Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
L’hôtel des Arts de Toulon depuis une dizaine d’années s’intéresse à la peinture, la sculpture,la photographie, les installations, l’art vidéo, etc. des années 1950 à nos jours. Cette année, il a choisit de présenter des œuvres du peintre italien
Je ne suis absolument pas un aficionado et je n’ai jamais assisté à une corrida. Ma seule expérience en matière de taureaux est une Course_camarguaise où, on le sait il n’y a pas de mise à mort de l’animal.
J’ai voulu représenter « la passe de cape» ou de « capote » en espagnol. Il s’agit pour le torero à pied, d’atirer l’animal avec un leurre. Cette épisode intervient dès la sortie du taureau du « toril », afin d’étudier son comportement.
J’ai essayé de traduire ici « le bougé », les mouvements des deux protagonistes.
Le modèle n°1 est constitué d’un certain nombre de plateaux amovibles. Sa conception est très intéressante lorsque l’on travaille chez soi, en atelier. Par contre lorsque l’on se déplace à l’extérieur ou que l’on participe à un atelier collectif, l’étalement des différents plateaux devient problématique.
Le modèle n°2 est de conception plus simple.
Il est composé en trois parties
Un plateau creu entouré de vingt alvéoles
Un grand plateau pour les mélanges
Un couvercle hermétique avec joints et clips de fermeture
Les dimensions approximatives sont de 24 cm x 32 cm x 4 cm
Voici les photos des diffèrents éléments de ce modèle. Par ailleurs, je donne ma répartition provisoire des couleurs dans les vingt alvéoles
Je viens de recevoir la dernière livraison de « Pratique des Arts », comme à chaque numéro, il y a dans les dernières pages des petites annonces sous la rubrique » Espace services ». Tout au long de l’année certains artistes font la promotion de leurs cours, ateliers ou stages.
Comme l’on est à l’orée de l’été les encarts promotionnels concernent essentiellement les stages. On trouve plusieurs propositions de stages de dessin, de modèle vivant ou de pastel. Ceux relatifs à la pratique de la peinture à l’huile ou à l’acrylique se comptent sur les doigts d’une seule main.
Par contre on trouve en proportion énormément de stages d’aquarelle. Il y a des artistes dont les noms nous sont familiers, d’autres parfois totalement inconnus, quelques uns venus d’outre-atlantique. Certains stages se déroulent à l’Etranger dans des lieux hautement touristiques. La promotion de certains stages est faite par des hoteliers, propriétaires de domaines qui vantent leur confort, leur cuisine, et la participation de « Maitres ». Il n’est pas dit s’il s’agit comme au 19ème siècle de « Petits Maîtres » ou de grands. En résumé, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.
C’est tout à fait normal et on sait qu’il y a bien d’autres stages d’organisés en France et ailleurs. C’est du reste souvent le « bouche à oreille » qui est le meilleur vecteur d’information.
Par contre ce qui m’étonne, j’allais dire m’interpelle, c’est cette quasi-absence des autres techniques picturales dans les propositions de stages.
L’on sait très bien que dans les clubs de peintres amateurs ou lors des expostions collectives organisées un peu partout, ce n’est pas l’aquarelle qui est majoritaire, tant s’en faut. C’est la peinture à l’acrylique et à l’huile qui dominent alors pourquoi si peu de stages d’été pour ces médiums ?
Il est certain que l’aquarelle est une technique « vendeuse » en été. L’on est en vacances, disponible, il fait beau, il faut, au départ peu de matériel, un peu de papier, quelques pinceaux et une boite de couleurs. Si on essayait, c »est ludique, c’est un loisir…créatif !
J’ose espèrer que ce n’est pas la raison. En effet, l’aquarelle est une technique difficile. Les personnes qui la pratiquent à longueur d’année n’ont pas toujours un cours permanent près de chez elles. Et puis c’est l’occasion de rencontrer des artistes réputés, de confronter les « manières » de peindre. Je connais des passionnés qui du reste « enchaînents » plusieurs stages dans une même année, avec des aquarellistes diffèrents. S’ils y trouvent leur satisfaction et s’il arrive à concilier cela avec le propre style, c’est parfait, mais ce n’est pas si sûr.
Mais ceci ne répond pas à ma question, mais comment les peintres à l’huile et à l’acrylique se forment-ils ?
Je poursuis mon petit voyage autourr des Peintres de la mer qui bénéficient dans leur pays d’un statut particulier.. L’autre semaine, j’ai évoqué les P.O.M. français. Aujourd’hui je vais à la rencontre de nos amis d’Outre-Quiévrain. Ensuite, il y aura les Etats-Unis, la Grande Bretagne et d’Autres pays à vocation maritime.
L’associationLes Peintres de la Marine Belges rassemble des artistes en activité en Belgique ayant choisi pour thème la mer et la navigation. Ses membres sont tous liés – par profession ou par plaisir – au monde de la mer. Toutes lestechniques et disciplines sont admises, le dessin, l’aquarelle,la gouache, l’huile ou l’acrylique, l’encre de Chine, le fusain, la sérigraphie. Tous les sujets sont admis,navires de guerre et cargos, voiliers et bateaux de pêche, petits ports et paysages marins. Tours styles sont représentés, figuratif, abstrait, impressionnisme, hyper réaliste.
