Robin Purcell, une aquarelliste Californienne _ an american watercolorist

Mon propos ici, est donner un échos de sites  ou de blogs d’aquarellistes que je découvre, auu fil de mes promenades sur la toile.Je compte évoquer des artistes d’horizons géographiques ou stylistiques variés. Et bien entendu des artistes connus et d’autres qui le sont moins.

Je commence par un billet sur Robin Purcell, cette aquarelliste du Nord de la Californie s’inscrit dans une tradition ancienne de peintres aquarellistes de plein air « Plein air watercolor landscape » http://robinpurcellpaints.blogspot.com

Elle a étudié à l’Université du Connecticut, d’obtenir un « Bachelor of Fine Arts » en Design Graphique. Elle pratique l’aquarelle depuis une vingtaine d’année. Elle s’est installée en Californie une terre perpétuellement ensoleillée. Elle peint souvent près de chez elle, ce qui lui permet de revenir plus commodément sur le site qui l’a inspirée. D’autant qu’elle travaille souvent par séries, pour connaître son sujet à fond. Elle a été influencée par les peintres impressionnistes américains, notamment par:

                                                        Redmond Granville (1871-1935)

 

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                                                                          et

                                                     William Wendt (1865-1946)

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Elle dit que leur travail  l’a aidé à voir le paysage en tant que formes. Elle a développé  un style qui simplifie ce qu’elle voit et elle organise ses compositions en touches  ou en patchwork de couleurs chatoyantes. Elle veut ainsi exprimer sa vision artistique, en harmonie avec sa personnalité. Elle appartient en qualité de « Signature menber » de la « National Watercolor Society – NWS.  http://www.nationalwatercolorsociety.org/

Pour illustrer mon propos, je présente ci-après deux de ses œuvres, ainsi qu’une reproduction des deux peintres qui l’on le plus influencée.

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Mexico peut-être ?

Je me suis inscrit depuis peu, dans la ville où je réside,à une association « Les amis des Arts » qui regroupe les personnes qui pratiquent une discipline picturale : huile, acrylique, pastel, encre et bien entendu l’aquarelle.

C’est la pratique du dessin de natures mortes et de modèle vivant qui réunit toutes les disciplines.  Il y a deux groupes qui se réunissent, chaque semaine, l’un le mercredi après-midi, l’autre le vendredi soir.

Par ailleurs, une fois par mois, les deux groupes fusionnent pour participer à un « moment » animé par un peintre régional de renom.  Il s’agit de Gery Spriet :

                     http://www.dhaudrecy-art-gallery.com/gery_spriet.htm

Son propos est de développer la créatvité des participants.Il fallait amener de la colle,une paire de ciseaux  et des magazines. Avec ma récolte de coupures dans les revues que j’avais apporté, j’ai  réalisé un paysage urbain imaginaire. Une ville, des collines, la mer. Pourquoi pas Mexico. J’ai été surpris du résultat. C’est intéressant que l’on peut s’exprimer avec, somme toute, si peu de moyens. En résumé, si un jour, je n’ai plus de matériel d’aquarelliste, je pourrai encore m’éclater.

Voici le résultat

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Rangement des tubes d’aquarelle et des pinceaux

Rangement des tubes

Jusqu’à présent en technique mouillé sur mouillé, je me servais, le plus souvent les couleurs en demi-godets. Maintenant, avec la technique dans l’humide, il est nécessaire d’utiliser les pigments en tubes.

J’avais rangé mes tubes dans des petits bocaux et je n’étais pas satisfait.

J’ai trouvé hier, dans une grande surface de bricolage une boite avec des séparations intérieures qui est normalement conçue pour les petites pièces de quincaillerie : boulons, vis, chevilles plastiques. Le fabricant est  une firme italienne, sous la marque Tood.

