Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Je termine ici mes carnets de liens des aquarellistes d’Amérique latine. J’ai recensé au fil du temps ceux de nombreux pays, la plus part sont hispanophones. Cependant, les petits états, souvent des îles, de l’ Espace Caraïben’avaient pas encore été parcourus.
La quête n’est pas aisée et la récolte peut sembler un peu maigre. Par ailleurs, les artistes, le plus souvent peignent à l’huile, à l’acrylique et accessoirement à l’aquarelle. Il m’a cependant paru intéressant de les recenser.
Si vous connaissez d’autres aquarellistes de cette région, merci de me le dire. Je compléterai ce carnet
J’avais repéré l’endroit situé dans un quartier voisin. Comme le temps était alors au beau fixe, j’ai profité de l’aubaine. Je me suis rendu l’autre semaine au Parc des Buissonnets.
Un châssis format P12 avec une feuille tendue de papier Montval 300 gr grain fin
Une série de pinceaux –Ma palette hermétique (couleurs sorties des tubes)
Mes tubes d’aquarelle, pour renflouer le cas échéant la palette
Des bouteilles d’eau et des potsayant contenu . . . du fromage blanc
Un vaporisateur –Un grand chiffon, du papier genre Sopalin, une éponge naturelle
Un viseur pour cadrer le motif – Un pliant de pécheur ( il ne m’a pas servi, puisque j’ai peint debout)
Un chevalet métallique pliant. C’était la première fois que je sortais avec et j’ai été incapable de le monter correctement.
Je me suis posté devant la pelouse centrale. Il y a là des arbres fruitiers centenaires qui été conservés lors de l’aménagement du lieu en parc public. C’est le printemps, ils sont en fleurs, sans doute des cerisiers, puisque je le ai vu roses.
Renonçant à me servir du chevalet, j’ai installé mes petites affaires sur un banc et mon châssis sur une corbeille à papiers métallique.Ce n’est pas le confort de l’atelier, mais c’est très jouissif, l’on est « dans le décor ». On comprend la lumière, le sens des ombres. Le gros problème c’est qu’avec 24/25 ° à l’ombre, le papier sèche très vite. Ce n’est donc pas l’idéal pour le travail « humide dans l’humide » Heureusement j’avais emmené un grand vaporisateur. C’est bien entendu plus simple lorsque l’on pratique en technique sèche avec une boite de godets. Mais je voulais tenter l’expérience de la technique humide sur châssis en plein air
Il y avait beaucoup de dames avec leurs enfants, quelques couples, un groupe de jeune encadré par des moniteurs. Seule une personne a engagé la conversation. Elle a un frère peintre et elle était intéressée. La tactique habituelle est de faire la sourde oreille, mais elle était tellement gentille que j’ai répondu à ces questions.
Voici donc cette aquarelle que j’ai titré « Printemps aux Buissonnets ». C’est une interprétation libre de ce que je pouvais voir. Compte tenu des conditions d’exécution je suiss assez satisfait du résultat. Je le suis moins de la photographie qui ne rend pas compte de la subtilité des nuances de cette aquarelle
On peut voir actuellement deux grandes expositions consacrées à l’artiste catalan Joan Miró (1893-1983)
Le Musée Maillola choisi de nous présenter Miro «sculpteur»
Jusqu’au 31 juillet 2011
C’est en 1941 que l’artiste exécute ses premières céramiques. Un peu plus tard il exécutera des sculptures en bronze. Les œuvres présentées sont issues de la collection de la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. On trouve toutes les informations utiles dans le dossier_de presse ainsi qu’un reportage vidéo d’ Euronews
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La Tate Modern quant à elle présente une grande rétrospective de Miro « peintre »
Jusqu’au 11 septembre 2011
Depuis près de cinquante ans aucune exposition importante ne lui avait été consacrée dans la capitale britannique. Cet événement a été organisé en collaboration avec la Fundacio Joan Miro. Miro, avec ses couleurs éclatantes est considéré comme l’un des plus grands peintres modernes. Avec environ 150 toiles, gravures, dessins et aussi des sculptures c’est soixante ans de carrière, pendant lesquels son style a évolué, que l’on parcourt. L’accent est mis ici sur l’influence de l’homme engagé, face à la Guerre civile et à la dictature de Franco.
