Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Le « Grand Marché d’Art Contemporain de l’Hiver » se tient à Paris, à deux pas de la Bibliothèque Nationale de France dans la Halle Freyssinet
Du 27 au 30 janvier 2011
Autour du thème “Portrait Autoportrait » plus de 150 artistes français et étrangers exposeront des œuvres récentes, à des prix d’atelier. Voir le dossier de presse de l’organisateur de cette manifestation.
L’on vient de traverser partout en France et en Belgique et ailleurs un épisode neigeux particulièrement précoce. Je n’ai encore jamais peint de paysages enneigés. Il n’est jamais trop tard pour commencer.
L’on trouve sur le Web un certain nombre de conseils, de démonstrations sur le sujet
Pour commencer « paysage de neige » à l’huile d’après une photo – Un pas à pas à l’acrylique sur Je suis un artiste quelques conseils de Doro.T pour peindre la neige, en hiver, sur le motif-Les conseils de Paul Guelpa décédé en 1995 et recueillis par C & F Darbois – Annie Trégourès qui livre sonexpérience de stage d’un stage avec « Godo » au pied du Mont Ventoux – la traduction avec Google d’un article « comment peindre la neige à l’aquarelle par Madeleine Jacobs toujours de l’anglais un pas à pas de Roland Lee – un autre de Susie Short – et encore celui de William H. Hays – Robert Sloan qui utilise notamment les pastels à l’huile montre comment peindre une scène de montagne à l’aquarelle et un dernier pas à pas sur About.com Painting de Marion Boddy-Evans
Il y a peu d’ouvrages consacrés à la peinture de la neige. On trouve seulement « la peinture de paysage de Greg Albert et Rachel Wolftraite de la neige .Un autre plus ciblé « Painting Snow and Water » de Jack Reidest malheureusement en anglais
On trouve de nombreuses peintures autour de la neige sur « live galerie »
Dans des prochains billets je vais montrer la « collection » de paysages enneigés exécutés par les peintres reconnus d’hier. Ce sont les impressionnistes qui ont été les plus nombreux a peindre l’hiver et la neige
Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme présente jusqu’au 23 janvier 2011, une exposition consacrée au peintre allemand Felix Nussbaum(1904-1944) mort au camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau. L’œuvre de ce peintre de la « génération perdue » fut redécouverte dans les années 1970. Il est peu connu en France où sa peinture n’a été montrée que lors de l’exposition « Face à l’histoire » en 1996 au Centre Pompidou. Ce sont une quarantaine de peintures et une vingtaine de dessins, sur les 160 œuvres du peintre détenues par le Felix –Nussbaum- Haus d’ Osnabrück, sa ville natale, qui sont présentées.
Felix Nussbaum étudie aux beaux-arts à Hambourg et à Berlin. Il est en 1932 pensionnaire dela Villa Massimo , où siège de l’Académie allemande de Rome. L’arrivée d’Hitler l’oblige à s’exiler en Suisse puis en France. En tant que sujet allemand il est interné au camp de Saint-Cyprien dont il s’évade. Il se cache à Bruxelles avec son épouse d’origine polonaise l’artiste Felka Platek. (1899-1944) Le 31 juillet 1944, le couple est arrêté et déporté au camp d’Auschwitz où il est assassiné.
Il revendiquait de multiples influences, celle d’Henri Rousseau , de Vincent Van Gogh,de Carl Hoferde Max Beckmann, d’ Otto Dix, de John Heartfield ou d’ Ensor. Il a peint de nombreux autoportraits et des allégories de la mort. Il décrira par la suite dans sa peinture la situation dramatique dans laquelle il se trouve, en tant que juif allemand exilé et pourchassé par le régime Nazi. C’est sa façon de lutter et de trouver le courage de survivre
Voici pour terminer cette série consacrée aux fleurs en peinture les représentations d’un certain nombre de peintres modernes et contemporains. On voit qu’il y a plus d’originalité et de diversité. Ce parcours sera réparti en deux billets pour ne pas alourdir cette présentation. Voici le second article. Les artistes sont classés par ordre alphabétique
Blanche Odin – Bouquet de roses rouges – Aquarelle
Sa mère le confie à l’Assistance Publique alors qu’il a un peu moins de trois ans. Il est placé dans des familles rurales. Devenu presque sourd pour avoir été trop battu pendant sa jeunesse, il passait pour un attardé. Il souffrait du délire de persécution et se méfiait de ses contemporains. Il a du reste multiplié les séjours dans des services psychiatriques
Il s’installe à Paris en 1937. Il exerce de nombreux petits métiers, il fini sa vie de misère comme cantonnier au Bois de Boulogne.
