Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Albert Krehbiel est un peintre impressionniste et muraliste américain né dans l’Iowa. Une fois diplômé de l’Art Institute de Chicago il obtient une bourse. Il suit pendant trois ans, à Paris, à l’Académie Julian,l’enseignement du peintre historique Jean-Paul Laurens. Il obtient le Prix de Rome. Il est récompensé par le Salon de Paris pour des œuvres néoclassiques. De retour aux Etats-Unis il reçoit des commandes de fresques murales à la Cour suprême de l’Illinois. Il appartient à la Santa fe Art Colony et à la Taos Society of Artists . Il a enseigné pendant près de 40 ans à l’Art Institute de Chicago et à l’Illinois Institute of Technologyainsi qu’à l’école estivale qu’il avait fondé à Saugatuck. Il a peint les paysages du Midwest, les rues de Chicago et des scènes de la rivière ou enneigée. Au coursde sa carrière son style d’abord classique a abouti à une certaine abstraction. Un sitelui est dédié et des exemples de ses œuvres sur Suttons Bay Galleries et Art experts web site
Albert Krehbield – Law and Equity
Albert Krehbield – Untitled figure composition
William Langson Lathrop 1859-1938
William Lathrop est un peintre paysagiste impressionniste, aquarelliste, illustrateur et graveur américain né dans l’Ohio. Il n’a pas reçu de formation académique cependant il a peint avec un certain nombre d’artistes comme John Henry Twachtman – Julian Alden Weir – Henry Ward Ranger –William Merritt Chase.Dans les années 1880 il voyage en Europe. Rentré à New-York. L’ Evans Prize qu’il reçoit lorsà l’exposition annuelle de à l’American Watercolor Society qui lance sa carrière qui lance sa carrière. Il fonde la New Hope Art Colony. Il évolue du tonalisme à l’impressionnisme Il était membre de la National Academy of Design
William Lathrop – Delaware water gap
John La Farge 1835-1910
John La Farge est un peintre, muraliste, décorateur et créateur de vitraux et aussi écrivain américain né à New York. Il a d’abord fait des études de droit. A Paris in étudie auprès de Thomas Couturepuis a Newport avec William Morris Hunt à Newport. Il est apparenté à Lilla Cabot Perry. Il est influencé par le japonisme. Il a un sens de la couleur remarquable. Il a aussi reçu des commandes de fresques d’universités ou d’états. Il a exécuté de nombreuses aquarelles lors de sesvoyages en Orient et du Pacifique Sud. Il a reçu en France, la Légion d’Honneur. Il a présidé la National Society of Mural Painters. Ce catholique convaincu connaissaitde nombreuses langues dont le latin. Il a été membre élu de l’American Academy of Arts and Letters. On troue certaines de ses œuvres sur le site de Museum Syndicate
John Lafarge – Looking at cone of crate – Aquarelle
John Lafarge – Alt of the wise men
Fitz Henry Lane 1804-1865
Nathaniel Rogers Lane, connu sous le nom de Fitz Henry Lane et aussi de Fitz Hugh Lane est un peintre luministe né dans le Massachusetts. Il n’a pas suivi une formation académique. Il a commencé à travailler chez un fabricant de chaussures puis entre au William Pendleton’s lithography où il côtoie Robert Salmon. Il prend des cours de dessin. Il est l’ami du marchand de tableaux Joseph Stevens. Il a peint essentiellement la mer, le port de Gloucester, la région de Cape Annet la celle du Maine. Il a eu parmi ses élèves Benjamin Champney et William Bradford . Il est proche des peintres deHudson River School. L’arrivée des impressionnistes a occulté son travail. Il a été redécouvert dans les années 1930 par le collectionneur Maxim Karolik. Lors d’enchères ses œuvres atteignent maintenant plusieurs millions de dollars. Un sitelui est consacré
Fitz Lane – Blue hill
Emanuel Gottlieb Leutze 1816-1868
Emanuel Gottlieb Leutze est un peintre historique et romantique américain d’origine allemande. Il a étudié auprès de Karl Friedrich Lessing Il se rend à Rome et Venise puis s’installe à Düsseldorf. En 1859 il rentre aux Etats Unis et ouvre un atelier à New York. Le Congrès lui commande une fresque pour l’escalier de la Chambre des Représentants.Il a été membre de la National Academy of Design etde l’Union League Club of New York Il est célèbre pour ces scènes patriotiques et historique comme son populaire «Washington Crossing the Delaware »
Emmanuel Leutze – Mrs Schuyler Burning Her Wheat Fields
on the Approach of the British
Richard Hayley Lever 1876-1958
Hayley Lever est un peintre impressionniste et graveur américain d’origine australienne. Il étudie d’abord au Prince Alfred Cultural Institute d’Adelaïde. Il part en Angleterre suit à Paris les cours de l’Académie Julian.Il s’installe àSaint- Ives et étudie auprès deJulius Olssonet Algernon Talmage. Il partage son atelier avec Frederick Waugh . Il se rend en Bretagne à Douarnenez et Concarneau fréquentés par de nombreux artistes américains. Ernest Lawson , un peintre impressionniste l’encourage à venir aux Etats Unis. Il s’installe à Gloucester ou il a comme amis Robert Henri , William Glackens , John Sloan et George Bellows .avec qui il expose Il a enseigné à l’Art Students League .Il a peint Calvin Coolidge prédécesseur de Franklin Roosevelt . Il a toujours beaucoup voyagé aux Etats Unis, au Canada, en Europe. Il était membre de nombreuses sociétés d’artistes, notamment, l’ American Painters and Etchers, de la Royal British Academy , du Royal Institute of Oilde la Royal West of England Academy ou encore de la Contemporaries and the New Society of Artists. Ce qui ne l’a pas empêché d’être un artiste pauvre..Il a surtout peint, en plein air des bateaux des ports et des paysages. A la fin de sa vie, souffrant d’arthrite,il a appris à peindre de la main gauche. Ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées américains et australiens
Richard Lever -Steamee in Cornwall port
Fernand Harvey Lungren 1857-1932