J’ai utilisé les différentes cases de la façon suivante :

Couleurs Transparentes : Les jaunes – Les Rouges – Les verts – Les terres et quelques marrons – Les verts – Les violets

Couleurs opaques : Les Jaunes, les Rouges, es autres (Indigo,gris de payne, sépia, etc)

Le dernier casier, plus vaste, pour les tubes de 37 ml

Voici comment se présente la boite :

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Rangement des pinceaux

Il est important que les pinceaux ne reposent pas sur la touffe de poils. Bien entendu, en prenant soin de les nettoyer et de les essorér, après usage. Personnellement, je les range dans des pots à confitures de 750 grammes. Mais bien entendu, tout récipient  à usage alimentaire, pourvu d’un col relativement large conviendra parfaitement.

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Monochrome vert : un chou

J’ai fait, à la maison, ou en atelier ( vocable plus pédant) , un monochrome vert. Ceci pour vérifier ce qui vient de m’être enseigné. Je vais sous forme d’un pas à pas (step by step) sommaire, présenter les étapes de la réalisation.Je mouille d’abord abondamment le papier qui a été préalablement tendu sur un châssis, comme je l’ai montré dans mon précédent billet. J’utilise un pinceau à longs poils, assez doux, pour ne pas abîmer le papier.

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J’ai sélectionné les couleurs que j’ai retenues, pour obtenir les nuances vertes du chou.

 

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J’ai également sorti les pinceaux que je pense utiliser.

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Sur la nappe d’eau déposée sur le papier, à l’aide d’un pinceau mouilleur, je dépose le pigment sur la surface du papier en accentuant les dépôts aux endroits du chou plus sombres.

 

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Tout au long de la progression du travail, je vérifie en touchant le verso du papier, le degré d’humidité.

Lorsque l’esquisse du chou commence à ressortir, je fais des apports complémentaires de pigment.

Quand  la surface du  papier deviendra mi-mate, il sera temps d’intervenir pour apporter, le cas échéant des couleurs crémeuses qui diffuseront dans l’humide. C’est aussi le moment de tirer des blancs, avec un pinceau propre humide, mais non chargé d’eau pour éviter les auréoles.

Voici, l’aquarelle réalisée :

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Tendre le papier à aquarelle sur un châssis

Dans la technique de l’aquarelle dans l’humide, il est important que le papier soit préalablement tendu.

On trouvera ici, la façon de tendre le papier sur un châssis nu, habituellement utilisé comme support de la toile pour la peinture à l’huile.J’utilise un papier d’un format légèrement plus grand que le châssis, prévoir environ 1,5cm de chaque côté. J’ai personnellement retenu les formats suivants :

   5 F     35 cm x 27 cm   pour un papier de   41 cm x 32 cm

  8 P    46 cm x 33 cm  pour un papier de    51 cm x 36 cm

12P     61 cm x 46 cm  pour un papier de     65 cm x 50 cm

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J’utilise du papier 100% cellulose grain fin 300 grammes, tel que le Montval de préférence au 100% pur coton tel que l’Arches. En effet, le Montval, réagit mieux pour tirer des blancs.

Tout d’abord, l’on plonge le papier dans un bac de douche, une baignoire, ou encore un récipient ad hoc capable de contenir la feuille.

Il est important de bien repérer le recto et le verso du papier. Sur les papiers vendus à la feuille, un filigrane de la marque, figure au recto. Par précaution, il est utile de mettre un signe distinctif sur le verso, par exemple une croix  X ou une lettre, le V, comme verso.En effet, à la sortie du plongeon, il est parfois malaisé de retrouver la face qui sera à peindre.

 

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Je laisse tremper la ou les feuilles de papier pendant cinq à dix minutes.La feuille ruisselante est alors posée sur le châssis, côté biseauté.

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A l’aide d’une agrafeuse, genre « bricolage décoration :

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 On agrafe le papier sur le châssis : 

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Il n’y a plus qu’à laisser sécher pendant quelques heures. En séchant, le papier se tend comme « une peau de tambour. Ensuite, il n’y a plus qu’à prendre les pinceaux, les pigments, sans oublier l’eau !!!