On peut aussi se rapporter au billet que j’avais consacré en décembre 2009 à Joan Miro. Il présente des éléments de biographie ainsi qu’un choix de ses oeuvres
Expositions en cours ou quivont débuter ===·=·===·=···===·===·===··Salon de montrouge d’art contemporain à la Fabrique de Montrouge du 5 mai au 1er juin 2011===·=·===·=···===·===·===·· L’art du costume à la Comédie françaiseauCentre national de costumes de scène à Moulins du 11 juin au 31 décembre 2011 ===·=·===·=···===·===·===··Réaccrochagedes collections contemporaines au Centre Pompidou jusqu’au 13 février 2012 2011===·=·===·=···===·===·== la biennale de Lyondu 15 septembre au 31 décembre 2011===·=·===·=···===·===·===·L’art Dogon au Quai Branly jusqu’au 24 juillet 2011 ===·=·===·=···===·===·===· de l’ombre à la lumière – Tapisseries catalanes de Picasso à Grau Garriga au Musée Lurça d’Angers jusqu’au 29 mai 2011 ===·=·===·=···===·===·== Henri Cueco au Château de la Trémolière du 10 juillet au 31 août 2011
Theodore Robinson est un peintre impressionniste américain né dans le Vermont. Il a d’abord suivi les cours de l ‘Art Institute of Chicago,puis à la National Academy of Design. Il vient en France et étudie avecEmile-Auguste Carolus-Duran et Jean-Léon Gérôme. Il passe un été à Grez-sur-Loing.Il visite Venise et à Bologne puis retourne dans son pays et installe un atelier à New York. Il rejoint la Society of American Artists et travaille avec le muraliste John La Farge. Il passe ensuite plusieurs années àGiverny. De retour aux Etats Unis, il enseigne à la Brooklyn Art School puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts. Il meurt prématurément à 46 ans. Un site lui est dédié
Guy Roseest un peintre impressionniste américain né an Californie. Il vient à Paris, à l’académie Julian où il reçoit l’enseignement de Jean-Joseph Benjamin-Constant, Jules Joseph Lefebvre et Jean-Paul Laurens. Puis il s’installe à New York et enseigne au Pratt Institute. Il revient en France et achète une maison à Giverny où il devient l’ami de Claude Monet. De retour à Los Angeles il enseigne à la Stickney Memorial School of Art de Pasadena. On trouve des informations et des œuvres sur Polar bear stale et sur la Guy Rose Gallery
John Lewis Shonborn est un peintre orientaliste américain d’origine hongroise né dans l’Iowa. Très jeune il dessine les chevaux de la ferme familiale. A Paris, il est l’élève de Léon Bonnat et de Francis Tattegrain et fréquente l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Il visite la Tunisie puis s’installe en Algérie puis en France dans la Somme. Il peint beaucoup des scènes de genre avec des chevaux ou d’autres animaux. Il a peint à l’huile et à l’aquarelle.
John Shonborn – La visite
Charles Sprague Pearce 1851-1914
Charles Sprague Pearceest un peintre impressionniste, pointilliste et orientaliste américain né à Boston. Il commence à peindre auprès de William Morris Hunt. Puis il se rend à Paris où il est l’élève de Léon Bonnat, de Jules Bastien-Lepage et Jules Adolphe Breton. Il fréquente John Singer Sargent – JL Stewart – Milne Ramsay – Edwin Howland Blashfield et Chester Loomis, Frederik Arthur Bridgman – Lippincott Howland Blashfield et Frederick A. Bridgman. Il voyage en Egypte. Il expose au Salon de Paris.
Il a peint des paysages, des sujets orientalistes, des portraits, sujets religieux et des scènes de genre, notamment de paysans et d’enfants du Nord de la France. Il a d’abord exposé au Salon de Paris en 1876. Cette même année, il a envoyé travailler à l’Exposition du centenaire de Philadelphie. Il s’est marié avec une française et s’est installé à Auvers-sur-Oise.Il a été membre de nombreux jurys internationaux, Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la National Academy of Design, Society of American Artists, du Club Salmagundi. Il a collectionné les récompenses un peu partout aux Etats Unis et en Europe. Voir e-vin.A noter que ce peintre aurait du être classé à Pearce et non pas à Sprague.
