Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Antonio Recalcati 1938-2022 est un peintre et sculpteur autodidacte italien. Son œuvre est marquée par une volonté de dénonciation de l’impérialisme et du capitalisme américain. L’on parle à son propos de peinture existentielle.Antonio Recalcati s’est d’abord fait connaitre en exposant des « Impronte », des empreintes de son corps à la manière d’Yves Klein. A Londres, Recalcati exposera ses Impronte del racconto. I,l est très connu en Italie mais presque inconnu par le public français.
Puis aussi une série de 11 toiles Une passion dans le désert inspirées d’une nouvelle de l’écrivain Honoré de Balzac. Il a aussi peint une série » Biographie imaginaire » puis les Intérieurs américains ou encore « Issouira » – Mano a Mano – Sumerset Boulevard – Nascita En 2004 la galerie Valtellinese a organisé une exposition du peintre « La passion de la liberté ».
Impronte
Les questions du peintre
Issouïra
Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp – Collectif
Ralf Winkler alias A.R. Penck est un peintre né en 1939 à Dresde en R.D.A. Il se forme auprès de Juergen Böttcher. Il ne parvient pas à intégrer l‘école des Beaux-Arts de sa ville natale. Il enchaine les « petits boulots » Il est en bute avec la Stasi. . Il quitte la RDA en 1980. Un peu plus tard il s’installe à Londres. Il vit actuellement en Irlande. En 1988 il devient professeur à la la Kunstakademie de Düsseldorf.
Considéré comme héritier des primitivistes, il est proche du mouvement Neue Wilde – les nouveaux Fauves .Il utilise les lignes, les symboles graphiques, la calligraphie d’Asie et les graffitis.
Il est également écrivain poète, musicien de jazz, graphiste. En 2008, le musée d’art moderne de Paris, lui a consacré une rétrospective
Safet Zec est un peintre et graveur bosniaque né en 1943 dans la petite ville de Rogatica en République serbe de Bosnie. Il commence sa formation à l’École des Arts appliqués de Sarajevo qu’il parfait à l’Université des Arts de Belgrade. Dans les années 1980 il est l’un de artistes yougoslaves majeur, leader du Poetski Realizam (réalisme poétique) Au moment de la guerre des Balkans, en 1992, il doit fuir son pays et il installé son atelier à Venise dans le Sestiere de Castello La guerre finie, il a retrouvé sa maison détruite et son ouvre saccagée ou disparue. Il se partage entre Venise, Sarajevo et Pocitelj en Croatie.
Safet Zec utilise plusieurs techniques : huile sur toile, tempera sur papier kraft collé sur toile, aquarelle et tempera et collage sur toile. Il est Chevalier des Arts et des Lettres
L’Hospice Comtesse (fondé en 1237) accueille , dans la chapelle, une centaine d’œuvres empreintes d’humanité, d’une présence quasi réelle, mais sans être de l’hyperréalisme. Souvent, les personnages semblent inachevés, en devenir. Certaines œuvres sont de très grand format, telles les façades délabrées, de Venise ou de Sarajevo. On découvre les Nikés, variations de corps féminin, inspirées de la Victoire de Samothrace avec de magnifiques drapés. Et encore des natures mortes d’objets familiers, de lits défaits avec des draps blancs. Toutes les œuvres sont animées par des jeux de lumières envoutants. Au milieu de l’exposition est installée la table de travail de l’artiste avec les couleurs, les pinceaux, etc. Dans une seconde salle sont présentées les œuvres graphiques, essais, esquisses, eaux fortes, cire molle, vernis mou, aquatinte.
Gérard Fromanger né en 1939 à Pontchartrain est un peintre français.
Gérard Fromanger
Après un passage éclair aux Beaux-Arts, il suit le soir l’enseignement de Robert Lesbounit à la Grande Chaumière. César, le sculpteur, lui ouvre son atelier. Il est l’ami de Jacques Prévert et des frères Giacometti. Dès les années 60, il est proche de la mouvance de la figuration narrative, il est connu du monde artistique.
En mai 1968 il produit de nombreuses affiches militantes et travaille avec Jean-Luc Godard. Il voyage en Chine. Il utilise l’appareil photographique pour des prises de vues sans point de vue délibéré, sans cadrage privilégié, un peu comme dans les techniques de l’observation instantanée.Il agrandi des passants, des voitures, des vitrines sur écran qu’il peint sur la toile, avec des aplats rouge de cadmium foncé
Il fait le portrait de ses amis Michel Foucault ou Serge July, Plus récemment il utilise la quadrichromie et les rhizomes,des lignes en réseaux
News Art to Day TV est un site consacré, comme son nom anglais l’indique, à l’actualité de l’art contemporain. Il met en ligne de reportages sur les expositions dans les musées, les galeries, dans les ateliers d’artistes d’aujourd’hui.