Pour s’évader de sa vie de misère, cet illettré, ce reclus, dessine avec des crayons et des encres de couleurs. Il compose, édifie, bâtit, des cathédrales vertigineuses et mégapoles utopistes aux tons flamboyants. C’est le soir, dans sa petite cuisine, avec sa femme gardienne d’école, rue Milton, comme seul témoin, qu’il se transformait en dessinateur clandestin, bâtisseur de cathédrales et de mégapoles imaginaires. Mais il n’était pas question pour lui d’exposer ses œuvres ni de les monnayer.C’est son épouse qui, à l’issue d’une réunion de parents d’élèves, confie à Liliane et Bertrand Kempf, le secret de son époux et leur montre quelques œuvres.
En 1971, ils découvrent près de 70 œuvres du peintre autodidacte. Ses dessins regorgent de bâtiments dont les clochers, tours, dômes, pinacles, minarets montent dans le ciel
Ils contactent un jour la psychanalyste et écrivaine Françoise Cloarec qui a déjà écrit un livre sur Séraphine de Senlis. Elle consacre alors un ouvrage à cet architecte de l’ailleurs
En novembre 2005, les époux Kempf organisent dans le Salon Aguado de la mairie du 9ème arrondissement, une exposition des œuvres de Marcel Storr. Le critique d’art Laurent Danchin parle de l’artiste et commente cette expostion dans une vidéo que l’on trouve en tête du présent article. Et voici quelques uns de ses dessins colorés
Marcel Storr – Sans titre
Marcel Storr – Sans titre
Marcel Storr – Sans titre
Marcel Storr – Sans titre
Marcel Storr – Sans titre
Marcel Storr – Sans titre
Marcel Storr – Sans titre
L’univers onirique de Marcel Storr, peuplé de cathédrales,
nous fait prendre de la hauteur.
Il élève l’âme (ce n’est pas un gros mot).
Une autre façon de se rappeler qu’aujourd’hui c’est Noël.
C’est aussi une première incursion dans l’Art brut
C’était la dernière séance de modèle vivant de l’année . Ici c’est Clotilde et sa longue tresse. Je mets ici quelques croquis rapides (2 minutes) et « aquarellades » avec un temps de pose de 20 minutes. Bien entendu, je pourrais me dispenser de les publier sur mon blog. Mais depuis que j’ai débuté ce blog, j’ai fait part de mes expériences, réussies et aussi celles ratées. Le blog c’est un peu comme mon journal, mon livre de bord. Le modèle vivant c’est nouveau pour moi . . . donc j’en parle.
Cet atelier est très stimulant, il est fréquenté par des artistes qui ont souvent bénéficié d’une formation artistique. Mais deux voisins ont par exemple « fait Saint Luc de Tournai » Je pense que je vais progresser. J’en ai pris un peu les moyen en achetant « Le dessin de nu – anatomie et modèle vivant » de Thomas Wienc édité chez Dessain et Totra dans la collection « Les carnets d’art ». Thomas Wienc est ancien élève de l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris. Il enseigne l’anatomie dans les ateliers de la ville de Paris et le dessin de nu à l’école d’animation des Gobelins .
Voici le carnet de liens vers les sites, les pages de galeries d’artistes, d’un certain nombre d’aquarellistes guatémaltèques. Evidemment, les artistes qui ne disposent pas d’un site ou d’un blog ne sont pas répertoriés ici.
