Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
De gauche à droite :Anton Rooskens, Jan Nieuwenhuijs, Eugène Brands, Karel Appel, Theo Wolvecamp, Corneille, Gerrit Kouwenaar, Jan Elburg en Constant,
Peu de temps après, tous les artistes sont également devenus membres du mouvement Cobra , après quoi le groupe expérimental a été dissous. Le groupe d’ artistes danois Høst a servi d’exemple pour le groupe. Dans le même temps est créé la revue Reflex qui ne publiera que deux numéros. Le groupe, figuratif préconise la spontanéité dans l’art. Il considère qu’une peinture n’est pas une construction de couleurs et de lignes, mais un animal, une nuit, un cri, une personne ou tout cela ensemble .
Ils décident 1o) établir des contacts avec des groupes apparentés au pays et à l’étranger, et renforcer les contacts déjà établis avec les surréalistes-révolutionnaires en France et en Belgique et avec le groupe expérimental au Danemark.2o) organiser dès que possible une exposition du groupe néerlandais à Amsterdam.3o) commencer simultanément avec la publication d’un magazine pour propager les idées du groupe.4o) constituer un recueil des travaux des membres. «
Mouvimento per l’arte concreta – Mouvement pour l’art concret – M.A.C. est un mouvement artistique fondé à Milan en 1948. Son but est de promouvoir l’art non-figuratif et en particulier un type d’abstraction géométrique italien. Le terme concret évoque le groupe Abstration-Création fondé en 1931 à Paris, pour lutter contre le surréalisme. Le mouvement a également essaimé à Turin, Gênes, Florence Rome et Naples. Outre de peintres et des sculpteurs il a réuni des architectes, des graphistes.
Les peintre matiéristes ajoutent sur la toile des épaisseurs et des empâtements, à l’aide de pinceaux, de spatules, et d’outils les plus variés.Outre l’huile, ils utilisent la chaux, le blanc de zinc, le goudron, la cire, les coulures de bougie, le plâtre. Ils incorporent du sable, du gravier, de la ficelle, du verre, de la ferraille. D’autre part, avec des outils ou à mains nues ils maltraitent le support, par grattage, incisions, empreintes, brulures, déchirures, coupures, perforations. Ils se servent adjuvants pour obtenir des effets de craquelures, crevasses, ramages, diffusions des couleurs.
Dès le début du 20 ème siècle, sans appartenir à aucun courant, des artistes ont incorporé de la matières dans leurs œuvres. On pense aux collages des cubistes, aux ajouts des surréalistes, De même, des artistes des mouvements postérieurs : Néo-Dada ,Nouveau réalisme, Pop art, CoBra useront des mêmes procédés.
Il y a le guide pratique :Les couleurs artisanales à l’huile Schaal par Stéphanie Portal= Photographier avec un smartphone par David Gauduchon = Portrait de chat au fusain et à l’acrylique par Christophe Drochon= Nature morte culinaire par André Jude = Peindre en grisaille et en glacis par Marie Détré =Fleurs de lotus au pastel par Mireille Ledrappier = Quelles aides après la crise sanitaire ? consulter le Site de l’Ircec
Der Kreis 48 – Cercle 48 est un groupe d’artistes suisses créé à Bâle, à l’initiative de Max Kampf. Une exposition sera organisée dès 1948, mais sa constitution juridique n’est réalisée qu’en Mai 1950. Le groupe veut combattre la domination du Gruppe 33 et du Gesellschaft Schweizerischer Maler, Bildhauer und Architekten – la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses (GSMBA). Ker Kreis est resté actif pendant 25 ans et a été dissoute en 1976.
Linien II – Ligne II un collectif d’artistes danois créé en 1947. Il est à l’origine influencé par l’art spontané et surréaliste, il évolue dès 1950 vers l’art concret. Avant guerre, un groupe danois s’était déjà appelé Linien
Une première exposition a lieu à Tokantens Gallery en 1947. Puis en 1950 « Clear Form » au Free exhibtions building, le plus grande exposition d’art concret du Danemark. Le groupe se dissout en 1958
Høst gruppe est un groupe d’artistes danois fondé à la fin de la seconde guerre mondiale. Il préfigure CoBra. Dont les membres fondateurs rejoignent ce groupe international dès sa création en juillet 1948.