Fernand Harvey Lugren est un peintre et illustrateur américain né dans le Maryland. Ses parents étaient d’origine suédoise. Il montre très jeune un talent de dessinateur. Cependant son père l’oblige à étudier le « génie minier ». Il suivra néanmoins à Philadelphie les cours de Thomas Eakins à la Pennsylvania Academy. Il y côtoie Robert Frederick Blum et Joseph Pennell. Il s’installe à New York et collabore pendant 25 ans au Scribner’s Monthly et aussi Nicholas, Harper’s Bazaar, McClure’s et The Outlook. C’est alors « l’âge d’or » de l’illustration américaine. Il peint le désert, les indiens, des paysages urbains de New York ou de Paris
Fernand Lungren -The garden of Luxembourg
Mary Fairchild MacMonnies 1858-1946
Mary Fairchild MacMonnies est un peintre impressionniste américaine née dans le Connecticut. Elle a étudié à la St. Louis School of Fine Arts et à l’Académie Julian à Paris.Elle a fait partie avec son mari le sculpteur Frederick William MacMonnies , de la colonie américaine de Giverny. Elle a présenté une fresque pour laquelle elle a remporté une médaille à l’exposition universelle de 1893. Après son divorce elle a épousé le peintre muraliste Will H Low 1853-1932
Robertson K. Mygatt est un peintre paysagiste et graveur américain né à New York. Ilété l’élève de John Henry Twachtman et de William Merritt Chase à l’Art Students League. Il a aussi étudié en Europe. Il est souvent classé parmi les impressionnistes du « tonalist style » Il a peint essentiellement des paysages, généralement de petite taille, sur des panneaux de bois prélevés sur des boites à cigare. Il avait une palette restreinte. Il aimait traduire les effets de lumière à l’aube, au crépuscule, au printemps et en été. On trouve certaines de ses œuvres sur le site de la Schwarz Gallery
Ce sont 170artistes professionnels de dix neuf pays, Algérie, Allemagne, Belgique, Bénin, Brésil, Bulgarie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Guinée, Inde, Italie, Japon, Mexique, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Tunisie,qui présentent leurs œuvres et les vendent sans intermédiaires.
Qu’il soit figuratif, abstrait, naïf, singulier, brut, symbolique, tous les styles sont représentés. Les artistes utilisent toutes sortes de techniques, médiums, supports, à l’huile, à l’aquarelle, en techniques mixtes et collages. Mais aussi, des sculptures en marbre, en bronze, en fer, en bois, en matériaux composites et de récupération , des mosaïques ou encore des photographies.
Plus modestement, j’ai peint « ma grande vague » dans l’humide sur papier Montval 300 gr grain fin, tendu sur châssis – Format « raisin » Petit conseil, il faut veiller à ce que le papier soit bien humidifié. On doit sentir, l’humidité transparaître au verso de la feuille. Après avoir posé les fonds, lorsque l’on fixe le graphisme, il faut utiliser de la matière crémeuse.
Je consacrerai un prochain billet, aux ressources du Net qui peuvent répondre à la question « comment peindres les vagues »
Voici donc ma pour l’instant ma « Grande vague . . .émeraude » Mais je dois faire remarquer que pour obtrenir ce résultat j’ai utilisé quatre ou cinq nuances de bleus
Amoustapha Tambo est un aquarelliste touareg né au Niger en 1968. Cet artiste autodidacte est instituteur, dans une « école de brousse » à Ikirkiwi Ibizgan près d’Agadez où il enseigne à des orphelins peuhls . Dès son plus jeune age il représente, par le dessin et l’aquarelle, avec une économie de moyens, la beauté envoûtante du désert des « hommes bleus ». Dans une région soumises aux conflits armés et où les touristes viennent peu, il ne vit pas de son art. Il semble n’avoir jamais exposé dans son pays. Par contre il a présenté ses œuvres à la Foire du Mans , à Saint-Marcellin , à Ceyrat , à Lodève , en Val de Saone , à Paris , ,
Le Musée d’Orsay dans l’exposition « Peinture préraphaélite et photographie artistique en Grande-Bretagne 1848-1875 » qui se tient
Du 8 mars au 29 mai 2011
Propose une confrontation entre les œuvres de peintres préraphaélisteset les photographes victoriens. Elle présente une centaine de photographies et une vingtaine de peintures et aquarelles
On trouve aussi un site qui est entièrement dédié à ce courant artistique presque ignoré de ce côté-ci du channel En France, à cette époque , l’Ecole de Barbizoni fédère les artistes adepte de la peinture en plein air, qui annonce les Impressionnistes. Mais nous avons aussi nos peintres pompiers .
Voici quelques oeuvres de ces artistes. Ce ne sont pas nécessairement celles qui sont exposées au Musée d’Orsay. Il est évident que se sont les photographes qui sont les tenants de la modernité
Un bunker, en terminologie militaire c’est un dispositif défensif, partiellement enterré. On parle aussi de casemate ou de blockhaus, de sinistre mémoire.
Un bunkerc’est aussi un obstacletechnique sur un parcours de golf. Il s’agit d’une dépression, d’un pli artificiel du terrain, rempli généralement de sable. Quand le joueur y envoie sa balle, il ne lui reste plus qu’à la sortiravec club en fer appelé « Sand-Wedge » opération délicate et bête noire des débutants.C’est cet « incident de parcours » que j’ai traduit dans mon aquarelle
Elle a été réalisée sur papier Montval 300 gr Grain fin – Format « raisin » 50 cm x 65 cm – tendu sur châssis. J’ai gardé le blanc du papier, sans l’usage de gomme à masquer, pour le pantalon. Par contre, l’horreur ! , je me suis servi d’un peu de gouache pour suggérer les projections de sable.
Voici le carnet de liens vers les sites, les blogs, le plus souvent les notices biographiques, des pages de galeries d’artistes , d’un certain nombre d’aquarellistes de Cuba. Evidemment, les artistes qui ne sont pas sur Internet ne sont pas répertoriés ici.
Les peintres sont classés par ordre alphabétique, sans distinction qualitative. L’excellent côtoie parfois le quelconque. Mais je considère que ce travail de recherche permet de faire connaissance avec la pratique de l’aquarelle à Cuba
J’ai utilisé les informations du portail Artelista J’ai aussi consulté les moteurs de recherche et puis au hasard de la navigation, j’ai trouvé d’autres artistes qui n’adhèrent à aucune organisation.
