Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Catégorie : 005 L’Art contemporain – III – 1980 à 1999
Dans le Slow Art, les artistes, souvent issus de l’art écologique, se veulent respectueux de l’environnement. Ils s’oppose aux dérives du Marché de l’Art et de la surproduction standardisée. Ils défendent la diversité et la pratique des techniques artisanales qui requièrent du temps, de la minutie et aussi le recyclage.. Pour ces artistes, le Slow art, est une philosophie qui repose sur l’idée que l’inspiration artistique est foncièrement indomptable, qu’elle ne peut s’astreindre à des standards imposés et nécessite le loisir de se déployer selon son rythme.
Pour ce collectif qui s’oppose à l’ individualisme post-moderne, c’est l’œuvre qui prime et non l’artiste. Aussi l’identité réelle des artistes reste elle aussi secrète et ils doivent choisir un pseudonyme. Il commence par une lettre de l’alphabet qui n’est disponible que pour un seul membre. De facto cela limite le nombre d’artistes à 26.
Les membres vivent en Hollande mais aussi en Islande, au Pérou, au Canada, en Afrique du Sud, en Malaisie, en l’Australie. Ce mouvement rassemble des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, blancs et des gens de couleur. Face au public les toyistes se présentent toujours masqués. Leurs œuvres sont toutes basées sur une histoire, une anecdote qui est le fil rouge. Ils ont réalisé un certain nombre de projets. Le groupe perdure de nos jours.
Voici la liste des pseudonymes utilisés au fil du temps : Alfago =Amukek =Aniyina =Bogha =Bliissem =Clamaoing =Cluv =Dejo = Eiiz =Fihi =Gihili =Hribso =Iffio =Iqoy =Jaf’r =Kixoz =Knafoe =Link =Lodieteb =Miku =Mwano =Nooiya =Ollafinah =Pixy = Qooimee =Roq =Sassy =Srylyn =Toescat =UULUU =Vixyv =Wennigeb =Wolemeo =Wywy =Xippez =Yoza =Yicazoo =Zigowst.
Curieusement la recherche en français avec le terme Toyisme n’est connu que le toyotisme le système d’organisation du constructeur automobile japonais.
Pattern and decoration ou P & D est un mouvement artistique américain actif de 1975 à 1985. Il se situe à la frontière entre les arts visuels et le design que l’on peut traduire par conception.
Le mouvement est ancré dans le féminisme et fédère une majorité d’artistes femmes. Pattern and decoration veut à mettre l’accent sur des formes d’art et artisanat souvent négligées. Et qui dans la sphère artistique dominée par la gente masculine sont considérées comme appartenant à la sphère domestique. Cela concerne les textiles, les papiers peints, les enluminures manuscrites, les mosaïques, la verrerie, les broderies, les motifs floraux, la tapisserie, le patchwork. Les artistes se sont inspiré des cultures mexicaines ou indiennes, des mosaïques romaines ou byzantines et des arts de l’Islam
Les artistes de ce mouvement ont pratiqué la peinture, la sculpture, le collage, la céramique, les installation d’art et la documentation de performance. Plus récemment certains artistes adoptent cette pratique : Patter & Decoration revisited
Le stuckisme est un mouvement de peintres figuratifs. Ces artistes réalisent des portraits, des nus et des scènes de genre. Ils ont également comme thèmes la sexualité et l’homosexualité. Pour eux celui qui ne peint pas n’est pas un artiste. Ils sont en opposition avec l’art conceptuel, et les Young British Artists. Ses membres organisent, en utilisant les méthodes de l’ agitprop des manifestations notamment contre le Turner Prize fondé en 1984 par la Tate Britain. Ils ont aussi dénoncé, l’acquisition de » The Upper Room » de Chris Ofili alors qu’il était conservateur du musée.