Monumenta est une exposition annuelle d’art contemporain créée à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication. Pour sa 4ème édition elle invite, en 2012, Daniel Buren, lequel va investir les 13 500 m² et les 35 mètres de hauteur de la Nef du Grand Palais, avec une œuvre inédite, conçue spécialement pour l’occasion.
Daniel Buren
Daniel Buren est un artiste conceptuel français né en 1938 à Boulogne-Billancourt. Il a étudié à l’Ecole des Métiers d’Art, puis peu de temps à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts. Il expérimente la peinture, la sculpture, le cinéma, avec une économie de moyens.
Il découvre, en 1965, au Marché Saint-Pierre une toile de store rayée. Elle deviendra la base de son vocabulaire artistique, avec des bandes verticales colorées alternant avec des blanches de 8,7 cm de large.
L’année suivante il créé avec Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Torini le groupe BMTP proche de Internationale Situationniste. Ils ont en commun la répétition d’un même motif pour atteindre le degré zéro de l’art. Il fait imprimer du papier rayé dont il recouvre, en « affichage sauvage », les lieux les plus variés « in situ » affirmant le caractère impersonnel du travail. Buren analyse les lieux et accompagne des installations d’un descriptif et de notes explicatives.
Buren commence à exposer dans les années 1970 tout en restant à la marge. Ce sont les fameuses colonnes de Buren installées en 1986 dans la cour d’honneur du Palais Royal, commandées par l’Etat français, qui le font connaître du grand public. La même année il remporte le Lion d’Or à la Biennale de Venisa Parmi les œuvres célèbres il faut aussi citer les « cabanes éclatées » Il intervient sur de nombreux sites partout dans le monde. Il a exposé dans les musées de Tokyo, Oxford, Baden-Baden, au Centre Pompidou Paris et Metz, au Guggenheim de New York et de Bilbao et aussi, déjà, en 2009 au Grand Palais. Les grands musée d’art moderne, notamment ceux de Londres, Tokyo, New York, Stockholm et Paris détiennent certaines de ses œuvres. Il a aussi reçu plusieurs prix internationaux dont le Praemium Imperiale
Cette première grande rétrospective consacrée à Robert Combas qui affirme « ma peinture c’est du rock», présente plus de 300 œuvres, des années 70 à aujourd’hui.
Pendant cette exposition, l’ artiste interviendra en peinture et en musique avec le groupe de rock « Les sans pattes » qu’il a fondé.
Robert Combas, plasticien français est né à Lyon en 1957. Il passe sa jeunesse à Sète. Il reçoit sa formation artistique à École supérieure des Beaux-Arts de Montpellier. Bernard_Ceysson le Directeur du Musée de Saint-Étienne le fait participer à l’exposition « Après le Classicisme » qui le fait immédiatement connaître.
L’œuvre de Combas, figurative, est colorée avec des cernes noirs, des fausses écritures arabes ou asiatiques, une absence de perspective et de volume. Il parle de violence, de joie, de sexe, de souffrance, de spiritualité et de musique. Il est influencé par la BD, les publicistes naïfs d’Haïti, d’Afrique, de Jamaïque, d’Amérique latine. Et aussi, par Picasso, Miro, CoBRA, l’Art brut, l’Arte povera
Fernando Botero est un peintre, aquarelliste et sculpteur colombien né à Medellin en 1932. Au début des années 50 il peint des aquarelles tauromachiques et collabore comme illustrateur à l’ El Colombiano. Il s’installe à Bogota où la galerie Leo Matiz l’expose puis voyage en Europe et s’inscrit à l’Academia San Fernando.
Il s’établit à Mexico puis à New York. Il représente la Colombie à le XXIXe Biennale de Venise. Le MoMa achète en 1961 « Mona Lisa à l’age de 12 ans ». Dans les années 1970 atteint la célébrité. Il s’initie et se passionne pour la sculpture à Paris où il s’installe. Il perd son jeune fils dans un accident de la route en Espagne.
En 1983, Il ouvre un atelier en Toscane à Pietrasnta. En 1992, une trentaine de sculptures monumentales sont exposées sur les Champs-Élysées à Paris, elles feront ensuite une tournée de plus de dix ans à travers le monde entier. Depuis, le grand public connait ses personnages surdimensionnés. Il est exposé un peu partout dans le monde.
Il peint depuis son plus jeune age de nombreuses aquarelles.
