Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Cela fait maintenant presque deux ans que je participe à un atelier de modelage avec un modèle vivant. J’avais une demi-douzaine de sculptures en attente, prête à être patinées. C’est ce que j’ai fait ces derniers jours. Il y en a deux qui dans l’opération ont perdu un bras. Je les ai recollés avec de la colle à carrelages Parex Lanko
Personnellement je teinte mes terres cuites avec de l’aquarelle. Généralement, la sépia, le vert de pérylène, le gris de Peyne et aussi un jaune. Ensuite j’y passe de la cire naturelle incolore. Je laisse sécher puis je lustre à la brosse à reluire. Voir aussi de nombreuses informations sur les patines et le modelage en général sur le blog de Pascal Rosier (†)
Voici cinq sculptures terminées que j’ai installée chez moi
Les artistes exposants doivent avoir tous participé à au moins une des éditions précédentes. Ils ont été répartis en 2 parties
Pour la première partie : Patricia Allais-Rabeux – Jacques Bouquet – Gilles Brunerie – Muriel Buthier-Chartrain – Jean-François Contremoulin – Françoise Guinvarc’h – Elianne Joosten – Marie-Gilles Le Bars – Annick Nuger – Jonnas Petersson – Corinne Poplimont – Frank Rollier – France Salaun – Martine Vanparijs -Nicole Zeimet
Pour la seconde partie : Elle regroupera une ou deux aquarelles d’un certain nombre d’ :artistes ayant participé aux éditions précédentes. La liste pour 2016 ne m’a pas encore été communiquée. L’exposition durera tout l’été.
N’y a-t-il pas, en procédant ainsi, le risque de favoriser l’entre-soi. Mais j’espère qu’il s’agit d’une sorte de pause commémorative et que la 6ème édition du festival sera également ouverte à d’autres talents.
Une amie proche m’a demandé de peindre des coquelicots. Elle possédait un cadre d’une certaine dimension qu’elle voulait pouvoir réutiliser. Les fleurs ce n’est pas généralement mon thème favori. Et puis, les poppies ont été, il y a quelques années, tellement à la mode dans le milieu des aquarellistes américains . . .
J’ai réfléchi un long temps puis je me suis lancé.J’ai peint dans l’humide sur un papier moulin du coq rouge (évidemment). J’ai utilisé notamment le rouge de Blockx et le vermillon de Daniel Smith
Le coquelicot, est une plante herbacée de la famille des papavéracées, à fleurs rouge vif. Elle pousse généralement dans les champs de céréales. Ce pavot tire son nom de coq, par référence à la couleur de la crête rouge du gallinacée. Les britanniques ont fait du poppy,la fleur du souvenir des morts à la guerre. Le coquelicot, chargé de symboles , a longtemps été utilisé comme sédatif.
Le thème du coquelicot a inspiré beaucoup de peintres amateurs mais aussi quelques peintres célèbres
Et faisant quelques courses dans mon quartier, j’ai été attiré par une vidéo qui était diffusée dans la boutique du boucher-charcutier traiteur. Le propriétaire des lieux Luc donnait la recette du hochepot
Je ne résiste pas à l’envie de mettre en ligne cette vidéo qui met bien en valeur le patrimoine architectural et gastronomique de l’endroit où je vis. C’est aussi de l’art !
On peut du reste visionner toutes les émissions sur la chaine de Youtube
Je n’ai pas pu assister au vernissage de la Biennale d’aquarelle de Coquelles. Aussi, je me suis rendu le lendemain dimanche. L’exposition a lieu à la salle Jean-Pierre Poidevin à Coquelles Pont-du-Leu, rue des Chataîgniers, près de la Zone Eurocap 2 , à la limite de Calais (rue Paquette). Attention ! votre Gps va peut-être vous mener au centre-ville. C’est une très belle exposition, très bien installée, avec une scénographie très intéressante qui met bien les oeuvres en valeur. Voici quelques photos
L’accueil Dominique Coppe et Diane Boilard papotentNicole B. en conversation avec un visiteurA voir de près ?Des visiteursDominique Coppe commente l’une des ses aquarellesHông-Haï Lé-Hamy+ devant l’une de ses aquarellesIsabelle Corcket, Diane Boilard et RobbieRobbie, témoin de son temps, devant des immeubles bombardésPatrick RouquetteHélène Charland devant ses aquarellesOlivier Oudard devant ses oeuvresNicole B. lors de son exposé autour de sa démarche abstraiteUne partie de l’assistance pendant l’exposé de Nicole B.