Il s’est certainement glissé des erreurs ou des omissions. J’ai cependant pu omettre certains artistes réputés. Mais n’étant pas hispanophone, je pense être excusé les artistes cubains. De même j’ai sans doute commis des erreurs de classement. En effet comme dans d’autres pays hispanophones, les artistes ont souvent plusieurs prénoms et deux noms.- Voici donc ce nouveau carnet. Je pense qu’il vous permettra de belles découvertes.
L’an passé, lors de la Lille Art Fair, je m »étais intéressé à deux artistes présentés par la galerie parisienne Vivo Equidem : Sylvester Engbrox et Yannis Markantonakis Depuis, je reçois périodiquement sa newsletter.
Dans celle de ce mois l’éditorial est consacré à l’art contemporain et au rôle des galeries. C’est bien entendu un plaidoyer promo do, mais il constitue une réflexion intéressante sur l’art d’aujourd’hui. Cela fait un peu écho à l’enquête de Janine Gallizia dont mon blog avait été l’un des supports. Voici de larges extraits de cet « édito »
« La crise économique, en signalant tous les excès, a rendu particulièrement visible le gigantesque affairement qui s’est constitué autour de l’art depuis de nombreuses années. La marchandisation à grande échelle accompagnée d’une médiatisation excessive de quelques artistes est apparue comme une simple « bulle » spéculative qui s’est dégonflée.»
« L’une des conséquences fut l’aggravation de la méfiance envers l’art contemporain. Pour beaucoup, il s’agit d’une fumisterie qui n’a d’autre objectif que le gain et la spéculation et c’est malheureux pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que la très grande majorité des œuvres d’art contemporain sont vendues à moins de 5000 dollars. On est donc loin de la spéculation. Et puis, et surtout-, il est anormal que l’art, censé être un lubrifiant social soit à ce point ignoré, méprisé ou incompris à quelques exceptions près »
« Il est donc nécessaire de modifier notre rapport à l’art. Malraux le disait, il faudra choisir entre l’art pour tous et l’art pour chacun. C’est certainement un peu des deux, mais quoi qu’il en soit, il n’est plus concevable que l’accès à l’art se fasse par une sorte d’onction descendue du ciel vers les individus. Il ne suffit plus qu’une seule personne — aussi légitime soit-elle – affirme que ceci est de l’art pour que cela soit indiscutable. Aujourd’hui, chacun veut savoir, comprendre, et surtout connaître les raisons de ce qu’il ressent «
« La complexité de la production artistique d’aujourd’hui qui va du dessin au bio art et le nombre considérable d’artistes qui utilisent les outils de communication performants (web et réseaux sociaux), rendent plus que jamais nécessaires des médiateurs » ……………………
« Il ne faut pas oublier que l’art est un objet de consommation nécessaire à la vie en société. Si l’art est indigeste, c’est la société qui tombe malade »
La Rmn Grand Palais présente une exposition consacrée au Paysage à Rome dans la première moitié du 17 ème
Du 9 mars 2011 – 6 juin 2011
Cette exposition est organisée en collaboration avec le Louvre et le Museo del Prado où elle sera montrée du 28 juin au 25 septembre 2011.
C’est au début du 17 ème siècle que le paysage cesse d’être un décor, un « faire valoir » pour devenir un genre pictural à par entière.
Mais alors que le paysage hollandais, avec Jacob Van Ruysdael,Aelbert Cuyp , Jan Van Goyen est marqué par le naturel, une conception différente du paysage « idéal » se développe en Italie.
Elle s’inspire de l’art de la Rome antique et elle est caractérisée par un ordonnancement scrupuleux des éléments du tableau, arrangés en d’élégantes et sereines compositions. Elles mettent en valeur des sujets mythologiques ou religieux et restituent la lumière et les effets atmosphériques.Le paysage idéal ou classique, devient fort prisé des artistes et influence la peinture de nombreux autres pays.
L’exposition montre 80 peintures et 30 dessins provenant des collections du Louvre et du Prado et de collections publiques et privées. L’exposition s’articule en cinq parties : Annibal Carrache, Paul Bril et Adam Elsheimer à Rome -L’évolution du paysage bolonais -L’évolution du paysage nordique – Les débuts de Claude Lorrain et de Nicolas Poussin -Les grands paysages de Claude Lorrain et de Nicolas Poussin.
Liu Shu-Tsin 劉淑卿originaire de l’île de Taiwan y a pratiqué la calligraphie chinoise. pendant plus de dix ans Puis elle est venue étudier l’art lyrique au Conservatoire de Bruxelles. Dans le même temps elle étudiait les techniques de l’aquarelle occidentale auprès d’artistes reconnus. Elle est l’initiatrice d’un style personnel qu’elle appelle « l’aquarelle calligraphiée » issue comme son nom l’indique de la fusion des techniques de l’aquarelle et de la calligraphie chinoise. Elle peint à l’aquarelle et à l’huile.
Ces œuvres apparaissent, au premier abord, abstraites. Cependant, elles présentent des détails figuratifs à caractère philosophique nourris par l’étude du Yi Jing. Elle possède un Site , un Blog trilingue et une notice sur le portail chinois Artlib
Liu Shu-Tsin partage son temps entre Taiwan et la Belgique. Elle est Maître Palm’arts Elle a récemment exposé à Libramont et à Wassy.Elle participe actuellement à une exposition collective à Pingtung
Voici quelques oeuvres des oeuvres de Liu Shu-Tsin
Dans sa conférence « Résonance du burin créateur » Claude-Jean Darmon distingue plusieurs périodes dans la gravure auburin. Du15ème au 17ème siècle les artistes sont des créateurs. Par contre au cours des 18ème et 19ème siècle ils deviennent des « transcripteurs » des tableaux des peintres. Le burin original renaît au 20ème siècle.
Parmi les graveurs en taille douce, en dehors des français qui font l’objet d’un billet distinct, l’on trouve, au cours des 15 ème au 19 ème siècle, des allemands, hollandais, italiens, britanniques comme :
Et voici quelques exemples de gravures. Dans l’absolu, il faudrait que je présente des œuvres de tous les artistes. Mais ce n’est pas mon propos, qui est simplement de susciter la curiosité et l’envie d’aller plus loin.
Pour agrandir les images il faut cliquer dessus
Albrecht Dürer Le chevalier, la mort et le Diable 1513.