Il travaille généralement à partir de photographies personnelles ou de presse. Il passe avec facilité des paysages, aux natures mortes, aux scènes intimistes mais surtout à l’abstraction avec ses Abstraktes Bild. Il utilise les techniques les plus diverses.
Il a enseigné dans plusieurs écoles d’Art en Allemagne et au Canada. Il a reçu nombre de récompenses en Allemagne, le Prix Arnold Bode, en Israël et au Japon
Sa cote fait actuellement de Richter, l’un des artistes vivants les plus chers
On peut voir sur cette vidéo, sa façon de travailler les grands formats
Vladimir Velickovic est né en 1935 à Belgrade où il a fait des études d’architecture. Il entre dans l’atelier de Krsto_Hegedusic. Il s’installe à Paris en 1966. En 1967 une exposition à la Galerie du Dragon le révèle. Il appartient alors au mouvement de la Figuration narrative
A partir de 1983 et jusqu’au 2001, il enseigne à l’ Ecole des Beaux-Arts de Paris pendant 17 ans. Il est membre de l’Institut.
Témoin, dans son enfance, des atrocités commises par les nazis en Yougoslavie, sa peinture exprime la douleur et la violence de cette Il peint des hommes ou des animaux dans des situations dramatiques et terrorisantes
Et aussi, en vidéo, une rencontre avec l’artiste en marge de l’exposition
Et une visite de l’atelier de l’artiste
Voici des images de quelques œuvres. Âmes sensibles s’abstenir !
Vladimir Velickovic – Le Pitt Bull
Vladimir Velickovic – La poursuite
Vladimir Velickovic – Le saut
Vladimir Velickovic – Le plongeon
Vladimir Velickovic – Corps éclatés
Vladimir Velickovic – La chute
J’avais cet article « en stock » depuis le 21 novembre 2011. Signe de convergence, mon amie Nathalie Paradis, en voisine du musée des Abattoirs, vient elle aussi de parler de cette exposition consacrée à Vladimir Vellickovic
Cette grande rétrospective de l’œuvre du plasticien allemand a été réalisée en collaboration avec la National Galerie, le Staatliche Museen zu Berlin où elle sera présentée du 12 février au 13 mai 2012 et à Paris Centre Pompidou du 6 juin au 24 septembre 2012. Elle parcourt l’ oeuvre de Gerhard Richter des années 1960 à aujourd’hui. Elle montre des peintures réalistes basées sur des photographies, des abstractions gestuelles des portraits, des paysages. L’artiste s’est aussi intéressé à l’histoire du nazisme, à la Bande à Baader, ou encore à l’attentat du 11 septembre 2011.
Voici une vidéo autour de cette rétrospective
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J’ai rédigé un article biographique sur Gerhard Richter que je vais mettre en ligne dès demain
Michel Delporte (1927-2001) est un peintre reconnu du Groupe_de_Roubaix. . Il était aussi poète.
Après avoir envisagé une formation d’architecte, Michel Delporte étudie la philosophie, se passionne pour les questions d’esthétique et s’initie à la peinture. Il découvre, en compagnie de son ami Paul Hemery, au Kröller Müler Museum, Paul Klee et Vincent Van Gogh qui deviennent pour lui des références fondamentales.
D’abord intéressé par les sujets populaires, il se passionne pour l’aquarelle et la technique des papiers collés qu’il deviendra prépondérante. Il utilise des fragments d’héliogravure découpés puis déchirés dans des magazines. Ces œuvres deviennent au fil du temps de plus en plus oniriques.
Un moment « compagnon de route du P.C.F. » cet homme de grande taille mais discret, timide, presque effacé ne menait pas la vie d’artiste. D’abord sceptique il avait ensuite souscrit avec enthousiasme, au projet du musée de la Piscine. Malheureusement, gravement malade, il est décédé avant l’inauguration du musée.
Par ailleurs, son ami le compositeur Pierre Jansen a, sur des poèmes de Michel Delporte composé la cantate Quatre temps, pour mezzo-soprano, récitant et piano. Ses amis du Groupe de Roubaix, Arthur Van Eecke et Paul Hémery lui ont tiré le portrait.