La symbolique des couleurs

On a depuis toujours associé aux couleurs,des qualités, des défauts, des sentiments, des états, de façons d’êtreCeci, sous toutes les latitudes, à travers les siècles,dans toutes les cultures, ou les religions ou encore les rites.L’école polytechnique de Montréal, à travers son centre de formation CRIM fournit, un aperçu de la symbolique des couleurs.

http://www.graphorama.net/Symbolique-des-couleurs.html

ROUGE

BLEU

VERT

JAUNE

BLANC

Force
Passion
Puissance
Interdiction
Danger
Virilité
Courage
Action
  Force

Paix
Vertu
Immatérialité
Méditation
Sagesse
Rêverie
Confiance
Bonté Calme
Sécurité
  Foi
Féminité

Espérance
Nature
Immortalité
Repos Foi
Jeunesse
Fécondité
Satisfaction
Calme

Science
Conscience Idéalisme
Action
Luminosité
Orgueil
Jalousie
Calme Sécurité

Pureté
Innocence
Chasteté
Richesse
Silence

OR/ARGENT

ORANGÉ

VIOLET

GRIS

NOIR

Immortalité
Richesse
Gloire (or)
Respect (argent)
Dignité (argent)

Energie
Ambition
Enthousiasme
Imagination
Richesse
Honneur

Politesse
Jalousie
Mystère
Spiritualité
Mélancolie
Tristesse
Modestie
Religion
Inconscient
Secret
Ténèbres
Mort Piété
Noblesse

Sobriété
Tristesse
Modernisme
Peur
Monotonie

Mort  Deuil
Nuit Mystère
Monotonie
Tristesse
Détresse
Angoisse
Noblesse
Distinction
Élégance
Silence

 

On lui doit également un inventaire de la signification des couleurs dans différentes civilisations

 

ROUGE

BLEU

VERT

JAUNE

BLANC

Chine

Joie
Mariage

Paradis
Légèreté

Dynastie Ming
Paradis Légèreté

Naissance
Santé
Force

Mort
Pureté

Egypte

Mort
Méchanceté
Désert

Vertu
Vérité
Fidélité
Immortalité

Fertilité
Force
Islam

Joie
Prospérité

Joie
Fête

Etats-unis

Danger

Masculinité

Sécurité

Lâcheté

Pureté

France

Anarchisme
Communisme

Liberté
Paix
Royauté

Criminalité

Temporalité

Monarchie
Neutralité

Inde

Vie
Créativité

Prospérité
Fertilité

Succès

Mort
Pureté

 

Julie, sans domicile fixe et blogeuse

J’ai lu l’autre samedi, dans mon quotidien et hébergeur, un article qui m’a beaucoup ému. Et puis, comme disait jadis Jacques Dutronc, j’avais oublié.

Ce temps de neige, cet homme mort cette nuit dans le bois de Vincennes, m’ont ramené  à Julie Lacoste. Cete jeune femme de 31 ans et ses deux enfants Jules 6an et Orphée 2 ans, sont au strict sens du terme SDF sans domicile fixe.

Elle raconte sa vie dans un blog :

http://untempsderetard.blogspot.com/

Dans un encadré du même article du Monde du 15 novembre en page 3 il était dit que celle jeune femme était loin d’être un cas isolé.

En effet, rien qu’à Paris et en Région parisienne,  700 familles, demandeuses d’un logement social,sont considérées comme sans domicile fixe, selon la mairie.

Rencontre de l’aquarelle avec Knol

Knol (knowledge), le site à prétention encyclopédique, concurent de Wikipédia en version française est ouvert depuis fin octobre 2008

http://knol.google.com/k/ 

Par curiosité j’ai recherché le mot-clé (tag) « aquarelle ».

J’ai été dirigé vers un cours complet d’aquarelle rédigé par  Martine Dambrine, une aquarelliste de la région lilloise, qui donne des cours depuis une dizaine d’année.

On sent que c’est toute son expérience et ses connaissances qu’elle mis ici généreusement à la disposition des aquarellistes débutants et chevronnés.

http://knol.google.com/k/aquarel-art-artswebgroup/cours-daquarelle-watercolor/3aidwi4n9kzn9/3?domain=knol.google.com&locale=fr#

Ce cours est encore disponible actuellemrnt sur  son site personnel « secrets d’aquarelle »

http://secrets-d-aquarelle.skyblog.com/

C’est une initiative tout à fait intéressante pour la lisibilité de ce cours.