La foire de l’Art contemporain Art Brusselsdans la capitale de l’Europe. Cette manifestation accueille chaque année, en avril, depuis 1968, autour de 30.000 visiteurs de Belgique et de toute l’Europe, professionnels, collectionneurs, conservateurs de musées, amateurs d’art. Les organisateurs de ce salon, animé par Karen Renders, limitent à 170,le nombre de galeries sélectionnées. Venues d’ d’Europe et d’un peu partout dans le monde, elles présentent 1.500 artistes confirmés mais aussi des talents en devenir. Ils sont plasticiens, peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes ou performeurs.
La brosse « Free style Splatter Flat n°1301102 » de Liquitex a été mise sur le marché, à destination des acrylistes. Cet outil est constitué de fibres longues en nylon très rigides. Elles n’absorbent pas l’eau et permettent un geste nerveux. Le pinceau se nettoie très facilement. Il est large de 2 cm, les fibres mesurent 12 cm, le manche et la virole également; soit au total 24 cm.
J’ai récemment utilisé ce pinceau, à l’aquarelle,pour faire des projections. Je trouve cet usage détourné permet d’obtenir des effets de projection très vigoureux.
L’outil est proposé sur Internetpar Géant Beaux-Arts etDa Vinci mais je l’ai trouvé chez un distributeur près de chez moi
« J’aime l’aquarelle » où des passionnés emmenés feront découvrir au public, pendant 3 jours, avec des démonstrations, des vidéos, des expositions d’amateurs, cette technique qui nous est chère.
Tout le monde connaît le marathon de New York lancé en 1970 et aussi celui deParis en 1976. Mais il y en existe beaucoup d’autresà travers le monde entier.. Le site très documenté de Marathon info en recense près de 200 pour 2011.
Selon la légende un messager grec Phidippidès ou peut-être Euclès , aurait courude Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les perses lors de la première guerre médique en 490 avant J.C. Il y serait mort après avoir délivré son message.
Le premier marathon moderne a été organisé en 1896 lors des premiers jeux olympiques et il fut gagné par Spyrídon Loúis, en 2 h 58 min 50 s.
Lors des jeux olympiques de Londres en 1908 la course démarra du château de Windsor pour se terminer face à la loge royale dans le stade olympique. La distance entre les deux lieux était de 26 milles et 385 yards soit 42,195 km. C’est cette distance qui devint par la suite la distance officielle du marathon. Le dernier record a été établi en 2008 par l’éthiopien Haile Gebrselassie qui a réalisé le temps de 2 h 03 mn. 59 s.
Quand à moi, j’ai essayé de restituer l’ambiance du marathon avec ce dessin aquarellé. Je renoue ainsi avec une pratique que j’avais abandonnée depuis bientôt deux années. A cette époque je travaillé sur des carnets Bristol 200 gr de Sennelier au format 14 cm x20 cm.
Ici j’ai utilisé un papier aquarelle Etival 300 gr. Grain fin beaucoup plus grand au format 30 cm x 40 cm. Je ne travaille pas ici selon ma technique habituelle du « grand humide ». C’est un compromis entre la technique mouillé sur sec et mouillé sur mouillé. Voici donc ma version des « marathoniens »
Odylle vient de publier « instants aquarelle » un album de 60 pages, composé comme une promenade. Il est illustré par 35 aquarelles que l’artiste commente avec ses propres textes. Une belle façon de faire partager son imaginaire.Cet ouvrage en édition limitée et numérotée, dédicacé sur demande, peut-être commandé chez l’auteure à l’aide du bon de commande qu’elle met en ligne
Notre environnement, peu écologique, croule littéralement sous les déchets, tissus abîmés, bois, bouteilles en plastique, vieux papier, canettes de bière, mobilier usagé, rebut de l’aire électronique, etc.