Je n’ai malheureusement pas trouvé beaucoup d’images de ses œuvres sur Internet. Les voici
Michel Delporte – Les cyclistes – 1953 – Huile sur toile
Michel Delporte – Les buveurs – 1955 – Huile sur toile
Michel Delporte – Inquiétude – 1957 – Collage d’héliogravures sur papier
Michel Delporte – Picador ~1965 -Monotype, huile sur papier, rehauts de craie
Il obtient une bourse pour la Villa Médicis alors dirigée par Balthus. Il travaille sur sa série des portes (romaines) qui seront exposée au Centre Pompidou en 1975. Jacques Lacan lui achète des dessins. Pierre Matisse devient son marchand à New York. En 1978, il s’installe dans l’Oise, avec Brigitte Courme qui décède quatre ans plus tard. Il présente l’année suivante deux séries « Frontone » et « Bosco »
La peinture abstraire occupe une place centrale dans l’œuvre de François Rouan. Au départ, Rouan déploie une œuvre basée sur un travail de tressage de bandes de toile trempées dans la peinture. Cependant, il travaille d’autres médiums, les Estampes, le vitrail , la sérigraphie, la photographie, le film, la vidéo. Il a réalisé « Clamousse » une commande d’Alain Fleischer le Directeur du Studio national du Fresnoy mais aussi « Le torrent », « l’envers des corps », « Sables mouvants » « 15 x32 » « Ce jardin d’encre »
Camille Saint-Jacques est né en 1956 dans les Hauts-de-Seine, où il vit et enseigne le français . Il a dirigé le « Journal des Expositions » Il a publié plusieurs ouvrages sur l’Art, notamment « Artiste et après ? » « La maladresse, une faute heureuse » « Art contemporain 1950-2000 »
Et puis Camille Saint-Jacques, peint, le plus souvent à l’aquarelle, dans de grands formats souvent de plus de deux mètres. Pour se faire il colle plusieurs feuilles de papier aquarelle ensemble. Et il mitonne aussi ses couleurs à base de pigments. « Le 19 » présente une dizaine de ses réalisations. Cet été il participe également à une exposition collective « Le paysage revisité » à Saint-Benoît du Sault
Le paysage, Camille Saint-Jacques, le créé, l’invente en observant son jardin à Colombes. Il a consigné dans un journal (téléchargeable) des remarques très intéressantes sur la création de ses œuvres
Il a une vue très lucide et un peu désabusée de la pratique de l’art . Il l’a confiée à David Galenson lors d’un entretien récent. « Aujourd’hui, l’art est un marché, une industrie ». « Comme pour la Mode, les artistes, pour réussir, doivent changer leur style tous les six mois » « Je peins pour profiter de ma vie. Mais il n’y a que peu de gens aujourd’hui qui croient en l’art. Je ne veux pas passer mon temps avec de jeunes artistes qui veulent seulement faire de l’argent. Je ne veux pas passer du temps avec des gens qui ne sourient jamais »
Voici quelques unes de ses aquarelles et autres œuvres sur papier. A noter que le cadre fait généralement partie intégrante de l’œuvre
Camille Saint-Jacques – LIV 178 – Aquarelle 258 cm x 158 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 21, 2010, aquarelle, 98 x 130 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 72, 2010, aquarelle, 65 x 50 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 85, 2010, aquarelle, 65 x 50 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 98, 2010, aquarelle, 65 x 98 cm
Une rétrospective consacrée à l’œuvre de Marc Desgrandchamps de 1987 à aujourd’hui. A cette occasion sont montrées une quarantaine de peintures de grand format et d’une importante sélection de gouaches, dessins, collages, lavis et lithographies.
Marc Desgrandchamps est un peintre et graveur français né en 1960. Il a fait ses études artistiques aux Beaux Arts de Paris. Il est installé à Lyon.
C’est le peintre du suggéré, de la transparence, à la limite du figuratif. Il utilise des jus très liquides qui créent des coulures caractéristiques et des effets de surimpression . Ses huiles de grandes dimensions, parfois de 400 x 200 cm montrent dans des paysages décalés, indéfinis, des baigneuses, ou des promeneuses évanescentes,
Marc Desgrandchamps a participé à de nombreuses expositions. Une première restrospective lui a été consacrée au Centre Pompidou en 2006. Il est représenté par la galerie Galerie Zürcher (New York et Paris) depuis 1995. Dès 1985 il exposait à la Maison de la Culture de Saint-Étienne. Il a été notamment présenté au Musée Sainte-Croix aux Sables d’Olonne, aux M.A.C. de Lyon et Strasbourg, au Kunst Museum de Bonn et l’an dernier au Today Art Museum de Pékin
Après avoir parcouru le tome I de la Bible de l’Art Abstrait , je termine ma collecte des liens vers les sites ou blogs d’un certain nombre d’artistes répertoriés dans le tome II de cet ouvrage
Bien entendu, il y d’autres artistes qui revendiquent leur appartenance à la mouvance de l’Art abstrait,. Icile fil rouge est cette bible récemment publiée chez Lelivredart et il pour y figurer il fallait « mettre la main à la poche »
Marc Ronet (1937) s’est formé à l’art à l’Académie Saint Luc de Tournai où il est l’élève d’Eugène Dodeigne. Il poursuit sa formation à l’école d’Arts Appliqués de Paris.