Lucas de Leyde – Adam et Eve
Master FVB – Annonciation
Heinrich Aldegrever Death of dives
Piero Benci Pollajuolo – La bateille des hommes nus
Cette étude du mouvement s’inscrit dans le domaine des réunions hippiques. C’est ce que l’on voit de façon réaliste, sur la vidéo ci-dessus, consacrée au trot monté Chez moi c’est beaucoup moins précis, mais c’est voulu. C’est un peu mon style. On peut bien entendu « ticquer » sur les têtes des chevaux assez approximatives. Quand je veux exécuter une aquarelle plus réaliste, plus dessinée, je travaille en technique « mouillé sur sec ».
J’ai voulu réaliser une vue frontale des chevaux engagés. Ils sont six et l’on devine que derrière eux, il y en a quelques autres. Encouragés par leurs jockeys , ils trotent à grandes enjambées. On ne distingue pas très bien les foulées, c’est trop rapide. C’est pourquoi les pattes se perdent dans un flou indéfini. Mes braves canassons ne sont que les lointains cousin ces magnifiques chevaux que George Stubbs (1724-1806) peignait
Ici ce sont les cavaliers, montés plus ou moins haut, qui prennent « la vedette » avec leurs casaquesde toutes lescouleursIl s’agit d’une étude. Je ne suis pas très certain que le mouvement soit bien là, . . . à l’arrivée ! Mais comme je l’ai toujours fait, je montre toutes mes réalisations, sauf lorsqu’elles partent à la poubelle. Je pense que ces jokeys et leurs montures méritent de rentrer à l’écurie . . . de mes cartons à dessin.
Travail dans l’humide sur papier Montval 300 gr – grain fin – tendu sur châssis – Format « Raisin » 50 cm x 65 cm.
Edward Hicks est un peintre naïf américain élevé dans la tradition des « quakers ».Il a d’abord travaillé chez un constructeur de fiacres où il a appris à peindre leur décoration. Il s’est ensuite installé à son compte comme décorateur de meubles et objets divers. Son activité temporelle est alors critiqué par ses coreligionnaires. Il finira par concilier sa foi et son activité de peintre en réalisant des œuvres d’inspiration religieuse. Son œuvre la plus célèbre « The Peaceable Kingdom » le Royaume Pacifique fait penser à l’univers d’Henri Rousseau
Edward Hick -The Peaceable Kingdom
Thomas Hicks 1823-1890
Thomas Hicks est un peintre orientaliste américain. Il a d’abord travaillé dans l’entreprise de décoration de son cousin Edward. Il reçoit une formation artistique à laPennsylvania Academy of Fine Artspuis à la National Academy of Design . Il se rend en Europe et visite l’Angleterre, l’Italie puis la France oùil est élève du peintre académique Thomas Couture 1815-1879.De retour à New York en 1849 il ouvre un atelier de portraitiste. Il a aussi peint des scène de genre et des paysages à la manière de l’Hudson River School avant d’adopter la technique des impressionnistes. On trouve certaines de ses œuvres sur le site de American gallery
Thomas Hicks – Kitchen interior
Winslow Homer 1836-1910
Winslow Homer est un peintre, aquarelliste, illustrateur et graveur américain né à Boston. Il entre dans un atelier de lithographie puis aborde la peinture en autodidacte. Pendant la guerre de Sécession il est illustrateur pour le Harper’s Weekly. Il réalise sur le vif, auprès des armées nordistesde nombreux dessins de batailles et scènes de guerre. Il part ensuite en France puis passe deux années en Angleterre. Il peint des marines et des scènes de chasse ou avec des enfants. Il est considéré comme étant l’un des principaux peintres américain du 19ème siècle. La National Gallery of Arten 2005 etl’ Art Institute of Chicago en 2008 lui ont consacré des expositions. Un site lui est dédié et on trouve des représentationsses œuvres sur Canvas replicas
Winslow Homer – Children on the beach
William Morris Hunt 1824-1879
William Morris Hunt est un peintre tonaliste américain. Il entre à Harvard qu’il quitte dès la première année. Il part en Europe et fréquente l’Académie de Düsseldorf et Paris où il est l’élève de Thomas Couture . Il subit l’influence de Jean-François Millet et de l’école de Barbizon dont il introduire les méthodes à Boston où il enseigne. Il est le premier artiste à admettre des femmes dans ses cours. Il a d’abord peint des portraits, des scènes de genre, des sujets militaires puis surtout des paysages. Il a aussi réalisé des peintures murales pour l’Etat d’Albanie «Le Vol de Nuit » et « Le découvreur. » Il était l’ami de Emanuel Gottlieb Leutze dont il a publié le portrait. Il a publié “Talks on art”. De nombreux musées possèdent des œuvres de Hunt. On en trouve des représentations sur Canvas replicas
William Morris Hunt -Portrait of Mrs-Robert Shaw Sturgis
Edward Aubrey Hunt 1855-1922
Edward Aubrey Hunt est un peintre orientaliste américain né dans le Massachusetts. Il se rend très jeune en Europe. Il réside en Angleterre, au Maroc et séjourne en Hollande, en Bretagne, Normandie et Venise. Il expose à la Royal Academy de Londres et au Salon de Paris. Il a été membre de la Royal Society of British Artists Il a peint des scènes orientales et des paysages
Edward Hunt – On a mountain path
Clementine Hunter 1887-1988
Clementine Hunter est une artiste autodidacte afro-américaine, née en Louisiane, dans une plantation de coton. A l’âge de 14 ans elle arrive à la plantation de Melrose au service de John Hampton et Carmelita Garritt Henry. Melrose est alors de refuge d’artistes et écrivains.