Des affiches par pays sont éditéesParticipants françaisParticipants belgesParticipants italiensParticipants allemands et autrichiensParticipants hollandaisParticipants japonais
Je n’ai pas repéré de participation des aquarellistes espagnols.
Les pigments et colorantsd’origine végétale sont organiques et s’extraient à partir de feuilles, racines ou écorces de plantes tinctoriales. Les familles chimiques correspondantes sont les flavonoïdes, les indigoïdes, les caroténoïdes, les tanins, les bétanidines, les chlorophylles, les naphto-, benzo- et anthraquinones, etc. On dénombre beaucoup plus de colorants végétaux que de pigments d’origine végétale comme le Jaune-orangé du safran, Jaune de Gaude, Rouge de la betterave, Rouge vif de la garance, Vert de la chlorophylle, Noir de campêche, les Teintes rouge, orange, jaune rose des caroténoïdes ou encore le thé, le café la camomille, le henné, les oignons. Parmi les pigments végétaux, il y a – Bleu indigo (indigotier), Bleu depastel (Guède) – Noir de carbone (carbonisation de végétaux) – Laque de garance (rouge), la laque de noyer, etc
L’Artisan Pastalier précise » La majorité des couleurs sélectionnées sont permanentes, à l’exception des couleurs végétales naturelles subtiles et irremplaçables.
Le Festival de l’histoire de l’art est une manifestation annuelle organisée notamment par l’Institut de l’Histoire de l’art. Il propose conférences, débats et tables-rondes, mais aussi projections de films, concerts, lectures, visites guidées, médiation, présentations d’ouvrages, pour faire découvrir, approfondir et partager l’histoire de l’art.
En plus de 300 évènements, il fera découvrir les liens entre l’art et le rire, et l’actualité de l’histoire de l’art en Espagne, pays invité en 2016.
Le musée possède l’une des plus belles collections publiques françaises d’œuvres de Modigliani, réunie par Roger Dutilleul 1872-1856 et Geneviève et Jean Masurel, à l’origine de la collection d’art moderne du LaM. C’est en 1918, deux ans avant la disparation de l’artiste, que le collectionneur parisien, fait la connaissance de Modigliani. C’est autour de cette rencontre et de son fonds exceptionnel que s’articule cet événement. Il rassemble 120 oeuvres, dont 49 tableaux, 43 dessins et 5 sculptures de l’artiste mis en perspective avec des œuvres de l’art d’Afrique et d’Asie. En parallèle sont présentées des œuvres de ces amis Constantin Brancusi, Moïse Kinsling, Jacques Lipchitz, Pablo Picasso et Chaïm Soutine. Une présentation en trois parties : l’artiste à la formation classique fasciné par la sculpture khmer, grecque ou romaine – le portraitiste qui immortalise ses amis et acteurs de l’avant garde intellectuelle parisienne, les femmes qu’il a aimées et aussi ses auto-portraits -A Léopold Survage qui s’étonnait d’avoir un œil plein et un œil vide, Modigliani aurait répondu : « Parce que tu regardes le monde avec l’un, avec l’autre, tu regardes en toi. » d’où le sous-titre de l’exposition « l’œil intérieur » Enfin, sa relation avec Roger Dutilleul, l’un de ses principaux collectionneurs avec Jonas Netter. Cette exposition sera ensuite montrée à l’Ateneum d’Helsinski
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Jeanne Hubuterne – Portrait d’Amedeo Modigliani
Photographie d’Amedeo Modigliani
Amedeo Modigliani 1884-1920 est un peintre expressionniste italien né à Livourne. Son grand père maternel Isaac Garsin, lettré juif-séfarade, d’origine espagnole, lui fait découvrir l’art. Dès l’enfance la santé de « Dedo » est fragile. Il contracte la pleurésie, la typhoïde et la tuberculose. Il suit des cours de dessin auprès de Guglielmo Micheli. Il fait la connaissance d’Oscar Ghiglia, avec qui il partagera un atelier, Il visite avec sa mère, Naples, Capri, Amalfi, Rome, Florence et Venise où il rencontre Ortiz de Zarate Ils visitent les musées, les galeries et les églises, Il séjourne à Rome où il fait des copies dans les musées. A Florence s’inscrit à la Scuola di Nudo puis à l‘Institut des Beaux-Arts auprès de Giovanni Fattori .Il est l’ami d’ Umberto Brunelleschi, Umberto Boccioni , Fabio Mauroner.
