Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Ces quatre artistes , les droppers ,avaient développé quelques années plus tôt le concept du Drop Art.. Richert et Bernofsky ont commencé à peindre des roches et à les faire tomber du toit d’un loft sur le trottoir de la rue principale de Lawrence Kansas – en regardant les réactions des passants. Plus récemment, proche de ce concept Jake Parker a lancé le World art drop day qui se tient partout dans le monde, le premier mardi de septembre.
Pour certains, Drop City se voulait strictement un espace de vie fonctionnel. Pour d’autres c’était un projet artistique et social. Très vite, Drop City verra affluer des jeunes du monde entier.Et un festival de musique est organisé en 1967 Dès 1969 les fondateurs quittent les lieux qui deviennent quelques années plus tard une cité fantôme.
Chine On sait qu’au départ, le street art est généralement contestataire. Il dénonce la corruption, la société de consommation, les injustices, la pollution. Hors, l’on sait qu’en République populaire de Chine, ce genre d’approche n’est pas admise, comme toute forme de contestation. Si le sujet traité n’est pas politiquement sensible, le fait de dessiner sur un mur est considéré comme un comportement tolérable. Ce n’est pas la police nationale mais le Chengguanju, le Bureau de gestion urbaine, chargé de la propreté des villes qui gère ces questions. Ce sont souvent les habitants qui s’opposent aux graffeurs. La solution est donc de plus en plus pour eux de s’associer avec des firmes commerciales, pour décorer des ensembles immobiliers ou pour la publicité. A lire et aussi Il ne faut donc pas s’étonner que le Street art n’y est pas très développé. Pour un pays de près de 1.5 milliard d’habitants, le nombre d’artistes connus est dérisoire :
Chine continentale : Kwanyin Clan =Soos = ABS =Sea =Active-Brilliant-Significant= TMM -The ManageMent ==, KTS -Kill the Streets=, Tsang Tsou Choi =Zhang Dali =MC Yan = Cise = Whyyy = TAMSL = Dickid = Sice = FBL Crew = Moses = Taps = Shat =Reload Crew =, Oop = Beast Mode = Shi Zheng = DALeast à noter que peu d’entre-eux disposent d’un site
Le Street art arrive en Grande Bretagne au début des années 1980. Mais des 1978 démarre un mouvement de protestation la « Guerilla art » . Barry Thomas, artiste néozélandais et quelques amis , à Wellington, sur la friche laissée par la démolition d’un ancien théâtre , plantent 180 choux
Barry Thomas, ‘Vacant lot of cabrages’
Londres est l’une des villes les plus pro-graffiti au monde. Bien qu’officiellement condamné et fortement appliqué, le street art a un énorme succès et à bien des égards est adopté par le public.
L’autre scène britannique du Street art est sans conteste Bristol. La ville doit sa renommée à l’artiste anonyme Bansky qui au travers de ses pochoirs et autres techniques délivre des messages contestataires. Il y aussi parmi les plus reconnus David Smug, Aroe ou Odisy.
En France, on parle volontiers d’Art urbain. Si l’on traduit le terme anglophone de Street art, l’on parlera d’Arts de la rue. Mais le terme s’applique non seulement aux arts visuels mais aussi au Théâtre et autres spectacles donnés sur l’espace public. L’on sait que tout à commencé aux États-Unis à la fin des années 1960. Dès les années 1970, Ernest Pignon Ernest, pratique déjà l’art urbain dans une optique contestataire. Il dénonce par exemple l’apartheid au moment où la ville de Nice va être jumelée avec Cap Town. L’art dans la rue s’installe en France lors des manifestations de Mai 1968. Encore de nos jours les graffeurs ou plus exactement les artistes de l‘art-grafiti continuent d’orner les murs des villes Ce sont d’abord les tags inspiré ces signatures souvent peu esthétique aux graffitis qui obtiendront une reconnaissance artistique Cf Art Critique I = II = III Le lillois Jef Arésol, a réalisé cet été une fresque sur les murs des ateliers municipaux de Marcq-en-Barœul inaugurée en septembre 2020 Un certain nombre d’artistes français ont pratiqué le street art, notamment :
La cinquième biennale des aquarellistes en Nord n’a pas pu se tenir physiquement mais en voici la version virtuelle Bonne visite et et rendez-vous en 2022 pour la sixième biennale
Aux États-Unis, le phénomène du Street art a débuté à la fin des années 1960 à Philadelphie puis à New York. Comme on l’a vu dans le billet n° 1/6 il s’agit d’abord pour les jeunes des rues, qui ne se considèrent pas artistes, de marquer leur territoire par leur signature, qui est souvent leur surnom. L’on ne dit pas encore avatar. Ils tracent leur signe de reconnaissance, sur les murs de la ville, public ou privé, et d’abord sur l’organisation des transports en commun, métro, bus, trains, abris. où encore à 5 Pointz ou Bushwick devenu la Mecque du graffiti
Street art ou Art Urbain est un mode d’expression artistique qui débutent dans les années 1960. C’est alors le développement aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne de la Contre-Culture.