Les peintres sont classés par ordre alphabétique, sans distinction qualitative. L’excellent côtoie parfois le quelconque. Mais je considère que ce travail de recherche permet de faire connaissance avec la pratique de l’aquarelle au Guatemala
J’ai repéré le Salon de la acuarela Guatemala qui organise une exposition d’un certain nombre d’artistes. On peut voir les aquarelles sur Picassa. Il y a aussi Arte Maya qui regroupe des artistes naïfs mayas . Parfois ils peignent à l’aquarelle.On trouve des notices accompagnées d’album sur le portail d’artelista J’ai aussi consulté les moteurs de recherche et puis au hasard de la navigation
Il s’est certainement glissé des erreurs ou des omissions. J’ai aussi pu oublier certains artistes réputés. Merci de me le signaler.
Frank Weston Benson est un peintre impressionniste américain.Il étudie à l’École du Musée des Beaux-Arts de Boston où il est l’ami d’Edmund Charles Tarbell et Robert Reid Il part ensuite à Paris où à l’Académie Julian,il est l’élève de Gustave Boulanger et Jules-Joseph Lefebvre . Il séjourne à Concarneau et voyage en Angleterre. Il rentre à Salem et ouvre un atelier. Il peint des portraits, généralement de ses proches, souvent en extérieur. Il a enseigné pendant toute sa carrière à à Portland, puis à Boston, dans son atelier puis auBoston Museum of fine Arts .Ses œuvres sont très lumineuses avec de jolis bleus. Il a fait partie du Ten American Painters
Frank Weston Benson – Eleanor
Johann Carl Henri Berthelsen 1883- 1972
Johann Berthelsenest un peintre expressionniste américain d’origine danoise. Il a d’abord étudié et enseigné la musique à Chicago. A partir de 1920 il s’installe à New York et peint à temps plein. Il a été membre du Salmagundi Club et de l’ American Watercolor Society et de la National Academy of Design.
Johann Berthlsen – New York sous la neige
George Caleb Bingham 1811-1879
George Caleb Bingham est un peintre et dessinateur américain autodidacte. Il fait partie du mouvement de l’american luminism Il a été professeur d’art à l’Université du Missouri. Il peint surtout des scènes de genre des bords et des frontières du Missouri. Il a également poursuivi un carrière politique
George Bingham – Trappeurs sur le Missouri
Hilda Blechter 1881-1963
Hilda Blechter est une aquarelliste portraitiste américaine. Elle souvent peint les afro-américains dont la culture l’impressionnait. Elle a été initiée à la peinture par sa mère , Martha Wood Belcher. Elle a été l’élève de William Merritt Chase – Kenneth Hayes Miller – Robert Henrià la New York School of Art Elle a été caricaturiste pour American Childhood – Cosmopolitan – Good Housekeeping – The Delineator – Town and Country. Elle a enseigné à l’ Art Students League de New York. Elle a reçu le Prix Julia A. Shaw. Elle était membre de la National Academy of Design.
Hilda Blechter – Portrait de nuit étude préliminaire
Oscar Florianus Bluemner 1867-1938
Oscar Bluemner est un peintre américain né à Prenzlau en Allemagne. Il étudie la peinture et l’architecture à l’Académie royale prussienne de dessin de Berlin Il émigre à New York en 1892. Il est pendant plusieurs années dessinateur à Chicago Il participe à la conception du Palais de justice du Bronx Il voyage à travers le New Jersey et Long Island avec ses carnets de dessins On les trouve dans les archives de l’artiste numérisées par la Smithsonian Institution A partir de 1912 il peint et expose spectacles en solo à la Stieglitz’s 291Gallerypuis plus tard à l’ Intimate Gallery. Son travail est bien accueilli par la critique. Il utilise des couleurs fortes notamment le vermillon.Il a développé un système symbolique basé sur les théories des couleurs de Goethe
Oscar Bluemmer – Azure
Frank Meyer Boggs 1855-1926
Frank Boogsest un artiste américain né à Springfield naturalisé français en 1923. Il est à l’Ecole des Beaux Arts de Paris l’élève de Jean-Léon Gérôme. Il a peint l’atmosphère des ports de France et des quais de la Seine. Ses œuvres sont exposées à Paris et à New York à la National Academy of design ainsi qu’à la Pennsylvania Academy of Fine Arts..Peintre de plein air Frank Boggs capte les effets changeants des ciels du nord de la France et du Sud de l’Angleterre. Il a beaucoup d’affinité avec les impressionnistes français.