L’association des « Peintres de Marine Belges » a été fondée en décembre 1991 à l’initiative de Georges Remi et de quelques autres passionnés. Ils voulaient perpétuer les traditions de la “ Société Belge des Peintres de la Mer ” créée en 1930 par Henri De Vos – Maurice Pauwaert et Louis Royon et dissoute en 1989.
L’association bénéficie depuis 1998 du parrainage de la Marine belge. Celle-ci a créé en 2000 le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Ce titre est attribué en fonction de deux critères essentiels : qualité académique et connaissance du milieu maritime. Un jury composé par des Autorités maritimes et académiques reconnues attribue chaque année un titre d’aspirant à l’artiste qui aura satisfait à ces deux exigences.
Après deux périodes probatoires de deux années, l’artiste pourra recevoir le titre de « Peintre officiel de la Marine ». Statutairement, les membres de l’association sont tenus d’exposer leurs oeuvres au moins une fois par année lors de l’exposition annuelle. Voici les liens vers les sites des Peintres de la Marine belges
John Singer Sargent – Le col du Symplon – La leçon – 1911 – Aquarelle
John Singer Sargent (1856-1925) lors de sa longue carrière a peint plus de neuf cent toiles et deux mille aquarelles. Ces oeuvres représentent la campagne anglaise, Venise, le Tyrol, Corfou, le Moyen-Orient, l’ Afrique du Nord. Sargent peint des bédouins, des gardiens de chèvres et des pêcheurs, des amis et aussi des paysages des monuments, des palais.
Au cours de la dernière décennie de sa vie, il produit de nombreuses aquarelles, dans le Maine, en Floride, et dans l’Ouest américain, représentant la faune, la flore, et les peuples autochtones. Ses aquarelles sont exécutées avec une joyeuse fluidité. Il y peint la famille, les amis, les jardins et les fontaines.
En 1918, comme beaucoup d’autres artistes de son temps, John Singer Sargent a, à la demande du Ministère britannique de l’information,l a illustré de nombreuses « scènes de le Grande Guerre »
Sa première exposition personnelle d’aquarelles Importante une place à la Carfax Gallery de Londres en 1905. En 1909, il expose quatre-vingt-six aquarelles à New York.
Voci quelques paysages à l’huile et surtout des aquarelles de paysages mais souvent avec des personnages. John Singer Sargent, même lorsqu’il change de médium, reste un portraitiste. Et avec l’aquarelle l’on quitte le tableau officiel pour trouver une très grande sponténéïté, une grande fraicheur, comme par exemple avec « the tramp »
John Singer Sargent – Capri – 1878 – Huile sur toile
John Singer Sargent – Vue sur le bassin –
John Singer Sargent – Cottage fariford Gloucestershire 1892 – Aquarelle
John Singer Sargent – homme au drap rouge – 1900 – Aquarelle
John Singer Sargent -The tramp (le clochard) 1904 – Aquarelle
Sargent John Singer – Zuleka – 1906 – Aquarelle
John Singer Sargent – Statue – Aquarellle
John Singer Sargent – Ponton Venise et du Palais 1907
John Singer Sargent – Corfou – 1909 – Aquarelle
John Singer Sargent – Le parasol vert – 1910 – Aquarelle
John Singer Sargent – nageur de Dans la piscine – 1917-Aquarelle
John Singer Sargent – Casemate – 1918 – Aquarelle
John Singer Sargent – Arras Cathédrale en ruines -1918 – Aquarelle
John Singer Sargent – Veranda – 1921-1922 – Aquarelle
John Singer Sargent – Jour pluvieux sur le pont du yacht -1924 – Aquarelle
.Il expose au Salon de Paris, le portrait de Madame Pailleron en 1880 et l’année suivante celui deMadame Ramón Subercaseaux. Il peint ensuite le portrait deCharlotte Burckhart « The Lady with the Rose » puis celui de Madame Pierre Gautreau « Madame X ». Cette œuvre est jugée à l’époque trop sensuelle (pour un bretelle qui tombait et qu’il rectifia). De nos jours ce protrait est celui qui est le plus apprécié.
Lest réactions négatives voir virulentes de la critique française et les commandes qui se tarissent l’amène à s’installer à Londres. Cependant, sa peinture y au départ jugée « trop française ».
C’est le portrait de « Mrs Henry White » et l’amitié d’Henry James qui feront démarrer sa carrière en Grande-Bretagne. La Tate Gallery en 1887, lui achète « Camation, Lily, Lily, Rose » .Il sera par la suite membre associé de la Royal Academy. Il peindra aussi des portraits de la famille du marchand d’art Asher Wertheimer qui en a fait don à la National Gallery
C’est seulement à cette époque qu’il se rend, pour la première fois aux Etats-Unis, à Boston et à New York. Il y rencontre immédiatement le succès. Il réalise le portrait d’Isabella Stewart Gardneret de Madame Adrian Iselin.
