Aujourd’hui c’est le Printemps 2021 –
définition










Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Aujourd’hui c’est le Printemps 2021 –
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Fernando Botero est un peintre, aquarelliste et sculpteur colombien né à Medellin en 1932. Au début des années 50 il peint des aquarelles tauromachiques et collabore comme illustrateur à l’ El Colombiano. Il s’installe à Bogota où la galerie Leo Matiz l’expose puis voyage en Europe et s’inscrit à l’Academia San Fernando.
Il s’établit à Mexico puis à New York. Il représente la Colombie à le XXIXe Biennale de Venise. Le MoMa achète en 1961 « Mona Lisa à l’age de 12 ans ». Dans les années 1970 atteint la célébrité. Il s’initie et se passionne pour la sculpture à Paris où il s’installe. Il perd son jeune fils dans un accident de la route en Espagne.
En 1983, Il ouvre un atelier en Toscane à Pietrasnta. En 1992, une trentaine de sculptures monumentales sont exposées sur les Champs-Élysées à Paris, elles feront ensuite une tournée de plus de dix ans à travers le monde entier. Depuis, le grand public connait ses personnages surdimensionnés. Il est exposé un peu partout dans le monde.
Il peint depuis son plus jeune age de nombreuses aquarelles.
En 2008 le Musée des Beaux-Arts du Quebec a présenté un exposition intitulée « L’Univers baroque de Fernando Botero »
Voici une vidéo « una vida para el arte » (Une vie pour l’Art) consacrée à Fernando Botero
On trouve nombre de ses œuvres sur les sites de Ricci Art, de Museum Syndicate, et des éléments biographiques sur Mik Art
En voici une petite sélection d’œuvres, notamment des aquarelles
Fernando Botero – Picadores – Huile sur toile
Fernando Botero – Le baiser de Judas – Aquarelle
Fernando Botero – Les danseurs – Huile sur toile
Fernando Botero – Danseurs – Aquarelle
Fernando Botero – Au balcon – Aquarelle
Fernando Botero – Les gens du cirque – Aquarelle
Fernando Botero – Nature morte aux fruits – Aquarelle
Fernando Botero – Nu – Huile sur toile
Fernando Botero – La nappe – Huile sur toile
Fernando Botero – Ballerine à la barre – Aquarelle
Fernando Botero – Le guitariste – Aquarelle
Anna Ticho אנה טיכו 1894-1980 est une aquarelliste et dessinatrice israélienne née à Brno en Moravie. Elle a étudié le dessin à Vienne où elle Egon Schiele a été son professeur. En 1912, elle suit son cousin Avraham Albert Ticho à Jérusalem. Ils se marient puis partent en Syrie. En 1924, de retour à Jérusalem, une clinique ophtalmologique est ouverte, qui deviendra plus tard la Ticho House, une annexe du Musée d’Israël
Elle est connue pour ses dessins et aquarelles des collines de Jérusalem. Elle a dit «Je suis venue à Jérusalem quand il c’était encore un territoire vierge , avec de vastes panoramas à couper le souffle … J’ai été impressionné par la grandeur des paysages, les collines dénudées, les oliviers centenaires, et les pentes, les fissures … le sens de la solitude et l’éternité » Ou encore, « Je n’ai pas choisi le paysage, c’est le paysage qui m’a choisie ». Elle a aussi peint des paysages urbains, les fleurs, les arbres, les mendiants ou les patients de son époux.