Toutefois, depuis quelques temps, les artistes, designers, décorateurs, sculpteurs, contribuent au sauvetage de notre planète . . . en récupérant, en recyclant, en détournant. Mon ami Laurent Pruvot-Huysman en donnait un bel exemple avec deux sculptures qu’il présentait l’autre mois à Villeneuve d’Ascq
Les brésiliens Fernando et Humberto Campana ont été des précurseurs avec en 2003 la diffusion de leur fauteuil « Favela ».Depuis des décorateurs, des « designeurs » leur ont emboîté le pas, comme Elise Fouin, Regis-r , qui recycle les bidons, bouteilles, capsules et autres rebus de la pétrochimie. Martine Camilieri explique comment procéder pour recycler. En Angleterre, le collectif Farm designs recycle des meubles, du carton, du bois. Il y a aussi le thaïlandais Singh Intrachooto, le papier avec l’anglaise Hannah Lobley ou le belge – Charles Kaisin
Lorsqu’il montre son travail, qu’il l’expose, l’artiste se voit parfois poser cette question « Combien de temps avez-vous mis pour faire cette aquarelle ? » on peut remplacer le mot aquarelle, par dessin, toile, etc..
Cette question affleure lorsqu’il est question du prix demandé pour telle ou telle œuvre. L’arrière-pensée étant bien entendu que c’est « cher demandé ». L’artiste peut être tenté, sans aucun doute à tort, de se justifier en évoquant le taux horaire du plombier ou du garagiste. Mais une œuvre d’art n’est pas une prestation de service.
Il est sans doute plus pertinent d’évoquer les réponses de quelques grands peintres du passé.
La citation la plus connue est celle dePierre-Auguste Renoir« Ce dessin m’a pris cinq minutes, mais j’ai mis soixante ans pour y arriver »
Une autre réponse est celle faite par le peintre d’origine américaine James_Abbott_McNeill_Whistler (1834-1903) au cours du Procès qui l’opposa en 1877 au peintre et critique d’art britannique John_Ruskin à propos de son tableau « Nocturne in Black and Gold : The falling rocket » A l’attorney général John_Holkerqui lui demandait le temps qu’il avait mis pour exécuter sa toile, il répondu d’abord deux jours. Puis il précisa « Sir ! Je ne prétends pas faire payer le travail de deux journées, mais la science que j’ai appliquée à l’exécution de l’œuvre acquise par le labeur de toute ma vie »
Il y a aussi la réponse de Joan Miroà un visiteur qui sous-entendait qu’un enfant aurait pu faire la même chose il répondu qu’il avait mis «Plus de quarante ans et une dizaine de minutes»
J’y suis allé de mon petit croquis « ultra rapide »
La cantatrice et son accompagnateur
En sortant du récital, j’ai rencontré un autre dessinateur qui lui s’intéressait aux colonnades et décorations en stuc de l’édifice En rentrant chez moi, je me suis demandé s’il y avait beaucoup d’allumés qui faisaient des croquis sur le vif, au cours de concerts. J’en ai trouvé un certain nombre sur le Web. La plupart du temps il s’agit de concerts de Jazz ou de Rock, plus rarement de concerts de musique classique. J’observe que certains dessins sont retravaillés après le concert.
Après avoir parcouru le tome I de la Bible de l’Art Abstrait , je termine ma collecte des liens vers les sites ou blogs d’un certain nombre d’artistes répertoriés dans le tome II de cet ouvrage
Bien entendu, il y d’autres artistes qui revendiquent leur appartenance à la mouvance de l’Art abstrait,. Icile fil rouge est cette bible récemment publiée chez Lelivredart et il pour y figurer il fallait « mettre la main à la poche »
Gino Severini 1883-1966, peintre et dessinateur est considéré comme le « plus français » des artistes italiens. Il est l’élève en Italie du pointilliste Giacomo Balla. Lorsqu’il arrive à Paris en 1906. Il fréquente l’avant-garde artistique et signe le manifeste futuriste aux côtés d’Umberto Boccioni, Giacomo Balla, Marinetti et Carlo CarràIl s’intéresse à la vitesse, aux sons, aux couleurs et au dynamisme de la vie moderne. Il découvre la chronophotographie et utilise cette analyse du mouvement des corps dans certaines de ses œuvres.