Il demande environ 5.000 dollars par portrait. De nos jours le prix serait multiplié par plus de vingt. Il travaille seul et réalise en moyenne 14 portraits par an. On disait alors qu’il était « le Van Dyck de son époque » Voir une cotation chez Sotheby’s
John Singer Sargent (1856-1925) est un peintre américain , fils de Fitz William, un ophtalmologiste de Philadelphie. Ces parents qui ont un pied-à-terre à Paris voyagent beaucoup, et c’est un peu par hasard qu’il naît à Florence.
Sa mère née Mary Singer est une bonne artiste amateur et son père un illustrateur scientifique qualifié. Très vite il dessine des bateaux, de paysages. Il reçoit des leçons d’aquarelle de Carl Welsch, un peintre paysagiste allemand. Il parle couramment le français, l’allemand, l’italien. Il découvre lors de voyages en famille, les grands Maîtres classiques, le Tintoret, Michel-Ange, le Titien.
Il commence sa formation artistique à l’Accademia delle Belle Arti de Florence. Puis de 1874 à 1878 il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Carolus-Duran et de Léon Bonnat. Il a un atelier commun avec James Carroll Beckwick. Il est vite l’élève préféré de Carolus-Duran dont il peint le portrait en 1879, à 23 ans. Il visite l’Espagne, se passionne pour la musique et la danse du pays et s’imprègne de la technique de Vélasquez. Il est proche de Paul Helleu, Claude Monet ; de Degas, Rodin, James McNeill Whistler ou du compositeur Gabriel Fauré.
C’est d’abord un portraitiste à la mode en France d’abord puis en Angleterre et enfin aux Etats-Unis. On le verra dans la seconde partie de ce dossier.
Par la suite, il peindra beaucoup d’aquarelles. Il me semble que c’est surtout pour ces oeuvres sur papier qu’il est connu en France.
Sargent a aussi dessiné de nombreux croquis et esquisses au fusain les « mugs » il a aussi réalisé des décorations architecturales
Vers la fin de sa vie les modernistes, comme Roger Fry le critique d’art du « Bloomsbury Group »lui reprochent de rester en dehors de mouvements artistiques de l’époque, comme le cubisme, le fauvisme.
Il faudra attendre les années 1960 pour que l’artiste soit à nouveau considéré à sa juste valeur. Andy Warhol en a été un grand admirateur.
Bien qu’il est vécu plus souvent en Europe qu’aux Etats-Unis, il s’est toujours considéré comme américain. Il en a du reste toujours conservé la citoyenneté.
Le musée des Beaux-Arts de Lyon nous révèle ces deux artistes néerlandais restés dans l’ombre de Picasso et de Giacometti. Ce sont frères les Van Velde nés en Hollande mais ayant tous les deux vécu la majeure partie de leur vie en France.
L’aîné c’est Abraham dit Bram (1895-1981) et le cadet Gerardus dit Geer(1898-1977). Ils sont tous les deux autodidactes. C’est Bram qui est le plus connu, bien qu’il ait du attendre les années 1960 pour bénéficier d’une certaine reconnaissance. Pendant toute la seconde guerre mondiale, il n’a peint aucun tableau. Geer a réalisé beaucoup de lithographies, de gouaches et de dessins.
L’exposition analyse et confronte leur peinture. Unis par leur nom et un déracinement qui les a longtemps rapprochés, les frères van Velde sont entrés et ont cheminé « fraternellement » dans l’histoire de l’art du XXe siècle grâce à deux œuvres aussi différentes que caractéristiques. Voir ici une vidéo de CultureBox
Une exposition est également programmée au Museum Belvedere à Amsterdam. Elle se tiendra du 12 novembre 2010 au 13 février 2011.
Les deux frères sont à l’origine influencés par le cubisme. Geer ne s’en écarte jamais totalement. Il demeure proche d’une composition idéaliste à la manière de Jacques Villon Picasso ou Braque. Bram est plus radical. Il adopte dans une approche gestuelle, le seul triangle dont il adoucit les angles et cesse après la guerre de renvoyer au réel. Il s’engage alors dans une voie où la peinture s’affranchit de toutes références, perd ses codes habituels et acquiert une autonomie. Ils peignent ce qui se dérobe à la représentation, ce qui ne peut être peint. Cependant, leurs cheminement s’interpénêtrent. C’est leur ami commun Samuel Becket (1906-1989) qui a été l’un des premiers à confronter la peinture des deux frères.( Peintres de l’empêchement ). Voici quelques exemples des oeuvres des deux frères Van Velde
Voici un carnet de liens des aquarellistes polonais. Bien entendu n’y figurent, par définition que les artistes qui disposent d’un site ou d’un blog.
Sauf erreur de ma part, je ne pense pas qu’il existe en Pologne des organisations d’aquarellistes .Tout au moins je n’en ai trouvé aucune qui était présente sur le Web. J’ai toutefois trouvé un forum Akwarela.fora et un groupement d’artistes Digart-akwarela.
Pour le reste ce carnet est le fruit d’une patiente, pour ne pas dire fastidieuse, recherche et navigation à partir d’ akwarelistów polski.