En 1938, François Mignon assistant littéraire de Miss Cammie découvre les talents cachés de Clementine. Il lui donne un peu de peinture et le lendemain elle lui montre le tableau qu’elle vient de réaliser. Pendant quarante ans elle ne cessera plus de peindre quelques 4000 œuvres. Quand elle n’a pas de toile, elle utilise des vieux stores, des bouteilles, du carton, de sac en papier kraft. Ses œuvres représentent des portraits, des scènes de la vie dans les plantations et des scènes religieuses. Elle a reçu le titre de docteur honoris causa de la « Northwestern State University »
Clementine Hunter – Cotton picking time
George Inness 1825-1894
George Inness est unpeintre tonaliste américain est né dans le New Jersey. Il n’a pas suivi de cursus académique. Il a d’abord travaillé chez un graveur de New York Il a séjourné en Europe et s’est formé « sur le tas » en côtoyantl’Ecole de Barbizon. De retour dans la région de Boston il participe à l’Hudson River School où il reçoit un enseignement du français Régis François Gignoux. Il y côtoie Thomas Cole et Asher Durand. Il suivait parallèlement les cours de la National Academy of DesignIl a pratiqué aussi bien l’huile que l’aquarelle. Il était membre de la National Academy of Art. George Inness qui était très mystique a appartenu à la Swedenborgian Church Cet artiste romantique et symboliste est considéré comme l’un des plus grand paysagiste américain du 19ème siècle.
George Inness – Passing clouds
Wilson Irvine 1869-1936
Wilson Irvine est un paysagiste impressionniste américain né dans l’Illinois. Il s’est formé pendant 7 ans à School of Art Institute de Chicago. Il parcourt la Nouvelle Angleterre,la Virginie, la Nouvelle-Orléans et effectue de nombreux séjours en Europe. Il pratiquait la peinture en plein d’air. Ilest associé à la colonie d’artistes d’Old Lyme, l’American Barbizon SchoolFlorence Griswold . Il est aussi proche de l’Hoosier Group des peintres de l’Indiana. Il a été un précurseur del’utilisation de l’aérographe qui vient d’être lancé par son voisin Liberty Walkup. Il a participé à la fondation de Palette & Chisel et du Cliff Dwellers Club. Il a peint des paysages, des nus et aussi des portraits comme celui-ci dessous. dirigée par
Winston Irvine – Lady in red
John Wesley Jarvis 1871-1839
John Wesley Jarvis est un peintre américain né en Angleterre. Il est l’un des premiers peintre américain à étudier l’anatomie. Il s’est installé à Philadelphie puis à New York . Il est réputé mais il mène une vie excentrique et dissolue. Il mourra dans la misère. Il a peint les portraits de nombreuses personnalités, comme le président des Etats Unis Andrew Jackson. Il eut comme élèves Thomas Sully et Henry Inman Certaines de ses œuvres figurent dans les collection duNew York Historical Society et du Met.
John Jarvis- Black hawck and his son
Eastman Johnson 1824-1906
Eastman Johnson peintre américain né dans le Nebraska. Dès l’age de 18 ans, il est exerce la profession de dessinateur. Il fait des portraits en noir et blanc et au pastel. Il a étudié à la Staarliche Kunstakademie de Dusseldorf en même temps que Emanuel Gottlieb Leutz et ensuite à La Haye. Il s’installe un temps à Paris. De retour aux Etats Unis il s’installe près du Lac supérieur parmi les tribus indiennes. Il ouvre un atelier à New York. Il est membre de National Academy où il expose. Il a co-fondaté le Metropolitan Museum of Art . Ila peint des portraits de personnalités, mais aussi de « gens du peuple » ainsi que des scènes de genre
Eastman Johnson – In the field
Henry G. Keller 1870-1949
Henry Keller est un peintre et aquarelliste américain né dans l’Ohio. Il suit les cours du Cleveland Institute of Art où il mènera plus tard une carrière de professeur pendant quarante ans. Il étudie enAllemagne à Karlsruhe, Düsseldorf et Munich puis à la Students League et à la Cincinnati School of Art, à travailler comme un lithographe pour financer ses études. Il est influencé par les œuvres de Cézanne et Matisse et les motifs japonais. Il aime peindre la nature telle qu’il la voit avec des bleus intenses. Il a remporté de nombreux prix. Il a eu Charles Burchfield, Paul Travis et Frank Wilcox parmi ses élèves
Art en Nord est une galerie d’exposition virtuelle gratuite. Ce portail réservé aux artistes, peintres et sculpteurs, qui exercent dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie . Il a pour but de promouvoir le travail des créateurs de deux régions septentrionales. Il souhaite ainsi faciliter la rencontre entre les artistes et les amateurs d’art. Les artistes qui figurent sur le portail font au préalable l’objet d’une sélection par un jury d’admission. Le site a été créé et est animé par Jean-Marc Denecker (ma part du web) concepteur de sites Internet.
Voici la liste par ordre alphabétique des liens hypertextes vers les galeries des artistes. On y trouve une notice, une photo de l’artiste, des photos d’œuvres et le cas échéant, l’adresse de son site ou blog personnel
Une exposition consacrée à Achille Constant Théodore Emile Prisse d’Avennes(1807-1879) grand voyageur, orientaliste, égyptologue, archéologue et journaliste français né à Avesnes-sur-Helpe. Cet ingénieur des Arts et métiers est issu d’une famille d’ aristocrates britanniques.
Il a participé à la guerre d’indépendance de la Grèce, voyagé en Inde, en Palestine, en la Syrie, au Soudan, en Ethiopie, en Arabie, en Iran. Mais ce sont ses voyages en Egypte qui sont évoqués dans cette exposition. Il y séjourne de 1827 à 1844. Il a enseigné la topographie à l’Académie militaire Djihad-Abad et fait de nombreuses propositions pour l’irrigation du pays qui seront enterrés par la bureaucratie .Il fait parti d’une mission officielle auprès du vice-roi Muhammad Ali Pacha . Puis, il se déplace, déguisé en arabe sous le nom d’ Edris Effendi. Il s’est converti à l’Islam.Il s’est intéressé aux ruines pharaoniques de la vallée du Nil mais aussi aux monuments arabes. Il y retourne entre 1858 et 1860 accompagné par le phototographe A Jarrot et de son lointain parent le peintre hollandais Wilmem de Famars Testa, élève de Willem Roelofs
Il en a ramené de nombreuses de notes manuscrites ainsi qu’une oeuvre graphique importante constituée de dessins, de calques, de plans, d’aquarelles, de daguerréotypes et aussi un papyrus datant de 3300 ans avant J.C. qui porte son nom. Il a aussi recueilli des empreintes de bas reliefs à l’aide de papier mâché. Ce sont ces « visions d’Égypte : Émile Prisse d’Avennes » qui constituent l’Egypte de papier qui est montrée à la Bnf. Une grande partie du fonds a été légué par son fils au Musée de l’Institut Villien
La série dite des « Ports de France »comprend 90 aquarelles réalisées par le peintre français Paul Signac 1863-1935 quelques années avant sa mort. Cet ensemble d’œuvres sur papier dispersées dans le monde entier, n’avait jamais été publié ou exposé. Paul Signac a tout au long de sa vie peint des ports à l’huile. Des mises en parallèle de certains ports à l’aquarelle et à l’huile sont présentées
Paul Signac, peintre, mais aussi navigateur, est l’un des tenants du pointillisme aux côtés de Georges Seurat . Pendant toute sa carrière artistique il a traité des thèmes marins, à l’huile mais aussi à l’aquarelle technique à laquelle son ami Henri Edmond Cross l’a initié.