Elle est une des fondatrices de la Bezalel Academy of Arts and Design. Elle accueille tout ce qui compte dans le milieu hiérosolymitain. Les diplomates, les hauts fonctionnaires, les diplomates, les écrivains et les artistes, notamment les expressionnistes allemands qui ont fuit le nazisme On trouve ses œuvres dans les grands musées et dans les enchères notamment de Christie’s
Elle est l’une des artistes parmi les plus célèbres et les plus reconnus de son pays. Elle a reçu en 1970 le Prix_Yakir_Yeroushalayim et en 1980 quelques mois avant sa disparition, le Prix d’Israél
Voici quelques œuvres d’Anna Ticho
Anna Ticho – Paysage – Aquarelle
Anna Ticho – Fleurs – Aquarelle
Anna Ticho – Bougainvilliers – Aquarelle
Anna Ticho – Nature morte aux fleurs
Photographie de Mariano Fortuny y Marsal
Marià Josep Bernat Fortuny i Marsa ! dit Mariano Fortuny y Marsal (1838-1874) est un peintre, graveur et aquarelliste catalan. Très jeune, son talent de dessinateur est reconnu. (cf. la Collection de dessins du Musée Goya de Castres). A l’Académie de Barcelone il est l’élève de Claudio Lorenzale puis à Rome il copie les maîtres anciens. Il épouse Cecilia de Madrazo la fille du directeur du Prado et père du peintre mondain et créateur de tissus Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949)
Il est peintre de guerre lors du conflit entre l’Espagne et le Maroc, mais aussi orientaliste. Ce séjour en Afrique du Nord lui fait découvrir la lumière et influencera sa palette colorée. Il a aussi gravé des eaux-fortes. Certaines de ses scènes de genre ont un style académique . . . pompier. Il est l’ami de Martin Rico y Ortega et d’ Eduardo Zamacois y Zabala
A Paris, en 1870, il côtoie Horace Vernet , l’aquarelliste Eugène Fromentin et Eugène Delacroix et signe un contrat avec Adolphe Goupil Adolphe Goupil.
Le paludisme et un ulcère à l’estomac l’emportent à l’âge de 36 ans.
Un site américain lui est dédié ainsi qu’une galerie sur Arte historia et une biographie sur la tribune de l’art.
Une exposition lui est actuellement consacrée au Musée du Prado à Madrid. Je l’ai annoncé dans mon billet du 31 juillet
Et voici une sélection de quelques unes de ses œuvres
Mariano Fortuny – Paisaje de Portici – Aquarelle
Mariano Fortyny – Idilio – Aquarelle
Mariano Fortuny – Marroco – Aquarelle
Mariano Fortuny – Le divan japonais – Huile sur toile
Mariano Fortuny – La vicaria -Huile sur toile
Mariano Fortuny – Mascarade – Aquarelle
Mariano Fortuny – La bataille de Térouan – Huile sur toile
Mariano Fortuny – La cour de l’Alambra – Aquarelle
Et aussi cette vidéo qui parle espagnol mais permet de faire un large tour d’horizon de l’oeuvre de Fortuny
Le musée Malraux du Havre présente
Jusqu’au 16 janvier 2011
la série dite des « Ports de France ». Il s’agit de 90 aquarelles du peintre français Paul Signac 1863-1935 réalisées quelques années avant sa disparition. Cet ensemble d’œuvres sur papier dispersées dans le monde entier, n’avait jamais été publié ou exposé. Face aux aquarelles sont présentés des ports réalisés à l’huile par l’artiste, tout au long de sa carrière.
Le musée d’Art et d’Industrie la Piscine de Roubaix, qui a collaboré à cet événement exposera ces aquarelles
Du 12 février au 22 mai 2011
Paul Signac, peintre, mais aussi navigateur, est l’un des tenants du pointillisme aux côtés de Georges Seurat . Pendant toute sa carrière artistique il a traité des thèmes marins, à l’huile mais aussi à l’aquarelle technique à laquelle son ami Henri Edmond Cross l’a initié. En 1929, à 65 ans, un artiste reconnu et célèbre, il fait la connaissance de Gaston Lévy, le fondateur des magasins Monoprix, grand amateur d’art et collectionneur. Il confie à son ami son désir ardent de « peindre à l’aquarelle 100 ports de France – 40 sur les bords de la Manche, 40 l’Océan et 20 la Méditerranée. Gaston Lévy accepte de financer le projet. Paul Signac, dans chaque port réalisera deux aquarelles, une pour son mécène, l’autre qu’il conservera. L’artiste relaiera les ports en automobile, avec chauffeur, dans un périple qui durera un peu plus de deux ans. Les œuvres sont réunis dans des albums en cuir. Elles ressortent « à la lumière » en 1995, lorsque la collection des 200 aquarelles est dispersée lors d’une vente aux enchères.
