Raoul Dufy, peintre à l’huile et à l’eau

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Raoul Dufy

Raoul Dufy (1877-1953) est né au Havre. Il y suit les cours de Charles Lhuillier, élève d’Ingres, à l’Ecole municipale des Beaux-arts, en compagnie de son ami Othon Friesz. Il le retrouvera à Paris dans l’atelier de Léon Bonnat .

Il a été influencé d’abord par l’impressionnisme, puis vers 1905, par le fauvisme. Il se tourne ensuite vers les recherches de Cézanne. Il illustre « le bestiaire » de Guillaume Apollinaire. Il travaille  pour le couturier Paul Poiret et pour la maison de soieries lyonnaise   Bianchini-Férier.

Après ses premiers séjours dans le Sud de la France, sa palette  s’éclaircit  et ses couleurs sont éclatantes. Dans les années 20 il fréquente les champs de course, qui vont beaucoup l’inspirer. Il a son atelier à Paris mais réside  souvent sur la Côte d’Azur, dont sa femme est originaire. En 1937, il réalise « La fée électricité » une fresque  monumentale lors de l’’exposition internationale qui se tient à Paris. Après une période d’oubli, il est maintenant revenu en grâce.

Il s’est beaucoup exprimé dans des dessins, des aquarelles parfois rehaussées à la gouache. Il en a produit plusieurs milliers, malheureusement il en détruisait beaucoup. Il a peint des scènes de plage, de mer, de fêtes, de musique. Ces représentations sont toujours gaies et colorées. Le dessin à l’encre de chine est souvent apparent.

On peut trouver des éléments biographiques sur Wiki et une liste de nombreux liens ici 

Certaines de ses œuvres sur toile ou sur papier sont visibles sur le site de l’Adagp qui gère les droits d’auteurs dans les arts visuels. Ainsi que sur Artcyclopedia qui répertorie les sites des musées qui possèdent des œuvres de Raoul Dufy. Et une vidéo du l’exposition qui lui a été consacré récemment au musée d’art moderne de la ville de Paris.

https://dailymotion.com/video/x7oobi_culture-raoul-dufy-le-plaisir_creation

Enfin, voici un certain nombre d’aquarelles que j’ai collectées.

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Raoul Dufy -Bateau à voile – 1908 – Aquarelle

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Raoul Dufy – Baccara – 1925 – Aquarelle

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Raoul Dufy – La famille Kessler à cheval – 1931 – Aquarelle

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Raoul Dufy – Ascot – 1938 – Aquarelle

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Raoul Dufy – Perpignan – 1947 – Aquarelle

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Raoul Dufy – The band -1949-Lithographie sur papier

Crayons « graphite » et tailles crayons


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Les mines des crayons contiennent non seulement du graphite mais aussi de l’argile. Le graphite est une matière plus grasse que l’argile. La proportion de graphite contenue dans les mines tendres est plus importante
Plus un crayon est dur (H) plus sont trait sera pale et plus la mine marquera le papier. A l’inverse, plus un crayon est gras (B) et plus sont traits est sombre et difficile à effacer.. Le modèle HB,
 est le bon compromis lorsque l’on exécute une dessin préalable à l’exécution d’une aquarelle. Il laissera moins de trace, se confondra dans l’ensemble, et pourra se gommer. Par contre pour la réalisation de dessins artistique au crayon l’on utilisera plus gras

Voici la classification des crayons que l’on peut rencontrer

tableau-crayons.1248920366.jpg

  • H (hard) : dure (ou sèche);
  • B (black) : tendre (ou grasse) ;
  • HB (hard black) : moyenne ;
  • F (fine point) : fine. Il s’agit du milieu de l’échelle, HB étant un peu plus tendre.

D’autres informations sur les crayons «  graphite » sur le site suivant

http://fairysunlight.free.fr/HTML/materiel/crayons.htm

Le site « brand names pencils », répertorie les crayons de Monde entier

http://www.brandnamepencils.com/brands/all_brands.shtml

Quand je m’essaie au dessin, j’utilise plusieurs crayons, surtout des « H » et je suis amené à les tailler souvent, car les mines s’usent vite. J’utilise un cutter. Cela évite de casser les mines.Il en faut pas le tailler la mine en pointe. C´est par l´usure que l´on obtient la mise en forme désirée. D´ailleurs lorsque l´on désire obtenir rapidement un plat il suffit de frotter rapidement et fortement sur un papier brouillon. On appelle cela “Chauffer” son crayon.

Par contre, lorsque j’utilise un crayon « HB » je me sers comme tous les écoliers d’un taille-crayons. Voici quelques informations sur cet accessoire, souvent d’une utilisation malaisée…les mines cassent.

http://www.lolomolubdo.com/

http://www.geant-beaux-arts.fr/taille-crayons.html

 

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Ouf !!!

L’orientalisme revisité : Miroirs d’orients au Palais des Beaux-arts de Lille – Aquarelles – dessins – autochromes – photographies

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Cette exposition, en marge de Lille XXL se tient au Palais des Beaux-arts de Lille jusqu’au 31 Août 2009.

L’orientalisme est un courant artistique et littéraire qui s’étend tout au long du XIXe siècle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture_orientaliste

La campagne d’Egypte de Bonaparte en 1798, la conquête de l’Algérie en 1830, l’ouverture du Canal de Suez en 1869, et le déclin la domination truque expliquent  cet engouement pour l’Orient. Il s’agit en fait des cultures du bassin méditerranéen, Maghreb, Liban, Iran, Empire. Il s’agit d’une représentation rêvée, mythique, sensuelle. C’est par exemple « le bain turc » d’Ingres, qui n’a jamais mis les pieds en Orient. Par contre d’autres artistes font le voyage, comme les deux Eugène,  le douaisien Fromentin et plus tard Delacroix.

http://orientaliste.free.fr/

Ils en ramènent des carnets de voyages, des croquis et aquarelles. Leurs œuvres représentent des paysages, de scènes de rues, des  portraits réalistes. Elles sont très précises, presque ethnographiques. Ces documents, à leur retour en France, vont inspirer des œuvres de grand format. Les pouvoirs publics, dans la mouvance des conquêtes coloniales, nourrissent pour des raisons de propagande, le mythe de l’orient.