Frank Boggs – Mantes-la-Jolie – 1902 – Aquarelle et gouache
John Leslie Breck 1860-1899
John Leslie Breck est un peintre américain familier de Claude Monnet. Il a étudié à Munich puis à l’Académie Julian à Paris. Il a fait partie en 1887, avec Willard Leroy Metcalf et Theodore Robinson , des premiers peintre s américains qui arrive à Giverny. Il en revient avec une palette allégée.Il introduit l’impressionnisme à Boston où il expose en 1890 au St Botolph Club. Il est parfois appelé le «père de l’impressionnisme américain». Sa disparition prématurée l’a longtemps fait oublier.
John Breck – Jour d’automne – Etude
Fidelia Bridges 1834 -1923
Fidelia Bridges est l’une des rares américaines à avoir, au 19ème siècle, réussi une carrière artistique. Elle a étudié auprès de William Trost Richards , un défenseur des préraphaélites qui a influencé son style. Elle a poursuivi sa formation en Europe. . Elle est reconnue pour ses études détaillée des plantes, fleurs et oiseaux du pays,de Canaan dans le Connecticut. A partir des années 1870 elle se tourne vers l’aquarelle. Elle été membre de l’American Watercolor Society
Fidelia Bridges -Mésange et chardon – 1875
Frederick Arthur Bridgman 1847-1928
Frederick Arthur Bridgman est l’un des peintres orientalistes les plus connus des Etats-Unis. Il étudie à la Brooklyn Art Association et à la National Academy of Design de New York. Il s’installa ensuite à Paris en 1866 et devint l’élève de Jean-Léon Gérôme Il fait partie du groupe de Gauguin à Pont-Aven et aussi dans les Pyrénées. Il expose pendant plusieurs années au Salon .Il voyage en Espagne, en Egypte, en Algérie au Maroc dessine des croquis qui sont des esquisses de ses futures toiles. Il expose ses œuvres à New York. Il devient membre de la National Academy of Design. Il a été fait officier de la Légion d’honneur. Pendant la première guerre mondiale il quitte Paris et s’installe en Normandie à Lyons-la-Forêt où il demeurera jusqu’à sa mort. On trouve beaucoup d’informations et ses œuvres sur deux sites qui lui sont dédié l’un en com et l’autre en org
Tout le monde se souvient du si intéressant blog « atelier de Gladis » que Nathalie Paradis a tenu pendant plusieurs années. Et puis un matin noir un hacker malveillant a frappé. Depuis son site et son blog sont infectés par un virus et nos logiciels « antivirus » en interdisent l’accès.
Mais se serait mal connaître notre amie de penser qu’elle allait baisser les bras. Tel le Phénix, depuis février 2010 est né, Atelier d’Aquarelle Gladis . Avec des articles toujours aussi intéressant. L’on peut même s’abonner à une lettre de diffusion qui prévient de nouveaux articles que Nathalie met en ligne.
Dans ma pratique récente du modèle vivant j’essaie de varier les « instruments de dessin » Mon voisin d’atelier utilise des « crayons fusain pastel CarbOthello ». J’ai acheté quelques crayons mais avant de les acheter, j’avais procédé à un petit tour d’horizon. Il existe des produits comparables sur le marché.
Ces produits de dessin sont relativement récents sur le marché. Ils sont très intéressants pour les esquisses, les travaux qui ne sont pas destinés à être conservés durablement. Certains s’apparentent au crayon de fusain. Tous peuvent se diluer, à même le dessin, avec un pinceau imbibé d’eau comme les crayons aquarellables. Ils sont généralement d’un prix modique.
