Mois : décembre 2008
Bonne année, comment l’écrit-on dans les autres langues
LANGUE
|
TRADUCTION |
Afrikaans |
gelukkige nuwejaar |
Albanais |
Gëzuar vitin e ri |
Allemand |
Frohes neues Jahr |
Anglais |
happy new year |
Arabe |
كل عام وأنتم بخير |
Arménien |
shnorhavor nor tari |
Azeri |
yeni iliniz mubarek |
Basque |
urte berri on |
Biélorusse |
З новым годам |
Bosniaque |
sretna nova godina |
Breton |
bloavezh mat / bloavez mad |
Bulgare |
Честита нова година |
Cantonais |
sun lin fi lok / kung hé fat tsoi |
Catalan |
Feliç any nou |
Chinois |
新年快樂 |
Coréen |
새해 복 많이 받으세요 |
Corse |
pace e salute |
Créole antillais |
bon lanné |
Croate |
sretna nova godina |
Danois |
godt nytår |
Dari |
sale naw tabrik |
Espagnol |
feliz año nuevo |
Espéranto |
feliæan novan jaron |
Estonien |
head uut aastat |
Finnois |
Hyvää uutta vuotta |
Français |
bonne année |
Géorgien |
გილოცავთ ახალ წელს |
Grec |
Ευτυχισμένο το νέο έτος |
Hawaiien |
hauoli makahiki hou |
Hébreu |
שנה טובה |
Hongrois |
boldog új évet |
Indonésien |
selamat tahun baru |
Islandais |
farsælt komandi ár |
Italien |
felice anno nuovo, buon anno |
Japonais |
あけましておめでとう |
Kazakh |
zhana zhiliniz kutti bolsin |
Khmer |
sur sdei chhnam thmei |
Kurde |
sala we ya nû pîroz be |
Occitan |
bona annada |
Lao |
|
Latin |
felix sit annus novus |
Letton |
laimīgu Jauno gadu |
Ligure |
feliçe annu nvu / feliçe anno nêuvo |
Lingala |
bonana / mbula ya sika elamu na tonbeli yo |
Lituanien |
laimingų Naujųjų Metų |
Luxembourgeois |
e gudd neit Joër |
Macédonien |
Среќна Нова Година (srekna nova godina) |
Malais |
selamat tahun baru |
Malayalam |
nava varsha ashamshagal |
Malgache |
arahaba tratry ny taona |
Maltais |
is-sena t-tajba |
Mongol |
Шинэ жилийн баярын мэнд хvргэе |
Néerlandais |
Gelukkig nieuwjaar |
Norvégien |
Godt nytt år |
OCCITAN, provencal |
bona annada |
Ourdou |
naya saal mubarik |
Ouzbek |
yangi yilingiz qutlug’ bo’lsin |
Pachto |
nawe kaalmo mobarak sha |
Persan |
سال نو مبارک |
Polonais |
Szczęśliwego nowego roku |
Portugais |
feliz ano novo |
Roumain |
An nou fericit |
Russe |
С новым годом |
Sarde |
bonu annu nou |
Serbe |
Сретна нова година |
Slovaque |
Šťastný nový rok |
Slovène |
Srečno novo leto |
Somali |
sanad wanagsan |
Suédois |
Gott nytt år |
Suisse-allemand |
es guets Nöis |
Swahili |
mwaka mzuri / heri ya mwaka mpya |
Tagalog |
manigong bagong taon |
Tahitien |
ia orana i te matahiti api |
Tchèque |
Šťastný nový rok |
Thai |
สว ด ป ใหม |
Turc |
yeni yiliniz kutlu olsun |
Ukrainien |
З новим роком |
vietnamien |
Chúc mừng năm mới |
wolof |
dewenati |
Yiddish |
a gut yohr |
Torgeir Schjølberg, aquarelliste norvégien
Cet aquarelliste vit au nord ouest de la Norvège, à Saltstraumen près de Bodo et pas très loin des iles Lofoten.
Il a reçu de 1967 à 1975 une formation d’arts graphiques à l’école de l’artisanat et des arts industriels d’Olso, sactionnée par un diplôme d’état. Il a poursuivi ensuite des études de graphiste avec Chrix Dahl. Enfin, il a étudié l’aquarelle avec Arne Issacsson, né en 1967,aquarelliste suédois réputé, fondateur de la Gerlesborg School of Fine Art .
Il a publié un ouvrage de 128 pages « Akvareller »
Depuis 1985, il est membre de sociétés artistiques suédoises :: (NBK) Norske Billedkunstnere NBK http://www.billedkunst.no/work/index.html et de Nord Norske Bildende Kunstnere NNBK.Il participe à de d’expositions collectives ou personnelle à travers toute la Norvège.Il a travaillé le dessin, l’huile, l’acrylique, la sculpture.
