Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Je participe régulièrement à un atelier d’aquarelle en technique humide. Le thème est actuellement « le drapé ».
Sur une sorte de chevalet de table ou un petit mannequin, avait été disposé un ensemble constitué d’une veste en toile ceinturée et de deux écharpes enroulées au niveau du col.
Pour dessiner ou peindre un drapé, ce que les anglo-saxons appellent « drapery » il faut avant tout bien observer, par « monts et parvaux » les plis de l’étoffe. C’est avant tout une alternance d’ombres et de lumières.
En anglais il y a une démonstration sur artistsnetwork et un tutorial de Ron Lemen et aussi le drapé sur les pas des grands maîtres sur le forum Wetcanvas et encore le drapé dans la mode sur Fashion design drawing et une gravure de mode au pastel, avec drapé sur cette vidéo
Dans le dessin assisté sur ordinateur il y a un drapé à réaliser avec photoshop sur Exile designs 1Exile designs 2 et aussi une vidéo explicative
J’ai trouvé deux ouvrages Les drapés le n°31 du « Cahier du peintre » chez Fleurus et Le drapé – Carnet de dessin de Patrick Le Chanu à la Bibliothèque de l’image
Voir aussi des études de Durer et de Léonard de Vinci et aussi d’un anonyme qui illustre l’ouvrage d’Eric Pagliano consacré aux Plis & Drapés dans les dessins français des XVIIe et XVIIIe siècle.
Depuis la seconde moitié du 19ème siècle et l’avènement de l’Art moderne, les peintres ont très souvent représenté des natures mortes. C omme ils sont assez nombreux, je présente des exemples de leurs œuvres dans plusieurs billets.Celles des artistes de la fin du 19ème siècle restent encore assez convenues. Par la suite elles s’affranchissent de plus en plus de la réalité et deviennent très libres. On le verra dans le prochain billet
On a vu que c’est au 17ème siècle que la nature morte devient aux Pays-Bas un art à part entière. L’engouement pour ces représentations des objets familiers gagnera toute l’Europe. En France, il semble que le genre est attendu le 18ème siècle pour intéresser les connaisseurs.
Voici un certain nombre d’œuvres représentatives de cette manière picturale. Je njets e donne pas le titre des oeuvres. Il s’agit généralement d’une énumération des objets représentés.Toutes ces oeuvres sont irréprochables. Elles sont esthétiquement parfaites. Cependant je trouve qu’elles ne provoquent aucune émotion. Ce sont des images un peu figées.
Trouver un sujet de nature morte est relativement aisé. Il suffit, chez soi, d’aller dans la cuisine, au retour du marché, pour y trouver des légumes, des fruits ou encore des ustensiles. Dans le séjour et partout l’on trouvera des objets qui assemblés harmonieusement peuvent constituer une nature morte séduisante.
Pour cet exercice il est nécessaire d’observer la lumière et les ombres. Au besoin, il peut être utile d’adjoindre une source lumineuse d’appoint. Il faudra aussi prendre en compte les règles de la perspective.
Je débute ici une série de billets consacrés à la nature morte.La nature morte est en peinture la représentation d’objets inanimés, fruits, fleurs, gibier, poissons, vaisselle, livres, instruments de musique et autres objets familiers
Je vais tout d’abord tracer un petit historique du genre. Ensuite je ferai un inventaire des ressources que j’ai trouvées sur le Web pour répondre au « comment peindre ou dessiner » des natures mortes. Enfin, je montrerai des oeuvres d’artistes depuis 16 ème siècle jusqu’à nos jours
On trouve des objets sur les mosaïques et les fresques des villas romaines comme à Pompéi. Cependant, la nature morte comme forme d’art à part entière est une pratique postérieure à la Renaissance. On considère généralement comme la première nature morte, le tableau du vénitien Jacopo de Barbari (1440-1516) qui représente un perdreau et une paire de gants
Mais c’est en Hollande que le genre va prendre sa véritable dimension avec , Pieter Ckaesz , Willem Kalf ou Frans Snyders . En fait les hollandais se passionnent pour la nature morte et des centaines de peintres se spécialisent dans cette nouvelle forme artistique.
En France, il faudra attendre le 18ème siècle avec Jean-Baptiste Chardinpour que la nature morte soit considérée comme une forme d’art majeure.