The Massurrealism ou Massuréalisme est mouvement artistique à l’origine purement new-yorkais. Il est la rencontre d’une image surréaliste exécutée à l’aide des technologiques numériques. Cette pratique artistique fusionne les méthodes traditionnelles et contemporaines de création. Il combine l’approche surréaliste et le pop art avec les nouveaux moyens d’expressions liés à la connectique, les réseaux sociaux. Ce que l’on désigne de nos jours les mass-media.
Le Pop surrealism est un mouvement artistique californien mis en avant en 1996 par Kenny Scharf . Il se place en continuité du Lowbrow art. Les artistes Pop surréalistes utilisent , dans un esprit critique ,les songes et les images diffusées par les masmedias. Leurs scènes narratives rappellent la figuration libre. Leur peinture est méticuleuse. Il y a des références au passé, aux Maîtres anciens, à la culture Pop, au fantastique. Le mouvement s’est assez vite internationalisé. Une exposition intitulé « Les enfants terribles » a été organisée à Lyon en 2011
Superflex est un groupe de jeunes artistes danois fondé en 1993. Il a une approche anti-capitaliste et dénonce la société de consommation dans une posture proche du situationnisme d ‘Asger Jorn Pour ce faire, les artistes utilisent la vidéo, les installations, les performances ou encore le cinéma.
Le trio fondateur de Superflex est constitué par Jakob Fenger, Rasmus Nielsen et Bjørnstjerne Christiansen. Ils se sont rencontré à l‘école de photographie documentaire : Fatamorgania Pour réaliser leurs projets ils s’associent souvent à des scientifiques. Ils cherchent à développer des modèles permettant de modifier les conditions de la production économique.
Le Postmodernisme n’est pas un mouvement artistique, ni une approche stylistique unique.C’est plutôt un mot valise qui regroupe sous cette dénomination des artistes en rupture avec le courant moderniste.
Le métamodernisme (+) (++) s’oppose au postmodernisme. Luke Turner a publié le Metamordernism Manifesto Voir aussi la Thèse de Giada Camerra et par Olivier Long : « Qu’est-ce que le métamodernisme en Peinture » sur Pratiques picturales , un site de la Sorbonne Paris 1
Elle est initiée par Jean-Hubert Martin alors Directeur du musée national d’art moderne – Centre Pompidou. Cette exposition a eu un retentissement international de par son approche. L’exposition a permit, en montrant les œuvres de 101 artistes, de faire connaître des d’artistes vivants hors de l’Occident. Toutes les régions du Monde ont été représentées : l’Asie, l’Extrême Orient, l’Afrique, l’Amérique latine, l’Océanie et aussi les Inuits jadis appelés de façon péjorative Esquimaux
Cet événement a permis de faire voler en éclat le complexe de supériorité du monde artistique européen et nord-américain . Il a fait passer l’art mondial reconnu à l’art global, universel. Comme toujours lorsque les règles établies sont bousculées, de vives controverses ont été faites ,à propos de la sélection des artistes. Par exemple il a été reproché d’avoir pour l’Afrique, retenu des œuvres souvent qualifiées avec condescendance d‘Art primitif. Tandis que pour l’Asie ce sont des artistes formés dans des écoles d’art et qui sont jugés subversifs dans un pays comme la Chine.
L’exposition visait à démontrer l’universalité de la création et la complémentarité des arts d’où qu’ils viennent. Ceci pour ériger un pont entre toutes les œuvres, nées des cultures différentes et les faire entrer dans le champ de l’art contemporain. Ceci en faisant dialoguer entre elles des formes d’art jusqu’ici peu connues ou méprisées.
A partir de l’été 1981 Tim Rollins enseigne dans le Bronx à l’ Intermediate School 52. En 1982, il lance à l’intention de ses élèves les plus doués, le programme « Art and Knowledge Workshop » Cette initiative sociale associe la pratique artistique, la littérature et l’histoire de l’art. Elle engendre en 1984 le collectif Tim Rollins and KOS.
Le groupe peint généralement de façon collective, sur des pages arrachées à un livre classique de la littérature occidentale, montées en grille, des toiles à grande échelle. Ils y montrent des scènes allégoriques, des sculptures et des dessins en référence avec la lecture et l’écoute de la musique découvertes ensemble.