Mais c’est l’aquarelle qui en définitive est l’expression qui convient le mieux à mon tempérament. Il travaille aussi bien dans des formats de taille moyenne 30 cm x30 cm. que des grands formats de 102 cm x152 cm. Aujourd’hui, il est très influencé par la nature du nord de la Norvège , notamment les Iles Lofoten. La lumière si particulière et si diffèrente, en été et en hiver l’inspire beaucoup. Il a aussi été amené à faire des essais de nouvelles techniques et à travailler sur les pigments.Ces œuvres figurent dans de nombreux musées et galeries publiques ou privées. Elles ont aussi achetées par des banques et les compagnies d’assurance, des entreprises, à travers tout le pays. Il a reçu en 2006 le « Mottatt Nordland Fylkes Reisestipend » le « Mottatt Vedlagsfondets stipend »
Dans son œuvre, très contrastée, il traduit aussi bien des atmosphères légères, printanières, gaies que des ambiances hivernales, des scènes de rue ou des éléments industriels.Personnellement j’aime beaucoup ce que fait Torgeir Schjølberg, que j’avais répéré il y a déjà plus de deux ans, à peu près au moment où j’ai commencé l’aquarelle.J’espère ainsi vous avoir fait découvrir un aquarelliste tout à faire intéressant.
Fleurs de mon jardin, en technique mouillé sur mouillé _ wet in wet
En cette fin décembre, cela vous étonnerez que mon jardin puisse être aussi fleuri. Vous auriez tout à fait raison. Mais en ces temps de grisailles, j’ai voulu mettre un peu de couleur sur mon blog.
Cette aquarelle, comme les précédentes a été réalisée dans l’humide sur châssis. Le papier utilisé est le Montval grain fin 300 grammes. Le format est le raisin 50cm x 65 cm.
Personnellement je trouve le contraste de couleurs assez fortes, assez réussi. Ce serait prétentieux de ma part de dire que je la trouve réussie, mais je l’aime bien.
Et puis c’est plus romantique que le « vieux tracteur rouge ». Mais on l’aura compris, je ne veux pas me cantonner à un seul type de sujet : les fleurs, les paysages, les scènes de rue, les natures mortes. Je m’aperçois que la technique humide « wet in wet » permet d’aborder beaucoup de sujets.
Exécuter une aquarelle .Quel sujet retenir. Comment s’y prendre.
Chaque peintre et quelque soit le médium utiliseest confronté à la même question. Je livre ici mon approche. Elle n’est pas nécessairement exemplaire. Elle en vaut une autre.
Peindre sur le motif
- Tout d’abord est-ce que je vais peindre en extérieur.Comme tenu du temps qu’il fait par chez moi, une bonne partie de l’année, c’est rare que je puisse le faire. J’ai cependant de très bons souvenirs du stage que j’ai fait dans le vieux village de Bormes les Mimosas. Mais je l’ai déjà évoqué.
- Peu aussi peindre un objet, un bouquet, un intérieur, une pièce d’habillement, une paire de bottes ou de chaussures, etc.
- Je n’évoquerai que pour mémoire le « modèle vivant »
Dans ce cas il faudra d’abord faire un dessin préparatoire, en notant les valeurs. Il est souvent aussi intéressant de prendre une photographie pour terminer « en atelier »
Peindre d’après un croquis
- Il est possible par exemple de faire un croquis d’un monument, d’un immeuble, d’une scène de rue, ou sur une terrasse. On prendra soin d’annoter le croquis, avec des valeurs, des indications de couleurs, le sens de la lumière, etc.
Après réalisation, « en atelier » d’un dessin préparatoire, l’on pourra exécuter l’aquarelle.
Ici aussi, il sera utile, si on le peut de prendre un ou plusieurs clichés
Peindre d’après une photographie
- C’est certainement la pratique la plus courante. Au cours de stages, des cours, c’est le support qui est généralement utilisé.
- Si la photographie a été prise par vos soins, vous en avez la propriété intellectuelle, vous en faites ce que vous voulez. Attention toutefois, si par exemple, vous prenez une personne en photo, ou un lieu privé. Il faut alors obtenir une autorisation.
- Si c’est une photo que vous avez trouvée dans un magazine ou sur un site internet, il faut être prudent. Le mention libre de droits, ne veut pas dire que l’on peut l’utiliser sans autorisation.
- Il est vrai, que lorsque l’on réalise une aquarelle, une photographie agit comme un catalyseur, un élément déclencheur. Mais sauf, lorsque l’on est tenté par les aquarelles hyperréalistes, la réalisation finale n’aura pas grand-chose à voir avec la photo. Le cadrage retenu, des choic de la composition et choix des couleurs feront que le rendu sera souvent très éloigné du support d’origine.
Comment utiliser une photographie
Je pense, si l’on veut être original et créatif, qu’il faut s’efforcer de s’éloigner du modèle.
Personnellement je ne travaille que d’après une photocopie en noir et blanc. Cela permet de mettre en évidence les valeurs, les ombres et lumières. En plus, l’on n’est pas prisonnier des couleurs réelles.
