Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Le yō-ga ne doit pas être confondu avec le Yoga d’origine hindoue, mélange de postures et de méditation. Le terme signifie « peinture occidentale » Il s’agit d’un mouvement artistique né pendant l’ère Meiji. qui assimile et développe le style pictural qui a cours en Occident. Des artistes comme Kuroda SeikiFujishima Takeji et Eisaku Wada ont été influencé par les impressionnistes. D’autres comme Ryuzaburo Umehara, Tetsugoro Yorozu et Kotaro Migishi se sont tourné vers le fauvisme, le cubisme ou le surréalisme.
Juste après la guerre Franco-Prussienne de 1870, débute ce que de nos jour on appellerait la japomania Un certain nombre de peintres impressionnistes , postimpressionnistes, d’art nouveau et au-delà, ont été plus ou moins influencés ou entrainés dans le tourbillon de l’engouement pour tout ce qui venait du Japon : Estampes, objets de décoration, meubles et autres japonaiseries
Et ils s’en inspirent, soit en s’en inspirant et en intégrant des spécificités de l’art japonais, soit en présentant des scènes japonisantes avec des personnages vêtus comme au Japon
A partir de 1868, pendant l’ère Meiji le pays quitte le système féodal et entre dans l’ère industrielle à l’Occidental. Dès octobre 1858 un Traité d’amitié et de commerce est signé entre le Japon et la France. Tout est prêt pour les échanges commerciaux mais aussi culturels se développent entre les deux pays.
Les pavillons du Japon aux expositions universelles de Paris et de Londres en 1870 permettent aux artistes occidentaux de découvrir avec enthousiasme les œuvres d’Hokusai , Hiroshige et d’Utamaro artistes de l’Ukiyo-e Les artistes et le public français s’entichent de tout ce qui viens du Japon : les porcelaines, les paravents et bien entendu les estampes. C’est ce qu’il faut bien appeler une mode, une vogue et non pas un mouvement artistique coordonné, que le collectionneur d’art Philippe Burty a appelé le Japonisme Mais il semblerai que des influences réciproques sont antérieures au phénomène
. Non seulement les impressionnistes Edgar Degas, Édouard Manet, Claude Monet, Paul Gauguin mais aussi Vincent van Gogh, Pierre Bonnard, Henri de Toulouse-Lautrec, ou Édouard Vuillard se sont emparé des motifs picturaux japonais et stylistiques pour les développer dans leur propre travail. Même Henri Matisse et Pablo Picasso ont exprimé leur intérêt durable au Japon. On peut ajourer Félix Bracquemond, Jean Carriès et Émile Gallé
Cette découverte de l’art nippon va répondre au souci des peintres de à s’affranchir de tout académisme. Ils vont peindre des toiles carrées, verticales, s’abstraire des règles de la perspectives. Ils apprécient les formes irrégulières, les motifs floraux stylisés, les courbes décoratives (tiges, vagues) et les grandes diagonales. Ils cernent les motifs d’un trait noir. Les peintres délaissent le clair-obscur et suggèrent le modelé et les volumes par l’opposition franche des teintes plates et vives. Ils travaillent souvent des séries comme les peintres japonais
La vogue du japonisme, séduit aussi les Nabis. Avec l’emploi de couleurs pures sans dégradés, le renouvellement de la perspective et l’utilisation de la contre-plongée et et un horizon très bas ou très haut
Le Cercle de Leilb – Leilb circle = Leibl-Kreis est un groupe d’artistes amis qui se sont réunis dans les années 1871 autour du peintre Wilhelm Leibl Celui-ci avait été très influencé par le réalisme français de Gustave Courbet. Ces amis représentant d’un réalisme allemand, avaient tous une approche stylistique commune qui reprenait des éléments de l‘âge d’Or de la peinture hollandaise et la peinture française non académique.
Glasgow School ou école de Glasgow était un cercle de plasticiens, d’architectes et de décorateurs créé en réaction à la prédominance de la Royal academy d’Édimbourg
Le mouvement impressionnisme qui est né en France a influencé les artistes européens et américains. Certains artistes proches des peintres français se rattachent sans restriction à ce mouvement. D’autres, parfois éloignés dans le temps, s’en inspirent dans une approche liée à la lumière. Voici , classé par pays, un recensement de ces peintres qui à un moment ou à un autre ont été proches de la manière de peindre des impressionnistes :
Je n’oublie pas les impressionnistes américains. Ils sont venus se former en France, à Paris, à Giverny auprès de Claude Monet Ensuite ils retournèrent au pays après avoir assimilé ce qu’était l’Impressionnisme. Ils peignirent alors, face aux paysages nord américain un style propre. C’est ce que l’on nomme l’Impressionnisme américain qui se développera de 1890 à 1913. Je consacrerai, un peu plus tard, dans le respect de la chronologie, un billet à ce mouvement autonome.