Elle administre par ailleurs une galerie gratuite ouverte aux artistes amateurs

http://arts.web.galerie.free.fr/

L’eau et la photographie à haute fréquence

J’ai découvert par hasard, un site qui s’appelle « Liquid sculpture » de Martin Waugh :

http://www.liquidsculpture.com/index.htm

Cetaméricain de Portland dans l’Oregon, réalise au flash ultrarapide, des photos haute résolution de l’eau, ou d’autresliquides,en mouvement. Il les retraite ensuite avec Photoshop pournettoyer le fonds et équilibrer la couleur.

Il dit que la première photographie ultrarapide a été prise autour de 1851, par WilliamTalbot. Cette technique s’est répandue à partir de 1930. A la suite de l’invention par le docteur Harold Edgerton de M.I.T. du tube deflash de xénon . C’est son travail qui est à l’origine de tous les flashes ultrarapides modernes.

On trouve des informations détaillées dans son blog.

www.martin-waugh.com. 

Il y a aussi de nombreux renseignements sur la photographie haute définition sur le site :

http://hiviz.com

 

Voici : »Hat on the beach », l’une des photos réalisée par Martin Waugh ( publiée avec son autorisation)

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Monochrome bleu

Travail dans le mouillé intégral

Voici la première réalisée, au cours de Dominique Coppe, hier après-midi.

Sur papier Montval grain fin 300 grammes _ Format  raisin 50 cm x 65 cm, tendu humide, après immersion dans la baignoire pendant 5 à 10 minutes,sur châssis 12 P.Quand il est à nouveau sec, le papier est tendu comme une peau de tambour.

Avant de commencer l’exécution, le papier est quasiment innondé à l’aide d’un gros pinceau plat et large. Ensuite, l’on dépose le pigment choisi, ici du bleu indigo, en forçant la dose, là où l’on veut des teintes plus intenses. Le pigment se déplace sur la surface de l’eau. On l’oriente en fonction des masses que l’on souhaite obtenir. L’eau chargé de pigments, se déplace et dépose des traces plus ou moins denses  d’aquarelle.

Ensuite, en fonction de l’évolution de l’humidité du papier, l’on « tire des blancs » ou l’on ajoute du pigment sorti du tube. Il reste à faire des effets avec de petits pinceaux

Et voilà, « même pas peur » comme dit l’un de nos amis.

Pour une première approche je suis satisfait et je suis emballé par le cours de Dominique

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Jeunes virtuoses

Hier soir en rentrant du cours, en voiture j’ai écouté l’émission en direct sur France Musique animée chaque fin d’après midi par Lionel Esparza qui s’appelle Le Magasine.Les invités étaient hier soir, le pianiste  Louis Lortie et la violoncelliste  Emmanuelle Bertrand. 

J’ai beaucoup apprécié les extraits d’enregistrements qui ont été diffusés.Mais ce qui m’a le plus intéressé, ce sont les entretiens qui alternaient avec la musique.Les deux invités ont évoqué le sort des jeunes solistes qui dès leur formation acquises, et repérés lors des concours, deviennent très rapidement des « produits markating »On exploite leur talent, sur tous les fronts, j’allais dire jusqu’à épuisement. C’est le presse-citron.J e ne rapporte bien entendu pas les propos exacts, mais l’esprit de ce que j’ai retenu. Je joins, à mon billet, un lien * avec le fichier de l’émission intégrale. Les dix premières minutes doivent être sautées. C’est le journal d’information. Il y a ces propos, mais avec beaucoup de musique.

Bonne écoute !

http://www.tv-radio.com/ondemand/france_musique/magazine/magazine_20081118-32k.ram

* Ce lien n’est valide que pendant une semaine, ensuite France Musique le retire du site

Brume sur le port de plaisance

Voici une aquarelle réalisée pendant les vacances de la Toussaint. Mon petit fils Thibaut 12 ans le jour de l’été, était à mes côtés. Il me donnait son avis sur les couleurs.

C’est un grand connaisseur de Magritte et de l’art moderne. Et aussi, un « manieur de formes » avec Print. Je montrerai cela dans un autre billet.