Une façon de dégager les lignes de force peut être d’utiliser un logiciel d’aide au dessin du type de Photo to Sketch http://www.pcastuces.com/logitheque/photo2sketch.htm
Par ailleurs, la plupart du temps, je rends ma photographie « floue » à l’aide d’un logiciel de retouche d’image, tel que photo filtre. http://www.photofiltre-studio.com/
On peut aussi trouver des photos floues par exemple sur le site http://www.photofloue.net/ ou encore sur http://www.flickr.com
On peut encore trouver des choses intéressantes sur le site de la journée mondiale des sténopés (pin hole en anglais) On y trouve les photos des années 2001 à 2008 inclus, sur le site :
: http://www.pinholeday.org/?setlang=fr
Pour ouvrir des blancs dans la technique humide
Dans la technique humide, pour ouvrir des blancs, il faut utiliser des pinceaux assez toniques.
Ce n’est pas dans la gamme des pinceaux utilisés habituellement que l’on va les trouver.
Ce sera plus souvent, du côté des pinceaux pour l’acrylique, des spalters, ou de ceux utilisés dans les loisirs créatifs.
On pourra aussi, plus prosaïquement, trouver son bonheur dans les rayons de bricolage, avec des pinceaux dédiés à la décoration, à la peinture en bâtiment.
Bien d’autres choses pourront être utilisées. Je citerai par exemple, des cartes plastifiées, genre cartes de crédit, dont on enveloppera le tranchant avec un kleenex.
Nicholas Simmons, un aquarelliste qui connaît la musique
Cet artiste américain est installé à Washington (District of Colombia – D.C.). Il est né à Cedar Rapids dans l’Iowa. Il a commencé à peindre à Sarasota, en Floride, et a étudié avec de célèbres aquarellistes, notamment Walfred Thelin décédé prématurément
et Barbara Nechis http://www.barbaranechis.com/
En 1993, Barbara Nechis parle de lui, dans son ouvrage célèbre outre-atlantique, « Watercolor from the He
art », Aquarelle du cœur
Nicholas Simmons a d’abord débuté une carrière de guitariste. Il a dans cette activité musicale été formé par Pat Metheny http://www.patmetheny.com et Manuel Barrueco http://www.barrueco.com/. Il ne pratique alors l’aquarelle que de façon occasionnelle.
C’est à partir de 2002 qu’il devient artiste peintre à plein temps. Dès 2003, Nicholas Simmons crée son site sur le Web :www.nicholassimmons.com .Parallèlement, il tient maintenant de façon régulière un blog nicholassimmons.blogspot.com.
Il a rapidement développé un style original audacieux qui a vite rencontré beaucoup de succès. Son approche qui est neuve, non orthodoxe et même souvent irrévérencieuse plait beaucoup. Aussi, son enseignement est très recherché.Il va à la rencontre des aquarellistes et fait notamment partie du forum de langue anglaise Wetcanvas http://www.wetcanvas.com/
Il a souvent les honneurs de la presse. Il a acquis une réputation internationale. Ses œuvres sont détenues par des collectionneurs et des musées tant aux Etats-Unis qu’à l’étranger.
En 2007, il a remporté le premier prix de la 87e exposition annuelle de la N.W.S. pour « Fresh Sushi » http://www.nationalwatercolorsociety.org/
C’est cette même œuvre qu’il avait présenté au Salon international « Aquarelles en limousin » à Saint-Laurent-sur-Gorre http://www.aquarelle-limousin.com/artiste83.htm
En 2008, il a reçu la Médaille d’argent à la Baltimore Watercolor Society pour « Summer Sonata »
http://www.baltimorewatercolorsociety.org/
En 2008 il a reçu la médaille d’or du 29ème concours annuel d’art de la Pennsylvania
Watercolor Society International pour « Tokyo Express” http://www.pwswc.com
Son travail a été également présenté dans les revues d’art . Par exemple dans « Watercolor magazine » Winter 2009 l’aquarelliste britanique John Alexander Park a rédigé un long articlesur Nicholas Simmons. http://www.artistsnetwork.com/watercolorartist/
Il est actuellement l’artiste mis en avant par le magazine en ligne http://www.watercolorpainting.com/
Enfin, il a présenté en 2008 sa méthode dans un DVD « Innovative Watermedia » «produit par « Catalyst Creative Productions ». On trouve un extrait de ce DVD sur le site Ccpvideos qui permet de comprendre un peu sa façon de peindre :
http://www.ccpvideos.com/page/CCP/PROD/NS1d&AFFIL=80933723
Il est par ailleurs parrainé Da Vinci spécialisé dans les fournitures pour les Beaux Arts.
Voici une dernière oeuvre intitulée « Nassau #4 : Bay St. Girl
J’espère que mon coup de coeur dominical vous aura intéressé. A bientôt
Le vieux tracteur rouge
C’est un vieux tracteur dans sa remise, un peu désordonnée, qui tient la vedette. Ne serait-ce que par sa couleur flamboyante. La composition est classique. Compte tenu du contexte : une sorte de garage, assez étroit où, il n’y a de la place que pour l’engin agricole, il ne pouvait que se trouver au milieu.
Je me suis essentiellement attaché à traduire les jeux d’ombres et de lumières. J’ai aussi cherché à assurer une liaison harmonieuse entre la partie lumineuse, dans des nuances de jaunes et la partie ombrée, dans de nuances de mauves, violets, sans provoquer de ruptures de tonalité.