Un certain nombre de collégiens nés dans la décennie 1970 ont, à un moment ou à un autre, fait partie du collectif Tim Rollins and KOS : Wilson Acosta, = Che Addison = Christina Argulla = Adalberto Badillo=Aracelis Batista, =Wesly Martin Berg =Daniel Bocatto =Jose Burgos =Brenda Carlo= Emanuel Carvajal = Felix Cepero = Ivania Cordero = Adam DeCroix,=Robert Delgado = Joshua Drayzen = Luis Feliciano =James Gillian= Michael John Gonzales = Anel Hernandez = Pedro Herrera= Ivor Jones = William Lugo = Richard Lulo = John Mendoza =Joel Nieves= Jose Padilla, =Jose Parissi = Roberto Ramirez=Alberto Rivera = Marcus Roberts= Hector Rodriguez = Roy Rogers = Jesus Ruiz= Darnell Smith = Lenin Tejada =Gregorio Torres = Lissette Torres = Miguel A. Valentin =Steven Vega =Yesenia Velez= Benjamin Volta = James Wells = Bryce Zackery
Group Material utilise des objets du quotidien achetés dans les magasins ou collectées auprès des habitants du quartier :photos de mariage, poupées, collage) recueillis auprès de personnes vivant dans leur quartier.
Au départ ils disposent une vitrine au 244 East 13th Street, Puis ils se nomadisent et font des présentations dans les bus, le métro, les journaux et dans la rue. Ils louent aussi des espaces publicitaires dans la presse et sur les panneaux d’affichage.
Les jeunes artistes d’ YBAs , héritiers de l’art conceptuel et du minimalisme, se sont tournés vers une représentation crue du quotidien, avec des œuvres choc qui explorent la vie quotidienne et la place de l’artiste dans la société. Les YBAs ont la volonté de choquer le public. Ils utilisent des images gratuites violentes ou pornographiques à la limite de la décence. Leur démarche a bénéficié d’une large couverture par les tabloïds britanniques.
The Guerrilla Girls est un collectif d’artistes féministes fondé à New-York au Printemps 1985 par sept femmes Elles entendent protester contre l ‘exposition organisée l’année précédente par le Museum of Modern Art – MoMA . La manifestation intitulée An International Survey of Painting and Sculpture présentait des œuvres de 165 artistes de 17 pays et seulement 13 femmes étaient représentées et aucune n’était de couleur.
Les artistes de VLP utilisent les affiches publicitaires, qu’ils détournent, des cartons d’emballage, des palissades de chantiers, tôles de zinc des toits de Paris. Ils commencent à graffer à la bombe de peinture acrylique sur les palissades du trou des Halles et du chantier d’édification du Centre Pompidou. Ils sont influencés par la B.D. l’actualité et les œuvres du passé. Ils réalisent également des peintures-affiches.
Les Frères Ripoulinest un collectif d’artistes actif en région parisienne zn 1984 et 1985. La plupart ont fréquenté les Arts Déco. Le nom est un clin d’œil aux trois bonhommes conçus en 1898 par l’affichiste Eugène Vavasseur pour la marque de peinture Ripolin. Mais en introduisant ripou issu d’un mot argotique en Verlan. Il ne faut pas les confondre avec les Frères Ripoulain un duo d’artistes né à l’orée du31ème siècle
Les Frères Ripoulin sont proches de la Figuration libre et de la mouvance du graffiti. Ils pratiquent l’Art urbain mais ne peignent pas directement sur les murs, notamment dans le Métro. Ils collent des affiches qu’ils ont conçues. Ils sont brouillons, iconoclastes, hostiles au milieu de l’art
Leur principe est d’intervenir tous sur les projets de chacun, de ce concept de base émerge des exécutions-ventes aux enchères de peintures, des installations, des affichages sauvages et surtout au fil du temps la réalisation de films expérimentaux, domaine qui va devenir leur marque de fabrique.