Le street art investi, souvent au mépris des lois, l’espace public. L’art urbain à l’origine est purement revendicatif ou politique, rarement esthétique. Cependant, au fil du temps sera reconnu comme un art à par entière et entrera dans les galeries puis les musées.
Les tagueurs au départ ne se considèrent pas comme des artistes. Mais bientôt ces signatures vont devenir une calligraphie enluminée, coloriée. Et bientôt ils entreront dans le Marché de l’art qui aujourd’hui semble arriver à maturité. Certains artistes issus du street art, comme Kaws ou Bansky voient leur cote atteindre des prix exorbitants
On ne parle plus de graffitis mais de tags exécutés par les graffeurs. On dit aussi bombeur, graffiteur ou tagueur. La justice américaine distingue, les graffitis de gang, le graffiti writing des tagueurs, les graffitis conventionnels et les graffitis idéologiques.
Le graffiti recouvre plusieurs pratiques : le tag simple graffiti= le flop ou throw up souvent en style bubble = les pochoirs = l’apposition de stickers (autocollants) = les dessins et peintures élaborées sur les murs , le mobilier urbain, tels qu’abribus, panneaux d’information, signalétique, poubelles et conteneurs = les mosaïques = les installations, l’utilisation de la technique du trompe-l’œil. Il existe un vocabulaire spécifique des graffeurs.
Contrairement à ce qui est généralement déclaré, ce n’est pas sur les murs de la Big Apple, mais sur ceux de Philadelphie que tout à commencé. Cela débute par les messages amoureux à l’intention de Cynthia, la petite amie de Darryl McCray alias « Cornbread qui trace ce que l’on appelle alors des wrating tags. Il entraine son ami Cool Earl et quelques autres Walls writters.
Un peu après, au début des années 1970, le Street art s’installe à de New-York-City. Ce sont d’abord le métro, à l’intérieur et à l’extérieur. et les trains qui vont être recouvert de ces signatures sauvages.
Mais c’est véritablement au début des années 1980, que l’art urbain, version new-yorkaise , arrive en France, notamment à Paris et Marseille. C’est la fin des trente glorieuses. La contestation est partout. C’est à cette époque que les adeptes de la Culture Jamming dans une démarche « anti-pub « pratiquent le subvertising. Dans leur lutte contre la société de consommation ou le lobby du tabac, ils surchargent les panneaux publicitaires de graffitis pour en déformer le message.
Mais l’on recense beaucoup d’autres femmes artistes qui ont à eu une démarche féministe.. Parmi elles, il y a beaucoup de photographes. Ce domaine artistique leur semblait moins investi par les hommes. Pourtant, encore récemment la journaliste Mathilde Serrel, se demandait, sur France Culture » Qui a peur des femmes photographes ? »
L’art féministes s’est développé un peu partout en Occident, à partir des années 1960. Mais à un rythme diffèrent selon les pays. Les précurseures sont sans contexte les artistes d’outre atlantique.
Les artistes féministes mènent des actions politiques pour exiger une représentation égalitaire, présentent des espaces alternatifs d’exposition, fêtent la sexualité féminine et analysent les effets de la classe, la race et le genre sur la vie quotidienne des femmes.
C’est à partir des années 1960 que débute le mouvement de l’Art féministe. Bien entendu, dès la fin du 19ème siècle il y a eu des femmes peintres.
Mais on sait, qu’en en France, les femmes n’ont eu accès à l’École des Beaux-Arts qu’en 1897. Et jusqu’aux années 1950 elles sont peu présentes dans les mouvements artistiques et dans les salons officiels. Mais dans le monde musical, les compositrices ne sont pas mieux considérées.
Mais leur reconnaissance l’est en tant que peintre mais non en tant que femme-peintre. Du reste elles « se cantonnent généralement au paysage ou au portrait. Bien d’autres femmes peintes n’ont jamais acquis une quelconque notoriété. Linda Nochlin dans un essai publié en 1971 s’est posé la question : Why Have There Been No Great Women Artists Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grandes artistes femmes ?