Ce tracteur et son environnement n’est pas, c’est évident traité dans une approche « hyper-réaliste ».
Une nouvelle aquarelle réalisée dans l’humide,sur papier Montval 300 grammes grain fin, format raisin, tendu sur châssis.
Voici donc ce tracteur rouge. Compte d’habitude, la photographie ne rend qu’imparfaitement compte des couleurs réelles de l’original.
Les pas à pas, oui un peu mais pas trop : Attention à la créativité !
L’aquarelliste amateur qui débute, est avide de trouver un support pour exercer sa passion naissante ou déjà ancienne.
Il s’est procuré du papier, des couleurs, des pinceaux. Il a acheté quelques cartes postales ou il a trouvé un sujet intéressant sur un magazine qui traînait chez son dentiste. Il commence et très vite , sauf s’il est très doué, très intuitif, c’est très vite le découragement.
Il n’a pas forcément la possibilité ou les moyens de recevoir les conseils d’un aquarelliste confirmé, ou de suivre un stage d’initiation.Il va acheter un ouvrage écrit souvent par un auteur anglophone et bien entendu traduit. Ou encore il se procurera un DVD de démonstration. Mais surtout, il va trouver dans les magazines spécialisés des exercices qui expliquent la démarche de l’acte de peindre.
C’est ce que l’on appelle des « pas à pas » ou « step by step » en anglais
Bien entendu, les magasines spécialisés, ont bien compris qu’il y avait un marché à conquérir chacun publie des pas à pas, et annonce les pas à pas de la prochaine parution, pour tenir les malheureux aquarellistes que nous sommes en allène.
A mon avis, l’on quitte le domaine de l’activité artistique pour entrer dans le « loisir dit créatif » ou encore le bricolage. Ce qui est tout à fait dommageable et n’élève pas le niveau de la discipline qui nous est chère.
Mais revenons à la pratique du pas à pas, dans un but pédagogique et non mercantile.
A mon avis, l’exécution des pas à pas ne doit pas constituer une pratique habituelle.
Lorsque l’on en a réalisé quelques uns, souvent en voulant « copier » au plus près, il est à mon avis urgent de s’éloigner de cette pratique.
Il est tout à fait intéressant de continuer à regarder des pas à pas, pour comprendre la démarche de l’artiste, mais il n’est plus justifié de s’inspirer du modèle proposé pour le refaire, même avec une touche d’interprétation.
Il faut à mon avis, à un moment et le plus vite sera le mieux, « jeter ses béquilles » « et progresser seul. Faute de se débarrasser de cette pratique, l’on risque de ne jamais avoir une démarche créative.
Personnellement, je me méfie donc,par principe, des tous les défis et autres réalisations « à la manière de… ».
Je sais bien en disant ceci, que je vais à contre courant des idées « aquarellement correctes », mais si je tiens un blog, c’est bien pour avoir ma libre parole.
Il n’est souvent pas nécessaire d’acheter des pas à pas, de qualité très variable, publiés par les magazines ditsartistiques, qui font florès.
Il y a sur le net des pas à pas de grande qualité, mis en ligne par des artistes ,tout à fait désintéressés, d’expression française ou anglophone. Il y en existe sans doute dans d’autres langues, mais je ne suis pas en mesure de les repérer.
J’ai repris dans le tableau ci-dessous, un certain nombre de liens de sites en français ou en anglais, qui proposent des pas à pas tout à fait intéressant.
Certains prennent même la forme d’une vidéo de démonstration. C’est notamment, le cas de la « Corrida » de Thierry de Marichalar, membre de la Société Française d’aquarelle.C’est à mon avis l’une des meilleure du genre.
Les fabricants de couleurs pour l’aquarelle
Il existe un certain nombre de fabricants de couleurs pour aquarelles. J’ai eu l’occasion de parler de la marque que j’utilise régulièrement. Aujourd’hui, je me propose d’indiquer toutes les marques connues d’aquarelles en tubes et en godets ou demi-godets.
On trouve généralement trois qualités, pour lesquelles les appelations peuvent varier :
Etude ou Studio – Fines – Extra-fines
Ce sont les Extra-fines qu’il est, à mon avis préférable d’utiliser, même si elles sont plus onéreuses. Voici donc la liste des fabricants avec les liens vers les sites internet :
Blockx (Belgique)
Daler-Rowney (Grande Bretagne) Daniel Smith (Usa) http://www.danielsmith.com/categories/paint/watercolor/ds/default.asp Da Vinci (Usa) http://www.davincipaints.com/dyn_category.php?k=27303 Yarka (Russie) http://www.richesonart.com/products/pages/yarkawc.html Holbein (Japon & Usa) http://www.holbein-works.co.jp/english/0415.html Lefranc-Bourgeois (France) http://www.lefranc-bourgeois.com/catalogue/index.php?gam_cle=53&s_gam_cle=65 LuKas (Allemagne) http://www.lukas.eu/WEB_GB/index.html Mac Graham (Usa) Maimeri (Italie) http://www.maimeri.it/Generale/colorprod.asp?mnu=0301 Sakura (Usa) http://www.sakuraofamerica.com/Watercolors-Supplies Schmincke (Allemagne) http://www.schmincke.de/startseite.html?&L=2 Sennellier (France) Talens (Hollande) http://www.talens.com/francais/ Winsor & Newton (Grande Bretagne) Yasutomo (Japon & Usa) |
« Trot monté » . Un essai pour rendre perceptible le mouvement
De tout temps, certains artistes se sont attachés à suggérer le mouvement. Les anciens enveloppaient alors leurs personneges d’une brume, pour créer l’atmosphère qu’ils désiraient rendre. Plus près de nous certains artistes ont travaillé sur le rendu du mouvement..