L’artiste avait rapidement séduit ses aînés qui appréciaient comme Michel Delporte , » l’exigence de sa démarche artistique, la nouveauté de sa vision des êtres et des choses ».
En 1964, il expose à la galerie Léon Renar à Roubaix, grâce au parrainage d’Eugène Leroy qui était son ami. A cette occasion, celui-ci écrit que le « va-et-vient inlassable entre le motif et la peinture », chez Ronet, « c’est vraiment nouveau, c’est comme la vie, c’est rare et ça fait plaisir ». Il lui conseille aussi de ne rien lâcher. Marc Ronet a poursuivi son œuvre parallèlement à son métier de professeur des collèges. Pendant plus de vingt il n’a pas exposé
En 1997, des œuvres de l’artiste sont montrées à l’exposition rétrospective de La Piscine, consacrée au Groupe_de Roubaix (Michel Delporte, Pierre Leclercq , Paul Hémery et Eugène Leroy, Jean Roulland, Dodeigne, Arthur Van Hecke , Marc Ronet.) Certaines de ses œuvres font partie de la collection permanente du Musée roubaisien et du Lam de Villeneuve d’Ascq. Il était aussi cet été présent à Abele en Belgique à la galerie Dequeeste-art
Marc Ronet se situe à la frontière entre le figuratif et l’abstraction dans ses paysages et ses tables .Il peint des surfaces épaisses, de la couleur, des pigments souvent sur deux toiles. Il s’attache seulement à l’essentiel. Il se pose la question du tableau jusqu’à déconstruire le châssis. Il travaille à même la surface pour y intégrer tous les tons et valeurs des objets ou têtes pris pour modèles. On trouve une analyse détaillée de son œuvre par le professeur et critique d’art Tristan Tremeau et un dossier documenté de Grabarczyk
Ronan Barrotpeintre figuratif français, fils de Dominique Barrot est né en 1973 en(1973-02-13) en Bretagne. Il vit et travaille à Paris. Il peint Ronan Barrot peint des scènes de rue, des sujets de société, des portraits, des paysages. Il entre, en 1991, à l’ Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts Ensba où il suit les cours d’ Ouanès Amor, Vincent Bioules et Jean-Michel Alberola. L’année suivante il reçoit le prix Talens. En 1995 il séjourne à la Hochschule der Künste de Berlin grâce à une bourse Erasmus puis en 1997 au Japon avec une bourse Colin-Lefrancq.
Il faut chercher ses références chez Goya ou Cézanne dont il a expérimenté les techniques. Il en résulte dans son œuvre, une puissance expressive, une ampleur et précision du geste, une maîtrise de la composition, une la palette chromatique tout à fait personnelle. Les critiques évoquent Paul Rebeyrolle ou le néo expressionnisme allemand et notamment Georg Baselitz
Erik van Lieshout est un artiste peintre et performeur hollandais né à Deurne en 1968 et qui vit à Rotterdam. Il est, suivant la formule consacrée, considéré comme l’un des artistes néerlandais les plus doués de sa génération.Il s’est formé à l’Académie d’Art et de Design de ‘s Hertogenbosch (Bois-le-Duc) et aux Ateliers ’63 de Haarlem. Il a été lauréat en 2004 duPrix Jordaan van Heek, d’art contemporain. Sa vidéo « Respect » a été présentée à la Biennale de Venise en 2003. Dans ses vidéos, ses dessins et ses peintures il s’intéresse à la vie urbaine. Son inspiration il la trouve dans la rue, dans les magazines et les bandes dessinées. Il expose en groupe ou en solo dans de nombreux musées et galeries son œuvre peinte, ses dessins, ses vidéos et installations. Comme au museum Ludwig de Cologne, au Centre Pompidou, au Kunsthaus de Zurich à la Stella lohaus gallery d’Anvers. Voici quelques Oeuvres sur papierEt puis ma sélection de quelques dessins et peintures
Erik van Lieshout – Sans titre – Papa-Mama – 2002 technique mixte sur papier
Erik van Lieshout – Fantasy me
Erik van Lieshout – Sans titre 2008
Erik van Lieshout – sans titre
Erik van Lieshout – Affiche pour un film
Erik van Lieshout – Sans titre – Technique mixte sur toile – 2008
Erik van Lieshout – Sans titre – Technique mixte sur toile – 2008
Erik van Lieshout – Sans titre – Technique mixte sur toile – 2008
Gao Xingjian et Gunter Grass – Prix Nobel de littérature
Cela avait échappé à mon attention, du 9 octobre 2009 au 16 mai 2010, le Musée Wurth à Erstein en Alsace a, sous le titre de titre « Ombre des mots » réuni deux Prix de Nobel de littérature , écrivains mais aussi peintres : Günter Grass et Gao Xingjian