En 1929, à 65 ans, il est un artiste reconnu et célèbre. Il fait la connaissance de Gaston Lévy, le fondateur des magasins Monoprix, grand amateur d’art et collectionneur. Il confie à son ami son désir ardent de « peindre à l’aquarelle 100 ports de France – Gaston Lévy accepte de financer le projet. Paul Signac, dans chaque port réalisera deux aquarelles, une pour son mécène, l’autre qu’il conservera. L’artiste relaiera les ports en automobile, avec chauffeur, dans un périple qui durera un peu plus de deux ans. Les œuvres sont réunis dans des albums en cuir. Elles ressortent « à la lumière » en 1995, lorsque la collection est dispersée
C’est grâce aux prêts que Marina Ferretti-Bocquillon, Commissaire scientifique de l’exposition, a réussi a obtenir des grands musées et des collectionneurs de France et de l’Etranger que cette exposition a été rendue possible.
Voici quelques ports de Paul Signac
Paul Signac – Ports de France – Calais – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Concarneau – Les thonniers – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La ciota – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La Rochelle – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Le Havre Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Saint-Tropez – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Toulon- Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Dunkerque – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La Palice – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Le Tréport – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La Turbale – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Saint-Malo « Le Viana » aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Le Conquet – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – L’île aux moines – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Morlaix – aquarelle
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Je remarque que le Site de la Piscine de Roubaix est inaccessible depuis plusieurs jours.
C’est la raison pour laquelle j’ai bricolé l’affiche en tête du présent article
Une société dauphinoise spécialisée dans l’Internet , Need , donne, avec son site 3615 Google, le look de notre antique Minitel , à l’omniprésent moteur de recherche californien. Cet improbable « mariage de la carpe et du lapin » nous renvoià cette technologie purement française des années 80. C’est de toutes façons une astucieuse façon de communiquer ! Et puis pour les nostalgique, il y a encore l’i-minitel
Les arts graphiques regroupent les dessins, créations, esquisses et autres documents exécutés sur tous types de papiers, y compris le papier calque et le carton, avec des techniques graphiques comme la mine graphite, la pierre noire, la sanguine, le fusain, la plume, la pastel, des techniques picturales comme l’aquarelle, la gouache ou des techniques d’impression comme la taille douce, la xylographie, la lithographie, la sérigraphie.Les aquarelles sont dans les grands musées comme au Louvre , classée dans la catégorie des Arts graphiques.
Conservation des aquarelles et autres œuvres sur papier
En raison de leur fragilité à la lumière elles ne sont le plus souvent présentées au public que lors d’expositions temporaires. C’était le cas à Aquarelle : Atelier et plein air une exposition de la galerie des arts graphiques d’Orsay en 2008 ou prochainement cellequi va être consacrée aux périples de Prisse d’Avennes à la Bnf
En effet ces œuvres doivent pour perdurer être mises à l’abri de la lumière, dans une atmosphère sèche, autour de 20°, bien à plat, dans des cartons à dessins de bonne qualité, en matériau non acide.
Si les aquarelles ou dessins sont exposés il faut éviter l’éclairage direct Elles doivent être éloignées de toute source de chaleur et surtout ne pas être exposées au soleil. Les dessins au fusain, aux pastels secs, à la mine de plomb et au crayon doivent avoir été traités avec un fixatif
Chaque aquarelle ou dessin devra être séparée à l’aide de feuilles de papier cristal paraffiné pour d’éviter friction et adhérence. Il faut proscrire pour la conservation les papier d’emballage, papier journal et autres papiers recyclés
Ce n’est pas le support ni le medium qui fait la pérennité de l’oeuvre, c’est la façon de faire de l’artiste, son souci de préservation de l’oeuvre. Les toiles de Turner ont souvent plus souffert que ses aquarelles.
Mais évidemment il faut être vigilant sur la stabilité des pigments et surtout des liants. Le choix d’un papier non acide et antifongique est tout aussi primordial.
Personnellement je possède chez moi, plusieurs aquarelles que j’ai achetées il y a plus de trente ans. Il y en a notamment une signée « Davy ». Je n’ai jamais pu savoir s’il avait un rapport avec le gris du même nom. Elles ont de façon continue été accrochées chez moi. Je constate qu’elles ont gardé toute leur luminosité et leur fraîcheur. Bien entendu, je ne sais pas comment elles évolueront dans cinquante ou cent ans.
Restauration des oeuvres d’art sur papier
Lorsque les aquarelles et autres œuvres sur papier subissent l’outrage du temps il faut les restaurer. C’est le travail du « restaurateur conservateur » Il doit avoir une bonne connaissance de toutes les techniques d’impression et de réalisation des dessins, aquarelles, etc. et aussi de la nature du papier. Il utilise desproduits réputés stable dans le temps et réversible. Restaurer n’est pas rénover. Il existe des formations spécifiques. Le portail Artisans-patrimoine recense les sites de spécialistes qui appartiennent généralement à la Fédération Française des professionnels de la conservation restauration
Cette vidéo sur restauration d’œuvres sur papier illustre bien le propos. J’avais par ailleurs en son temps évoqué la restauration des aquarelles d’Emile Marquette par le musée des Beaux-Arts de Lille
Cette collection rassemble, au château de Bönningheimen Allemagne près de 4000 œuvres de l’Art Outsider. Elle s’affranchi des catégories de l’art brut , de l’art naïf et de l’art singulier .Elle rassemble, cette large famille des créateurs marginaux, des aliénés, des naïfs, des visionnaires, des autodidactes. Ils ont inventé des manières révolutionnaires de penser et de peindre et se sont imposés sur la scène de l’art moderne et en ont bouleversé l’esthétique.