Ainsi, Gerhard Richter , peintre allemand, né en 1932, qui a utilisé le flou :
http://www.gerhard-richter.com/
Jacques Monory peintre français né en 1934, s’est servi du « hors champ ou hors hors champ cadre
http://www.jacquesmonory.com/pages/peintures1.htm
Morris Louis Bernstein, peintre américain (1912-1962) a quant à lui, fait un travail sur les coulures.
On peut aussi citer les recherches de Frank Philip Stella peintre américain né en 1936
http://www.artcyclopedia.com/artists/stella_frank.html
Sans oublier Marc Chagall (1887-1985) et ses animaux qui volent.
***
J’ai essayé moi aussi, sans prétention, de traduire le mouvement.
Ceci, notamment dans une aquarelle qui représente une course de trot monté, en utilisant le flou
Joke Klootwijk, aquarelliste hollandaise
Je vais parler aujourd’hui d’une aquarelliste hollandaise.
JOKE KLOOTWIJK
Elle vit et travaille à Middelburg dans la presqu’île du Zeeland., à l’embouchure de l’Escaut.
http://www.visitmiddelburg.nl/
Elle peint depuis 1984 et à plein temps depuis 1993. Elle a le statut d’artiste professionnel depuis 2002
Ella a d’abord pratiqué l’huile et divers autres médiums, puis elle a choisi l’aquarelle qui a toute sa préférence. Elle a reçu sa formation dans les classes d’art de l’Université d’Albeda à Rotterdam.
Elle aborde un large éventail de sujets : paysages, natures mortes, intérieurs, portraits et animaux.
Elle travaille dans la technique du « mouillé sur mouillé ». Depuis 2000 elle enseigne cette technique dans des ateliers ( Nieuwerkerk aan den IJsse) et des stages d’été à Mildelburg
Dans chacune de ses œuvres, elle essaie plus de suggérer que de montrer en détail. Elle fait passer dans ses œuvres, ses sentiments. Le geste spontané est en fait le résultat d’une maturation, d’une réflexion approfondie.C’est ce qu’elle exprime très joliment dans la signature de ses courriels.
« My paintings are a window to my soul ».
Elle expose non seulement à Middelburg, mais aussi à Barendrecht, près de Rotterdam, ainsi qu’à l’étranger, notamment en Belgique. Elle participe à l’ Art Route de Barendrecht, un événement qui se tient chaque premier week-end d’octobre.
Enfin, elle est membre de l’association royale des artistes plasticiens de Belgique
http://www.kvbkb.be/indexfr.php
Voici quelques unes de ces oeuvres :
Paysage d’hiver :
Danseuse
Bord de mer
Intérieur
Village
J
Je vous recommande la visite de son site que je trouve très bien fait
Les mots de l’aquarelle _Lexique Français-Anglais __ Words of watercolor_Glossary English-French
La découverte de l’aquarelle oblige très vite à ne pas se limiter à l’espace francophone : la Belgique, le Canada et la France, essentiellement, mais à aborder également le monde anglophone.
Bien entendu, il existe maintenant des traducteurs en ligne assez performants.
Cependant, il est tout de même utile et nécessaire de posséder un vocabulaire de base.
Je propose ici, dans un dossier au format pdf
un lexique des termes utilisés de façon plus ou moins régulière lorsque l’on s’intéresse à l’aquarelle.
- Traduction des mots français en anglais
- Traduction des mots anglais en français
Ce lexique n’est pas un dictionaire de définitions des mots rencontrés qui sont considérés comme connus des utilisateurs dans leur langue maternelle.
Par la suite, je mettrai sans doute en ligne un document qui reprendra les défitions des termes de l’aquarelle. Mais ce travail n’en est pour moi qu’à ses débuts
lexique-termes-aquarelle-francais-et-anglais.1229201032.pdf
Il faut attendre quelques instants pour le téléchargement
On peut télécharger le logiciel Adobe reader à l’adresse ci-dessous :
L’aquarelle, une technique mal aimée ?
La Ville du Lavandou organisait cet été son 35ème Prix de Peinture.Le Règlement du Concours, dans son article 1 précisait que « Ce concours se décompose en cinq prix distincts:
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Ce n’est pas, bien entendu pas la Ville du Lavandou qui est ici en cause,. J’aurais pu trouver bien d’autres exemples. C’est surtout pour donner un exemple de l’attitude du public français vis à vis de l’aquarelle en France. Cette technique est souvent jugée comme un art mineur. Alors que dans les pays anglo-saxons elle a toute la place qu’elle mérite. Le clliché suivant lequel « la peinture à l’huile, c’est plus difficile, mais c’est bien plus beau que la peinture à l’eau » , si injuste et si faux, a la vie dure..