L’allemand Stabilo dispose donc dans la gamme de CarbOthello« un crayon fusain pastel, qui a une luminosité et un grand pouvoir couvrant, qui se détache même de fonds sombres. Le tracé, comme pour tout fusain, est sec et poudreux. Il estmiscible et estompable à l’envie mais aussi soluble à l’eau » Il existe en 60 couleurs
Le britannique Derwent propose Graphitint « qui offre la créativité et les effets d’un crayon graphite, avec en plus une touche de couleur délicate et subtile. Utilisé à sec, il produit un léger soupçon de couleur dont l’éclat peut être révélé avec un peu d’eau » Graphitint dispose de 24 couleurs
Le suisse Caran d’Ache propose ses pastels à la cire, aquarellables, Neocolor II « Ces craies de très haute qualité, riches en pigments, très lumineuses, offrent une excellente tenue à la lumière et peuvent s’utiliser pour le dessin à sec ou humide » Ils sont déclinés en 126 couleurs
Le français Oz International présente les Craies d’art aquarellables Carré pastel disponibles en 150 couleurs
Il y a d’autres produits mais ils sont distribués par des sites en ligne étrangers, notamment aux Etats-Unis. Et compte tenu de la faible valeur unitaire du produit, les coûts de transports sont disproportionnés.
Le magazine en ligne Fluctuat.net dénonce une exposition «politiquement correcte » On trouve des diaporamas d’œuvres présentées sur les sites du magazine Le pointet de France-russieEt voici quelques exemples de la production de quelques uns de ces artistes russes
Dubossarsky & Vinogradov – On the block – 2010
Alexeï Kalima – Parachutistes
Avdei Ter-Oganyan
Pavel Pepperstein – La femme qui danse
Komar & Melamid -Le temps est comme le queue d’Ouroboros
Le Centre Pompidouconsacre une grande rétrospective à l’oeuvre du peintre hollandais Pieter Cornelis Mondriaan, appelé Piet Mondrian (1872 – 1944) et au courant artistique De Stijl qu’il a inspiré.
Exposition Mondrian / De Stijl
Jusqu’au 21 mars 2011
Aucune exposition d’envergure n’avait été consacrée, à Paris, à ce grand artiste du 20ème siècle, depuis 1969. Piet Mondrian défend une esthétique universelle à travers la mise en oeuvre d’une plastique élémentaire.
Piet Mondrian dans son atelier en 1926
L’œuvre du peintre néerlandais marque un tournant décisif dans l’histoire de la peinture moderne. D’abord influencé par le Cubisme, Mondrian invente au début des années 20 un langage universel à partir de formes géométriques inédites et de couleurs primaires. Avec Kandinsky et Malevitch, il est l’un des pionniers de l’abstraction pure, courant novateur qui a largement influencé l’art du XXe siècle.
Sa peinture se compose de trois couleurs primaires (rouge, bleu et jaune), qui s’associent avec des lignes horizontales et verticales noires. Ses compositions abstraites s’inscrivent dans la recherche d’un équilibre absolu lié à une utopie sociale.
Le style de Mondrian a rompu avec les règles esthétiques de l’époque et est devenu source d’inspiration pour un grand nombre d’artistes et notamment de Théo van Doesburg (1883-1931) ,tenant du néoplasticisme qui a créé en 1917 le mouvement De Stijl (Le Style)
Divisée en deux grandes parties, l’exposition retracera d’abord le parcours de l’artiste du cubisme au néoplasticisme à travers une centaine de peintures et dessins réalisés à Paris entre 1912 et 1938. On y voit aussi les clichés de son fameux atelier de la 26 rue du Départ à Montparnasse où Mondrian côtoie Robert_Delaunay – Jean_Arp – Jean Hélion –Robert Mallet Stevens – Pierre_Chareau – Le Corbusier – les cubistes, les futuristes, les constructivistes, les artistes dada et les abstrait. Il y accueille également des jeunes artistes, comme Alexander Calder
On peut télécharger le dossier de presse et visionner une vidéo consacrée à Mondrian sur le site de l’Ina et sur celui de Télérama une autre encore , ainsi qu’un reportage sur cette exposition diffusé par Culture box
Et voici quelques oeuvres de Mondrian au fil des années
Mondrian – Arbre rouge – 1909
Mondrian – Nature morte au pot de gingembre – 1910
Voici pour terminer cette série consacrée aux fleurs en peinture les représentations d’un certain nombre de peintres modernes et contemporains. On voit qu’il y a plus d’originalité et de diversité. Ce parcours sera réparti en deux billets pour ne pas alourdir cette présentation. Voici le premier article. Les artistes sont classés par ordre alphabétique
Je viens de recevoir la livraison de décembre 2010 du magazine » L’Art de l’Aquarelle » auquel je suis abonné : Petit sommaire, au fil des pages.