Par ailleurs, les artistes ne font que très rarement figurer des liens vers leurs amis aquarellistes.
De ce fait, ce « carnet » n’a pas la prétention de répertorier les sites de tous les aquarellistes polonais. Le classement est comme toujours présenté dans l’ordre alphabétique, sans jugement de valeur. Mais vous constaterez qu’il y a pas mal d’artistes remarquables. Comme souvent les artistes pratiquent souvent plusieurs médiums.
J’espère que je ne vous lasse pas avec mon envie « d’aller voir ailleurs ce qui se passe »
Je voudrais consacré ce « coup de projecteur » à mon amie Isabelle Fournier-Perdrix . Elle est normande et vit dans la région de Caen.
Lorsque j’ai débuté l’aquarelle en 2006 je me suis inscrit à un forum, à l’époque très sympathique, convivial et où l’entr’ aide n’était pas un vain mot. L’une des participantes les plus généreuses avec quelques autres était « Garance ». C’est une aquarelliste professionnelle qui travaille « dans l’humide ».
C’est fou les conseils qu’elle prodiguait, au fil des jours, aux uns et aux autres. Notamment au sujet des couleurs, des mélanges, de la façon de peindre avec les trois primaires.Elle m’a beaucoup appris et je ne suis pas le seul.Je crois pouvoir dire, n’en déplaise à l’Administratrice dudit forum, qu’elle en était l’âme.
Je ne visite plus ce cénacle, en ayant été exclu pour avoir dit tout haut ce que pensaient d’autres tout bas. Mais il me revient certain échos qui me disent que les temps ont changé.
Mais revenons à Isabelle.Elle donne des cours dans sa région et organise des stages qui ravissent les participants. Sa gentillesse, son écoute attentionnée, ses démonstrations n’y sont pas étrangères. Et pour ne rien gâcher elle peint admirablement bien. Mais c’est une modeste. Bien entenduelleparticipe à des expositions collectives ou en solo et à quelques Salon. Mais elle ne fait pas la une des magazines spécialisés. Peut-être devrait elle cependant appliquer le principe du « bien faire et le faire savoir ». Il lui suffit de regarder autour d’elle. Il y en a qui savent faire.
Puisse ce modeste coup de projecteur participer à accroître la notoriété de notre amie digne de rejoindre la cour des grands maîtres. A je dois me tromper, maître prend sans doute une majuscule
Le «Carré d’Art » Musée d’art contemporain de Nîmes présente « Recommencer. Commencer la peinture » une rétrospective consacrée à Gérard Gasiorowski du 19 mai au 19 septembre 2010 *Sont présentées une centaine d’œuvres, sans mise en perspective linéaire ou chronologique. C’est la seconde rétrospective après « C’est à vous Monsieur Gasiorowski au Centre Pompidou de mars à mai 1995.
Gérard Gasiorowski
Gérard Gasiorowski (1930-1986) dit Gasio est un plasticien français né à Paris. Il fréquente l’Ecole des arts Appliquée de 1947 à 1951. Cependant l’année suivante il entre dans une compagnie d’assurances et se détourne de l’Art pendant onze années. Il est oscille entre le désir de peindre et le scepticisme qu’il partage avec d’autres artistes de sa génération, Raysse et Jacquet en France, Richter et Polke en Allemagne.
Il s’intéresse un temps au « Pop art » Dans sa première série l’Approche » il peint en noir et blanc de façon hyperréaliste, comme des photos. Il semble vouloir tenir la peinture à distance.
Jusqu’aux années 1980 il s’essaye à peindre « à la manière de . . . » Picasso des années 1930, de l’abstraction géométrique, du minimalisme, du « land art » à la Monory, ou encore du Cézanne, du Gauguin, Manet. Il dessine et peint à la gouache, à l’acrylique sur des cartes postales, pochettes de disques, maquettes.
Il peint ce qu’il appelle des « croûtes » barrées de la mention « refusé ».
Il se crée un double « Kiga » un artiste un peu « demeuré ».Il « fonde » aussi, par dérision, l’« Académie Worosiskiga » Il pratique les installations, le dessin, la photographie souvent avec dérision. Cependant en 1974 il réalise une série de gouaches, se rappelant la mort de son père en 1940, pendant l’exode, il montre alors la guerre, canons et guerriers.
Dans les années 1980, il revient définitivement à la peinture. Il réalise de grandes toiles inspirées de Lascaux, de Giotto, de l’art d’Océanie, qu’il signe GGXX. Peu de temps avant sa mort subite, il conçoit un polyptique de douze toiles « Fertilité »
Voici quelques oeuvres de l’artiste
Gérard Gasiorowski – Voyage de Mozart à Prague – 1969
Gérard Gasiorowski – Régressions – Les fleurs – 1973
Gérard Gasiorowski – Chapeau 1976
Gérard Gasiorowski Cérémonie Lascaux
Grand Taureau dans le diverticule axial- 1984
Gérard Gasiorowski – Cézanne – 1983
Gérard Gasiorowski – Giotto – 1984
Gérard Gasiorowski – Ex-Voto – 1986
* L’exposition est prolongée jusqu’au 10 octobre 2010
Le concept des « cartes d’artistes à échanger » ou « Artist trading cards – ATC » est beaucoup plus récent. Il a été inventé au milieu des années 1990 par un artiste suisse de Zurich, M. Vänçi Stirnemann. C’est alors qu’il assistait à des rencontres de hockey sur glace, qu’il a vu des adultes, à la façon des enfants dans les « cours de récré » échanger des petites cartes, genre Pokemon, qu’est née cette idée.