Aussi, pour contredire cette opinion ,je ne résiste pas à l’envie de reprendre in extenso, le billet que Jérôme Cossé, aquarelliste professionnel talentueux a publié sur son site :
Il a été repris par la Société Française d’aquarelle
» L’aquarelle est mésestimée, mais pour quelles raisons au juste ? Un art mineur ? Sûrement pas… D’ ailleurs personne ne devrait le penser…
Ah oui c’est vrai, mais c’est bien sûr, l’aquarelle servait de travail préparatoire à l’époque des grands maîtres, qui avant de peindre leurs oeuvres à l’huile réalisaient souvent des esquisses à l’aquarelle. Allons, un peu de sérieux, resterions-nous bloqués sur des « principes » vieux de plus de deux siècles! Ce serait ignorer les oeuvres remarquables de Turner, Delacroix, Blanche Odin et tant d’autres !
L’aquarelle a tout simplement été mise dans sa petite boîte dans laquelle on l’ a injustement enfermée.S’il est vrai que l’aquarelle permet une oeuvre sur le motif peut être plus » accommodante « , il en a été de même lorsque les peintres d’atelier virent arriver l’électricité ou la peinture en tube! L’image du peintre avec son chapeau de paille et sa petite boîte d’aquarelle existe, c’est sûr je la pratique également ainsi, mais l’aquarelle ce n’est pas que ça et elle ne doit en aucune manière être considérée comme une oeuvre légère, sans envergure et sans force. Cela semble tenir dans ce cas davantage d’un « choix de langage d’expression » que de quelque chose d’innée chez l’aquarelle que d’être légère. D’ ailleurs, entre nous, la frontière entre les différents médiums… On va dire d’une aquarelle qu’elle est gouachée et d’une gouache ou d’une acrylique qu’elles sont aquarellées !
Ah mais monsieur, ce n’est pas pareil, l’aquarelle ce n’est que de la peinture à l’eau…
Ah ! Et l’acrylique se dilue avec quoi ? Que l’aquarelle mette du temps à se faire entendre, soit, mais arrêtons de mettre en avant des raisonnements de la sorte ! D’ ailleurs un ami « aquarelliste » a eu à ce sujet des mots très justes…Le fait est que nous sommes tous catalogués par les mots. Dire de quelqu’un » Tiens, lui là bas c’est un aquarelliste « , et pourquoi pas » acryliste » ou » huilliste » !
Nous sommes peintres voilà tout !!!!!
Les aquarelles avec les aquarelles et surtout, ne pas la mélanger avec la « vraie » peinture sur toile! Et bien désolé mais l’aquarelle peut également être pratiquée sur toile… L’aquarelle est sans aucun doute l’un des moyens d’expression le plus difficile à comprendre qui soit, car il faut bien comprendre que contrairement à l’huile ou l’acrylique, le geste de peindre en apportant une touche de couleur sur la toile n’est que le début à l’aquarelle. Là ou tout commence, car cette touche est seulement en train de naître…
L’aquarelle demande une concentration et une disponibilité que l’on ne retrouve pas ailleurs, elle fait intervenir l’âme tout entière, où le corps dans sa totalité devient « pinceau d’expression ». Tantôt nerveux, tantôt souple…Pourquoi alors mésestimer l’aquarelle? Par ce que l’on ne peut pas prendre une pause café dès qu’on le désire ? Allons soyons sérieux car une fois les vieux clichés mis de côté, le rideau tombe!
Comment ? La fragilité ! Certes ! L’aquarelle est fragile.
Et c’ est parce qu’ elle est fragile qu’ elle se vend fois 5 fois moins cher que dans d’ autres pays ou que de l’huile et l’acrylique ? Une sculpture en cristal se vendrait donc moins cher qu’une sculpture en bois. La beauté d’une oeuvre n’est pas matérielle, loin de là! Ce raisonnement typiquement français se retrouve également dans l’habitat, on est très vieilles pierres ! Pourtant en Norvège par exemple certaines constructions en bois sont en parfait état de conservation et date de plusieurs centaines d’années. Une maison en vieilles pierres bâti sur un terrain non stabilisée ou inondable nous montre à quel point elle reste fragile aussi…. « Mais vous savez une aquarelle se conserve moins longtemps… »
Effectivement, la gomme arabique est sur ce point moins performante que l’huile, mais restons conscient que tout ceci dépend également de l’environnement où l’oeuvre est exposée. La stabilité des pigments à la lumière doit faire parti de nos préoccupations premières dans le choix des couleurs que nous utilisons. Sur ce sujet d’ailleurs, Janine Galizia fait un travail remarquable de communication et d’information. Certain pigments ne sont pas stables, évitons donc de les utiliser car dans certains cas elles peuvent « passer » au bout de 6 mois ! En tant que peindre il est désormais nécessaire de ne plus utiliser n’importe quels pigments. Le choix du support et surtout sa qualité est lui aussi très important. Acheter un grand cru classé et le conserver à -6° ou 30° ne remet pas en question la qualité de ce vin, même s’il est fragile et demande une attention toute particulière pour son bon vieillissement…il est donc nécessaire de prendre garde !
