La peinture à l’eau depuis l’origine_Bref historique

Le Grand Robert donne comme étymologie du mot aquarelle , l’ italien acquarella, qui vient du latin acqua « 1791, Encycl. méthodique » eau

Déjà dans la Préhistoire, à Lascaux par exemple , l’association de pigments et d’eau, était utilisée ,dans les premières expressions artistiques connues.

Dans Égypte ancienne, les papyrus sont illustrés à l’aide couleurs transparentes provenant de pigments tirés de la terre (ocre et les Sienne), de minéraux (cinabre pour le rouge, de la poudre de gypse pour le blanc) Ces pigments sont liés avec de la gomme arabique et du blanc d’œuf et sont dilués dans l’eau pour les appliquer sur les feuilles de papyrus

L’usage s’en perpétue au moyen âge, chez enlumineurs, ainsi qu’en Orient.

Au 16ème siècle, Albrecht Dürer est sans doute le premier grand maître de l’aquarelle. Il l’utilise souvent mélangée à de l’encre ou de la gouache.

C’est grâce aux miniatures et aux portraits que le médium se développe à cette époque. Les peintres qui accompagnent les conquérants et les colonisateurs, apprécient sa facilité de transport et d’usage.Cependant, jusqu’au 18ème siècle l’aquarelle est, considérée comme un art secondaire. La technique est surtout utilisé pour les travaux préparatoires à des œuvres définitives faites à l’huile.

C’est dès le début du  19ème siècle que l’aquarelle reçoit ses lettres de noblesse, avec le peintre anglais William Turner (1775-1851).  Dès ses débuts, la pratique de l’aquarelle s’épanouit dans l’ombre subtile et inspirée du grand maître.. On citera notamment : Cotman, Constable, Bonington C’est en 1804, est fondée la célèbre « Royal Water-Colour Society ».

Un peu plus tard, elle est adoptée par des artistes tels que : Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Odilon Redon, Auguste Rodin, Egon Schiele et Paul Cézanne.Son utilisation comme procédé de notation pour des études rapides sur le terrain grâce à la petite dimension de son support, de son séchage rapide, et de la légèreté du matériel aisément transportable, lui valent en effet toutes les faveurs,. Ce phénomène est renforcé par nouvelles découvertes de la chimie, qui vient élargir la gamme des pigments.

Au 20ème siècle,  ce sont les tenant de l’Abstraction qui y trouvent une technique adaptée à leurs improvisations colorées : Wassily Kandinsky, Paul Klee, Mark Tobey, Wolfgang Schulze, dit Wols, Camille Bryen ou encore Joseph Beuys, sans oublier Emil Nolde

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.