Il ne s’agit pas ici de cartes postales. Les ATC sont des oeuvres d’art miniatures, créées sur des cartons dont les dimensions sont nécessairement de 64 mm x 89 mm (2,5 x 3,5 pouces) Type pokemon. Elles peuvent être utilisées horizontalement ou verticalement.
Toutes les techniques peuvent être utilisées, les crayons, les stylos, les marqueurs, la gouache, l’aquarelle, la peinture acrylique, les collages, les découpages, les tampons en caoutchouc, les images. Elles sont généralement en deux dimensions. Cependant les réalisations en trois dimensions sont admises.
Au départ il s’agissait de pièces uniques et les cartes étaient surtout échangées. Elles ne transitent pas par la poste. Au verso de la carte sont généralement indiqués, le nom de l’œuvre, les coordonnées de l’artiste, la signature manuscrite et éventuellement une référence. Les A.T.C. ont de nombreux adeptes aux États-Unis et au Canada et en Suisse. Il existe des organisations officielles comme artist trading cards.org/ ou artist-trading-cards.ch/ .
Mais très vite le concept a été « récupéré » par les circuits mercantiles. Les cartes d’artistes se vendent alors en série, en tirage limité, un peu comme les lithographies, bien que les prix soient plus modestes
Le « diagraphe pantographe Gavard » est un dispositif ancien de reproduction des tableaux. Il utilise la complémentarité du diagraphe et du pantographe
Le diagraphe est un instrument d’optique utilisant le principe de la chambre claire (ou camera lucida) mis au point par William Hyde Wollaston en 1804 et perfectionné l’ingénieur et polytechnicien Jacques Dominique Gavard(1794-1871)
Le pantographe est un appareil permettant de copier mécaniquement un dessin quelconque en le réduisant ou en l’agrandissant à volonté.Il est de conception bien plus ancienne puisqu’il fut utilisé à la fin du XVIe siècle par le peintre Georges de Dillingen puis par le jésuite Christophe Scheiner au siècle suivant. Il a été perfectionné par Langlois en 1743. Il est constitué de règles de dimensions variables articulées sur des points fixes. Voir ici
Peintre, pastelliste, aquarelliste, aquafortiste et lithographe de paysages et surtout de vues urbaines. Il entre à l’Académie de Gand dans l’atelier de Gustave Den Duyts . Il est ensuite l’élève à Paris d’ Alfred Roll. Il visite Londres, la Hollande, Venise. A l’Académie de Termonde il subit l’influence de Jacques Rosseels , Franz_Courtens Il a beaucoup peint la Ville de Gand. Il a été membre de l’Académie royale de Belgique. Il était également Peintre de la marine . Ses œuvres sont exposées dans tous les grands musées belges. Je n’ai malheureusement trouvé que des photographies d’huiles
Albert Baertsoen – Escaut
Richard Baseleer
Peintre, aquarelliste, pastelliste, aquafortiste et lithographe belge. Il commence sa formation artistique auprès de son père, aquafortiste et aquarelliste. Il la poursuit à l’Académie d’Anvers dans l’atelier d’Eugeen Yoors puis de Charles Verlat . Après un séjour à Paris il pratiquera la peinture de « plein-air » et l’impressionnisme. Par la suite il s’installe en Campine puis à Anvers. . Anvers et l’Escaut, mais aussi la mer, sont ses thèmes favoris. Il a été membre ou fondateur de nombreux cercles artistiques, « Als Ik Kan » « Le Labeur » « Eenigen » « Kunst van Heden » « Art Contemporain » » L’Estampe ». Il a été professeur de 1926 à 1936 à l’Institut Supérieur de l’Académie des Beaux-arts d’Anvers -NHISKA (1926-36). Il a été membre de l’Académie royale flamande. Nombre de ses œuvres sont dans les principaux musées de Belgique.
Richard Baseleer
Charles Billoin 1813-1869
Peintre, aquarelliste, lithographe et aquafortiste belge. Il a été l’élève de Joseph Paelinck et H Vanderhaert à l’Académie de Bruxelles. Il collabore dans l’atelier Dewasme-Paelinck à des éditions lithographiques importantes. Ses thèmes principaux sont les scènes historiques et religieuses, les portraits, et Bruxelles. Il a exposé au Salon de Bruxelles. Certaines de ses œuvres sont présentes dans les musées d’Anvers et de Courtrai.