Ici du  papier Langton 300 grammes A3. Papier trempé au préalable et donc bien entendu mouillé sur mouillé.

J’ai essayé de rendre une ambiance de brume. Je n’ai utilisé aucun adjuvent, comme à masquer ou encore sel de cuisine.

Quand Thibaut est rentré chez lui il a emporté cette aquarelle, que j’ai encadré rapidement avec un cadre acheté à Carrefour. (rubrique libre de toute publicité)

C’est la première fois que je me sépare d’une réalisation

Voilà cette aquarelle :

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Impression d’automne

Dimanche 9 novembre, je me suis promené près de chez moi, dans le parc du couvent des dominicains. Il est ouvert au public les mercredi, samedi et dimanche, toute l’année. Il y a de magnifiques arbres centenaires, notamment de très grands hêtres.

Le lendemain, à l’aide de mes souvenirs, d’un croquis et de quelques photos, j’ai réalisée cette aquarelle.

Ici sur du papier Arches Grain fin, 300 grammes Format A3

J’ai comme à mon habitude travaillé mouillé sur mouillé. Mais, ici encore, je n’ai pas tempé la feuille dans la baignoire.

Voilà ma réalisation, dans cette période d’automne, où les jours sont parfois ensoleillés comme c’était le cas ce dimanche là.

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Toute fraîche la marée

Voilà, je mets en ligne ma toute dernière réalisation. Elle date de jeudi soir, avant que je me lance dans la réalisation de ce blog.

C’est une nature morte qui, on le voit, représente des poissons, surtout des rougets.

J’aime assez et mon entourage aussi, ce qui est inhabituel.

Elle est réalisée sur papier Montval 300 grammes grain fin en 32 cm x 41 cm.

J’ai travaillé en mouillé sur mouillé, mais ici en ne mouillant qu’au fur et à mesure et non pas comme antérieurement, carément dans le papier trempé. J’en reparlerai.

Les couleurs réelles sont plus jolies que ce qui est affiché ci-dessous. C’est la faute au temps de novembre, ici en métropole lilloise. Mais ailleurs ce serait pareil.

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Je commence à voir un peu plus clair

Mon blog commence à prendre tournure.

Il y a encore sans doute des fautes d’orthographe. A l’avenir, je vais sans doute saisir mon texte sur Word ou Writer.

Il y a surtout les Portfolios qui ne s’affichent pas tout à fait bien. J’ai posé des questions aux services de lemonde.fr Je pourrais ensuite solutionner cela.

J’ai voulu me situer. Faire en sorte de ne pas débuter ce blog par du vide, et donc le remplir.

Maintenant, je vais pouvoir penser à montrer ce que je réaliserai.

Pour le moment, comme j’aurais dit dans une autre vie, « j’ai géré les stocks »

Voilà.

Peindre sur le motif_stage d’été

Parmi mes expériences d’apprentissage, je dois parler d’un stage d’aquarelle « sur le motif » que j’ai efffectué en septembre 2007, à Bormes les Mimosas (Var), où je possède un point de chute (d’où l’origine de mon pseudonime)

Ce stage était organisé par une aquarelliste, originaire de la région parisienne,  qui vit à Bormes les Mimosas toute l’année. Elle tient une galerie dans une des venelles du vieux village et fait des stages en été.

Depuis, c’est devenu une amie et je ne manque pas de venir la voir, à chaque fois que je descend dans le Sud. Elle s’appelle Monique Raiser. Pour l’instant elle n’a pas encore de site internet.Le stage avait duré pendant une semaine du lundi au vendredi et nous étions cinq ou six participants.Pour une fois, nous étions deux hommes et trois ou quatre femmes, suivant les jours. Voici une photo où l’on voit Monique Raiser donner,dans les venelles du vieux village,  des conseils à masmoulin :

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Voici maintenant l’oeuvre réalisée par masmoulin :

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En avant, cette année avec Dominique Coppe

Je vais demain suivre mon deuxième cours d’aquarelle de l’année 2008-2009, à Comines-Belgique, à # ~20 kilomètres de Lille (Nord).