J’ai été intéressé par les Rencontres d’artistes :
L’américaine Chris Krupinski et ses natures mortes colorées – La britannique Lillias Augustet ses éléments architecturaux mais aussi les objets de tous les jours –L’australien Malcolm Beattie et ses paysages urbains dont il livre les secrets -Le français Michel Ignazi qui ouvre son atelier – Le chinois Hou Weiavec un joli portfolio -L’américain James Brantley et ses personnages si expressifs -Les aquarellistes polonais Krzysztof Ludwinet Michal Suffczynski et leurs approches de la ville – Le belge Jef Bertels et son univers onirique. L’australien, Norman Lindsay (1879-1969) ,illustre inconnu en Europe, mais pas en Australie.(le site du musée qui porte son nom et site qui lui est dédié
L’actualité avec un hommage à l’australien Hans Heysen (1877-1968) – les expositions en France et en Europe – les enchères – le courrier des lecteurs. Et encore les rubriques « comment préparer une peinture pour un concours » – « le rôle des formes en peinture » – une leçon d’aquarelle.
Elle a, comme d’autres, fait le constat que le coût d’acheminement des œuvres, était lourd à supporter. Il pouvait même dissuader de participer à des expositions ou salons. Elle vient de lancer le groupe d’échange « navettes salons aquarelle » Il a pour but d’essayer, pour éviter les « va et vient » individuels de mettre en place des co-voiturages, des échanges solidaires entre les artistes. La discussion est ouverte au sein de ce groupe.On ne peut que souhaiter la réussite de cette initiative intéressante qui répond à un besoin réel d’un certain nombre d’artistes.
Il est possible de s’inscrite en ligne pour participer ou de contacter Dominique Gioan par téléphone au 06.25.14.03.88 ou par courriel à cette adresse navettessalonsaquarelle@googlegroups.com
A propos du carnet de liens des aquarellistes français, il apparaît évidemment des oublis. Parfois, ce sont des amis blogeurs avec lesquels j’ai des contacts suivis. Et s’ils ont été omis de ce carnet ils n’osent pas me le dire.Surtout que les un(e)s ou les autres qui auraient été oubliés n’hésitent pas, à me le faire savoir, en m’adressant un message par le biais de « écrivez-moi » et je compléterai ma liste. On peut aussi le faire si un(e) ami(e) ne figure pas sur le carnet
L’exposition « The Good Life » qui s’est tenue en 2009 à l’Irvinemuseumprésentait une sélection d’aquarelles peintes de la Californiedu Sud entre 1930 et 1950. Cette région, à partir de 1920, a connu une expansion démographique considérable. La région de San Francisco comme celle de Los Angeles voient leur population exploser. L’on construit à un rythme effréné, des stations-service, des gares, des restaurants, des complexes de cinéma, des immeubles de grande hauteur.
