C’est une façon de permettre aux aquarellistes de concourir à armes égales avec les peintres à l’huile et à l’acrylique.
Le seul risque qui guette cet ingénieux concept, c’est bien entendu l’inertie et les préjugés. Une sorte de bataille des modernes et des anciens, comme souvent face à l’innovation : « On a toujours encadré les aquarelles, pourquoi changer » – « Le vernis va modifier l’apparence des ouvres » « comment le vernis va-t-il réagir au fil des années ».
Monsieur Lamy a déjà, dans son dossier technique, répondu à la plupart de ces objections. Aussi, j’espère que l’esprit novateur triomphera.
La marque de papier Canson a créé un site dédié aux artistes l’Atelier Canson. L’une de ses rubriques de la « Tribu des artistes » est consacrée à l’aquarelle. On y trouve entre autre dix textes illustrés qui traitent de questions techniques.
L’autre mardi, au cours, Dominique avait aligné des flacons de médiums pour aquarelle et autres additifs-pour-l’aquarelle. Elle avait aussi rassemblé un tas de petits objets ou de matériaux, des pièces de monnaie, des poinçons, un sac en filet pour les pommes de terre, des jetons, de la gaze, des peignes, des cartes de crédit, des boulons, et autre quincaillerie, et j’en passe. J’avais déjà rencontré, en théorie, tout cela dans l’Aquarelle Techniques et astuces de Cathy Johnson – Ulisseditions – 1993
Comme additif l’on a essentiellement utilisé outre la bougie et l’encre de Chine, trois médiums
Le médium de granulation. Il permet donc d’apporter du relief à des zones préalablement lisses. Il se mélange directement aux couleurs, l’intensité de ses effets variera selon la quantité d’eau que l’on y ajoute
Le médium de texture. Grace à ses fines particules il va apporter une impression de profondeur ou de volume à l’aquarelle.
Le médium d’irisation. Il donne un aspect nacré ou givré aux couleurs. Il peut s’appliquer mélangé à l’aquarelle, en lavis, ou pur, par-dessus un fond sec ou au préalablement humidifié.
Voici quelques conseils et observations autour de la pratique de l’aquarelle.
La réalisation d’une aquarelle, comme toute œuvre picturale, commence avant que l’on prenne ses pinceaux. C’est vrai lorsque l’on travaille dans l’atelier mais aussi lorsque l’on se trouve sur le motif.
Réfléchir à la composition
Il faut observer d’abord ce qui se passe dans le sujet choisi : d’où vient la lumière, où sont les ombres.
Ensuite, penser à ce que l’on veut exprimer, faire ressortir, mettre en avant. Quel genre d’atmosphère l’on veut faire ressentir. Quel cheminement dans la future œuvre l’on veut proposer au spectateur. Où va-t-on ménager un « puits de lumière » avec le blanc du papier ou avec une zone plus lumineuse.
Il ne faut pas tout vouloir dire, sauf pour l’hyper-réalisme ou l’aquarelle botaniste.
Faire un croquis préalable
Un petit croquis sommaire, qui peut être coloré, permet de concrétiser son approche.
La recherche des nuances
Ensuite il faut faire des essais de tons, d’harmonie. Il peut souvent utile de se servir d’un cercle chromatique ou roue des couleurs.
Il faut encore voir comment réagissent entre elles les couleurs choisies, en provoquant des fusions sur du papier à aquarelle. Il faut utiliser pour ces essais, le même type de papier, le même grammage, sinon les réactions peuvent être différentes lors de l’exécution proprement dite.
L’exécution proprement dite
Voilà, tout est maintenant en place pour commencer : Papier, couleurs disposées sur la palette, pots d’eau, et bien entendu une série de pinceaux.
Et puis ne pas oublier d’avoir toujours à la portée de la main un chiffon propre pour essuyer ses pinceaux.
Il faut aussi nettoyer ses pinceaux à l’eau clair entre chaque intervention, notamment lorsque l’on fait des retraits, que l’on tire des blancs.