A l’eau vive chez Dominique Coppe, une aquarelliste belge réputée

http://www.dcoppe.com

Elle a baigné dès l’enfance, près de  son père, Roger Coppe, maître-verrier et peintre expressionniste de renom,dans un milieu artistique ouvert à toutes les influences. 

Elle a fait les arts décoratifs, réalisé des vitraux d’arts, puis le tourbillon de la vie l’a un temps éloignée du geste pictural.

 

Plus près de nous, elle a effectué de nombreux stages aurpès de  que Marie-Line Montecaut, Jean-Louis Morelle, Ewa Karpinska et Jean-François. Contremoulin.

Pour illustrer le propos, voici l’une de ces oeuvres affichée sur son site internet :

 

 

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Nous sommes un groupe de six personnes, comme chaque fois, je suis le seul homme de la bande. Les cours sont d’une durée de trois heures. Dominique Coppe ne souhaite travailler qu’avec des groupes restreints pour être en mesure de suivre efficacement chacun des participants, en fonction de son niveau.

Lors du premier cours elle m’a fait mieux comprendre le « cycle de l’eau », notamment en me faisant réaliser une feuille imaginaire, tout à fait dans la ligne d’Ewa Karpinska:

 

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J’ai aussi réalisé une petite nature morte « deux fruits » qui se trouve dans mon portfolio.

Je vais de ce pas préparer des chassis pour le cours de demain.

En effet, Dominique fait travailler sur du papier aquarelle Montval 300 grammes grain fin, préaliblement trempé dans une baignoire et agrafé sur un chassis nu, dimension 12P, pour recevoir du papier format raisin 50cm x 60 cm.

Lecteur vlc media player_bug réparé

J’ai récemment téléchargé la nouvelle version  0.9.6 pour Winows du lecteur vlc media player.

Lorsque j’ai voulu visionnner un fichier vidéo avec l’extension .flv, le logiciel se bloquait et proposait l’envoi d’un rapport.

Une autre personne qui allait aussi sous le pseudo vernier sur le forum

 
vient de m’avertir qu’un rustine (patch) était dispobible à l’adresse suivante
 
Je viens de l’installer et cela fonctionne bien.

 

à l’école d’art de Douai

Pendant toute l’année 2007-2008 j’ai suivi les cours de Brigitte Flahaut à l’école d’art de Douai

http://www.ecole-art-douai.com/

Brigitte Flahaut est une aquarelliste reconnue :

Elle a été en 2002 premier grand prix de la ville de Douai. Elle s’est ensuite vu descerner le Prix du public au « Salon de l’Aquarelle de Belgique » à Namur en 2005.Elle a aussi exposé au « Salon International de l’Aquarelle » de Saint-Yrieix en 2007.

Voici, une de ces récentes oeuvres que l’on trouve sur le site de l’association d’artistes aquarellistes dont elle est membre :

http://www.aquasol-douai.com

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Dans le cours nous étions 13 ou 14 personnes, toutes des femmes, sauf moi. J’étais le seul novice, la plupart des dames suivaient le cours depuis plusieurs années. La plus ancienne ,qui était très douée (sans mauvais jeu de mot) venait depuis huit ans

L’ambiance était très chaleureuse mais aussi très concentrée. Il y a eu au cours de la période, plusieurs thèmes d’année imposés :

Des pinceaux dans un pot _Un atelier de peintre_Le potier_les troncs de bouleaux, les jardins de Gustav Klimt

Nous avons abordé par ce biais : le rendu de la transparence du verre, l’usage du monotype, le dessin préalable avec la notation des valeurs, l’utilisation de la bougie, de la craie, les auréoles volontaires sur papier sec, puis celles sur papier noyé.

L’accent était toujours mis sur la créativité

Par contre, il n’y avait pas d’exécution de thèmes personnels.

Mais petits regrets : Brigitte Flahaut n’a jamais fait de démonstration, elle donnait des conseils, ce qui est très important. La durée du cours, de 2 heures était à mon avis trop courte. Une durée de trois heures m’aurait plue. D’autant que je venais de Lille par le TER. J’avais donc une amplitude de temps d’environ cinq heures pour seulement deux de productive. C’est la raison principale pour laquelle je n’ai pas continué de suivre, cette année, des cours à l’école d’Art de Douai

Mes débuts en aquarelle

J’ai commencé à tremper mes pinceaux dans la couleur en octobre 2006.