Le numéro 47 de l’Art de l’aquarelle est paru. Il débute par le palmarès du concours puis par un focus sur Anne-Marie Cassière qui avait déjà été distinguée dans le numéro 36 du magazine. Et aussi sur Dominique Auger + Jean Coutard lauréats du concours des n° précédents.La révélation de la britannique Clare Watkins (no site)
Ife school fait référence au département des beaux-arts de la Obafemi Awolowo Université. Le style développé est marqué par la yoruba mais aussi par la tendance à l’abstraction de l’art traditionnel d’Osogbo L’approche théorique met l’accent sur la diversité dans l’utilisation des matériaux, des symboles et images et motifs traditionnels .L’enseignement était prodigué par Babatunde Lawal, = Abiodun Rowland = Ige Ibigbami = Agbo Folarin = PSO Aremu.
Nsukka School du nom de l’Université nigériane de Nsukka, était un groupe d’artistes et professeurs d’art. Ils ont utilisé les dessins traditionnels des fresques de la tradition Uli de l’ethnie Igbo . Ils ont été influencés par Uche Okeke et son concept de « natural syntesis » qui se voulait une synthèse entre l’art occidental et l’art autochtone.
Yaba School installé à Lagos a été fondée en 1947 et a connu diverses évolution du département des arts visuels. L’institution est actuellement connus sous le nom de Yabatech .Elle a formé des artistes dont certains ont acquis une notoriété bien au-delà du Nigeria.
Parmi les artistes, il y a : Agbo Folarin = Isiaka Osunde = Abayomi Barber.Yusuf Grillo, Kolade Oshinowo, Mike Omoighe = Abiodun Olaku puis dans les années 1980, notamment : Mike Omoighe = Biodun Olaku = Phemi Adeniran = Lara Ige = Felix Osieme = Edosa Oguigo = Joe Amenechio = Ato Arinze = Sam Ebohan = En 1960 a été fondée à Lagos la Society of Nigerian Artists
Le Nigeria, ancienne colonie britannique pays comptait au moment de son indépendance 45 millions d’habitants. Elle en compte maintenant 200 millions. Les artistes ont été les premiers à définir une ligne artistique post-coloniale qui sans renier l’apport occidental intégrerait l’héritage culturel populaire ou mystique.
Plusieurs écoles ou mouvements ont développé un véritable art nigérian. Tout d’abord, la Zaria School art qui est présentée dans ce premier article. Puis dans un second billet sera évoqué l’ Oshogbo school. Et enfin, seront évoquées plusieurs entités qui forment les artistes locaux
Hi Red Center pratique la provocation politique et la performance.Les artistes expriment leurs idées avec ironie et une tendance anti-sociale. Ils réalisent des actions de rue pouvant aller jusqu’à des actions destructrices. Leurs actions ont influencé le cinéma, la musique et la danse.
Ils ont développé la théorie de la Fonction oblique qui annonce le déconstructivisme se définit comme «la fin de la verticale comme axe d’élévation, la fin de l’horizontale comme plan permanent, ceci au bénéfice de l’axe oblique et du plan incliné». Cette théorie va révolutionner l’approche architecturale contemporaine. Ils organisent en 1965 « Exploration du futur » dans les salines d’Arc-et-Senans
Le collectif a eu un impact important dans le monde de l’art, car il a attiré l’attention sur de nombreux problèmes d’inégalité raciale qui existaient à l’époque. En effet, la plupart des artistes étaient des expressionnistes abstraits. Mais leurs œuvres n’étaient pas considérées par les milieux de l’art. Par exemple le critique Clement Greenberg a considéré que leur art était trop autobiographique.
Les artistes du Mec’art utilisent les procédés photographiques de report des clichés sur supports variés (toile ou plaque émulsionnée, papier…) par l’intermédiaire de techniques mécaniques de reproduction comme la sérigraphie. Ces clichés sont tirés de magazines, d’images publicitaires, d’images de reportage, de reproduction d’œuvres du passé. Dans leur approche expérimentale ils travaillent à partir de montages et de collages photographiques, ou d’analyse de trames, de transferts de photos de journaux ou encore de clichés d’ombre. L’artiste contrôle chaque stade de l’élaboration mécanique de l’image.
De nos jours il y a notamment Mayetti, c’est à dire Roberto Saletti et Isabelle Mayaud et leurs photures « photos et peintures ». Il y a aussi Isabelle Repiquet et son projet Art is light ou encore LeinaD ?. Ces artistes et sans doute d’autres peuvent être considérés comme des continueurs du Mac’Art.
Le terme « photures « n’est pas fixé et il est aussi utilisé par des peintres hyperréalistes comme Jean-Marc Gargentiel.
Le nom de Mec’art a été lancé par 1964 par Jacquet et Rotella. Le courant Mec’Art ne doit pas être confondu avec le concept médiéval des Artes mechanicae /Mechanical art