A Montparnasse, il rencontre Constantin Brancusi, son ami, qui l’encourage à sculpter sur bois mais aussi sur pierre, Le temps d’un été, il retourne à Livourne. Il est impressionné par le travail de Toulouse-Lautrec et de Cézanne. Il a côtoyé les fauves, les cubistes, l’art premier, mais n’a jamais été un suiveur et son style atypique est reconnaissable par tous
Malgré ses premiers succès, il a de gros problèmes financiers. Pourtant son frère et quelques amis l’aident. Sa santé toujours fragile, se dégrade de plus en plus rapidement. Et bien entendu l’alcool et la drogue n’arrangent rien.
Modi, bel homme collectionne les femmes. Modigliani vit avec la journaliste et écrivaine Béatrice Hastings deux années mouvementées puis rompt. Il abandonne sa nouvelle maitresse, Simone Thiroux, lorsqu’elle est enceinte. Il ne reconnaitra pas son fils Gérard. Il rencontre Jeanne Hébuterne (1898-1920), étudiante à l’Académie de Colarossi. Elle devient sa compagne. L’état de santé de Modigliani se dégradant encore un peu plus Zborowski envoie le couple à Nice puis Cagnes, pendant un an. La palette de Modigliani s’éclaire. Il peint 4 paysages .Naissance de leur fille Jeanne (1918-1984) Il s’engage par écrit à épouser sa compagne, qui est à nouveau enceinte.
Modigniani meurt en janvier 1920 à l’Hôpital d’une méningite tuberculeuse sans avoir repris connaissance. Le lendemain Jeanne Hébuterne enceinte de huit mois se jette du cinquième étage de l’immeuble de ses parents,laissant la petite Jeanne orpheline. Celle-ci sera adoptée par la soeur de l’artiste. Elle publiera une biographie de son père
J’ai mis en ligne le blog de Masmoulin ( prononcez Mamoulin sans le « s ») le 15 novembre 2008.
Hier dimanche 3 avril 2016, le cap des 5 millions de pages vues a été franchi. C’est le 8 août 2015 que les 4 millions avaient été franchis et le 28 décembre 2014 3 millions.
Il y a le dossier pratique avec, le test des aquarelles végétales belges Lutea par Jean-Claude Papeix, organiser un dessin de paysage par Albina Simatova, les pochades à la prima à l’huile de Xavier Kosmalski, un jardin exotique par le pastelliste Daniel Germain, les couleurs de la peau par Edgar Saillen, la technique de l‘engobe pour colorer les modelages en terre crue par Élisabeth Bonvarlot, la peinture sur bois par Patrice Baffou, photographier des personnages en situation par David Gauduchon. Et aussi, la transparence à l’huile et « La couleur en pratique » un dossier de François Perego, auteur des « Matériaux du peintre »
Et bien entendu,l’actualité artistique, le courrier des lecteurs et l’espace service avec les publicités d’ouvrages, de stages,etc.
Il est rapporté que le Pape François, influencé par la Curie, fait pression sur les organisateurs, pour que le Symposium ne se tienne pas à Avignon mais à Rome. C’est peut-être un moyen de faire diversion alors que l’Église de France est dans la tourmente, comme l’a titré FR3. Affaire à suivre