Il faut aussi être très attentif au travail de l’eau, pour intervenir à temps, notamment lorsque l’on travaille dans l’humide
L’aquarelle et la règle des contraires
Les contraires à l’aquarelle, qu’il faut alterner ce sont :
Le mouillé et le sec – Le dit et le non dit – Le net et le flou – Le chaud et le froid – L’ombre et la lumière Le clair et le contrasté – Le proche et le lointain – La masse et le trait – Le positif et le négatif
Remarque
Ces conseils de bonne pratique, c’est ce qu’il faut faire. Mais souvent à tort, j’oublie, comme tout le monde de les appliquer. Suivant l’adage : « Fait ce que je dis, pas ce que je fais »
Pour faire sécher une aquarelle, nous avons tous notre méthode. En voici trois, à chacun de choisir
1 – Le « laisser faire » ou séchage naturel
La façon la plus simple d’attendre que l’air ambiant fasse son œuvre. En été, cela va même souvent vite. Dans les techniques humides, c’est la solution la plus intéressante. Elle permet au « cycle de l’eau » de se poursuivre jusqu’à la fin.
2 – Le sèche-cheveux
Lorsque l’on travaille en technique « mouillé sur sec » on utilisera le sèche-cheveux après chaque lavis, pour éviter les fusions entre les couleurs. Il faut cependant, faire attention que la puissance du souffle ne disperse pas la couleur.
3 -Le décapeur thermique
Lorsque l’on est très pressé et que le sèche-cheveux n’est pas assez rapide on peut utiliser le décapeur-thermique. Vous savez c’est cet engin que les bricoleurs passent sur les peintures écaillées des portes, fenêtres et volets, avant de peindre à neuf. On trouve cet appareil dans les magasins de bricolages. Certains peuvent être réglés en intensité de chaleur, jusqu’à 600°. Il ne faut pas mettre l’engin trop près de l’aquarelle, sous peine d’avoir des couleurs brulées
Il ne reste plus qu’à choisir ce qui est le plus approprié, suivant les circonstances ou le tempérament de chacun. Pour l’extérieur où il n’y a pas d’électricité, il y a seulement l’air ou encore ce que propose Richard dans son commmentaire.
Et la patience est souvent la meilleure attitude à avoir… souvenez vous de la fable de la tortue..
Depuis que je peins à l’aquarelle en technique humide je ne me sers plus de gomme ou liquide à masquer, généralement désignée sous le nom anglais de « drawing gum » ou par les initiales G D. Je pense que de toutes façons l’on pas beaucoup d’intérêt à utiliser ce produit. Quand on le retire, une fois l’aquarelle terminée, on découvre une surface blanche, trop blanche et surtout trop franche dans sa forme
Cependant, il peut arriver qu’on soit amené à y recourir, pour un travail déterminé.
Et malheureusement, l’on peut se tacher. Alors comment faire. Quel produit naturel ou chimique utiliser.
La réponse :
Un produit antiadhésif utilisé pour enlever les traces laisséespar les pansements autocollants et les bandes de sparadrap. Leplus connu est celui de la marque Gilbert C’est un produit que l’on trouve en pharmacie. Il coute environ 4€
Essayez-le, vous avez de fortes chances que la tache disparaisse.
Lorsque l’on peint, il est prudent de se protéger avec un tablier ou une blouse. Mais on peut l’oublier. C’est alors qu’apparaissent les taches. Ce petit accident domestique n’est pas irrémédiable.
Voici comment procéder
Pour les taches récentes
Il faut utiliser un linge imbibé d’un mélange d’eau et ammoniaque.
Pour les taches plus anciennes
La tache est sèche. Il faut alors utiliser un linge imbibé d’essence minérale
Le site de « Randocroquis » est consacré comme son nom l’indique aux croquis de randonnées .C’est une revue trimestrielle, des annonces de stages, un forum et un blog
18 conseils, trucs et astuces pour apprendre le dessin.
Sous forme de vidéos ou de textes
Les vidéos « exercices du Randocroqueur », déjà citées –Le sens du trait – Dessiner un sapin – vidéo – Le trait, technique des hachures – vidéo – Le paysage à l’aquarelle – vidéo – Les bases de la perspective – Travailler la matière – Dessiner au crayon de couleur – Dessiner un paysage – Réaliser votre carnet de voyage – Peindre avec des couleurs naturelles – Effet d’aquarelle au feutre astuce – Comment choisir votre matériel de dessin – Travailler les ombres – La tenue du crayon – Quelques conseils pour démarrer – Dessiner un paysage de montagne – Dessiner un arbre – Nuage de points astuce – Tracé à la gomme astuce
Jusqu’à présent les aquarelles que je réalise s’accumulent, à plat, dans des cartons à dessin. J’ai cependant eu l’occasion, pour les offrir à des proches, d’en faire encadrer quelques unes. Le plus récent travail d’encadrement a concerné l’aquarelle « l’étang » qui va faire partie de l’exposition des élèves que ma professeure organise ce prochain week-end. Pour une finition soignée, hermétique, avec un passe partout et une baguette de bonne qualité mais toute simple, pour un format 50 cm x 65 cm cela me coûte autour de 75 €uros.Je me pose donc actuellement la question de savoir s’il est raisonnable de réaliser ses encadrements soi-même.