Charles Billoin – Partie de Péche
Paul-Jean Clays 1817-1900
Peintre et aquarelliste belge né à Bruges. Il a d’abord voulu devenir matelot. Il fréquente les matelots et les pécheurs à Boulogne sur Mer où il est pensionnaire. Il devient mousse sur un caboteur en Mer du Nord. Il s’imprègne de l’atmosphère et des couleurs du la mer. A partir de 1850, il se voue à la peinture et reçoit à Paris, l’enseignement d’Horace Vernet et Théodore Gudin. A son retour il s’installe à Anvers puis à Bruxelles. Il est considéré comme l’un des meilleurs peintres de marines de son époque. Il était le neveu par alliance de J.B.Madou l’un de fondateur de la Société royale belge des Aquarellistes. Il a été membre de la Société libre des Beaux-arts et de l’Académie royale de Belgique. Ses œuvres sont présentes dans les principaux musées de Belgique
Paul-Jean Clays
Alfred Cluysenaar 1837-1902
Peintre, aquarelliste, pastelliste belge. Son père était architecte. Il reçoit une première formation artistique auprès du sculpteur J B Jacquet. Il entre ensuite à l’Académie de Bruxelles dans l’atelier de Jean-François Navez, puis à Paris à l’Ecole des Beaux-arts et dans l’atelier de Léon Cogniet. Il a peint des portraits, des scènes de genre, des thèmes historiques et des paysages. Il voyage beaucoup en Hollande, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Maroc. Il a été professeur d’art monumental à l’Institut Supérieur de l’Académie des Beaux-arts d’Anvers –NHISKA. Il sera ensuite Directeur de l’Académie Saint-Gilles puis de l’Académie royale de Belgique. Il a participé à la réalisation de grandes fresques décoratives, à l’Université de Gand, au Zoo d’Anvers. Ses œuvres sont présentes au Palais royal et au Parlement à Bruxelles, ainsi que dans les Musées d’Anvers, Bruxelles, Charleroi et Liège.
Alfred Cluysenaar – Les ménestrels
Henri de Braekeleer 1840-1888
Peintre, lithographe et graveur belge, né à Anvers. Il a été formé par son père, un peintre de genre, et son oncle le baron Henri Leys, Et se consacre à des scènes de la vie quotidienne d’Anvers. Il a reçu la médaille d’or à Bruxelles puis à Vienne et à l’exposition universelle d’Amsterdam. « Un homme assis » est généralement considéré comme son chef d’œuvre. Dans la dernière période de sa vie, il s’est essayé au pointillisme, avec de jolis effets de lumière. On trouve les musées qui détiennent certaines de ses œuvres sur artcyclopedia
Henri de Braekeleer – Homme à la fenêtre
Johannes Besboom 1817-1891
Peintre et aquarelliste belge, issu d’une famille d’aristocrates autrichiens immigrés. Il a étudié à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il a vécu la plus grande partie de sa vie en Hollande. C’est un peintre de « plein air » qui travaillait comme Monet. Il a donné son nom à un courant artistique de peintres des 19 ème siècles dont le thème principal était les moulins et les tulipes. Il a aussi publié, dans des tirages confidentiels, plusieurs recueils de poèmes. A la fin de sa vie, en 1887, après avoir rencontré Gustav Klimt, il peindra des icônes et des personnages mythologiques. Un certain nombre des ses œuvres sont au Centre Pompidou à Paris.
Johannes Besboom Intérieur d’église ensoleillé
Charles Degroux 1825-1870
Peintre, aquafortiste et illustrateur belge. Il suit l’enseignement de Jean-François Navezet Jean-Baptiste Van Eycken à l’Académie de Bruxelles. Il fréquente ensuite l’Académie de Düsseldorf. Il a été second « Prix de Rome » Il peint des vues urbaines, des scènes de genre et d’intérieur. Il s’intéresse aux plus démunis, aux laissés pour compte. Il est considéré comme le pionnier de la « peinture sociale belge » Il participe à la revue satirique « Uylenspieghel » de F. Rops Il est membre fondateur de la Société royale belge des Aquarellistes, de la Société d’Artistes belges, et de la Société libre des Beaux-arts, de « L’Estampe » Ses œuvres sont présentes dans les principaux musées de Belgique.
Charles Degroux – Bénédicité
Cesare Dell’Acqua 1821-1905
Peintre et aquarelliste et décorateur belge d’origine italienne. Il a été élève de l’Académie de Venise. Il arrive en Belgique en 1848 et suit l’enseignement de Louis Gallait. Il décore le Palais de Miramar pour l’empereur Maximilien, l’Hôtel Errera à Bruxelles. Ses œuvres sont présentes dans les Musées d’Anvers, Bruxelles, Ixelles, Ostende et Trieste.
Cesare Dell’acqua – Trompette à cheval – aquarelle
Adolphe Dillens 1821-1877
Peintre, aquarelliste, dessinateur et aquafortiste belge. Il est l’élève de son oncle Julien et de son frère Henri Installé un moment à Anvers, il se fixe à Bruxelles. La vie des paysans de la Zélande et l’histoire de la Flandre sont ses principaux thèmes d’inspiration. Il illustre les « Légendes flamandes » de D de Coster. Certaines de ses ouvres sont détenues par les musées d’Anvers, Bruges, Bruxelles et Ixelles.