Il traversera les grands courants artistique de la première partie du 20ème siècle, le divisionnisme de 1905 à 1910, lefuturisme de 1911 à 1915, le cubisme de 1916 à 1919, le retour à la figuration de 1920 à 1943 et, enfin, néo futurisme et abstraction de 1948 à 1951.
Ses sujets favoris sont les natures mortes avec des instruments de musique et des scènes de la Commedia dell ‘Arte ou les boites de nuit. A partir des années 1920, attiré par l’art sacré, il réalise de nombreuses commandes de panneaux décoratifs, de fresques , de mosaïques, et crée des décors et costumes de théâtre.
Ses œuvres sont conservées dans les grands musées d’art moderne, à Paris, Rotterdam, New York et dans de nombreuses collections particulières.
Une rétrospective de son œuvre a été présentée à Rome au Palazzo Venezia en 1961, à Paris au M. N. A. M. en 1967, au Museum am Ostwall de Dortmund en 1976. Une exposition Severini futuriste a été présentée en 1996 au Kimbell Art Museum
C’est tout à fait par hasard, alors que je faisais des recherches sur les aquarellistes de l’Espace Caraïbe, que j’ai découvert sur le site du village des facteurs d’images les reportages à l’aquarelle de Malika Moine .Le hasard fait bien les choses, puisque cette artiste expose en ce moment même à Marseille à la Galerie Andiamocf Google Mapsjusqu’au 28/04/2011 –
Malica a commencé par suivre en fac un cursus d’histoire. Après quelques années « déambulatoires » elle suit à Nîmes, une formation aux techniques de sculpture, bijouterie contemporaine et peinture au sein de l’association des Ateliers de FontblancheElle participe avec des jeunes artistes allemands, irlandais, français et portugais à l’édification d’un mur en céramique à Parades de Coura au Portugal. Puis elle voyage en Amérique Centrale. C’est là qu’elle débute un travail de « reporter du quotidien » Depuis, elle parcourt le monde, la Chine, le Laos, Cuba, le Brésil, l’Algérie, le Maroc, la Bulgarie.
Avec son bic, ses fusains, ses encres et sa boite d’aquarelle elle dessine des scènes de vie, dans les bars, les arrières cours. Elle fait des reportages autour de conférences, de spectacles, de concerts et de festivals Elle a par exemple réalisé un « reportage dessiné » pour le Théâtre des Salins à Martigues ou encore le Cirque Plume à Reze et Royal de Luxe au Havre. Elle s’est aussi fait l’écho de mouvements sociaux.Elle a également travaillé avec Guylaine Renaud, femme troubadour, sur le projet des Passeurs , à Arles et Marseille. Elle expose et vend ses dessins et aquarelles et édite des cartes postales. Pour la joindre par courriel. Voici quelques unes de ses oeuvres
La définition du mot oiseau «animal ovipare appartenant à la classe des vertébrés tétrapodes, à sang chaud, au corps couvert de plumes, dont la tête est munie d’un bec corné dépourvu de dents Les membres postérieurs sont des pattes et les membres antérieurs des ailes, ce qui le rend le plus souvent apte au vol.