Le manifeste Prisme d’Yeux, qui n’a rien à voir avec l’optique, affirme qu’il s’ouvre à toute peinture d’inspiration et d’expression traditionnelle qui appartient à la vie. Il accepte toutes les orientations, « souvent opposées comme le jour et la nuit, le feu et l’eau »,
Chaque membre est libre d’appartenir à d’autres groupes artistiques qui militent pour l’indépendance de l’art, Pour intégrer le groupe il faut recueillir l’approbation des ¾ des membres. Il n’y a pas de jury d’admission aux expositions. Il appartient à chaque membre de maintenir une haute qualité.
Ce mouvement se voulait le lieu de rencontre de plusieurs tendances (yeux) de l’art moderne, la figuration la semi-abstraction le cubo-surréalisme
Voici, sans être forcément exhaustif quelques facettes de l’art indien du 21 ème siècle
Le peintre et professeur Ram Chnadra Shukla. a au cours de sa carrière il a beaucoup évolué dans son œuvre avec Kashi Shailee inspirés de l’art folklorique indien, puis le Samikshavad évoqué dans le billet 2/5 et enfin plus récemment les Intuitive paintings. Ces peintures de petites dimesions sont été réalisées avec des marqueurs colorés et des stylos à croquis. Par leur truchement l’artiste exprime ses sentiments et ses expériences intérieurs. Je constate que le terme couvre des approches parfois comparables et d’autres très éloignées
Cholamandal Artists’ Village est un village d’artistes organisé en coopérative près de Chennai . Il a été fondé en 1966 par K. C. S. Paniker qui avait déjà fondé la Progressive Painters’ Association (P.P.A) en 1944. Il était accompagné par les membres du Madras Movement of Art. Le Madras Movement of Art a été le pionnier de l’art moderne en Inde du Sud à Kerala, Karnataka, Andhra Pradesh et Tamil Nadu. Les artistes sont soit figuratifs soit abstraits.
Parmi les artistes de cette mouvance nationaliste il y a notamment Ravindra Nath Mishra, Hridya Narayan Mishra, Santosh Kumar Singh, Virendra Singh Prasad, Ram Singh Shabd, Raghuvir Sen Dhir, Ved Prakash Mishra, Gopal Madhukar Chaturvedi, Bala Dutt Pandey…
L’Abstraction lyrique représente pour les artistes une ouverture à l’expression personnelle. La première période, très matiériste, se manifeste jusque 1970. Toutes sortes de matériaux non conventionnels sont utilisés : sable, ferrailles, tissus, ficelles, etc. On parle de peinture informelle.
Il y a d’abord l’attitude de l’artiste que l’on appelle la peinture gestuelle, que les américains nomment action painting. La « gestualité pure » cadence la surface. Elle créé des reliefs, creux, fractures, colmatages.
Le peintre peut triturer la surface de la matière picturale à l’aide de divers instruments ou à mains nues en laissant des traces de grattage, d’incisions, voire d’empreintes d’objets à motifs géométriques ou non. Il utilise des adjuvants qui produise des effets divers (ramages, crevasses, craquelures. Il pourra maltraiter le support, par des coupures, des perforations, des déchirures et des brûlures, des arrachements, des brèches, des failles, balafres, des griffures, des hachures, des giclures . L’artiste joue de l’addition et de la soustraction de matière, alternant la pâte et les jus colorés, l’opaque et le transparent, le léger et l’épais, le lisse et le rugueux . Il travaille souvent par touches et coups de brosses énergiques. Il en résulte des enfouissements et de resurgissements des couches antérieures.. Il varie aussi le sens d’usage de la brosse ou de la spatule
Une autre composante de l’abstraction lyrique est le tachisme à ne pas confondre avec le mouvement italien des maschioli Le terme résulte au départ propos méprisant de Pierre Guégan Cette approche se caractérise, comme son nom l’indique par la réalisation de taches de couleur par projections, éclaboussures au pinceau, jets spontanés de peinture sur la toile posée verticalement ou horizontalement, par des coulures (pouring), réalisées éventuellement à l’aide de récipients troués (le dripping ), directement à partir du tube (le tubisme )ou en calligraphiant des signes inventés. .