Günter Grass, écrivain allemand, Prix Nobel de littérature en 1999, a suivi, comme il le relate dans son récit autobiographique Pelures d’oignonune formation de peintre et de sculpteur. La littérature et l’expression sont intimement liées dans l’œuvre de Günter Grass. Au cours de l’exposition étaient présentés des dessins et des aquarelles qui illustraient « Mon siècle », « Aquapoèmes » ou « Tirer la langue » Voir ici un reportage de Culture box sur France3
Gao Xingjian, écrivain françaisd’origine chinoise, Prix Nobel de littérature en 2000, est aussi un Maître de l’encre dans la tradition chinoise. Il peint sur papier, ou sur toile souvent dans de très grand format, en noir et blanc, à l’encre de Chine, en laissant l’eau et l’encre interagir. La peinture de Gao Xingjian est monumentale. Voir ici un reportage de Culture box sur France3
Par contre il est encore temps de visiter à Neufchâtel en Suisse, au Centre Durrenmatt , l’exposition « Bestiarium » consacrée à des dessins de Günter Grass, qui s’y tient jusqu’au 12 septembre 2010
Quelques œuvres de Günter Grass
Gunter Grass – Mon siècle 1933
Gunter Grass – Usines Krupp – La Grosse Bertha
Gunter Grass – » Mon siècle 1943
Gunter Grass – Mon siècle 1955- Guerre froide
Gunter Grass – Mon siècle 1961 – Construction du mur de Berlin
Miquel Barcelopeintre, aquarelliste, céramiste et sculpteur est né en 1957 sur l’île de Majorque.Sa mère peintre paysagiste lui fait découvrir la peinture. Il suit à Palma, les cours de l’école des Arts décoratifs dont il sort diplômé en 1973. Il se rend à Paris et y découvre l’ art brut et l’art informel . Jean Dubuffet, Antoni Tàpies , Jean Fautrier constituent sont ses premières sources d’inspiration. Il entre à l’école des Beaux-Arts Sant Jordi de Barcelone. L’enseignement académique lui pèse et il en sortira assez vite.Il s’intéresse à cette époque au travail de Mark Rothko et Lucio Fontana.Au départ l’artiste associé au mouvement néo-impressionniste pratique essentiellement la peinture et le dessin.
Au Centre Pompidou qui vient d’ouvrir, il découvre les expressionnistes abstraits américains avec, Jackson Pollock , Cy Twombly , Robert Ryman , Willem de Kooning . Il peint avec la technique du dripping de grandes toiles où il intègre des matières organiques. Il soumet son travail aux intempéries pour leur faire subir des déformations et des craquelures.Parmises thèmes de prédilections on citera les corridas – l’Afrique – les portraits -les crucifixions
Yvon Lambert l’expose dans sa galerie de la rue du Temple. Il y rencontre le galeriste suisse Bruno Bischofberger qui achète la plupart de ses œuvres. Plus tard il deviendra son marchand. Il s’installe quelques temps à Naplespuis durablement à Paris.
Le Centre Pompidou lui achète « Le Jugement de Salomon ». Il expose à Madrid, Munich, à Boston à l’Institute of contempory art Il devient le chef de fil des artistes contemporains espagnols du courant de « jeunes sauvages ».
Il expose à New York à la Leo Castelli gallery Le museo Reina Sofia achète ”Big Spanish Dinner”. Il reçoit, à 30 ans, le Prix national d’arts plastique d’Espagne.
C’est dans les années 1990 qu’il s’intéresse également à la sculpture et à la céramique. A cette époque il été venu à l’émission de Thierry Ardisson lunettes noires pour nuits blanches
Il découvre l’Afrique avec l’Algérie, le Sahara, le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et aussi les peintures rupestres d’Altamira
À partir de 1992, il réside en alternance à Paris, à Majorque et au Mali près Sanghasur les Falaises de Bandiagara en pays Dogon où il s’initie à la poterie. Il y réalisera de très nombreux carnets de croquis à l’aquarelle et en technique mixte avec des pigments locaux.« Carnets de Grand Bassam », les « Carnets d’Assynie » et les « Carnets de Gogoli » « Carnets des Livres des trous », trous faits par les termites, « Carnets de Sangha » « et ce que vous cherchez il y en » sur les marchés
Il entame une série de portraits de ses proches et amis et des dogons de son village. Il collabore avec le monde du spectacle. Il illustre la divine comédie de Dante qui sera présentée au Louvre.