Pendant une année je suis allé près de chez moi au Centre culturel de La Madeleine

http://www.cca-lamadeleine.fr/ateliers%20d%27expressions%20visuelles.htm

avec Catherine Gaillot, aquarelliste, qui a fait ses études à l’école des Beaux-Arts de Tourcoing.

C’était pas mal pour débuter. Le seul regret c’est que l’on faisait essentiellement des aquarelles inspirées d’oeuvres d’aquarellistes connus. Le grand dommage c’est que la plupart des personnes se contentaient de « copier au plus près » ce qui était proposé en exemple.

A cette époque j’ai notamment réalisée une aquarelle inspirée d’Ewa Karpenska:

Sous bois

Barbara Simmons_aquarelliste canadienne

Je reçois dans ma messagerie, comme  périodiquement,de Barbara Simmons , sa lettre de diffusion qui m’averti de son nouveau « tip.Elle est canadienne anglophone, membre de la Canadian Society of Painters in Water Colour, et de l’Institut des arts figuratifs.

Ce qu’elle offre chaque mois est très intéressant. On peut la retrouver à l’adresse suivante :

http://www.artistbarbarasimmons.com/art/bio.html

L’on peut aussi s’abonner à sa newletter. Voici, un exemple de ce qu’elle fait, ici à l’aquarelle:

Forêt dans le Maine

La peinture à l’eau depuis l’origine_Bref historique

Le Grand Robert donne comme étymologie du mot aquarelle , l’ italien acquarella, qui vient du latin acqua « 1791, Encycl. méthodique » eau

Déjà dans la Préhistoire, à Lascaux par exemple , l’association de pigments et d’eau, était utilisée ,dans les premières expressions artistiques connues.

Dans Égypte ancienne, les papyrus sont illustrés à l’aide couleurs transparentes provenant de pigments tirés de la terre (ocre et les Sienne), de minéraux (cinabre pour le rouge, de la poudre de gypse pour le blanc) Ces pigments sont liés avec de la gomme arabique et du blanc d’œuf et sont dilués dans l’eau pour les appliquer sur les feuilles de papyrus

L’usage s’en perpétue au moyen âge, chez enlumineurs, ainsi qu’en Orient.

Au 16ème siècle, Albrecht Dürer est sans doute le premier grand maître de l’aquarelle. Il l’utilise souvent mélangée à de l’encre ou de la gouache.

C’est grâce aux miniatures et aux portraits que le médium se développe à cette époque. Les peintres qui accompagnent les conquérants et les colonisateurs, apprécient sa facilité de transport et d’usage.Cependant, jusqu’au 18ème siècle l’aquarelle est, considérée comme un art secondaire. La technique est surtout utilisé pour les travaux préparatoires à des œuvres définitives faites à l’huile.

C’est dès le début du  19ème siècle que l’aquarelle reçoit ses lettres de noblesse, avec le peintre anglais William Turner (1775-1851).  Dès ses débuts, la pratique de l’aquarelle s’épanouit dans l’ombre subtile et inspirée du grand maître.. On citera notamment : Cotman, Constable, Bonington C’est en 1804, est fondée la célèbre « Royal Water-Colour Society ».

Un peu plus tard, elle est adoptée par des artistes tels que : Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Odilon Redon, Auguste Rodin, Egon Schiele et Paul Cézanne.Son utilisation comme procédé de notation pour des études rapides sur le terrain grâce à la petite dimension de son support, de son séchage rapide, et de la légèreté du matériel aisément transportable, lui valent en effet toutes les faveurs,. Ce phénomène est renforcé par nouvelles découvertes de la chimie, qui vient élargir la gamme des pigments.

Au 20ème siècle,  ce sont les tenant de l’Abstraction qui y trouvent une technique adaptée à leurs improvisations colorées : Wassily Kandinsky, Paul Klee, Mark Tobey, Wolfgang Schulze, dit Wols, Camille Bryen ou encore Joseph Beuys, sans oublier Emil Nolde