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Il existe dans toutes les cultures une symbolique de l’oiseau
Le vol de l’oiseau est naturellement porteur d’un symbole de liberté comme l’exprime le mythe grec d’Icare. Par exemple l’aigle est un symbole de majesté c’est pourquoi on le retrouve sur les armoiries de divers empires. La paix est symbolisée par la colombe de la paix. La plupart des oiseaux sont considérés comme symboles positifs. Cependant il existe des exceptions avec par exemple les vautours, les rapaces comme les chouettes et les hiboux
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Certaines expressions évoquent l’oiseau en général :
« chanter comme un oiseau » « avoir un appétit d’oiseau » « avoir une cervelle d’oiseau » « se donner des noms d’oiseaux »« un drôle d’oiseau » « un oiseau de mauvais augure » « un oiseau de nuit » « un oiseau rare » « petit à petit l’oiseau fait son nid » « «à vol d’oiseau » « être comme l’oiseau sur la branche » « être comme un oiseau en cage » « les belles plumes font les beaux oiseaux » « l’oiseau s’est envolé »
Mais l’on trouve aussi, bien plus nombreuses, des expressions qui évoquent un oiseau en particulier :
« Avoir des yeux d’aigle » « ce n’est pas un aigle » « un nid d’aigle » « attendre que les alouettes tombent toutes rôties dans le bec » « le miroir aux alouettes » « se lever au chant de l’alouette » « avoir un estomac d’autruche »
« faire l’autruche » « «pratiquer la politique de l’autruche » « un canard boiteux »
« un froid de canard » « Il n’a pas cassé trois pattes à un canard » « il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages » « marcher en canard » « c’est chouette » « vieille chouette » « colombe de paix » « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe » « au chant du coq » « des mollets de coq » « coq de village » « coq-à-l’âne » « un coq en pâte » « Poids coq » « rouge comme un coq » « bailler aux corneilles » « maigre comme un coucou » « le chant du cygne » « être le dindon de la farce » « c’est un faisan » « soul comme une grive » « c’est une grue » « faire le pied de grue » « une hirondelle ne fait pas le printemps » « une tête de linotte » « faute de grives, on mange des merles » « un appétit de moineau » « un drôle de moineau » « effronté comme un moineau » « Le moineau dans la main vaut mieux que la grue qui vole » « couleur caca d’oie »« une oie blanche » « marcher au pas de l’oie » « fier comme un paon » « se parer des plumes du paon » « ce n’est pas un perdreau de l’année » « avoir un oeil-de-perdrix » « un bec de perroquet » « répéter comme un perroquet » « sot comme une perruche » « bavard comme une pie » « mettre un queue de pie » « une pie voleuse » « coeur de pigeon » « être le pigeon » « trouver un pigeon » « gai comme un pinson » « avoir la bouche en cul-de-poule » « avoir la chair de poule » « un nid de poule » « être mère poule » « tissus pied-de-poule » « une poule de luxe » « une vraie poule mouillée » « quand les poules auront des dents » « se coucher avec les poules » « un grand serin »
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Un certain nombre d’œuvres littéraires, musicales, cinématographiques contiennent le mot oiseau comme par exemple« L’oiseau de feu » « l’oiseau et l’enfant » « les oiseaux » « le roi et l’oiseau »
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L’oiseau dans la poésie: « L’albatros » de Charles Baudelaire – « Les colombes » de Théophile Gautier – « les corbeaux » d’Arthur Rimbaud « le cygne » de Sully Prud’homme » « le rossignol » de Paul Verlaine – « le hiboux » de Guillaume Apollinaire – « l’aigle et le hiboux » de Jean de La Fontaine –« le sommeil du Condor » de Leconte de l’Isle » « la mort des oiseaux » de François Coppée – « le rossignol » de Lamartine – « le portrait d’un oiseau » de Jacques Prévert –
Et voici « drôle d’oiseau » une aquarelle réalisée dans l’humide, avec les aléas, sur papier tendu sur châssi – Montval – 300 gr. Grain fin – format 50 cm x 65 cm – Comme souvent, la photo ne restitue pas ici le rendu des couleurs
Edgar Alwin Payne est un peintre américain né dans le Missouri. C’est un autodidacte. Il n’a passé que quelques semaines à Art institute de Chicago. Il peint très tôtdes portraits, des scènes de rues. Il voyage aux Etats Unis, au Mexique, au Canada. Il rencontre l’artiste Elsie Palmer qu’il épousera. Il a honoré des commandes de l’ Atchison, Topeka et Santa Fe Railroad. Il a aussi peint une fresque pour le Congrès de San Francisco. Mais c’est avant tout l’un paysagistes important de la Californie, de la Sierra Nevada Il a aussi beaucoup peint la région de Taos et du Grand Canyon. Dans les années 1920 il séjourne en Bretagne, à Paris, en Provence, dans les Alpes et aussi en Suisse et à Venise. Il a été membre du Salmagundi Club in New York and the California Art Club. Un site Edgar Payne.com lui est consacré.