Voici donc, une représentation, de la première ligne d’une bande du Carnaval de Dunkerque. Les personnages du premier plan tente de retenir la poussée des masquelours, d’où l’inclinaison. Il ne faut bien entendu pas oublier les parapluies . C’est la traduction de l’ambiance qui m’intéresse et certainement pas la recherche de détails précis. Pour cela il y a la photographie.
Cette aquarelle est réalisée en technique humide sur papier Montval – 300 gr – grain fin – tendu sur châssis – au format « raisin » 50 cm x 65 cm. Là voici :
La taille directe en creux outaille-douce ou « intaglio » en anglais est la technique reine de la gravure. Elle consiste à creuser dans une plaque métallique généralementen cuivre, avec un outil les lignes ou les points du dessin à reproduire. On utilise parfois du zinc, du laiton, du plastique ou du plexiglas. Il existe plusieurs techniques de gravure, au burin, à la pointe sèche, à la manière noire, à la manière de crayon ou à la roulette.
La gravure au burin , le « beau métier » se développe à partir des outils de l’orfèvre, au cours du 15ème siècle. Danscette technique le buriniste utilise . . . un burin. C’est une lame d’acier de section carrée ou rectangulaire, coupée en biseau, montée sur un manche en bois. Il creuse un sillon en « V » en poussant la lame. Et dégage des copeaux. Il obtient des tailles nettes, sans rebord, d’une finesse et d’une profondeur variables. Le travail au burin est long et minutieux. L’artiste doit mesurer son geste : la pression exercée sur l’outil, son inclinaison, une erreur est difficilement réparable. La maîtrise de cette techniquenécessite à long apprentissage. Outre les burins , le graveur un ébarboir, un brunissoir et une loupe
Les nuances de valeur sont obtenues par la modulation de l’épaisseur du trait et la densité des trames Le resserrement des traits donne l’impression de volume et la variété du graphisme crée les effets de matière. Une taille profonde donne à l’impression un noir dense, alors qu’une éraflure donne du gris. L’un des inconvénients de cette technique est que contrairement à la gravure sur bois le texte n’est pas imprimé en même temps que l’illustration
La gravure à la pointe sècheconsiste à tailler directement dans la plaque de métal à l’aide d’une tige d’acier aiguisée. Cette pointe ne creuse pas un sillon net, mais raye et laboure le métal de façon plus irrégulière. La pointe sèche laisse sur les bords du trait des barbes de métal, qui retiennent l’encre et donnent un aspect velouté à l’impression. Cette technique ne permet d’obtenir qu’une trentaine d’épreuve. Elle est souvent utilisée en appoint
Dans la technique de la manière noire aussi appelée mezzotinto l’artiste utilise d’abord le « Berceau » puis le grattoir et le brunisseur. En pressant plus ou moins fort, le graveur atténue ou fait disparaître les grains de la plaque.
Lamanière de crayon ou à la roulette est un procédé de gravure imitant le trait crayonné. Les premiers graveurs utilisaient des tiges à trois pointes et des matoirs pour obtenir un trait à l’aspect granuleuxet des matoirs et des roulettes dentées pour rendre les hachures.
Lillian Genth est une peintre américaine née à Philadelphie. Elle a étudié à la Design School où elle est l’élève d’Elliott Daingerfield. Elle obtient en 1900,une bourse Eskins, qui lui permet d’aller à Paris.Elle étudie auprès deJames McNeill Whistler, dont elle fait le portrait. Elle a peint de nombreux nus féminins puis s’est consacré exclusivement au portrait. Sa peinture plutôt académique est influencée par l’impressionnisme. Elle a été élue membre associé de la National Academy of Design Le Metropolitan Museum de New York, et la National Gallery of Art de Washington possèdent certaines de ses œuvres. Voir quelques tableaux sur American Gallery
Lillian Mathilde Genth – Garden
Sanford Robinson Gifford 1823-1880
Sanford Robinson Gifford est un peintre paysagiste américain. Il est l’un des membres éminents de la Hudson River School. Il appartient au mouvement luministe. Il étudie l’art à New York. Il voyage en Europe pendant deux ans, étudie l’art européen et rempli des sujets de croquis. Il rencontre Albert Bierstadt et Worthington Whittredge. A son retour il participe à la guerre de Sécession. Il est membre de la National Academy of Design.On trouve ses oeuvres sur le site qui lui est dédié et aussi celui de Xaxor
Sanford Robinson Gifford – Fisher
Robert Swain Gifford 1840-1905
Robert Swain Gifford est un peintre tonaliste et graveur américain né dans le Massachusetts. Il se forme auprès d’Albertus Van Beest et William Bradford puis de Samuel Colman. Il visite, l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Italie, le Maroc et l’Egypte avec son ami Louis Comfort Tiffany. Il découvre au musée de Marseille les peintres de Barbizon Puis plus tard avec son épouse il voyage en Corse et en Afrique du Nord. Il a enseigné à la Cooper Union puis dirige la Woman’s Art School. Il est membre de la National Academy of design, fondateur de l’ American Art Association, membre de la Royal Society of Painter-Etchers de Londres.