L’exposition issue essentiellement des collections du musée lillois, présente l’Orient vu par les artistes occidents, dans des dessins, des aquarelles, des autochromes, des photographies. Notamment une vingt d’aquarelles de très belle facture d’Emile Marquette, artiste « inconnu au bataillon » découvertes en 1985, lors de travaux de rénovation et d’agrandissement du musée.. Dans une seconde partie, en effet boumerang, les artistes contemporains originaires ou non de ces régions, nous renvoient une autre image souvent provocatrice, de leur culture.

Ce que j’ai regretté, c’est l’installation déplorable de cette belle exposition, reléguée dans les couloirs des « expositions permanentes ». La raison en est simple. Jusqu’au 23 juillet se tenait également une autre exposition « Istambul, traversée – Lille 3000 ».  Celle-ci au demeurant très intéressante aussi, présentait la vision de leur ville par des artistes vivants ou originaires d’Istamboul. Il s ‘agissait essentiellement de vidéos, d’installations, gourmandes en surface. Pour parler de façon prosaïque : cette exposition était présentée dans le séjour et celle sur l’orientalisme, dans l’arrière cuisine !

Voici quelques unes des œuvres qui sont présentées

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François Souchon (élève de David) Odalisque tournée vers la gauche

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Emile Marquette – Fontaine près d’alger – aquarelle

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Mathilde Bonaparte – La juive d’Alger

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Félix Bonfils -Constantinople -Scutari- une rue – photochromie  *

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Yasmina Bouziane -Liban – Sans titre

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Anton Solomoukha – Ukraine – Bain Turc #1, Ingres 2007

Le petit chaperon rouge visite le Louvre

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Kimiko Yoshida – Japon -Les mariées intangibles – Autoportrait

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Kahn & Selesnick – City of salt – 2001

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Shadi Ghadiria – Iran- Série Ghajar – 2001

* Dans un prochain billet je parlerai de la photochromie. Une autre technique à mi-chemin entre la photographie et la peinture

Un exemple de restauration : les aquarelles d’Emile Marquette

Il me paraît intéressant en marge de l’article  que je rédige par ailleurs sur l’expositon « Miroirs d’orients » de mettre en ligne la note publiée par le musée des Beaux-Arts de Lille.

« Les vingt aquarelles d’Emile Marquette ont été découvertes dans les caves du musée, en 1985, avant la rénovation du bâtiment ( 1989-1907). Le jaunissement de certaines feuilles associé à une poussière noire et grasse généralisée ne permettaient plus d’apprécier le travail de l’artiste. L’infestation généralisée de moisissures sur les aquarelles et à l’intérieur des montages, l’acidité des passe partout, les spores et bactéries renfermées dans la poussière présentaient un danger pour la conservation des œuvres. Une restauration s’est avérée nécessaire.

Emile Marquette a réalisé ces aquarelles sur quatre types de papier jaunis. Les papiers ivoires ayant été les plus altérés. Avant d’entreprendre la restauration, des tests d’humidité pour vérifier la stabilité des pigments s’avéraient nécessaire. Les pigments rouges et certains bleus se sont révélés particulièrement fragiles. Les techniques mécaniques étant plus contrôlables que les processus chimiques, un premier nettoyage à sec pour supprimer moisissures et spores fut entrepris sur l’ensemble des pièces à l’aide d’un aspirateur muni d’un filtre à particules à haute efficacité.Une poussière grasse et noire restait incrustée sur les fibres de papier. Pour éviter qu’elle ne s’insère davantage, les feuilles furent gommées recto verso. Il restait à traiter le jaunissement des feuilles qui altérait les couleurs et le rendu de la lumière. Les études du CNRS ont identifié dans ces parties jaunies, la présence d’ions inorganiques et organiques se multipliant en présence d’oxygène pour former des composés colorés et des produits de dégradation. La suppression des produits d’altérations jaunes a fait passer le support d’une teinte verdâtre ( bleu + jaune) à sa couleur bleue d’origine.

Cette transformation esthétique explique , en partie, les nombreuses polémiques autour de la restauration depuis la révolution française et la création des musées. De nos jours certaines associations militent pour le respect et l’intégrité du patrimoine artistique et l’organisation de débats publics. Ces polémiques mettent le doigt sur la complexité et la richesse de cette profession étroitement liée à la notion de patrimoine. L’étude et la réflexion sont les préliminaires essentiels avant l’action de restauration. Mieux, elles remplacent parfois l’action. Tout le reste est affaire de choix entre leur utilisation, leur usage, leur pratique, le niveau de formation de ceux qui les exercent.

Et voici un exemple du résultat de ce travail de restauration :

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Emile Marquette – Une rue à Biskra

Chars à voile – Dessin aquarellé

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La locomotion éolienne était connue dans l’Egypte ancienne. En Chine, au 3ème siècle avant JC. , on utilisait une sorte de brouette à voile, pour transporter les matériaux, lors de la construction de la Grande muraille. C’est à La Panne, en Belgique, qu’en 1898, les frères Dumont,  mettent au point pour une utilisation sportive, l’ancêtre  des chars à voile. Au fil du temps, l’engin s’allège, gagne de la vitesse. Des aviateurs comme Willy Coppens et Louis Blériot le perfectionnent et marquent ce nouveau sport de leur emprunte. En effet, son vocabulaire est emprunté à l’aviation. C’est Blériot qui  généralise la production de son « aéroplage »

Ce sport est pratiqué dans de nombreux pays, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Australie et Nouvelle Zélande.

http://www.nalsa.org/links.htm

On trouve  un historique très complet  et illustré, sur les site de la « Ligue Aquitaine Poitou Charente de Char à voile »

http://www.charsavoile.fr/histoire/index.htm

http://www.charsavoile.com/histoire-plus.htm

Des informations techniques sont données sur Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Char_%C3%A0_voile

Ce sport est encadré par des instances nationales  et internationales

http://www.ffcv.org/

http://www.fisly.org/

http://www.nalsa.org/index.htm

et bien entendu des clubs comme celui du Touquet

http://www.bleriotclub.com/

Le dernier championnat du Monde s’est tenu en Patagonie en 2008. Le précédent a eu lieu en 2006 au Touquet.  