Edgar Payne – Laguna coast
Lilla Cabot Perry 1848-1933
Lilla Cabot Perry est une peintre impressionniste américaine réputée. Elle est la fille d’un chirurgien réputé de Boston. Elle étudie la littérature, les langues, la poésie et la musique. Ce n’est qu’à partir de 1884 qu’elle s’intéresse à l’art pictural.
Elle se forme d’abord auprès du portraitiste Alfred Collins Quentin puis avec Robert Vonnoh qui a fréquenté la coloniede Grez-sur-Loing. C’est lui qui lui révèle le plein air et l’impressionnisme. Elle reçoit aussi l’enseignement de Dennis Miller Bunker. Lilla Cabot Perry part en Europe. Elle travaille à l’Académie Colarossi auprès deGustave Courtois et Joseph Blanc , puis de Felix Borchardt . Au Louvre puis au Prado, elle étudie les maîtres classiques, notamment Botticelli. A Munich elle se forme auprès de Fritz von Uhde. De retour en France elle s’inscrit à l’Académie Julian. Elle étudie auprès de Tony Robert Fleurypuis d’ Alfred Stevens. Elle visite la Belgique et la Hollande.
Elle rentre à Boston et peint de nombreux portraits pour faire face à des revers de fortune. Elle participe à la fondation de la très conservatrice Guild of Boston Artists qui s’oppose à la tendance avant-gardiste
Elle a beaucoup peint des portraits ses trois filles Marguerite, Edith et Alice, mais aussi des paysages. Elle a tout au long de sa carrière était une propagandiste de l’impressionnisme
Lilla Cabot Ferry – Monet Garden
Lilla Cabot Ferry – Little angel
Maurice Brazil Prendergast 1858-1924
Maurice Prendergastest un peintre post-impressionniste américain d’origine canadienne. Dans les années 1890 il séjourne trois années à Paris. Il est l’élève de Gustave Courtois à l’Académie Colorossi puis à l’Académie Julian où il rencontre James Wilson Morrice. Il est influencé par Paul Cézanne, les Fauves et aussi Pierre Bonnard et Edouard Vuillard. Un peu plus tard il séjourne à Venise. Il s’installe à New-York avec son frère Charles et participe à l’Armory Show de 1913. Il été apprécié de riches collectionneurs. Il a peint à l’aquarelle, à l’huile. Il utilise aussi la technique du monotype, essentiellement des paysages et des scènes de genre. Voir le site Maurice Prendergast.-org qui lui est dédié.
Maurice Prendergast – Bathers – St-Malo
Charles Prendergast 1863-1948
Charles Prendergastfrère cadet de Maurice, est lui aussi un peintre post-impressionniste d’origine canadienne né à Boston. Il se fait d’abord connaître comme créateur de cadres inspirés de la Renaissance. Puis au début de la première guerre mondiale il commence à créer des panneaux décoratifs gravés et peints d’inspiration chinoise ou persane qu’il voit au Boston Museum of Fine Arts.. Ils sont vite recherchés par les collectionneurs de renom comme Albert C. Barnes, John Quinn, et Lillie P. Bliss. Pendant un séjour en France, en 1925, il rencontre et épouse une française Eugénie Van Kemmel. De retour aux Etats Unis, il résidera dans le Connecticut où il finira ses jours. On trouve des informations complémentaire sur le site d’ art history archive
Charles Prendergast – Two figures on a mule
Grace Ravlin 1873-1956
Grace Ravlin est une peintre post-impressionniste américaine. Elle s’est formée auprès de William Merritt Chase à la Pennsylvania School of the Fine Arts. Puis elle voyage en France, Belgique, Espagne, Tunisie et au Maroc, ainsi qu’à Taos et en Nouvelle-Angleterre.Elle expose au Salon à Paris et à la National academy of design
Frederic Remington-Sackriderest un peintre, illustrateur et sculpteur américain né dans l’état de New York. Très jeune il dessine puis entre à l’académie militaire du Massachusetts et enfin à la Yale University Art School de New Haven. Il voyage dans l’Ouest et publie des croquis dans l’ Harper’s Weekly . Il possédait un ranch et peignaitdes chevaux, des cavaliers, des cow-boys et des Indiens. Il reprend des cours à l’Art Students League. Il peint des scènes du Far West et commence à sculpter Il a laissé plus de 2.750 peintures et dessins et 25 sculptures. Il avait été correspondant de guerre pendant la guerre hispano-américaine