Adolphe Dillens – Volontaires anglais et gardes civils belges
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Comme je l’ai déjà indiqué pour la série des aquarellistes français du 19ème siècle, il est difficile de trouver sur internet des photographies d’aquarelles. Pourtant il y a de nombreuses transactions chez les galeristes en ligne. Malheureusement il faut souscrire un abonnement assez couteux pour avoir accès aux images des oeuvres vendues.
Mais je pense que le principal est de connaître le style d’un peintre. Donc, peut importe après tout le médium qu’il a utilisé.
L »important c’est l’oeuvre en elle-même, ce que l’artiste a voulu exprimer
De temps à autre, j’ai remarqué que certains peintres assortissaient leur signature d’une ancre de marine. J’ai voulu en savoir un peu plus sur ces « peintres de la Marine »
Le corps des Peintres officiels de la Marinea été crée en 1830. Le titre de peintre de la Marine est accordé par le Ministre de la défenseà des artistes ayant consacré leur talent à l’étude de la mer, de la Marine et des gens de mer. Ce titre ne donne droit à aucune rétribution, il apporte seulement des facilités pour accomplir des missions dans les ports et sur les navires. Le choix du Ministre peut se porter aussi bien sur des peintres que sur des sculpteurs, illustrateurs, photographes ou graveurs. En effet, le titre de « Peintre de la Marine » est pris dans son sens le plus large. Les Peintres de la Marine font partie du Service Historique de la Marine. Ils se divisent en deux catégories :
Les peintres agréés: ils sont nommés à l’issue du Salon de la Marine pour une période de trois ans renouvelable, sur proposition d’un jury placé sous la présidence d’un officier général, où siègent des représentants des Beaux-arts et de la Marine, et des Peintres titulaires. Il ne peut y avoir plus de vingt peintres agréés.
Les peintres titulaires : pour obtenir ce titre il faut être peintre agréé depuis au moins quatre périodes consécutives de trois ans ou avoir dépassé l’âge de soixante ans. Le nombre des peintres titulaires n’est limité que par les conditions d’accès à ce rang.
Nicolas Vial aquarelliste illustrateur de presse, notamment au journal Le Monde est le dernier peintre promu en 2008
L’ancre marine suit la signature des peintres officiels de_la_marine , par tradition autant que par privilège. Le logo actuel a été dessiné par l’aquarelliste Michel King
Voici la liste, dans l’ordre alphabétique, des liens vers les sites ou blogsdes « Peintres officiels de la Marine » qui en possèdent un :
Ce genre d’institution existe dans d’autres pays comme la Belgique ou les Etats-Unis. Je compte donc poursuivre mon tour d’horizon des ces peintres qui ont le « pied marin »
On voit que le spectacle est déjà dehors avant même de pénétrer dans le musée avec cette architecture moderne qui au départ désoriente le public.
Il y a eu en en 1997 l’installation de Guggenheim BILBAOqui a permis la renaissance de la ville basque espagnole. C’est au tour de la Lorraine de fonder des espoirs de renouveau de la région avec l’installation du Centre Pompidou Metz, , inauguré par le 11 mai 2010 par le Président de la République. L’année 2012 devrait voir l’ouverture de Louvre Lenset sans doute en 2013 à Marseille le MuCEM
Le Centre Pompidou Metz n’est pas un musée qui présente ses collections permanentes. Ici sous le chapeau chinois ou la maison des Schtroumpfs de l’architecte japonais Shigeru Ban, ce musée du troisième type, puisera dans les 75.000 pièces de la collection d’art moderne et contemporain de son grand frère parisien.
La première exposition « Chefs-d’œuvres ? » présente 800 œuvres peintes ou sculptées provenant du Centre Pompidou mais aussi d’autres musées comme Le Louvre. Ils ont tous là, Arp, Ben, Brancusi, Calder, De Chirico, Dali, Dubuffet, Ernst, Giacometti, Gonzalez, Kandisnki, Marquet, Matisse, Miro, Mondrian , Nauman, Picabia, Picasso Pollock, Rodin, Séraphine de Senlis et les autres.
Voir ci dessous le reportage de Sabine Gignoux, journaliste à La Croix
En décembre dernier, alors que je visitais une exposition au musée de l’Annonciade de Saint-Tropez, j’ai vu un artiste qui « copiait » à l’aquarelle le portrait de Jean Puy. Nous avons engagé la conversation et très vite nous sommes trouvés en empathie. En qualité de parent d’élève, il encadrait un groupe d’enfants en classe d’arts plastiques. Bien entendu, à un moment, nous avons parlé blog et puis j’ai quitté le musée. Je suis allé m’installer sur le port et j’ai fait une petite aquarelle . J’ai vu repasser les enfants. Qu’elle n’a pas été ma surprise le lendemain, de découvrir une photo qu’Adam avait pris de moi. Je l’ai remercié, depuis nous correspondons par mails. Nous devons normalement nous rencontrer prochainement avec son père qui est dans son pays un aquarelliste reconnu.