C’est grâce aux prêts que Marina Ferretti-Bocquillon, Commissaire scientifique de l’exposition, a réussi a obtenir des grands musées et des collectionneurs de France et de l’Etranger que cette exposition a été rendue possible.
Voici quelques ports de Paul Signac
Paul Signac – Ports de France – Calais – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Concarneau – Les thonniers – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La ciota – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La Rochelle – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Le Havre Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Saint-Tropez – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Toulon- Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Dunkerque – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La Palice – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Le Tréport – Aquarelle
Paul Signac – Ports de France – La Turbale – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Saint-Malo « Le Viana » aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Le Conquet – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – L’île aux moines – aquarelle
Paul Signac – Ports de France – Morlaix – aquarelle
Antoine Bourdelle – Autoportrait
Emile Antoine Bourdelle (1861-1927) sculpteur, dessinateur et peintre français est né à Montauban. Dès l’âge de 13 ans, il travaille dans l’atelier d’ébénisterie de son père. Il suit des cours de dessin et obtient en 1876, une bourse pour étudier aux Beaux-arts de Toulouse. Trois ans plus tard, il monte à Paris où à l’école nationale des Beaux Arts, il a Falguière comme professeur. Il vit un moment de la vente de ses dessins qu’il vend à la galerie d’art Goupil et Cie ou a Théo Van Gogh.En 1893 il entre comme praticien dans l’atelier de Rodin où il restera jusqu’en 1908.
C’est en 1909, après qu’il assiste à plusieurs spectacles dans lesquels Isadora Duncan se produit, qu’il entreprit une série de dessins de la danseuse. Elle a peu posé pour lui et la plupart de ses croquis furent réalisés de mémoire.Antoine Bourdelle a aussi enseigné.
Le dessin a tout au long de sa vie, été une des passions de Bourdelle. Mais contrairement à Rodin il n’a pas fait dans l’érotique. Le musée Bourdelle conserve près de 6000 dessins, études à l’encre, à l’aquarelle de l’artiste. Il peignait également. et bien entendu il sculptait .Artcyclopedia donne les liens vers les musées du monde qui possèdent son œuvre en trois dimensions. On peut aussi faire des recherches avec le moteur de Culture.fr Et voici quelques exemples de dessins, aquarelles ou peintures réalisées par l’artiste.
Antoine Bourdelle – Isadora Duncan – aquarelle
Antoine Bourdelle – Isadora Ducan – Dessin
Antoine Bourdelle – Isadora-duncan-avec-walter-rummel au piano
Antoine Bourdelle – Etude de femme acroupie – Aquarelle
Antoine Bourdelle – Portrait de jeune fille – Pastel
Antoine Bourdelle – Beethoven – Sanguine
Antoine Bourdelle – Poupée – Aquarelle
Antoine Bourdelle – Femme au chapiteau – Aquarelle
Antoine Bourdelle – Orphée jouant de la lyre – Aquarelle
Antoine Bourdelle – Satyre – Aquarelle
http://www.charleslapicque.fr/lapicque.php
Charles Lapicque (1898-1988) peintre français est né à Theizé dans le Rhône. Son père chef d’orchestre, et aussi peintre, meurt avant sa naissance. Il montre très vite des dons pour la musique et le dessin. Il est marqué par la Bretagne où il passe régulièrement les vacances. familiales. Il commence à peindre en autodidacte dès en 1920 ,mais il se consacrera exclusivement à sa carrière de peintre ne commencera qu’à la fin des années 1930. Il a fait des études d’ingénieur à l’Ecole Centrale de Paris, dont il sort diplômé en 1921. Il occupe plusieurs postes d’ingénieur dans le secteur privé tout en poursuivant des études de sciences physique et d’optique. De 1931 à 1943, il travaille à la faculté des Sciences de Paris.