Par ailleurs, le record du monde de vitesse, est actuellement de 151,9 Km/Heure. Il a été établi par Tadeg Normand à Leucate en 2000.

http://www.kitesurf22.com/record_char_a_voile/homologation.html

Mes souvenirs du Touquet m’ont inspiré ce dessin aquarellé où l’on voit des pilotes de chars à voile, rassemblé, avant de se lancer sur la plage

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Les chars à voile – masmoulin 2009 – dessin aquarellé

Cliquez sur l’image pour l’agrandir 

 

L’autochrome de frères Lumière – le premier procédé industriel de photographie en couleurs

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Je suis allé voir l’exposition « Miroirs d’orients » présentée dans le cadre de Lille XXL  au Palais des Beaux Arts de Lille. C’est un parcours en image du Maroc à l’Iran de 1830 à nos jours. Ce sont les thèmes du mouvement « orientaliste ». Je ferai un billet sur cette exposition dans quelques temps.

Je suis tombé en arrêt sur de très belles photos dites « autochromes ». J’’ai voulu en savoir plus.

Ce procédé, en mode industriel, de photographie en couleurs, a été mis au point par Auguste et Louis Lumière et breveté en 1903. Il sera utilisé de 1907 à 1932. Leurs laboratoires produiront 6.000 plaques par jour. On estime que plus de 50 millions de clichés seront pris pendant ces vingt cinq années.

Le banquier et philanthrope Albert Kahn, lance des photographes dans le monde entier. S’il n’a pas constitué «  les archives de la planète », il a néanmoins rassemblé des clichés de plus de cinquante de pays

A partir de 1935, c’est le Kodachrome et l’Agfachrome qui vont supplanter le procédé des Frères Lumière.

Dans ce procédé on utilise une  plaque de verre, sur laquelle est déposé un composé de fécule de pomme de terre coloré en rouge-orange, vert et bleu-violet. Une fine couche de charbon comble les interstices entre les grains. Par-dessus cette couche (7000 grains de fécule par mm2), il dispose une émulsion noir et blanc.

 

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La plaque, est exposée à l’envers, pendant une seconde,  dans une chambre photographique. Elle est ensuite développée en laboratoire et reportée sur un petit format. Les couleurs ne sont pas franches mais pastel. L’interprétation esthétisante de la réalité, avec son aspect pointilliste, entre peinture et photographie, rencontre immédiatement la faveur du public.

L’autochrome  a été utilisé par les grands noms de la photographie de l’époque : Jacques-Henri Lartigue, Fernand Cuville, Jules Gervais-Courtellemont, Eugène Atget, Léon Gimpel, Albert Kahn, Paul Castelnau, sans oublier Jean Tournassoud qui les utilise dans ses reportage sur la Grande Guerre.

On trouve bien entendu des informations plus détaillées sur le site de Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Autochrome

Er aussi  sur le site très complet dédié aux autochromes Lumière

http://www.autochromes.culture.fr/index.php?id=95&L=0

Des pages consacrées aux autochromes sur le site de l’institut Lumière

http://www.institut-lumiere.org/francais/patrimoinelumiere/autochromes.html

On trouve une série d’autochromes de 1916 à 1930 sur le site de « galeire-photo »

http://www.galerie-photo.com/autochrome.html

Et aussi dans les archives du Ministère de la Culture

http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/fr/archives_photo/visites_guidees/autochromes.html

Des sites de photographes de cette époque : le photographe Jean-Baptiste Tournassoud  (1866 – 1951)

http://www.tournassoud.org/tech/autochrome.php

 et Pierre Elisée Grange, né en 1872. Son petit fils Philippe y présente une  riche collection d’autochromes pris par son grand père

http://autochromes-grange.com/?id_menu=accueil

On trouve aussi des autochromes de la collection de la « Georges Eastman house »

http://www.flickr.com/photos/george_eastman_house/sets/72157606226772243/

Des photos de la Savoie prises par Robert Jeantet de 1912 à 1925

http://www.sav.org/autochrome/index.html

Et puis encore des autochromes réalisées pendant la guerre 14-18

http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/fr/archives_photo/visites_guidees/autochromes.html

http://www.worldwaronecolorphotos.com/

Enfin l’on trouve des « fondus » de photographie qui reconstituent de  nos jours des autochromes contemporains. Bien entendu les plaques sont faites de façon artisanale.

http://www.autochromes.fr/french/def.html

Voici quelques clichés

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Levers soleil sur Istamboul – 1908 -Jules Gervais – Autochrome

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Louis Lumière – 1907 – Autochrome

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Courtellemont -Fontainebleau -1910 – Autochrome

 

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Maurice Rambert – Jeune fille à la fenêtre – autochrome

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Poilu – monochrome

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Palaiseau – Février 2009 – Autocrhome

Francia père & fils – aquarellistes du 19 ème siècle

Les Francia sont deux aquarellistes français.

Le père Louis Francia (1772 -1839) est né à Calais où il a fréquenté l’école de peinture. En 1890 il a immigré à Londres. Il expose à la Royal Academy of Arts dès 1795. Il est secrétaire de la Société de l’aquarelliste. Il entre en France en 1816. Il initie alors  William Wyld (1806-1889) le peintre de l’orientalisme. Il expose dans les années 1830 au Salon de Paris. Il peint les plages, ports, estuaires, scènes de pêche, mais aussi la forêt, les bocages, les chemins, des ponts, des chaumières, des moulins, ou encore des marines et des vue de Paris. Ses œuvres sont essentiellement conservées dans des musées et institutions en Grande Bretagne et aux Etats-Unis. Il y a toutefois quelques œuvres au musée de sa ville natale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Louis_Thomas_Francia

On trouvera tout une collection de gravure de la Tate gallery de Londres

http://www.tate.org.uk/servlet/ArtistWorks?cgroupid=999999961&artistid=2565

Voici quelques unes de ses oeuvres

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Louis Francia – Uzerche

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Louis Francia – Paysage

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Louis Francia  – The beach at Calais

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Le fils Alexandre-Thomas Francia (1813-1884) a été formé par son père. C’est aquarelliste de marines lui aussi reconnu de son vivant. Il expose à Paris dès 1835, mais aussi à Londres ou à Vienne, Anvers ou Bruxelles où il vivait. On ne dispose pas d’une biographie étoffée. Par contre le photographe blege Charles Baugnet, lui a « tiré le portrait »

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Portrait d’Alexandre Francia par Charles Baugniet

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Alexandre Francia – The Burning of Richmond  – 1865

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Alexandre Francia – nature morte – lettres cartes crayon cigare

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Alexandre Francia View of Loch Katrine

Des oeuvres du père comme du fils continuent de figurer dans les enchères de Christie’s et autres.