Sur internet, l’on trouve de nombreux sites qui abordent plus ou moins avec bonheur les questions techniques et pratiques que l’on peut se poser.
Enfin, Estelle Royer une amie forumeuse a réalisé il y a quelques années un pas à pas sur l’encadrement dit en « biseau français ». Il garde à mon avis toute son actualité. Elle m’a autorisé à l’utiliser sur mon blog. J’en ai donc fait une mise en forme au format pdf.
Je vous livre ici une petite astuce que je viens de découvrir sur un forum que je fréquente régulièrement. C’est un détournement d’usage d’un produit d’entretien qui est commercialisé par M. Propre et par Vigor
Voici comment se présentent les boitages de ces deux produits, que l’on trouve dans le rayon Droguerie des grandes surfaces, Je viens de l’acheter ce matin, mais je ne l’ai pas encore expérimenté. On trouvera pour illustrer le propos un lien vers une vidéo. Elle montre comment peut-être utilisé le produit, pour corriger une aquarelle. Ici, pour ajouter un bateau sur un lac.
Personnement je pense que c’est un produit qu’il faut avoir dans son « attirail » mais qu’il ne faut en faire usage, que de façon très modéré, En effet, je n’ai pas trouvé la composition, Mais je pense que’ c ‘est bourré de produits chimiques, si j’en juge par les consignes de prudence : Conserver hors de portée des enfants – Ne pas utiliser sur la peau ou toute autre partie du corps. En résumé, à n’utiliser qu’à bon essiant Ceci, d’autant plus qu’il n’y a pas le recul nécessaire pour savoir comment vont réagir le papier et les pigments. Qu’en pensez-vous ?
Je ne vais pas, bien entendu parler d’ « histoire Ô » comme Dominique Aury alias Pauline Réage, mais plus prosaïquement de l’eau utilisée pour l’aquarelle et de son contenant : le pot.
L’on peut bien entendu se servir tout simplement de l’eau du robinet.
Mais dans certaines régions elle est très calcaire, Certains ouvrages ou sites d’artistes parlent d’eau distillée ou déminéralisée, J’ai déjà aussi tenté l’eau de mer, mais c’est purement anecdotique, le résultats n’était pas probant,
Personnellement, j’utilise de l’eau minérale, que j’achète dans une marque locale que j’achète en bombonne de cinq litres.
Et dans quoi mettre l’eau ?
J’ai très vite abandonné les pots à confitures de 450 grammes qui sont trop petits,
Je me suis ensuite procuré des pots en verre avec couvercle, style « cuisine » pour mettre des les pâtes, le sucre, etc.
J’ai en définitive opté pour les pots en plastiques qui contiennent le fromage blanc ou la faisselle, Ils ont l’avantage d’avoir un large col, qui permet de tremper même des pinceaux larges, Et puis quand le pot devient trop barbouillé, on le jette.
Avertissement : Ce billet est libre de toute publicité…(sic)
Ils existent et, même si les puristes poussent des cris d’orfraie, il est évident que l’on peut les utiliser. Mais, il ne faut pas que l’on y ait recours de façon systématique.On trouve ces produits, qui « s’additionnent » à l’eau ou aux pigments, bien entendu avec les autres fournitures pour Beaux-Arts, mais aussi proches de nous, dans notre cuisine ou notre droguerie ménagère.Je citerai, sans procéder à des explications longues, puisque leurs propriétés sont claires :
Les produits d’origine domestique
L’alcool qui accélère le séchage
La glycérine qui ralentit le séchage
La gomme arabique qui ralentit le séchage et avive les couleurs mais les opacifie. Le miel et le sucre agissent de façon similaire
Le savon de Marseille donne plus de constance à l’aquarelle
Le fiel de bœuf qui en augmentant la fluidité aide à la diffusion des pigments.