Il y commence ses premières recherches scientifiques sur les contrastes des valeurs et la vision des couleurs. Dans son ouvrage « Le rouge et le bleu dans les arts » il démontre que « la règle classique, celle de Vinci, préconisant de placer les bleus dans le lointain, les rouges, orangés et jaunes au premier plan, est un contre-sens. Il est plus logique, plus favorable de faire l’inverse. Il mettra ses découvertes en application dans sa peinture. Ce peintre discret, également musicien, sculpteur, sportif, a produit un œuvre picturale diversifiée protéiforme qui suscita les malentendus. . On l’a qualifié d’abstrait, de figuratif, de cubiste, de fauve, mais il ne se rattachait à aucun courant.
Il utilise généralement des couleurs acidulées mais aussi parfois agressives, qui dynamisent la perception. Le « dessin court après la couleur et la couleur après le dessin » pour donner un rythme, un mouvement, une pulsation et un pouvoir d’évocation aux allures de pays des merveilles. C’est un impatient qui supporte mal d’être obligé de composer avec le temps. Lapicque ne dessinait jamais sur le motif. « A nous, de donner de la réalité une apparence qu’elle n’a pas d’elle-même, une forme, une figure; et cela ne se fait que par la mémoire».
Ses thèmes préférés sont la mer, les rochers, les voiliers, la musique, le tennis, les chevaux, les fauves, les chevaliers et les rois. Il a un peu voyagé, à Venise et Rome, en Espagne, en Hollande et dans l’Atlas Saharien. Son œuvre peut être arbitrairement répartie en cinq périodes : Période quasi-abstraite (1940-1949) – Période « boucles et entrelacs « (Récifs, régates, etc… jusqu’en 53) -Période flamboyante (Rome, Venise, personnages, tigres 1950-60) -L’obsession du mouvement (Tennis, Tempêtes 1960-1969) – La sérénité (à partir de 1970). Il a utilisé l’huile, l’acrylique, l’encre de chine et aussi l’aquarelle, au début et à la fin de son œuvre.
André Breton le considérait comme l’un des dix plus importants de l’art occidental et le grand critique d’art Pierre Restany comme l’un de cinq maîtres de la Peinture française. On considère que ses travaux sur la couleur publiés dans « Essais sur l’art, l’espace et la destinée » (Grasset, 1957) ont influencé des artistes comme Bazaine, Manessier mais aussi Rancillac, Arroyo, Di Rosa, Boisrond, Combas ou encore Dubuffet.
Dès 1929 la galeriste Jeanne Bucher l’expose. En 1953 il reçoit le prix Raoul Duffy. En 1978, le Centre Georges Pompidou lui organise une rétrospective de ses dessins. En 1979, il reçoit le grand prix National de la Peinture. Il était « peintre de la Marine »
« Un dimanche aux régates » – huile sur toile de 1952, était mise à pirx le 11 décembre 2009, par l’étude Beaussant & Lefèvre, lors de la vente de la collection Jean et Gilberte Lescure pour 20.000 €uros. Elle a été adjugée à 95.000 €
On trouvera des estampes sur Amorosart et d’autres oeuvres sur Mutual Art ainsi que les oeuvres de l’artiste dans les musées du monde, susrtout pour le Ciudad de la pintura, sur Artcyclopedia
Deux vidéos sur des expositions au Musée de la Poste et au Musée de la Marine à Toulon
Et voici une sélection d’oeuvres de l’artiste, à huile, acrylique, l’aquarelle ainsi qu’en lithographie
Charles Lapicque – Hommage à Palestrina – 1925 – Huile sur toile
Charles Lapicque – Jeanne d’Arc traversant la Loire- 1940- Huile sur toile