Walter G Gould peintre orientaliste américain. Il étudie d’abord à Philadelphie sous la direction du portraitiste Thomas Sully et de John Rubens Smith . Il étudie ensuite à Paris. Il devint membre de la société des artistes de Philadelphie en 1846, et travailla à Fredericksburg, en Virginie, où il exécuta de nombreux portraits. En 1849, il se fixera définitivement à Florence, et voyagera en Orient, à Constantinople. Il y peignit essentiellement des scènes et portraits orientaux
Walter Gould – An Eastern Story-Teller
Edmund Greacen 1876-1949
Edmund Greacen est un peintre impressionniste américain né à New-York. Lorsqu’il a été diplômé de la New York University il est parti, à travers le monde pour vendre les chaussures que son père fabriquait . De retour, il suit les cours de l’ Art Students League et de la NewYork School of Art , auprès de William Merritt ChasePart ensuite en Europe, en Espagne auprès de Chase qui l’initie à la peinture en plein air. Il séjourne ensuite en Hollande, en Belgique et en Angleterre. En 1907, il s’installe à Giverny avec Ethol Booth son épouse et principal modèle. Ils sont amis proches de Theodore Butler et Marthe Hoschedé-Butler la bru de Monet. De retour aux Etats-Unis il participe à Old Lyme à la colonie des impressionnistes américain accueillis par Florence Griswold . Il a en parallèle un atelier à New York. Avec John Singer Sargent et Walter Leighton Clark il fonde une galerie coopérative dont est issue la Grand Central Art Gallery et la Grand Central School of Art. Il est réputé pour sa façon de capturer la lumière dans une palette de gris pâles, de verts et de violets. Il a été membre de la National Academy of Design. De nombreux musées et collections possèdent des œuvres de l’artiste.On trouve des œuvres sur le site de la R.H. Love Gallery
Edmund Greacen – Ethol with roses
Richard Buckner Gruelle 1851-1914
Richard Gruelle est un peintre impressionniste américain né dans le Kentucky. C’est un peintre autodidacte. Il a fait partie des artistes de l’Hoosier Group dans l’Indiana. Il a d’abord peint des portraits et des intérieurs avant de se consacrer aux paysages. Son fils Johnny est l’illustrateur de livres pour les enfants et de la poupée Raggedy Ann
Richard Gruelle – The canal morning effect
Jules Guérin 1866-1946
Jules Guérin est un peintre muraliste et illustrateur américain d’origine huguenote né à Saint-Louis dans le Missouri. Il étudie l’art à Chicago et à Paris à l’Académie Julain auprès de Benjamin-Constant et Jean-Paul Laurens. Il ouvre un atelier dessinateur métreur. Il travaille pour l’architecte Charles Follen McKim. Il peint à l’aquarelle des vues orientalistes du Moyen Orient. Il a aussi produit des lithographies. Il collabore au « Scribners Magazine » et au « Century Magazine » Il a travaillé avec l’urbanisteDaniel Burnham sur le Plan de Chicago. Un autre architecte Henry Bacon lui commande deux fresques murales « emancipation » et « reunion »pour le Lincoln Memorial
Jules Guérin – Reunion (Mural)
George Henry Hall 1825-1913
George Henry Hall est un peintre américain né dans le New Hampshire. Il a étudié l’art à Düsseldorf, à Paris puis à Rome. Il 1852 il rentre à New-York et y installe son atelier. Il a été membre de la National Academy of Design. A plusieurs reprises il visite l’Espagne et passe une année en Egypte. Il a peint des natures mortes, des portraits et de scènes de genre.On trouve certaines de ces œuvres sur le site de l’American Gallery
Georg Hall – On the quays
Frederick Childe Hassam 1859-1935
Childe Hassam est un peintre impressionniste, graveur et graveuraméricain né dans Boston. Il étudie à l’Académie Julian auprès de Gustave Boulanger et Jules Joseph Lefebvre puis s’installe à New-York Il peint des scènes de genre,des portraits, des nus, des intérieurs, des paysages, paysages urbains, marines, natures mortes. Il pratique l’aquarelle, la gouache et le pastel. Il est notamment connu pour ses « Flag series » notamment « The Avenue in the Rain » qui décore le« Bureau ovale » à la Maison Blanche
Martin_Johnson Heade est un peintre américain né en Pennsylvanie. Il a reçu une formation initiale d’Edward Hicks. Il voyage un moment en Europe et séjourne deux années à Rome. Il a d’abord été portraitiste. Il s’est ensuite installé à Boston. Son appartenance effective à l’Hudson River School est remise en cause par les historiens d’art. Il est célèbre pour ses paysages, ses oiseaux tropicaux et ses natures mortes. L’artiste n’a pas connu la célébrité de son vivant. Il a fallu attendre la moitié du 20ème siècle pour que son œuvre soit appréciée. Les historiens de l’art le considère maintenant comme l’un des artistes américains, les plus importants de sa génération. Son travail a inspiré des artistes contemporains comme David Bierk ou Ian Hornak . On trouve ces œuvres sur un site qui lui est consacré et sur Artists and art.
Le Sénat avait rencontré, en son temps, des difficultésavec « SVO Sylvestre Verger Art Organisation » a qui il avait délégué la gestion du Musée du Luxembourg. Il en a depuis, après rénovation des lieux, confié les clés à la Réunion des musées nationaux – RMN. Pour sa réouverture, le Musée du Luxembourg présente l’exposition« Lucas Cranach et son temps »Du 9 février 2011 au 23 mai 2011.
Une exposition « Le monde de Lucas Cranach » au Bozarde Bruxelles vient de fermer ses portes. C’est maintenant à Paris que pour la première fois cet artiste majeur de la Renaissance est présenté dans le cadre de la thématique de « la Renaissance en Europe »
Tout le monde se souvient de l’opération de crowdfunding lancée récemment par le Musée du Louvre pour lui permettre d’ acquérir « Les trois grâces » de . . .Lucas Cranach.
Lukas Cranach l’ancien (~1472-1553) est un artiste européen, influencé par les gravures d’Albrecht Dürer, et les artistes flamands et italiens. Peintre officiel de Frédéric III le Sage, le prince électeur de Saxe il a un rôle diplomatique auprès de Marguerite d’Autriche , gouvernante des Pays-Bas, dont la cour à Malines, est peuplée d’artistes et d’humanistes.
Le nu occupe une place centrale dans l’oeuvre de Cranach. Ses figures féminines d’une grande sensualité sont empruntées à la mythologie avec Vénus et Diane ou à la culture chrétienne avec Ève. Il représente des corps à la beauté parfois inquiétante. Il a aussi représentés, sans doute sous l’influence des peintres flamands, avec une élégance raffinée, des femmes fortes et vertueuses représentées à mi-corps. Ces œuvres, souvent complexes, où se mêlent l’érotisme et la morale,nous paraissent très contemporaines,
C’était aussi un portraitiste talentueux, à qui l’on doit des représentations des personnages qui comptent, notamment Luther. Il s’implique dans la Réforme protestante et produit des œuvres destinées à la diffusion de cette doctrine. Ceci ne le prive pas cependant des commandes de l’Eglise catholique.