L’essence de térébenthine donne des effets intéressants. En effet, elle repousse l’eau. La cire provoque les mêmes effets.
Les produits spécifiques
La gomme à masquer
Le médium pour fondus. Il ralentit le séchage
Le médium de texture. L’aquarelle se comporte alors comme dans l’huile
Le médium de granulation
La peinture acrylique blanche, c’est sans doute peu orthodoxe. Elle permet de créer des rehauts ou des zones plus claires
Note : Je recommande de consulter les messages de Catherine d. R. qui apporte un bémol à mon billet et d’Olivier Philippot qui donne un complément d’information sur l’Aqua Fix de Schmincke. J’apprécie tout à fait ces commentaires constructifs. Cela donne un blog « interactif » tout à fait vivant. Je pense que cela constitue un enrichissement pour tous.
Je me suis fabriqué, avec les moyens du bord, une table lumineuse, qui me sert, lorsque je ne travaille pas sur châssis, à reporter, sur le papier à aquarelle, un dessin que j’ai préalablement exécuté. Mais l’on peut le cas échéant, envisager d’utilisler le dispositif pour recopier une page de magazine, une reproduction, une photo ou toute représentation graphique quelconque.
Je me suis procuré, auprès d’un caviste, une caisse en bois qui sert à conditionner, pour le transport, les bouteilles par lots de douze.
Les dimensions de la caisse sont les suivantes:
Longueur 50 cm Largeur 33cm Hauteur 17 cm
Bien entendu, ce serait plus agréable si la hauteur ne dépassait pas 7 à 10 cm. Mais je ne suis pas un dessinateur de Bandes dessinées. Comme l’utilisation est somme toute très courte, ce n’est pas très important.
J’ai tapissé l’intérieur de la caisse de papier aluminium ménager, pour faciliciter la reflexion de la lumière.
J’ai fixé au fond de la caisse 3 tubesOsram L8W/25 Universal white à démarrage immédiat, que j’ai reliés entre eux à l’aide d’une boite de dérivation. Lorsque je manoeuvre le bouton poussoir du fil électrique d’alimentation, les tubes s’allument tous en même temps. J’ai recouvert l’extérieur de la caisse d’un papier adhésif décoré. La vitre de 5mm d’épaisseur est maintenue à l’aide de petits tassaux.J
J’allume donc le dispositif d’éclairage, et je pose le document à reproduire, sur la vitre.
Je superpose ensuite la feuille d’aquarelle. Par transparence, le dessin apparaît sur la feuille d’aquarelle.Il ne reste plus qu’à tracer les éléments que l’on souhaite retenir, à l’aide d’un crayon sec HP ou d’un fusain lèger, ou encore d’un pinceau teinté d’un peu de pigment.
Si l’on dessine directement sur la feuille d’aquarelle, l’on risque de devoir utiliser une gomme et donc de laisser des traces qui von réapparaître sur l’aquarelle terminée. En procédant, par transfert d’un desssin prélable, à travers la vitre de la table lumineuse on évite cet inconvénient.
Bien entendu, celui qui est vraiment bricoleur, peut réaliser une table lumineuse beaucoup plus ergonomique. On trouvera un mode opératoire très précis, sur le forum Hardware, à l’adresse ci-dessous :
Le « post » date d’octobre 2005, mais il est bien entendu toujours d’actualité.
C’est sans aucun doute mieux, mais c’est plus cher ! et de plus la surface utile ,ne serait pas très compatible avec les grands formats de papier à aquarelle.
Dans la technique humide, pour ouvrir des blancs, il faut utiliser des pinceaux assez toniques.
Ce n’est pas dans la gamme des pinceaux utilisés habituellement que l’on va les trouver.
Ce sera plus souvent, du côté des pinceaux pour l’acrylique, des spalters, ou de ceux utilisés dans les loisirs créatifs.
On pourra aussi, plus prosaïquement, trouver son bonheur dans les rayons de bricolage, avec des pinceaux dédiés à la décoration, à la peinture en bâtiment.
Bien d’autres choses pourront être utilisées. Je citerai par exemple, des cartes plastifiées, genre cartes de crédit, dont on enveloppera le tranchant avec un kleenex.
L’aquarelliste amateur qui débute, est avide de trouver un support pour exercer sa passion naissante ou déjà ancienne.