Charles Lapicque – La bataille de Waterloo- 1949 – Huile sur toile
Charles Lapicque – Un dimanche aux régates – 1952 – Huile sur toile
(Oeuvre présente lors de la vente de la Collection Lescure du 11/12/2009)
Charles Lapicque -Coucher de soleil sur la Guidecca – 1954
Charles Lapicque – Le tigre des Ming – 1961
Charles Lapicque – Le bal – 1971 – Acrylique
Charles Lapicque – Sérigraphie
Charles Lapicque – Africa – 1962 – Aquarelle
Charles Lapicque – Sans titre – 1973 – Aquarelle
Gustave Moreau par Elisa de Romilly en1874
Gustave Moreau (1826-1898) est un peintre français né à Paris. Souvent il est consideré comme un symboliste, ca qu’il réfutait. Il prépare les Beaux Arts avec François Edouard Picot (1786-1868). Il fortement iInfluencé par Théodore Chassériau (1819-1856), peintre classique, romantique et orientaliste, qui a été l’élève de Ingres. Il fait de nombreux voyages en Italie Il y copie les grands Maîtres comme Titien, Léonard de Vinci, Michel Ange qui influenceront son oeuvre. Dans un univers onirique peuplé de figures mythologiques, de fées, de licornes, intègre des motifs exotiques ou orientaux.Il multiplie les expériences techniques et stylistiques, grattage, peinture non figurative. Certains ont voulu voir en lui un précurseur de « l’expressionnisme abstrait »
En 1864 « Oedipe et le Sphinx », suscite d’ âpres controverses. Il faut attendre 1876 pour que Salomé dans » l’Apparition » lui apporte la consécration. Il a réalisé de nombreux Dessins et aquarelles . En 1879 l’artiste commence une série de soixante quatorze aquarelles pour illustrer les «Fables de La Fontaine».
En 1892, Il est nommé professeur aux Beaux Arts de Paris. Bon pédagogue avec un grand sens de la liberté Il marquera ses élèves, qui deviendront des grands peintres modernes, comme Henri Matisse, Albert Marquet, Georges Rouault, Henri-Charles Manguin.
De son vivant Il avait créé une fondation à laquelle Il avait légué son habitation A sa mort ce lieu devient le «Musée Moreau» dont Georges Rouault fut lepremier conservateur. On trouve des liens vers les musées qui détiennent ses oeuvres sur Artcyclopedia et des reproductions sur Jmrw
Voici quelques exemples de ses œuvres à l’aquarelle
Gustave Moreau Oedipe et le Sphinx
Gustave Moreau L’apparition
Gustave Moreau – Europa enlevée par Zeus en taureau blanc
Gustave Moreau – Phaeton
Gustave Moreau – Héron – Fable de La Fontaine
Gustave Moreau
Gustave Moreau – Le bon Samaritain – gouache
Gustave Moreau – Costume pour Sapho de Gounod
Gustave Moreau – Moïse sauvé des eaux
Egon Schiele
Egon Leo Adolf Schiele (1880-1918) peintre expressionniste autrichien est né à Tulln près de Vienne d’un père allemand, Chef de gare et d’une mère tchèque. Dès l’enfance il dessine avec talent. Son père qui l’encourageait, meurt en 1905. L’année suivante, il entre à l’Académie des Beaux-arts de Vienne, dans la classe de Christian Griepenkerl. Dès cette époque il commence à peindre, essentiellement des autoportraits, où il ne se ménage pas.
En 1908, il expose pour la première fois. L’année suivante, il quitte l’Académie dont il juge l’enseignement trop conservateur. Il fonde avec des amis le « Seukunstgruppe » (Groupe pour le nouvel art). Schiele subit très tôt l’influence de son ami Gustav Klimt et de la « Sezession » viennoise. Klimt et lui s’admirent réciproquement.