L’aquarelle n’est pas la seule pourtant à subir les effets du temps. Certaines oeuvres peintes à l’huile peuvent elles aussi très mal se conserver par abus de siccatif par exemple et l’on se rend également compte que l’acrylique ne se conserve pas si bien que cela…
La peinture rupestre que l’on peut encore observer de nos jours dans différentes cavernes tout autour du monde, reste certainement la première trace connue d’aquarelle, le liant y était généralement la salive du peintre, les pigments se limitant à de l’ocre et du noir. Dans la civilisation chinoise, son utilisation est sensiblement liée à l’invention même du papier, il y a environ 2000 ans. L’aquarelle se retrouve durant tout le Moyen Âge, en Afrique de l’Est et dans toute l’Asie du Moyen-Orient à l’Extrême-Orient, en passant par L’Asie centrale, comme en Iran où l’art Persan a laissé de nombreuses aquarelles. Pour la petite histoire on a quand même retrouvé des motifs d’aquarelles sur les murs des tombeaux des pharaons vieilles de plus de 5000 ans ! A l’abri de la lumière certes mais plusieurs milliers d’année quand même! (En Égypte l’aquarelle est utilisée depuis au moins 1250 av JC ).
L’aquarelle et sa facilité de transport permettront alors de représenter les découvertes du Nouveau Monde…et c’est bien de ça dont il s’agit encore aujourd’hui, L’aquarelle nous fait bel et bien découvrir un nouveau monde. Celui de l’humilité, du partage et du dialogue.
Imaginez donc ce qu’ est le parcours à accomplir pour l’ aquarelle, et ce en France tout particulièrement.
L’aquarelle est le moyen d’expression le plus utilisé dans le monde, et devrait continuer à être considérer comme un art mineur ?
Sûrement pas !
Je ne suis pas là pour impressionner par quelconque technicité ni faire de l’ aquarelle « le médium » par excellence mais simplement trouver le langage qui me correspond en continuant d’ espérer que l’ aquarelle puisse enfin retrouver sa place, celle qu’ elle n’ aurait jamais dû quitter, celle d’ un art majeur. » Texte de Jérôme Cossé
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Bien entendu, je ne suis pas un artiste professionnel et je ne suis donc pas aussi impliqué, mais je partage tout à fait l’opinion de ce Peintre, à part entière
Le dessin, l’aquarelle et un petit rébus
Le dessin est un complément indispensable à l’aquarelle. Bien entendu dans mon esprit, le dessin est une technique à part entière. Il ne lui ai pas qui n’est pas subordonné.. Quand on pratique l’aquarelle ou tout autre technique picturale, l’on ne peut pas « faire l’impasse » sur le dessin.
Le dessin va servir pour :
- Elaborer des croquis, pour noter par exemple des points de perspective
- Préciser les valeurs, ombres et lumières, d’une future réalisation
- Croquer des scènes de rue, par exemple.
Les dessins et croquis pourront être annotés et le cas échéant colorés.
Bien entendu, cela ne dispense pas de tirer des photographies. Mais l’avantage du dessin, c’est qu’il permet d’aller à l’essentiel et de simplifier. De permettre une approche libérée, plus spontannée.C’est donc, à mon avis un passage obligé, même si au départ l’on n’a reçu aucune formation au dessin. Personnellement, c’est un ouvrage, assez connu, qui m’a permis de l’aborder :
Dessiner grâce au cerveau droit de Betty Edwards, chez Mardaga
Dans cet ouvrage, elle tente à démontrer que tout le monde à la capacité de dessiner.J’ai ainsi compris qu’il ne fallait pas dessiner ce que l’on se représente d’un objet, par exemple, mais uniquement, ce que l’on voit. C’est ce que j’essaie de mettre en pratique depuis deux petites années.
Entre-temps, j’ai fait une expérience malheureuse, qui m’a découragée. J’ai alors pendant au moins six mois, rangé mes carnets et mes crayons.
Je m’explique, voulant me perfectionner, je me suis inscrit à des cours en ligne en vidéo, prodigués par un professeur de dessin. Son site de formation était couplé avec un forum, où l’on pouvait mettre des photos de ses propres dessins.C’est ce que j’ai fait. J’ai notamment chargé une sacoche, que je reporte ici :
J’ai alors croulé sous les critiques. J’ai, pour aggraver mon cas, eu le malheur de parler de l’ouvrage de Betty Edwards. Ce Monsieur n’en avait jamais entendu parler et j’ai du subir ses sarcasmes relayés les croupies de ce forum.Je ne citerai pas son nom, ni ses coordonnées, mais je donne ici un rébus :
Mon premier est une couleur foncée – Mon second est indispensable à l’aquarelle _ Mon troisième est un délit pénal – Mon tout est le prénom et le nom de cette personne
Depuis, j’ai recommencé de dessiner et je vais même à des séances libres, organisées le vendredi soir, par l’association artistique à laquelle je viens l’adhérer. Je montre ici deux dessins récents :
Une vue d’un parc attenant à un couvent de Dominicains qui est près de chez moi.