Adam Heyman est né àParis le 8 Janvier 1966, de père américain et de mère française. Il vit dans le Var depuis 1970. Il est titulaire du diplôme National Supérieur des Arts Plastiques. Le critique et poète Patrick Audevart dit qu’il est le « Peintre du foisonnement et du reflet, il fait de la surface ondoyante des choses l’écho limpide de leur sereine profondeur. Les formes ne sont plus que des pôles lumineux guidant l’œil vers l’intime transparence du monde. Dès lors, qu’importe le sujet, nymphéas ou paysage urbain, les deux peuvent même s’interpénétrer, révélant la nature alchimique de la matière et sa vocation à inciter l’homme à se retourner vers sa propre lumière »
Il expose régulièrement dans le Var et récemment chez « Lire entre les Livres » à Ste Maxime. Il a été professeur d’arts plastiques. Il a animé en binôme avec Joëlle Héraud un atelier créatif dans le cadre de l’association « Une histoire de livre »
Ma recherche de sites et blogs d’aquarellistes portugais a été longue. Je n’ai pas non plus trouvé d’organisation qui regrouperait les artistes. J’ai lancé mes requêtes en portugais mais aussi en français et en anglais. La récolte est plutôt maigre mais la qualité est au rendez-vous avec :
Merci aux uns et aux autres, s’ils connaissent d’autres aquarellistes portugais disposant d’un site ou blog de me le signaler et je compléterai le “carnet de liens”
Pour finir ce tour d’horizon consacré au dessin et à la peinture des animaux, j’ai recensé des sites plus généraux, puisqu’ils concernent plusieurs catégories d’animaux.
Les articles sur les animaux s’achèvent mais pas la série. Il y a encore sujets pour lequels j’essaierai avec mes amis de m’interroger : Comment dessiner ceci ? – Comment peindre cela ? un paysage, une nature morte, etc.
IL n’y a pas toujours de documentation en ligne ou d’ouvrages pour répondre de façon pertinente à ces questions. Maiis cela permettra, à tout le moins, de montrer comment les artistes y ont répondu.
L’autre mardi, au cours, Dominique avait aligné des flacons de médiums pour aquarelle et autres additifs-pour-l’aquarelle. Elle avait aussi rassemblé un tas de petits objets ou de matériaux, des pièces de monnaie, des poinçons, un sac en filet pour les pommes de terre, des jetons, de la gaze, des peignes, des cartes de crédit, des boulons, et autre quincaillerie, et j’en passe. J’avais déjà rencontré, en théorie, tout cela dans l’Aquarelle Techniques et astuces de Cathy Johnson – Ulisseditions – 1993
Comme additif l’on a essentiellement utilisé outre la bougie et l’encre de Chine, trois médiums
Le médium de granulation. Il permet donc d’apporter du relief à des zones préalablement lisses. Il se mélange directement aux couleurs, l’intensité de ses effets variera selon la quantité d’eau que l’on y ajoute
Le médium de texture. Grace à ses fines particules il va apporter une impression de profondeur ou de volume à l’aquarelle.
Le médium d’irisation. Il donne un aspect nacré ou givré aux couleurs. Il peut s’appliquer mélangé à l’aquarelle, en lavis, ou pur, par-dessus un fond sec ou au préalablement humidifié.
Le « Nu au plateau de sculpteur » ou « Nu, feuilles vertes et buste » de Pablo Picasso , une toile peinte en 1932 a été adjugée chez Christie’s New York pour la somme de 106 millions de dollars, soit 83,4 millions d’euros.Il représente Marie-Thérèse Walter sa compagne d’alors.. En février 2010, une sculpture de Giacometti, » L’homme qui marche I « avait été adjugé 104,3 millions de dollars chezSotheby’s à Londres. Le « record » précédent avait été enregistré avec le « garçon à la pipe » du même Picasso avec104,1 millions de dollars. A noter que dans le cadre d’une transaction privée, en 2006, un tableau de Jackson Pollock, le n°5, avait atteint 140 millions de dollars.
Ce tableau de Picasso était la pièce maîtresse de la collection de Sidney et Frances Brody née Lasker, une philanthrope de Los Angeles. Le Couple Brody l’avait acheté au marchand d’art Paul Rosenberg , le grand-père de la journaliste Anne Sinclair, en 1950 pour un montant de 17.000 euros. Il n’avait été exposé qu’une seule fois en Californie en 1961.
Le prix a été multiplé par 4905 tandis que l’inflation pendant la même période représente, à titre indicatif, suivant le calculateur en ligne de France Inflation un coefficient d’un peu moins de 19. Un vrai placement de « père de famille » mieux que les subprimes .On ne parle plus d’Art mais d’Argent.
Elle me laisse rêveur, pour ne pas dire autre chose !
« Aujourd’hui l’Art n’est plus seulement l’expression de la beauté, il devient le symbole de la puissance d’un État, d’une ville ou de riches collectionneurs privés. L’Art et l’argent, l’architecture et le pouvoir, ces liaisons dangereuses sont au centre de ce livre où l’on découvre la face cachée de ce monde feutré et fortuné qui va devoir survivre à la crise financière. » (Art-et-argent – Les liaisons dangereuses de François Bourgineau – Hugo & Cie -2009).