Il s’est procuré du papier, des couleurs, des pinceaux. Il a acheté quelques cartes postales ou il a trouvé un sujet intéressant sur un magazine qui traînait chez son dentiste. Il commence et très vite , sauf s’il est très doué, très intuitif, c’est très vite le découragement.
Il n’a pas forcément la possibilité ou les moyens de recevoir les conseils d’un aquarelliste confirmé, ou de suivre un stage d’initiation.Il va acheter un ouvrage écrit souvent par un auteur anglophone et bien entendu traduit. Ou encore il se procurera un DVD de démonstration. Mais surtout, il va trouver dans les magazines spécialisés des exercices qui expliquent la démarche de l’acte de peindre.
C’est ce que l’on appelle des « pas à pas » ou « step by step » en anglais
Bien entendu, les magasines spécialisés, ont bien compris qu’il y avait un marché à conquérir chacun publie des pas à pas, et annonce les pas à pas de la prochaine parution, pour tenir les malheureux aquarellistes que nous sommes en allène.
A mon avis, l’on quitte le domaine de l’activité artistique pour entrer dans le « loisir dit créatif » ou encore le bricolage. Ce qui est tout à fait dommageable et n’élève pas le niveau de la discipline qui nous est chère.
Mais revenons à la pratique du pas à pas, dans un but pédagogique et non mercantile.
A mon avis, l’exécution des pas à pas ne doit pas constituer une pratique habituelle.
Lorsque l’on en a réalisé quelques uns, souvent en voulant « copier » au plus près, il est à mon avis urgent de s’éloigner de cette pratique.
Il est tout à fait intéressant de continuer à regarder des pas à pas, pour comprendre la démarche de l’artiste, mais il n’est plus justifié de s’inspirer du modèle proposé pour le refaire, même avec une touche d’interprétation.
Il faut à mon avis, à un moment et le plus vite sera le mieux, « jeter ses béquilles » « et progresser seul. Faute de se débarrasser de cette pratique, l’on risque de ne jamais avoir une démarche créative.
Personnellement, je me méfie donc,par principe, des tous les défis et autres réalisations « à la manière de… ».
Je sais bien en disant ceci, que je vais à contre courant des idées « aquarellement correctes », mais si je tiens un blog, c’est bien pour avoir ma libre parole.
Il n’est souvent pas nécessaire d’acheter des pas à pas, de qualité très variable, publiés par les magazines ditsartistiques, qui font florès.
Il y a sur le net des pas à pas de grande qualité, mis en ligne par des artistes ,tout à fait désintéressés, d’expression française ou anglophone. Il y en existe sans doute dans d’autres langues, mais je ne suis pas en mesure de les repérer.
J’ai repris dans le tableau ci-dessous, un certain nombre de liens de sites en français ou en anglais, qui proposent des pas à pas tout à fait intéressant.
Certains prennent même la forme d’une vidéo de démonstration. C’est notamment, le cas de la « Corrida » de Thierry de Marichalar, membre de la Société Française d’aquarelle.C’est à mon avis l’une des meilleure du genre.
Jusqu’à présent en technique mouillé sur mouillé, je me servais, le plus souvent les couleurs en demi-godets. Maintenant, avec la technique dans l’humide, il est nécessaire d’utiliser les pigments en tubes.
J’avais rangé mes tubes dans des petits bocaux et je n’étais pas satisfait.
J’ai trouvé hier, dans une grande surface de bricolage une boite avec des séparations intérieures qui est normalement conçue pour les petites pièces de quincaillerie : boulons, vis, chevilles plastiques. Le fabricant est une firme italienne, sous la marque Tood.
J’ai utilisé les différentes cases de la façon suivante :
Couleurs Transparentes : Les jaunes – Les Rouges – Les verts – Les terres et quelques marrons – Les verts – Les violets
Couleurs opaques : Les Jaunes, les Rouges, es autres (Indigo,gris de payne, sépia, etc)
Le dernier casier, plus vaste, pour les tubes de 37 ml
Voici comment se présente la boite :
Rangement des pinceaux
Il est important que les pinceaux ne reposent pas sur la touffe de poils. Bien entendu, en prenant soin de les nettoyer et de les essorér, après usage. Personnellement, je les range dans des pots à confitures de 750 grammes. Mais bien entendu, tout récipient à usage alimentaire, pourvu d’un col relativement large conviendra parfaitement.