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Les artistes n’évoluent, pas au départ, dans le contexte qui a vu naître l’ «American Scene Painting »sur fond de la dépression boursière de 1929. Cependant eux aussi sont prochesde ce mouvement naturaliste, né du rejet du modernisme , à l’issu de l’Armory Show qui s’est tenu en 1913 à New York
Cette jeune génération d’artistes californiens ne peint plus à l’huile mais choisit délébérément l’aquarelle.. Elle rejette l’idée répandue que ce médium sert pour les croquis et études préliminaires d’œuvres à l’huile. Les couleurs adoptées sont adaptées au caractère expressif de leurs œuvres. Ils sont également contre la pratique des « Plein Aire artists .Ils peignent les gens, les sites urbains, les travaux des champs, les ports, tout ce qui fait leur environnement des tous les jours. Ils sont dans le même registre que le newyorkais Edward Hopper. Ils fréquentent le Chouinard Art Institute ou l’ Art Center College of Design de Pasadena. Dans la baie la peinture à l’aquarelle se pratique à centré autour de U.C Berkeley et à la California School of Art and Crafts. Les artistes des deux régions présentent leurs œuvres dans les expositions itinérantes de la California Watercolor Society et dans tout le pays l’on commence à parler du California Style ou de la California Watercolors School On appele souvent ces œuvres des Regional Watercolors
Cet été Raoul Dufy (1877-1953) peintre, graveur et décorateur français était au bord de la Méditerranée à Sète. En ce moment et jusqu’au 9 janvier 2011 il est au Musée national d’histoire et d’art du Luxembourg. Cette exposition est réalisée en collaboration avec l’entité luxembourgeoise de BNP Paribas
L’exposition, a déjà été montrée au Japon et en Amérique du Nord. Elle comprend plus de 100 peintures, aquarelles, gouaches, dessins et gravures en provenance de collections privées européennes. Dufy a aussi créé, en collaboration avec le couturier Paul Poiret, des tissus d’habillement et d’ameublement. Un certain nombre de ces tissus issus de la collection du soyeux lyonnais Bianchini-Férier sont également présentés. Dès 2003, pour le cinquantenaire de la mort de Dufy la Piscine de Roubaix avait présenté ce « magicien de la couleur ».J’ai en son temps rédigé une biographie. Il y a aussi une vidéo où « Eve Rudgieri parle de Dufy »
Raoul Dufy – Bateaux pavoisés
Raoul Dufy – Le phare de Honfleur – Aquarelle
Raoul Dufy – Etude pour le bar du Palais de Chaillot – Aquarelle & Gouache
Pour procéder à ce vaste tour d’horizon des peintres américains du 18 et du19ème siècle et aussi quelques uns nés au début du 20ème siècle, j’ai hésité sur la façon de l’aborder. Il était bien entendu possible de procéder à un classement par écoles, courants, tendances. Mais l’appartenance n’est pas toujours pertinente. Par simplicité j’ai donc retenu l’ordre alphabétique.
Cette promenade artistique ne sera forcément pas exhaustive. Nous sommes parti en voyage dans l’art et le temps pour pas mal de semaines. Voici les huit premiers peintres américains d’hier
J. Ottis Adams 1851-1927
John Ottis Adamsest un peintre impressionniste américain réputé. Il a étudié à Londres au South Kensington School of Art ainsi qu’en Allemagne à l’Académie royale de Munich. Il a été aussi l’élève de John Parker et de J Frank Currier. Il est l’ami de Theodore C.Steele
De retour d’Europe, il s’installe à Muncie où il fondera plus tard une académie.Il appartient au Hoosier Group d’Indiana. Il a aussi participé avec eux à la création de l’Herron School of Art. C’est un amoureux de la nature qu’il peint généralement sur le motif.Il réalise aussi de très jolis portraits. Son épouse Winifred Brady Adams(1871-1955) est elle aussi peintre. Francis Focer Brown (1891-1971) a été l’un de ses élèves.
Il s’installe à Boston puis à Londres et à nouveau Boston. Il se fixera définitivement à Cambridgeport dans le Massachusetts. Il est l’un de premier peintre américain à peindre des paysages avec Albert Pinkham Ryder et Ralph Albert BlakelockIl réalise aussi des portraits et des scènes historiques.
Washington Allston – Claire de lune
John James Audubon 1785-1851
Jean-Jacques Audubon est un peintre aquarelliste et naturaliste français naturalisé américain connu sous le nom de John James Audubon né à Haïti (Saint-Domingue). Il étudie l’art à Nantes puis s’installe en Pennsylvanie. Il fait quelques expériences malheureuses dans le monde des affaires. Puis il s’est consacré à la peinture les oiseaux d’Amérique, notamment de la vallée du Mississipi à l’aquarelle.