Une cruche, réalisée à main levée, sans calque, ce qui explique le léger défaut de symétrie.
Voilà ce que je voulais dire de ma modeste expérience. J’ai mis, dans prétention dans la galerie « Portfolio » squelques dessins et croquis que j’ai réalisés.
L’improbable rencontre du père de la théorie des cellules souches et du rocker
En début de semaine, j’ai participé à un stage de « renflouage »de mon permis à points. Les stagiaires étaient en majorité des cadrescommerciaux. Deux des participants étaient toutefois hors normes.
D’une part, le Docteur André GERNEZ, ancien cancérologue,plus jeune médecin de France, lors de son installation. Il est le père de la Théorie des « cellules mères ». C’est dès de début des années 1970, que l’ Inserm procéde à des expérimentations qui confirment la découverte du DocteurGernez. Cependant, sans doute victime de l’ostracisme de ces pairs, il ne bénéficiera jamais de la notoriété que sa découverte qu’il méritait.
On trouvera ici un lien vers la biographie du Docteur Gernez, publiée dans Wikipédia
andre-gernez-wikipedia.1228903009.pdf
D’autre part, Frank Danyel, un artiste chanteur, qui se produit sur de nombreuses scènes, « sur les traces d’Elwis Presley ». Il anime par ailleurs une troupe médiévale, qui participe à de nombreuses manifestations, souvent à cheval, en armes et costumes, et en armures.
On peut trouver les détails sur son site :
Je me suis trouvé, à l’heure des repas avec ces deux personnes, très sympatiques, qui chacune dans leur domaine, sont ce que l’on peut appeler « un personnage »
Brassée de roses
Cette aquarelle a été réalisée, chez moi, dans l’humide.Sur un Papier Arches Grain fin , 100 % pur coton 300grammes Format 36 cm x 51 cm
Le papier a été préalablement tendu sur châssis 8 P. La dimension de l’oeuvre peinte est donc légèrement réduite et fait 32 cm x 47 cm
Je n’avais pas à ma disposition de papier Montval Grain fin 100 % cellulose 300 grammes.
Il en résulte que l’exécution, notamment le « tirage des blancs » est rendu beaucoup difficile.
La photographie n’est pas de très bonne qualité. En effet, la luminosité dans les maisons n’est pas en ce moment, au rendez-vous :
Transparence des couleurs _ Un tableau de classement alphabétique pour W & N
La transparence est l’une des qualités recherchée dans la réalisation d’une aquarelle. Il est donc nécessaire d’utiliser de préférence des couleurs dites transparentes ou encore semi-transparentes. Par contre, l’on ne se servira qu’avec parcimonie, dles couleurs opaques ou semi-opaques.
Sur les tubes d’aquarelle, figure, à leur base, un symbole qui renseigne sur cette qualité
Transparente = carré blanc Semi-transparente = carré blanc barré
Opaque = carré noir Semi opaque = carré noirci par moitié
Cependant, dès que le tube commence à se vider, il est nécessaire pour obtenir le produit, de replier le tube, et bientôt l’on ne sait plus, sa spécificité.
J’utilise personnellement les couleurs extra fine « artists’watercolor » de Winsor & Newton, J’ai trouvé, en format pdf , un « Tableau sur les couleurs » rédigé en français.
On peut charger directement avec le lien suivant:
http://www.winsornewton.com/resource-centre/french-downloads/colour-charts
Le classement est fait en fonction des positions sur le spectre des nuances. Ce n’est donc pas un classement alphabétique. Dans cet ordre on ne le trouve qu’en anglais, de même qu’un tableau des composant.
Pour y voir plus clair, j’ai compilé les données contenues dans ces diffèrents documents.
J’ai établi un tableau qui indique :
- Le nom français de la couleur
- Le numéro de code dans la gamme Winsor & Newton
- Le nom en anglais de la couleur
- La lettre de qualification de la couleur :
- T = Transparent ST = semi transparent O = Opaque SO = semi opaque
Voici ce tableau, en format Word
code-pigments-wn.1228657126.doc
L’étang
L’étang, a été réalisée en cours, en technique humide.
Comme je l’ai déjà indiqué dans un précédent billet, j’utilise du papier Montval 300grammes grain fin, format raisin. La feuille a été la veille préparée sur un châssis. Avant l’exécution proprement dite, la feuille est noyée sur toute la surface.
J’ai utilisé six couleurs :
- Trois primaires : jaune, rouge, bleu
- Trois complémentaires : orangé, violet, vert
Les mélanges de ces six couleurs, par diffusion directement sur le papier, ou sur la palette confèrent une harmonie de couleurs intéressante. Je consacrerai un prochain billet à l’usage des couleurs.
Il faut noter que, compte tenu de la clarté toute relative des journées de décembre, la photographie rend mal compte du rendu des couleurs. Dans la réalité, la partie herbeuse est plus dans les tons de jaunes et le reflet des arbres plus nuancé, avec de jaunes et de marrons.
La voici donc :