Camille Pissarro, – Charing Cross BridgeClaude Monet – The house of ParliamentClaude Monet – Waterloo Bridge – Overcast WeatherCharles-François Daubigny -St Paul’s from the Surrey SideSisley – View of the Thames Charing Cross Bridge
De nombreuses vidéos sont mises en ligne à propos des peintres impressionnistes.Le plus souvent à l’occasion d’une exposition organisée par un musée de France ou ailleurs. En voici quelques unes ainsi que des liens menant à d’autres
Et aussi proposée par la Réunion des musées nationaux une série de 16 vidéos dans la cadre d’un M.o.o.c (Massive Open Online Course) réalisé en collaboration avec Orange :
Ce que l’on appelle pas encore impressionnistes, veulent s’affranchir des règles et conventions de l’académisme. Ils peignent des paysages et des scènes de la vie de tous les jours, dans les cafés, sur les boulevards, les lieux de spectacles. Ils veulent capter sur la toile une impression éphémère. Ils développent la peinture en plein air, sur le motif. Cette évolution trouve en partie sa source dans l’avènement de la photographie , la mise sur le marché des tubes de peintures et les travaux du chimiste Michel-Eugène Chevreul. sur la perception des couleurs. Les impressionnistes travaillent généralement dans des petits formats
Les impressionnistes décident d’organiser une exposition collective en 1874 dans l’atelier du photographe de Nadar. Le critique d’art Louis Leroy, se moquant d’un tableau de Monet, « Impression, soleil levant« (aujourd’hui au Musée Marmottan ) écrit dans Charivari : » Impression, j’en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans… Et quelle liberté, quelle aisance dans la facture ! Le papier peint à l’état embryonnaire est encore plus fait que cette marine-là » Manet et ses amis s’emparent de ce mot. Le mouvement des impressionnistes était né ! Au début du mouvement les impressionnistes se sont heurtés à l’hostilité du milieu artistique et du grand public et ont connu des débuts difficiles. Au 20 ème siècle ils sont devenus les chouchous du public.
Dès le début de son règne, Napoléon III se fixe comme objectif de faire de Paris la capitale des arts. Le Salon a donc toute l’attention de l’Empereur.. Cependant, suite à la contestation de plus en plus importante contre les dictats du jury, le souverain encourage la création en 1863 du Salon des refusés
Gerôme – La dernière prière des martyrs chrétiensDelaroche – Exécution de Lady Jane Grey Cabannel – La ChiarruciaGreyve Le retour de l’enfant prodigueFrançois-Joseph Heim – Charles X distribuant les récompenses au Salon de 1824Couture – jeune fille italienne
Les Ambulants outre le rejet de l’académisme refusent les influences étrangères. Néanmoins un certain nombre séjourneront en Normandie. Ils ont la volonté de rendre l’art accessible à un large public. Ils pratiquent une peinture de genre à caractère social et historique. Ils peignent des portraits de paysans, des paysages. Ils affectionnent la peinture en plein air. Il mettent en évidence la condition inégalitaire du peuple russe.Ce que l’on appellera par la suite de réalisme critique russe.
Konstantin Makovsky – Enfants courant sous l’orage Maximov- Dans le passé Myasoedov Grigoriy Grigorievich Le déjeuner de Zemstvo Nikolai Ge – Pierre le grand le tsar réformateur Nikolaj Kasatkin – Les deux orphelinsSergei Korovin- Rassemblement de la MirVasily Perov – Le réfectoire Vassily Maximov- Le mari malade Ilya Repin – Les chalands de la Volga
Quelques œuvresAdriano Cecioni – Il-Caffeè-MichelangeloVincenzo Cabianca – La partenza della paranzaTelemaco Signorini Bambina che scriveGiovanni Fattori – Silvestro Lega che dipinge sugli scogli
Le terme réalisme ne fait pas l’unanimité. En France, c’est d’abord un courant littéraire , né autour de 1850, avec Stendhal et Balzac et Maupassant ,t Zola, Flaubert ou Sand. Ces écrivains intéressent à la vie des réelle des gens de toutes conditions. Ils posent un regard objectif sur la vie des petites gens, des paysans, des ouvriers, des criminels, des prostituées. Émile Zola dans son œuvre retrace le destin de milliers de personnages.
Ce portrait de facture classique, est une œuvre collective. Il a été réalisé par GAN Au cours de la vente Prints & Multiples organisée en octobre 2018 par Christie’s New-York ce tableau mis à prix 10.000 $ a été adjugé 432.500 $. soit 337.000 €Le prix atteint n’aurait rien d’extraordinaire s’il s’était agit d’un artiste connu.
Seulement voilà, l’artiste n’existe pas. Ce tableau a été réalisé par Obvious trois amis d’enfance ; Hugo Caselles-Dupré, Pierre Fautrel et Gauthier Vernier. Ils ont utilisé ce que l’on appelle l’intelligence artificielle En l’espèce un logiciel nourri par près de 15 000 portraits peints entre le quatorzième et le vingtième siècle. GAN–Generative Adversarial Nets conçu par Ian Goodfellow en 2015 repose sur l’interaction de deux modèles: un modèle générateur G et un modèle discriminant D qui corrige l’image obtenue.
Ce n’est pas la première œuvre obtenue ainsi. Il y avait déjà eu The First Rembrandt en 2016. Mais c’est la première vente réalisée.