Les choristes – dessin aquarellé

Selon l’Institut français de l’art choral-Ifac, il y a en France, hormis les chorales scolaires ou paroissiales, plus de 10.000 chœurs d’enfants et d’adultes. La plupart regroupent des personnes de tous horizons socioculturels qui partagent la joie de chanter ensemble. Seules 20% d’entre elles savent « solfier », pour les autres c’ est sans jeu de mot, le « part cœur »

http://www.artchoral.org/

Sur ce site l’on trouve de nombreuses informations et notamment un état des lieux, sous forme de deux  fichiers pdf qui peut être téléchargés ici

ifac_pratiques-chorales_partie1.1248489654.pdf

ifac-_pratiques-chorales-parties2.1248489677.pdf

L’organisation la plus connue, ici du mouvement scout,  est sans doute « à cœur joie »

http://acj.musicanet.org/

On peut trouver de nombreux renseignements sur le site de la « corde vocale »

http://www.lacordevocale.org/

En dehors de la multitude des chœurs amateurs, il existe des chœurs professionnels : Le chœur  de  Radio France

http://sites.radiofrance.fr/chaines/orchestres/choeur/accueil/

Le Chœur « Ascentus » dirigé  par Laurence Equilbey

http://www.accentus.fr/

Chœur semi-professionnel «  Emanuel Chabrier »

http://choeur-emmanuel-chabrier.over-blog.com/

dont voici une video d’un concert public

Et voici mon dessin aquarellé

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Choeur mixte – dessin aquarellé ©masmoulin2009

Cliquer sur l’image pour agrandir

Coup de projecteur n°8 – Quelques artistes hispanophones

J’ai déjà eu l’occasion de présenter un certain nombre d’aquarellistes d’Espagne ou d’Amérique Latine. Je poursuis aujourd’hui mon petit tour d’horizon.

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http://www.fcembranelli.blogspot.com/

Fabio Cambranelli est brésilien. Il réside à Sao Paulo. Il est architecte de formation. Il a ensuite poursuivi des études artistiques, au Brésil, en Europe et aux Etats-Unis dans les années 80-90. Il expose dans de nombreux pays. Il réalise des aquarelles lumineuses de paysages et de fleurs

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http://acuarelas-fernandopena.blogspot.com/

http://www.freewebs.com/fernandopena/

Fernando Pena est un aquarelliste uruguayen né à Montevideo en 1952. Il a débuté comme autodidacte et à ensuite reçu les conseils de Dante Picarelli et Carlos Fendï à l’arteclub. Il privilégie les sujets urbains. Il travaille les effets de lumière et la couleur, sans oublier la transparence.

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http://acuarelasretuerto.blogspot.com/

Victor Retuerto est un aquarelliste espagnol. Il peint essentiellement la ville en extérieur. Il participe presque chaque semaine à des concours d’aquarellistes, en plein air.

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http://acuarelasjuanvaldivia.blogspot.com/

Juan Valdivia est un aquarelliste espagnol qui réside à Jaén en Andalousie.Il peint des paysages et des portraits avec beaucoup de sensibilité.

Métropolis ? une aquarelle pas très romantique…encore que

J‘ai réalisé mardi une aquarelle en tehnique humide – paoûtapier Montval 300 g. tendu sur châssis – Format « raisin »  50 cm x 65 cm. Je suis ici plutôt éloigné des paysages calmes et sereins, romantiques. Au départ, je voulais faire une rue « genre New York » et puis j’ai dérivé, j’ai pensé aux villes avec des réseaux routiers anarchiques qui coupent les centres villes. Mais comme  c’est un paysage urbain imaginaire, il y a tout de même un cours d’eau. Et puis, en devine quelques silhouettes à peine esquissées. Y-a-t-il encore une place pour l’humain. Lorsque j’ai eu fini mon aquarelle, j’ai cherché un titre. Rue me semblait banal, peu adapté et très  viste s’est imposé le nom de « Métropolis ? » Avec un point d’interrogation, car ma peinture n’est pas une copie des décors de rue de Fritz Lang. J’en ai profité pour me rafraîchir la mémoire sur le film du grand cinéaste autrichien. Je publie donc, en même temps que mon aquarelle, un billet sur son film  qui date de 1927 et sur celui du japonais Rintaro qui date de 2001

Voici mon aquarelle :

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Métropolis Aquarelle – Clliquer sur l’image pour agrandir

Et si on la faisait pivoter pour voir ce que cela donne ?

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Elle a un petit air asiatique…et elle est plus romantique. Non ?

Mise à jour au  19 août 2009

Cette aquarelle, dans quelque sens que je la regardais, ne me plaisait vraiment pas. Ce matin,  je l’ai passée sous la douche. Il reste bien entendu, un fonds, des traces. Je vais voir ce que je peux en faire. Je montrerai ce qu’il en adviendra, lorsque j’aurai utilisé ce base de papier coloré, bigarré, griffé…..A suivre !

Métropolis un film de Fritz Lang…et aussi du japonais Rintaro

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Métropolis de Fritz Lang

Métropolis est d’abord,  un film muet en noir et blanc, de Fritz Lang, cinéaste autrichien, qui est sorti en 1927.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fritz_Lang

L’action se passe en 2026. Dans une ville  gigantesque, une mégapole, dominée par une élite, les puissants se divertissent pendant que les ouvriers travaillent dans une cité souterraine. On trouve une documentation très importante sur ces deux sites

http://cours.cegep-st-jerome.qc.ca/530-lem-p.l/

http://deedoolife.blogspot.com/2009/07/acidpopcineclub-metropolis-by-fritz.html

On trouve un extrait du film de Fritz Lang

http://www.veoh.com/browse/videos/category/educational_and_howto/watch/v18623674ygK8cTbd

Par ailleurs Georgio Moroder  (1927/1984) a entrepris une version colorisée contestée par les puristes

http://www.youtube.com/watch?v=OKhGFu1-abw

-o-o-o-o-o-o-

Meroroporisu (Métropolis)  film d’animation du  japonais Shigeyuki Hayashi dit Rintaro est sorti en 2001.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rintar%C5%8D

Il est issu d’un manga, qui ne copiait pas le film de Lang. C’est cependant l’affiche du film culte de Lang qui a servi de point de départ. On retrouve aussi la cité en hauteur des nantis et la cité souterraine des travailleurs.