Il trouve très vite son propre style marqué par un dépouillement progressif de la forme et la sobriété du contenu. Ses portraits et ses nus sont souvent saisis dans des poses insolites, voire caricaturales. Il transgresse les règles morales et religieuses. Il illustre crument les fantasmes sexuels. Il montre avec violence, la vérité et la misère de ses modèles, souvent des prostituées. La mort et la vis sont souvent étroitement liées dans ses œuvres. Il étudie les attitudes des aliénés dans un hôpital psychiatrique ou des marionnettes désarticulées. Il est condamné à de la prison pour dessins immoraux.
Dès cette époque il participe à des expositions collectives à Budapest, Cologne, Dresde, Munich, Paris et Rome, Bruxelles. Il vit en concubinage avec Valérie Neuziel, dite Wally, un modèle à la réputation sulfureuse. Il rompra plus tard cette liaison, pour épouser Edith Harms, sa « voisine d’en face ». Son œuvre devient plus équilibrée, apaisée. Les thèmes changent et les corps sont moins torturés.
Il est mobilisé pendant la Guerre, mais il poursuit ses travaux artistiques et commence à être reconnu Lors de la 49e exposition de la Sécession, dont il a réalisé l’affiche, il obtient un grand succès. Avec le décès de Klimt, il devient , pour peu de temps, le chef de fille des expressionnistes autrichiens. En effet, Schiele et sa femme sont emportés par l’épidémie de « grippe espagnole » qui frappe toute l’Europe.
Egon Schiele est considéré comme l’une des figures majeures de l’Expressionisme autrichien, entre Klimt et Oskar Kokoschka Malgré la brièveté de sa carrière l’artiste a laissé une œuvre importante composée dequelques centaines d’huiles et de près de trois mille dessins et aquarelles. En effet, une grande partie de son œuvre, souvent mal connue ,a été exécutée au crayon, à l’aquarelle et à la gouache. C’est dans la puissance du trait que Schiele s’affirme. Il est marqué, énergique et sûr, parfois même violent.
Son œuvre est subversive et provocatrice. Elle est marquée par la mort, la séparation, l’épreuve de l’emprisonnement. Elle veut choquer la société viennoise aux belles apparences, qu’il juge hypocrite et dans le mensonge. Il s’oppose ainsi à l’académisme et aux convenances en peignant les corps dans leur vérité simple et absolue, en tension, pris de convulsions, torturés.
L’œuvre de Schiele n’a été reconnue en France que dans les années 1960. Aux États-Unis il est exposé dès 1945, grâce à l’engouement des Autrichiens réfugiés outre-Atlantique.
Il y a peu d’œuvres sur toiles dans les ventes publiques. Il faut savoir qu’il a été considéré comme « artiste dégénéré par le régime nazi. Ces œuvres ont alors été retirées des musées allemands et autrichiens. Ce sont surtout ces aquarelles et ces dessins qui figurent dans les enchères. Les aquarelles sont généralement adjugées autour 200.000 euros. On trouve des représentations de œuvres d’Egon Schiele sur le Monde des arts – Artcyclopedia –Doc ic Commons Wikipedia ou Art maniac Bert Christensen gallery
Voici une vidéo qui montre aussi des oeuvres de l’artiste
Et voici quelques reproductions de ces oeuvres.
Egon Schiele – Pont – 1913
Egon Schiele – Le culte du moi – aquarelle
Egon Schiele – Le cardinalet à nonne – huile – 1912
Egon Schiele – Portrait de Wally – 1913
Egon Schiele – Les amoureux – aquarelle – 1915
Egon Schiele – Portrait de Madame Schiele – 1915
Egon Schiele – La famille – 1918 – Huile
Pierre Auguste Renoir – Autoportrait- 1870
Pierre Auguste Renoir (1841-1919) est un peintre français né à Limoges. C’est l’un de peintres français les plus célèbres auprès du grand public.