Frederic Remington – Single handed
William Trost Richards 1833-1905
William Richards est un paysagiste américain né à Philadelphie. Il commence a se former auprès de Il est associé à l’Hudson River School et au mouvement préraphaélite américain. Il était membre de laNational Academy of Design. Il séjourne une année en Europe. Il a essentiellement peint à l’aquarelle des vues des Montagnes blanches hyperréalistes et des marines. Un sitelui est consacré
William Richards – Lake Squam from Red Hil
Louis Ritman 1889-1963
Louis Ritmanest un peintre impressionniste américain d’origine russe.Il reçoit sa première formation artistique auprès de Wellington J. Reynolds à la “Chicago Academy of Fine Arts” puis avec John H. Vanderpoel ,à l’Art Institute of Chicago et encore avecWilliam Merritt Chase à la « Pennsylvania Academy of Fine Arts » Puis, il s’inscrit à Paris, à l’école des Beaux Arts et à l’Académie Julian.
Frédéric Frieseke l’introduit dans la colonie des américains de Giverny. Il y peint avec celui-ci et avec Richard E. Miller,Mary Cassatt ou James McNeil Whistler . De retour dans son pays il s’installe à Chicago etil enseigne à l’Art Institute.
Louis Ritman – Morning tea
Louis Ritter 1854-1892
Louis Ritter un peintre impressionniste américain né à Cincinnati dans l’Ohio .Il a d’abord étudié à la McMicken scholl of drawing and design, puis à Munich à l’Académie de dessin, il devient avec Theodore Wendel, l’un des « Duveneck boys ». Il séjourne aussi en Italie puis ouvre un atelier à Boston.Il séjourne un moment à Giverny. Il meurt prématurément à l’age de 37 ans
Voici le carnet de liens vers les sites, les blogs, le plus souvent les notices biographiques, des pages de galeries d’artistes, d’un certain nombre d’aquarellistes de la République Dominicaine. Evidemment, les artistes qui ne sont pas sur Internet ne sont pas répertoriés ici.
Les peintres sont classés par ordre alphabétique, sans distinction qualitative. L’excellent côtoie parfois le quelconque. Mais je considère que ce travail de recherche permet de faire connaissance avec la pratique de l’aquarelle à Cuba
J’ai utilisé les informations du portail Artelistaet consulté les moteurs de recherche. Il s’est certainement glissé des erreurs ou des omissions. J’ai cependant pu omettre certains artistes réputés Voici donc ce nouveau carnet. Je pense qu’il vous permettra de belles découvertes.
Cette exposition sur le thème de la figure du philosophe au siècle d’or montre comment les grands peintres du XVIIe siècle, installés à Naples, Utrecht ou Madrid, ont tenté de représenter « l’invisible de la pensée »
La galerie éphémère de quarante cinq portraits, accrochés sur un fond rouge sang, nous montre des penseurs, des savants, des mendiants, des ermites, solitaires, sévères ou ironiques.
Cette exposition a été rendue possible grâce aux prêts de musées européens d’Utrecht, de Rome, de Lecce dans les Pouilles, d’Amsterdam, de Madrid, de Londres, du Louvre. Et les musées d’Amiens, Besançon, Bordeaux, Chambéry, Orléans, Metz, Nantes, Rouen, Saint-Omer ou Strasbourg, ainsi que de la galerie londonienne Robilant + Voena
Les oeuvres sont traitées en « clair-obscur » avec souvent de très belles lumières. Je ne me précipite généralement pas pour visiter les oeuvres des périodes anciennes. Mais j’avoue avoir ici été très impressionné. S’il fallait décerner un « choix du public’, ma préférence irait à l’autoportrait de Salvador Rose, si expressif, si simple, si émouvant