On trouve des informations intéressantes sur le site

http://sfstory.free.fr/films/metropolisrintaro.html

ainsi que des extraits du film sur allocine

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18671178.html

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Métropolis de Rintaro

Les crayons aquarellables

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Les principales marques

Dans ma panoplie d’aquarelliste,  une boite de Crayons aquarellables, solubles à l’eau. Je les utilise parfois pour faire un croquis préalablement à l’exécution d’une aquarelle. Je choisis la couleur de crayon en fonction de ce que je vais ensuite peindre. Par exemple un crayon vert pour un bouquet d’arbre, un bleu pour le ciel. Je trace des traits légers qui se dissolvent ensuite au passage de l’eau. J’ai parfois aussi eu recours à ces crayons pour noter les teintes dans des croquis faits sur le motif. Ce sont des usages purement ponctuels. Cependant, ces crayons sont pour certains artistes un médium à par entière

Ils peuvent être utilisés de plusieurs façons

  • A sec pour dessiner des traits précis, puis à l’aide d’un pinceau, d’une éponge, d’un chiffon, d’un coton tige, on peut partiellement étaler la couleur
  • Sur une feuille de papier aquarelle mouillée  les traits se diluent et l’on obtient alors un effet de flou.
  • On peut également prélever de la couleur de la mine à l’aide d’un pinceau
  • Et bien entendu…comme des crayons de couleur classiques.

 Sur le site « painting. about », il y a une documentation explicite, malheureusement en anglais. La traduction par Google est obtenue en cliquant sur ce lien

http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fpainting.about.com%2Fod%2Fusingwatercolorpencils%2Fss%2Fwater_pencils.htm

Voici une vidéo d’exécution d’une fleur

On trouvera également les explications  détaillées de Tim Fisher sur Youtube

http://www.youtube.com/watch?v=SZgsXgducxM

Ainsi que les rendus des crayons aquarellables

http://www.5min.com/Video/How-to-Use-Watercolor-Pencils-24861055

Les pinceaux – traces et effets

Pour faire suite à mon billet du 22 juin 2009 « Les pinceaux pour l’aquarelle »

http://masmoulin.blog.lemonde.fr/2009/06/22/les-pinceaux-pour-laquarelle/

où j’ai détaillé la structure, la matière et aussi les diffèrents sortes de pinceaux, j’ai voulu formaliser ici, les traces et les effets que l’on obtient avec eux

Pinceaux ronds

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Pinceaux à lavis ou pinceaux mouilleurs

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Pinceau à bulbe

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Pinceaux plats

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Pinceau éventail

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PInceaux traceurs,  trainards ou gulliver

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Pinceaux spalters

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Pinceau biseauté

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PInceau spalter à crans

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Pas de traces de :

Pinceau langue de chat

Pinceau jupe

parce que je n’en possède pas

A examiner toutes ces traces laissées par tous ces pinceaux, l’on s’aperçoit que les diffèrences de traits, d’empreintes, ne sont pas toujours évidentes. Cela démontre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir toute la panoplie pour faire de bonnes aquarelles.

 

Paul Dmoch, aquarelliste bruxellois

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Paul Dmoch

http://www.artmajeur.com/aquarelliste/

Paul Dmoch, né en Pologne en 1958, est un aquarelliste belge de renommée internationale. Il n’a pas fait les « Beaux-Arts ». De 1981 à 1986 il étudie l’architecture à Varsovie,  à la Politechnika Warszawska 

http://www.pw.edu.pl/.

Il pensait  en devenant architecte, pouvoir dans ses projets, faire entrer la lumière qui le fascine depuis l’enfance. Il a vite déchanté en découvrant que ce métier était tributaire de lois contraignantes, de l’argent, de la « sottise d’investisseurs » et de beaucoup d’autres problèmes. Il ne pensait pas devenir un artiste. Mais il aperçu que l’aquarelle lui permettrait de créer son propre monde de lumière tout en partageant son amour de l’architecture. Cet aquarelliste autodidacte reste profondément marqué dans ses œuvres par sa formation initiale. Il peint avec un grand réalisme et une lumière extraordinaire et le contraste avec les zones obscures. Ses sujets de prédilections sont les intérieurs et les extérieurs des cathédrales, les places, les édifices monumentaux. Ils les visite lors de ses voyages en Grèce, Espagne, Italie, Hollande, Pologne

L’artiste expose régulièrement en solo dans des galeries à Francfort, Bruxelles, Londres, Arnhem en Hollande. Il participe également à des expositions collectives notamment  à Bruxelles, Londres, Cambridge, Bristol, Edimbourg, Barcelone, Paris

Il a obtenu des récompenses, en Grande Bretagne du Royal Institute of Painters in Water Colours – de la Royal Watercolour society- de la Royal Society of British Artists, à Rome, à Vienne. Il a été présenté dans de nombreuses revues artistiques Art Paper- International artist magazine – Pratique des arts. 

Le Pape Jean-Paul II possédait l’une de ses oeuvres et il rencontre un vif succès en Grande Bretagne.

On trouvera certaines de ses œuvres sur les sites des britanniques Enid Lawson  et Saatchi

http://www.enidlawsongallery.co.uk/pages/paul.htm

http://www.saatchi-gallery.co.uk/yourgallery/artist_profile/Paul+Dmoch/86076.html

Voici quelques unes de ses oeuvres

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Paul Dmoch -Galerie des Glaces Versailles – 2000- Aquarelle

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Paul Dmoch – Eglise des franciscains à Vienne – 2000 – Aquarelle

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Paul Dmoch – Oostpoort Delf – 2004 – Aquarelle

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Paul Dmoch – Santa Maria della Salute – Venise – 2003 – Aquarelle

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Paul Dmoch –  Maison Victor Horta Bruxelles – 1992 – Aquarelle

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Paul Dmoch -Ruelle de Como – 2003 – Aquarelle

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Paul Dmoch – Façade Maison Saint-Cyr Bruxelles – 1994 – Aquarelle

Ce qui me touche dans ces oeuvres, c’est la couleur, la lumière éclatante et une maîtrise absolue de la perspective. On peut sans doute regretter la perfection foirmelle de ces représentations hyper-réalistes proche de la photographie « sur papier glacé ». On peut regretter que tous ces lieux ne soient pas habités par des personnages, des silhouettes. Ces oeuvres auraient alors un supplément d’ une âme. C’est évidemment un sentiment tout à fait personnel.