Il a également réalisé des décorations monumentales comme, une chapelle à Palerme, la Coupole du Théâtre du vieux marché aux fleurs à Barcelone,la ChapelleSant Pere de la Cathédrale de Palma de Majorque la coupole du Conseil des Droits de l’homme au Palais des Nations à Genève (2 vidéos en cours et inauguration)
Il a reçu en 2003 le Prix Prince des Asturies .Cette année il est à l’honneur au Caixa Forum à Madrid et à Avignon. Une toile de 1984″ Bodegon » huile et collage sur toile a été en 2007 adjugée par l’Etude Tajan 920.430 €
Voici une petite sélection de son œuvre peinte
Miquel Barcelo – Venus Bruta – Acrylique
Miquel Barcelo – Artiste peignant
Miquel Barcelo – Autoportrait lisant
Miquel Barcelo – Lanzarote 1
Miquel Barcelo – Lanzarote – Eau forte
Miquel Barcelo – Sangha – Aquarelle
Miquel Barcelo – Sangha -Sur le marché – aquarelle
Miquel Barcelo – Sangha -Robe vere – aquarelle
Miquel Barcelo – Sangha – Vendeuse de tomates
Miquel Barcelo – Sans titre – Technique mixte
Miquel Barcelo – Le musée du Louvre II
Miquel Barcello – Afrique
Miquel Barcelo – Crane aux coquillages – 2006
Miquel Barcelo – Oignons
Miquel Barcelo – L’enfer- Aquarelle
Miquel Barcelo – Le Paradis – Chant 13 – Aquarelle
Chu Teh-Chun(Zhu Deqin) comme son compatriote Zao Wou-Ki, est un peintre abstrait français,d’origine chinoise né à Pékin en 1920. Il a suivi un enseignement académique à l’Ecole des Beaux-arts de Hangzhou dirigée par Lin Fongmien. Pendant la guerre Sino-japonaise il enseigne à l’Université de Nankin qui s’est repliée à Chongqing. Il s’installe un temps à Taipei. Il arrive à Paris en 1955. Pendant son voyage il découvre l’art égyptien. A son arrivée en Europe, il visite le Louvre, l’Espagne où il découvre Goya et Gréco, puis plus tard Rembrandt à Amsterdam et encore la rétrospective Nicolas de Staël . Il travaille alorsà la « Grande Chaumière ». Il fréquenteles artistes de l’Ecole de Paris comme Soulages,Hartung ou Mathieu. Sa technique, sa gestuelle est fortement influencée par la peinture chinoise traditionnelle. Son art est né de la rencontre cette tradition millénaire et de la peinture occidentale. Il peint indifféremment à l’huile et à l’aquarelle ainsi que la calligraphie avec laquelle il renoue en 1976. Très vite il expose à Paris au Salon des Réalités Nouvelles, au Carnegie Art Museum de Pittsburg, à Jérusalem, Athènes, puis en 1969 à la Biennale de Sao Paulo. L’écrivain et critique d’art Michel Ragon l’intégre dans ce qu’il a appelé le « paysagisme abstrait » Récemment,il a décoré une collection de céramiqueen collaboration avec la Manufacture de Sèvres.
A partir des années 1980où une délégation d’artistes chinois exposent à Paris, les relations entres les peintres exilés et ceux restés en Chine se normalisent. En 1983, il est invité par l’Union des artistes chinois. Sa renommés née en Occident s’étend depuis à toute l’Asie. Une première rétrospectivea été présentée en 1987 à Taipei puis au Taiwan Museum. C’est ensuite en 1994 Singapour, puis le Canada et « Signes Premiers » une exposition itinérante avec Kijno et Riopelle. Pékin, Hong Kong et Taipei de 1997 à 1999. Un certain nombre d’ouvrages consacrés à l’artiste ont été publiés comme récemment celui de son confrère académicienPierre-Jean Rémy.