Il y a eu deux périodes dans le courant de l’abstraction lyrique : tout d’abord à la sortie de la guerre une première période de 1945 à 1957-1960. Cette mouvance est alors supplantée par le Nouveau réalisme d’ Yves Klein.
L’abstraction lyrique dont le précurseur est Kandinsky s’oppose à l’abstraction géométrique dite froide, mais aussi au cubisme et au surréalisme. Elle se veut une abstraction chaude. Elle n’est pas liée à des lois. Elle doit susciter des sentiments, générer des idées. L’état d’âme de l’artiste, son caractère, le parcours de sa vie, les événements sociaux et politiques qui l’entourent sont les moteurs de son expression artistique. Les artistes utilisent de nouvelles technique : projections, grattages, brossages, les écoulements, etc.
Dans des billets de cette série, vont être abordées les différentes facettes de l’abstraction lyrique qui recouvre l’art informel, l’expression calligraphique, la peinture gestuelle, le tachisme .
Le cahier technique, avec des conseils de Janine Gallizia sur le changement de cycle de l’aquarele avec la crise financière qui s’annonce= des portraits par Jean-Luc Decron = les fondamentaux de Franck Perrot = Les aides liées au Covid 19 avec Eric Hainaut
Et pour terminer les annonces des expositions dans les salons et les musées. A propos, j’observe que pour l’instant, pour novembre seul est recensé Only Papier
Par contre la Cinquième biennale des aquarellistes en Nord n’est pas recensée. Je mets en ligne un billet qui présente le visuel. Elle se tiendra à l’Hospice d’ Havré à Tourcoing ( vous le savez peut-être, c’est la ville dont Gérald Darmanin est maire – Lol ) du 27 novembre au 20 décembre 2020
Hallesche Schule – École de Halle est un groupe d’artistes, dont certains ont été les élèves avant-guerre, de Charles Crodel et Erwin Hahs. A partir de 1947, d’anciens enseignants du Bauhaus de Dessau anéanti par les bombardements arrivent à Halle. Les artistes se situent dans la mouvance expressionniste, figurative.
Les œuvres n’étaient pas toutes transcendantes. Les sujets un peu bateau : jongleurs, monde du cirque et souvent dans des couleurs ternes. Dans le grand virage vers le réalisme socialistes, ils souhaitaient se faire oublier.
Remarque :une visiteuse à contesté le terme que j’ai utilisé dans le titre « Rescapés du Covid 19. Vous pourrez consulter son commentaire et ma réponse.
Das Ufer Gruppe 1947 Dresdner Künstler c’est à dire la rive, sans doute en référence à l’Elbe, est un groupe d’artistes , fondé à Dresde en 1947 par Siegfried Donndorf = Rudolf Bergander = Rudolf Nehmer = Fritz Skade. La première constitution de la République démocratique allemande – RDA est promulguée en 1949. Néanmoins, ces artistes sont déjà dans la mouvance artistique du réalisme socialiste. Mais dans le respect de la personnalité de chaque membre. A la vue des œuvres trouvées, l’on se rend compte qu’elles sont d’allure classique, en aucune façon avant-gardiste. La transition vers le réalisme socialiste n’a donc pas du poser de difficultés.
Une première exposition est organisée dès mai 1947 au musée Bautzen et au fil du temps jusqu’en 1954. Cependant, Ufer a été, comme les autres associations, dissoute par le régime communiste dès 1952. Les membres étant alors mutés à l’ Arbeitsgemeinschaft sozialistischer Künstler, l’association des artistes visuels.
Pour ces artistes : » l’art doit être basé uniquement sur la réalisation et l’objectivation des intuitions de l’artiste. Il doit transformer en images concrètes de forme-couleur,sans symbolique, en captant les rythmes, les cadences, les accords d’un monde coloré.