Mais tout ceci est d’une telle maîtrise…c’est le grand  style de Paul Dmoch.

 

Les « papiers » Yupo et Lanavanguard et l’aquarelle

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 Le terme de papier qui désigne un produit fabriqué à partir de fibres cellulosiques, végétales ou animales est impropre. En effet, le papier Yupo est une matière plastique,  le « polypropylène ».

C’est le fabricant japonais Yupo qui semble avoir mis le premier ce genre du produit sur le marché.

Des produits similaires sont également proposés, par exemple Lanavanguard

Le Lanavanguard est proposé en France par Géant des Beaux-Arts.

Claudia Castellano-Racanelli, du Service après-vente m’a indiqué que la marque est représentée en Europe par Yupo GmbH – Willstätter Str.30 D-40549 Tél +49 (0) 211 520 54 363 – Fax +49 (0) 211 520 54 368 . Que l’on joint  en se rendant sur le site http://www.superyupo.com  Service > Formulaire de contact

Il a été initialement produit pour les dessinateurs et les imprimeurs, notamment pour les menus, les cartes, les plans, les étiquettes.

Un certain nombre d’aquarelliste en ont « détourné » l’usage et inventés des approches techniques souvent empiriques. Il faut savoir que ce papier est hydrophobe et que sa surface lisse, comparable au mylar n’absorbe pas l’eau qui reste en surface. Les pigments ont tendances à glisser et permettent la recherche d’effets abstraits si l’on incline la feuille. Les couleurs sont utilisées diluées ou crémeuses sorties des tubes. Il est possible de tirer des blancs avec un pinceau humide. Lorsque le travail est terminé, il faut le fixer avec un vernis. Bien entendu, ensuite, il n’est plus possible de faire des retouche

Sur le forum artistique Wetcanvas on trouve un article intéressant sur cette technique. Il est en anglais, mais dont on trouve la  traduction ici

Et un pas à pas que Maureen Kerstein a réalisé pour la firme de fournitures pour Beaux-arts  Daniel Smith et aussi un aperçu de l’utilisation du Papier Yupo par Sandrine Pélissier

Voici  deux liens vers le blog et les œuvres réalisées sur  du « papier » Yupo, par Sandy Maudlin , une aquarelliste texane qui est en recherche de nouvelles approches techniques

D’autres artistes, les canadiennes Louise Giroux, Suzanne Loblanc, Rochelle Mayer et Nicole Proulx   travaillent sur ce type de surfaces

Pour l’instant ce type de support est me semble-t-il surtout utilisé outre atlantique. Cependant une artiste française Michelle Rossetto utilise le papier Lanavanguard

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Michelle Rossetto – Coquillage rouge – Aquarelle sur papier Lanaguard

Pour terminer la note de présentation de Lanavanguard en fichier pdf

 

Les chauffeurs et les livraisons en centre ville

Chaque matin, dans toutes les villes de France et d’ailleurs, une armada de véhicules en tout genre, occupe la chaussée. Ce sont les « chauffeurs livreurs » qui approvisionnent les magasins dans toutes les catégories, l’alimentaire, la presse,  le prêt-à-porter, l’électroménager, la parfumerie, la pharmacie, etc…

Leur métier s’excerce dans des conditions très difficiles, d’urgence, de stress, d’agassement, d’hostilité parfois

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Hier matin, je faisais une course dans la Rue de Béthune, la rue commerçante la plus fréquentée de Lille. Il  était relativement tôt, il y avait déjà du monde, peut-être pas autant que sur la photo sur le site :

http://www.autourdelecole.net/lille/lille/page.php?rubrique=loisirs_bethune

Ce qui m’a frappé, c’est le nombre de camions, camionnettes qui obstruaient le passage, au bout de la rue.

J’avais mon carnet de croquis. En quelques minutes, j’ai retracé mes impressions. De retour chez moi, j’ai mis de la couleur. Je ne suis pas très heureux de la partie où les véhicules sont suggérés. C’est trop noir, un peu gouaché. Mais, comme je dis et je montre tout…le voici ce dessin aquarellé

 

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Livrraisons – croquis aquarellé

Quelques soucis techniques dans la gestion de mon blog – Some technical concerns in the management of my blog – Algunos problemas técnicos en la gestión de mi blog

Problème avec les « widgets »

Vous avez peut-être constaté que certaines informations contenues dans les colonnes latérales du blog n’apparaissent plus depuis quelques jours, notamment :

v     Ma photo 

L’agenda

Les Portfolios

Le traducteur multilingue, etc…

Je suis bien entendu en contact avec le service de www.lemonde.fr

J’espère que cela va bientôt rentrer dans l’ordre. Veuillez m’excuser pour des désagréments

 Amicalement

masmoulin

Problems with widgets

You noticed maybe that certain information contained in the lateral columns of the blog does not appear any more for some days, notably:

My photo

The diary

Portfolios

The multilingual translator, etc…

I am naturally in touch with the service of  www.lemonde.fr

I hope that it is going soon to go into the order. Please excuse me for inconveniences

 Friendly

masmoulin

Problemas con los widgets

Te habrás dado cuenta de que determinada información contenida en la columna lateral del blog ya no los últimos días, incluyendo:

Mi foto

Diario

De las carteras

De traducción multilingüe, etc…

Por supuesto, estoy en contacto con el servicio www.lemonde.fr

Espero que pronto vuelva a la normalidad. Pido disculpas por cualquier inconveniente

Recuerdo

masmoulin

Dernière minute

Le service technique m’informe ce soir que la résolution des problèmes et donc la remise en état de l’ensemble des widgets, comme avant le 8 juillet 2009, ne devrait être effective qu’à la mi-août

 

Le papier dans tous ses états

 

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Le papier a de très nombreux usages. Il y a d’abord les usages graphiques. C’est notamment l’utilisation dans l’art et pour ce qui nous concerne le support de l’aquarelle. Mais c’est aussi le support des applications bureautiques, des livres, des journaux, des magazines, de courrier, de l’environnement scolaire. Ce papier sera « non couché » ou « couché » dans les impressions en quadrichromie. Le papier sert pour les emballages : kraft, ondulé, cristal, sulfurisé, carton plat, etc… Il ne faut pas oublier les papiers d’hygiène : papier-toilette, kleenex, sopalin, nappes et serviettes, essuie-mains, draps d’examens médicaux, essuyage industriel, les couches. Il existe également des papiers spécifiques : papiers à cigarette, papiers abrasifs, papiers pour filtres, cartes à perforer, câbles d’énergie et câbles téléphoniques, papiers isolants stratifiés, etc. Il y a encore, le papier pelure, le papier graphite, le papier carbone. Enfin, certaines variétés de papier garantissent l’authenticité du document par leur texture, leur filagramme : Les papiers d’identité, papiers timbrés, billets de banques, chèques, titres notariés, billets de train ou d’avion, grilles de Loto.