Chu Teh-Chun,malgré ses expositions à travers le monde, reste cependant moins connu du grand public français que son collègue Zao Wou Ki . Pourtant, lui aussi est académicien et depuis plus longtemps En effet, il a été élu à l’ Institut-de-France. membre del’ Académie des Beaux arts en 1997. Et il en est devenu le doyen en 2008. Il est également Chevalier de la Légion d’Honneur. On peut voir ici quelques unes deses lithographies et aussi sur Art-Net et Marlborough Gallery Et voici quelques unes de ses oeuvres:
Chu Teh-Chun Sans titre – 1964 -aquarelle et gouache
Chu Teh Chun – Sans titre – 1981 – Huile sur toile
Lucian Freud est un peintre britannique, d’origine allemande, né à Berlin en 1922. Il est le petit fils de Sigmund Freud, le père de la psychanalyse. Il arrive en Angleterre avec ses parents en 1934. Il obtient la nationalité britannique en 1939. Il suit à l’East Anglian School of Painting and Drawing l’enseignement de Cédric Morris
En 1943 il installe un atelier à Londres dans le quartier de Paddington. Dès cette époque il peint et dessine beaucoup. Il vend alors sa production aux parents et amis de la famille. Il illustre pour l’éditeur Nicholson and Watson un recueil de poèmes de Nicholas Moore . A sa première exposition en 1944 à la Lefevre Gallery, il présente «The Painter’s Room » représentative de sa période « surréaliste ».
Il fait la connaissance de Francis Bacon qui deviendra son ami. A Paris, il rencontre Alberto Giacometti et Pablo Picasso. En 1948, il participe à l’exposition « La jeune peinture en Grande-Bretagne » Au début des années 1950, il abandonne la pratique du dessin et se consacre exclusivement à la peintre. Il se voit attribuer le prix de l’ Arts Council,pour » Interior at Paddington ». En 1954, avec Bacon et Ben Nicholson, il représente son pays à laBiennale de Venise
Lucian Freud peint presque exclusivement des portraits depuis les années 1950. Ce sont généralement des nus. Ses modèles sont la plupart du temps des membres de sa famille, d’autres peintres ou des amis. Ses modèles ne posent pas. Ils sont assis sur un siège ou sur le sol, sans apprêt. Sa mère a posé à partir de 1972 pendant près de dix ans ou encore le performeur Leigh Bowery (1961-1994). Pour son jubilé, en 2002, la reine Elisabeth II qui lui a confié la réalisation de son portrait pose à Buckingham Palace . Son oeuvre sera largement critiquée Mais c’est vrai qu’il a dit « Qu’est-ce que j’attends d’un tableau ? Qu’il étonne, trouble, séduise, persuade. »
C’est au départ un peintre de la finesse et de l’hyperréalisme et ses œuvres rencontrent dans les années 1980 le succès auprès du public. Cela ne l’empêche pas d’effectuer un virage important dans l’exécution de ses nouvelles œuvres.
Il utilise alors des pinceaux gros et rigides, une matière plus épaisse et notamment de blanc d’argent appelé encore de céruse ou de Cremnitz qu’il mélange aux couleurs. Il obtient un nouveau réalisme violent avec une lumière plus brutale, des couleurs froides. Les corps sont souvent représentés dans des positions inconfortables, torturées, sans artifices. Il montre la chair humaine avec les yeux de l’anatomiste, du biologiste. Il est évident que cette nudité étalée sans fard, choque ou indispose. Il donne maintenant au personnage plus d’espace dans un environnement construit. A la même époque il reprend la pratique du dessin au crayon et au fusain.
Lucian Freud travaille debout, très lentement, toute la journée Il a généralement « plusieurs fers au feu »
A partir des années 1970-1980 de nombreuses les expositions et rétrospectives qui lui sont consacrées. En Grande Bretagne, mais aussi à Washington, à Paris, à Berlin. Et notamment celle du British Council« Lucian Freud: Painting and Works on Paper, 1940-1991″ montrée à Rome, à la Tate-Liverpool, au Japon, en Australie et encore « From London: Bacon, Freud, Kossoff, Andrews, Auerbach, Kitaj » à Edimbourg, Luxembourg, Lausanne, Barcelone, Saint-Paul de Vence. Plus récemment, c’est en 2002 à la Tate Britain et d’autres lieux encore et actuellement au Centre Pompidou
En 2008, son tableau « Benefits Supervisor Sleeping « de 1995, a été adjugé lors d’une enchère chez Christie’s New York, pour 33 millions de dollars soit 21, 5 millions d’euros.
Pour voir les musées qui présentent ses œuvres, c’est sur Artcyclopedia
Et voici une sélection de quelques œuvres de l’artiste
Lucian Freud – The Painter’s Room – 1944
Lucian Freud – Pet Mouse – Crayons – 1944
Lucian Freud – Interior Paddington – 1951
Lucian Freud – Bananas-1952
Lucian Freud – A painter-1962
Lucian Freud – Wasteground with house – 1970/1972
Lucian Freud – Painter’s mother – 1978
Lucian Freud – Deux lutteurs japonais et lavabo – 1983/1987