Il est célèbre notamment pourles 435 planches des Birds of America, dessinées entre 1808 à 1838 et publiées en Angleterre. Mais il a aussi peint la flore, des paysages, des portraits. Il s’est aussi intéressé aux mammifères avec son ami le révérend John Bachman (1790-1874)
On trouve à peu près tout ce que l’on peut savoir sur cet artiste sur le site qu’ Henri Gourdin,grand spécialiste français et aussi des éléments sur Oiseaux.net. . Il est un précurseur de la préservation de la nature et a donné son nom à l’Audubon Society. On trouve de nombreuses illustrations d’oiseaux sur Audubon prints et aussi sur le site de la National Gallery of Art Et une vidéo qui lui est consacrée par la « Public Resource organisation »
John James Audubon – Faucons pélerins
Henry Bacon 1839-1912
Henry Bacon est un peintre orientaliste américain. Il étudie d’abord à Boston Au cours de la guerre de Seccesion il est « artiste de guerre » pour l’hebdomadaire Frank Leslie’s Weekly.. Lorsqu’il est démobilisé il part à Paris où il est l’élève d’Alexandre Cabanel et de Charles Théodore Frère à l’ Ecole nationale des Beaux-Arts. . Après un passage à Dresde et un retour aux Etats-Unis, il se fixe à Paris. Il meurt en 1912 au Caire. On trouve certaines de ses œuvre sur l’ american gallery
Henry Bacon – Departure
Lucy Angeline Bacon1857-1932
Bacon Angeline Lucy est un peintre impressionniste américaine. Elle s’est formée à New Yorkl’ Art Students League et la National Academy of Design . Puis elle part à Paris où elle fréquente l’Académie Colarossi. L’une de ses compatriotes, Mary Cassatt (1844-1926) la présente à Camille Pissarro dont elle devient l’élève. Elle s’installe un moment dans l’Oise à Eragny sur Epte.
Elle expose à lan et s’établit à San José. Elle a enseigné à la Washburn University .C’est le mari de sa nièce Ruth, fils du marchand de tableaux William Kingston Vickeryqui par les expositions qu’il organise la fait connaître du public californien. A la fin de sa vie, malade,elle arrête de peindre et le consacre à la religion, tout en continuant d’enseigner à San Francisco où elle résidait depuis plus de 25 ans.
Lucy Angeline Bacon – Chemin au bord d’un ruisseau
Depuis la fin novembre, je participe chaque semaine à un atelier libre de modèle vivant avec le Groupement des Artistes Villeneuvois. Dans ce type d’atelier il n’y a pas de professeur. Il y a un modèle qui prend la pose. Le responsable de l’atelier surveille le temps de pose à l’aide d’un minuteur : poses courtes 3-4 minutes – poses longues 20 minutes. Le modèle assure 2-3 séances puis change. Il a l’initiative des attitudes.
Pour ma part, j’essaie de me souvenir de ce que j’ai appris lors du stage de juin -juillet 2010. J’ai aussi trouvé quelques conseils sur le net, comme Super art ou Max Royo
La BnF présente l’œuvre gravée d’Hans Hartung (1904-1989) l’un des grands représentants de le peinture abstraite, à la Galerie François 1er
Jusqu’au 16 janvier 2011
C’est avant tout a son oeuvre peinte ou dessinée que l’on pense. Par contre ses gravures et lithographies sont une facette inconnue de son œuvre. L’exposition montre le va et vient entre l’estampe, le dessin et la peinture. C’est dans les années 1920 que l’objet disparaît. L’exposition est construite autour de la collection de la BnF qui provient du dépôt légal, ainsi que d’une donation la Fondation Hartung Bergman
Établi définitivement à Paris en 1935, Hartung y présente sa première exposition personnelle dès 1947 ; puis, en 1948, il expose avec Wols, Picabia, Stahly, Mathieu, Tàpies, et Bryen, devenant l’un des chefs de file de l’art informel en France. Le Musée national d’art moderne lui a consacré une rétrospective en 1969