Le papier est symbole de fragilité, « un tigre de papier ».Le papier est aussi symbole de théorie face à la pratique, coucher « sur le papier » Un papier désigne un article dans la presse écrite. « Être dans les petits papiers de quelqu’un » signifie avoir l’estime de quelqu’un. « Avoir une mine de papier mâché » signifie avoir une mauvaise mine, un « sans papier » désigne une personne dépourvue de papier d’identité. Il y a aussi « les petits papiers » de Gainsbourg ou encore les « noces de papier pour 37 ans de mariage.

Depuis que l’on essayer d’éviter le gaspillage, d’être plus écologique, on collecte le vieux papier qui est matière première du « papier recyclé ».

Le papier  électronique ainsi que le concept du « zéro papier » visent aussi à économiser les ressources et à améliorer la rentabilité

http://www.actualitte.com/actualite/10339-rencontres-papier-electronique-Tebaldo-enjeux.htm

Le papier est fabriqué par l’industrie des papetiers

http://internet.copacel.org/

Cependant, certains utilisateurs fabriquent leur papier de façon artisanale

 

http://www.creaclic.ch/pagestechniques/papartisanal.php

On utilise également le papier dans des loisirs créatifs

L’origami qui signifie pliage du papier en japonnais.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Origami

http://mfpp.free.fr/mainmenu.html

 

Sans oublier le papier mâché, pour fabriquer des meubles, des masques, des sculptures

http://www.feminin.ch/bricolage/papier_mache.htm

http://www.creaclic.ch/pagestechniques/papmache.php

 

 

La salle d’attente du médecin – dessin aquarellé

Hier j’ai accompagné un proche chez l’ophtalmologiste pour une visite de contrôle. Par suite d’une urgence, le praticien avait un décalage d’une heure dans ses rendez-vous. J’avais pris mon carnet de croquis. J’ai subrepticement dessiné les trois personnes qui étaient en face de moi, dans la salle d’attente.

Tout le monde connaît l’ambiance des salles d’attente. Cela peut même faire l’objet de discussion sur un forum

http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=64056

Ou encore susciter un  vidéaste

Et voici mon dessin aquarellé. Le dessin a donc été fait d’après des « modèles vivants », qui ne posaient pas, bougeait. J’ai tout de même réussit à les fixer sur le papier. J’ai posé mes couleurs, lorsque je suis rentré chez moi. J’utilise comme chaque fois un format A5 224 grammes de Sennelier.

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Dans la salle d’attente – dessin aquarellé ©2009masmoulin

  Pour agrandir l’image, cliquez sur le lien   ci-dessus, puis cliquez à nouveau sur l’image qui apparaît alors dans une dimesion « lisible »

« On line Picasso Project » du Professeur Dr Enrique Mallen » – une base de données incontournable sur Pablo Picasso

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J’avais hésité avant de rédiger un article consacré à Pablo Picasso, le plus médiatisé des grands artistes de l’art moderne. Comme je l’ai déjà fait pour d’autres peintres, j’ai voulu savoir s’il s’était aussi exprimé à l’aquarelle. Ma surprise a été grande de constater que tout au long de sa vie il a travaillé avec ce médium. Très souvent, dans ses œuvres sur  papier il utilise alternativement l’encre de chine, le crayon, ou encore le fusain et bien entendu d’aquarelle.

Mes recherches ont été largement facilitées par la consultation du site « On line Picasso Project » Sur ce site, le professeur Dr. Enrique Mallen, qui dirige le département des études hispaniques de la Texas A&M University

Il a avec son équipe, mis un catalogue en ligne, qui répertorie plus de 12.300 œuvres de Pablo Picasso. On y trouve non seulement des informations, des images sur l’œuvre, mais aussi sur l’homme. Il est possible de faire des recherches par catégories d’œuvres : Peinture, collage, sculpture, céramique, dessin, aquarelle, gouache, pastel, gravure, lithogravure et aussi par années.

Il semble que maintenant le site n’est plus librement accessible. Lorsque l’on clique sur l’annonce on est dirigé vers l’éditeur  Art-Books Je viens de poser la question par courriel au Professeur Mallen ( avis mis en ligne le 23 décembre 2011).

Picasso et l’aquarelle – Picasso and watercolors

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 Pablo PIcaso

http://www.picasso.fr/fr/picasso_page_index.php

 Pablo Picasso (1881-1973) est né à Malaga en Espagne. Son père était peintre, professeur de dessin, conservateur du musée de Malaga. Il est considéré comme un des artistes majeurs du 20ème siècle, qui auront profondément marqué l’art moderne. Picasso commence à peindre dès l’âge de 8 ans. A 15 ans, il entre à l’école des Beaux-arts de Barcelone. De 1901 à 1903, marqué par le suicide de Carlos Casagemas, il peint dans des tonalités froides, c’est sa période bleue

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Pablo Picasso – 1900 – Portrait de Carles Casagemas – Aquarelle

Dès 1904, il s’installe à Paris, au célèbre « Bateau lavoir » Comme alors la « période rose »

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Pablo Picasso – 1905 – arlequin assis sur fonds rouge – aquarelle

De 1906 à 1914, il fonde avec Georges Braque  ce qui s’appellera le cubisme. Ces œuvres sont géométriques. Il utilise aussi les collages, les inclusions de matières diverses.

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Pablo Picasso – 1909-  Nature morte à la chocolatière – Aquarelle

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Pablo Picasso – 1914 – Homme lisant un journal – Aquarelle

En 1907, il réalise les « Demoiselles d’Avignon » dont voici une version préparatoire à l’aquarelle

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Pablo Picasso – 1907 – Les demoiselles d’Avignon – Aquarelle 

Il revient un temps au figuratif et réalise des portraits de son entourage. Dès 1920 il participe au mouvement surréaliste.

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Pablo Picasso – 1925 – Guitare sur le gueridon – Aquarelle

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Pablo Picasson- 1925 – Le baiser – Aquarelle

En 1937, il réalise Guernica du nom de la ville sinistrée bombardée, au cours de la guerre civile d’Espagne. Il s’agit ici d’une peinture à l’huile

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Pablo Picasson- 1937 – Guernica – Huile sur toile

Hanté par la guerre et la paix, il peint en 1949 sa célèbre « colombe de la Paix »

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Picasso est un artiste prolixe et protéiforme. Il est  non seulement peintre, mais sculpteur, graveur et céramiste à partir de 1948. Il est connu du grand public pour ses toiles. Cependant, tout au long de sa vie, il a réalisée de nombreuses aquarelles. Toutes les illustrations du présent  texte sont des aquarelles, à l’exception de Guernica et de la colombe.

On trouvera une note biographique complète su Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Picasso

Un dossier pédagogique du Centre Pompidou

http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-PICASSO/ENS-picasso.html

Des sites consacrés à ses oeuvres

http://www.abcgallery.com/P/picasso/picasso.html

http://www.artcyclopedia.com/artists/picasso_pablo.html

http://www.pablo-ruiz-picasso.net/

Une véritable base de données, le « on live Picasso project »

Pour les aquarelles> cliquer sur Artworks >Clique sur l’onglet Search >Cocher la case « watercolor » et on peut trouver 773 « items » d’aquarelles

http://picasso.csdl.tamu.edu/picasso/

Et puis encore le « Pablo icasso club »

http://www.pablopicassoclub.com/watercolor-1213/

On sait que lors des enchères  les œuvres du maître atteignent des prix faramineux. Voici des indications

http://www.findartinfo.com/search/listprices.asp?sort=&keyword=54235&page=2&pageno=1

Voici encore quelques aquarelles plus récentes

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Pablo Picasso – 1943 – Tête – aquarelle

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Pablo PIcasso – 1954 – Homme assis – aquarelle

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Pablo Picasso – 1972 – Autoportrait – aquarelle et encre

Il a aussi beaucoup réalisé d’aquarelle pour le théatre : décors, costumes

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Pablo Picasso – 1917 – Parade Projet costume prestidigateur chinois -Aquarelle et encre

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Pablo Picasso- 1919 – Projet décor « Le tricorne » – Aquarelle et encre

 

Eglise Saint-Vincent – dessin aquarelllé

Cet après-midi, je suis arrivé une heure trop tôt à un rendez-vous. J’étais tout proche de l’église Saint-Vincent.

http://www.loisirama.net/guide-tourisme/p3028-eglise-saint-vincent-marcq-en-baroeul.html

J’ai donc fait, depuis une terrasse, sur la place, en face, réalisé ce croquis, que j’ai ensuite aquarellé. L’édifice a été construit en 1516 .C’est le monument le plus ancien de ma ville et son clocher en constitue le cœur historique. Elle a été bâtie sur une église du 12ème siècle. Les reliques de Saint-Vincent de Saragosse,  diacre espagnol, martyrisé au 4ème siècle, étaient conservées au siège de l’évêché de Tournai, dont dépendant alors la paroisse. Elle fut pillée en 1565 et vandalisée sous la Révolution. Jusqu’au Second Empire, elle était la seule église de la ville. Elle fut agrandie en 1864. Elle a fait l’objet d’une rénovation intérieure menée avec soin. Je regrette un peu que l’extérieur à été un peu traité à la Violet Leduc.

Voici le croquis que j’ai fait de l’église et de la place qui l’entoure.

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Eglise Saint-Vincent – dessin aquarellé -©masmoulin 2009

Deux sites sur la photo : Reportages photos.fr & Fotogif

Voici deux sites consacrés à la photo qui me semblent intéressants :

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Reportages photos.fr  La communauté de reporters

Un site en français, avec des reportages bien entendu, mais aussi des articles d’actualité, des interview, des dossiers, des tutoriels, des conseils, des vidéos

 http://reportagesphotos.fr/index.html

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Fotoglif

Ce site anglophone propose des très nombreuses photos libres et gratuites. Elles sont très souvent en rapport avec l’actualité, le sport. Pour le tester, dans « recherche » j’ai mis « tour de France ». J’ai obtenu de nombreuses photos très intéressantes

http://www.fotoglif.com/

Bonnes visites.


Le Tour de France – Peloton de coureurs – Dessin aquarellé

Comme chaque année à cette époque de l’année, c’est le Tour de France. Cette épreuve annuelle, même si elle est gangrénée par le dopage, reste très prisée du public. Cette année, la « grande boucle », comme disent les journalistes, ne passe pas dans ma région. Mais de toute façon l’on n’y échappe pas. A un moment ou à un autre l’on tombera à la Télé, sur un reportage en direct ou en différé, où à un reportage dans notre journal ou notre magazine préféré. Mon imagination pleine de toutes ces photos, j’ai ouvert mon carnet de croquis, et j’ai tenté de traduire ce que je ressens lorsque je vois passer un peloton.

Bien entendu, des images de peloton, l’on peut en voir sur beaucoup de sites, et d’abord sur ceux des organisations cyclistes : Fédération française de cyclisme et Union cycliste internationale  et bien celle du Tour de France :

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 http://www.ffc.fr

http://www.uci.ch

http://www.letour.fr/fr/homepage_courseTDF.html

Le peloton a son langage, un véritable argot :

http://www.ffc.fr/a_Divers/index.asp?lettre=A

Et l’on peut suivre toute l’année l’actualité du sport et notamment du cyclisme sur :

http://sport.aol.fr/cyclisme/categorie.html

 Enfin, une fan de cyclisme, Stéphanie, tient le blog imaginaire d’un coureur cycliste c’est  le « Journal d’un coureur »

http://blog.francetv.fr/coureurscyclistes/index.php/

Et voici mon dessin  aquarellé. Il est comme chaque fois réalisé sur papier Sennelier 224 grammes 16 cmx24 cm. J’essaie comme chaque fois de faire partager l’impression qui s’impose à moi. Ici, c’est le nombre des coureurs, les couleurs vives et bigarrées des maillots. Voila et que le meilleur gagne !!!

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Tour de France – le peloton – dessin aquarellé ©masmoulin 2009