Il entre comme décorateur dans une fabrique de porcelaine en 1854. Il utilise des couleurs claires et fraîches. Il étudie les maîtres Rococo au Louvre. En 1862 il entre dans l’atelier de Gleyre http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Gleyre et rencontre Monet, Sisley et Bazille avec qui il se lie d’amitié. Ensemble ils vont peindre à Barbizon. Il fait alors partie du groupe des impressionnistes qui se réunissent au Café Guerbois, proche de l’atelier de Maner, aux Batignoles
A l’époque il montre des jolis enfants, des fleurs, de belles scènes, et surtour de jolies femmes. Il a peint ensuite beaucoup de portraits qui rencontre le succès vers 1880 et le marchand Paul Durand-Ruel http://www.durand-ruel.fr/french/historique.html achète ses œuvres.
C’est à ce moment qui s’éloigne des impressionnistes .Ces paysages, ne sont que le décor des scènes où domine le nu féminin, souvent épanoui, dans des ambiances intemporelles ou mythologiques. Il considére que l’art devait représenter des « choses jolies » Il a peint jusqu’à la fin de sa vie malgré un handicap physique lié à des rhumatismes. Il finira dans un fauteuil roulant. Il a été très prolixe en peignant plus de six milles tableaux. La plupart des musées du Monde entier possèdent certaines de ces œuvres. Bien entendu, les peintures à l’huile dominent.
Mais il a réalisé aussi une œuvre importante sur papier. Elle est considérée en France comme secondaire. Pourtant le marché de l’art et les collections publiques notamment américaines démontre qu’il ne s’agissait pas d’une activité mineure pour le peintre qui était un bon dessinateur. Il a produit de nombreux pastels, dessins, sanguine, des gouaches et aussi des aquarelles. Renoir ne considérait pas le recours à ces techniques comme un genre d’exercices secondaires. Ces amis peintres en ont témoigné dans leurs écrits, lettres ou carnets, comme par exemple Berthe Morisot.
On trouvera aussi ces œuvres reprises en lithographie par son fils et aussi …sur les boites à biscuits et autres chromos. On trouvera des éléments biographiques dans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Renoir
http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=388
http://www.impressionniste.net/renoir.htm
La plupart de ses œuvres réparties dans les musées du Monde entier sont accessible au travers le site habituel « Artcyclopedia » et quelques autres sites
http://www.artcyclopedia.com/artists/renoir_pierre-auguste.html
http://www.grandspeintres.com/renoir/liste.php
Enfin je présente ici quelques œuvres sur papier, souvent difficiles à dénicher, car moins diffusées.
Pierre Auguste Renoir – Renoir Jeunes gens dans la rue Pastel 1877 -Pastel
Pierre Auguste Renoir – Paysage de pécheurs – Aquarelle et encre rouge
Pierre Auguste Renoir – Paysage – 1890- Aquarelle
Pierre Auguste Renoir – Enfants jouant à la balle – 1900- Lithographie
Pierre Auguste Renoir – Femme au panier – Fusain
Pierre Auguste Renoir – Nu – Sanguine
Pierre Auguste Renoir -Bouquet d’arbre – Aquarelle et gouache
Georges Rouault par Cartier-Bresson
Georges Rouault(1871-1958) est un peintre et graveur français né à Paris dans le quartier populaire de Belleville. Il commence son parcours artistique en devenant à 14 ans apprenti chez un maître verrier. A partir de 1885, il suit le soir des cours d’arts décoratifs. En 1891 il est reçu à l’Ecole des Beaux-arts et entre dans l’atelier de Gustave Moreau dont il est l’élève préféré. Il y côtoie Henri Matisse et Albert Marquet avec qui il fonde le salon d’Automne. En 1903, il devient le conservateur du musée qui est consacré à son maître
L’artiste peint le monde judiciaire, avec les juges, les avocats, les salles d’audience ou encore les clowns et acrobates. Mais aussi les filles, les miséreux, les émigrés, en un mot la misère humaine, sans doute influencé par l’écrivain catholique Léon Bloy. Plus tard, il sera à Versailles le voisin du philosophe Jacques Maritain. Homme profondément chrétien, il aborde aussi les sujets bibliques et religieux.
Il a exposé en 1905 avec les « fauves » mais n’a jamais appartenu à aucun courant, aucune école. Mais, il est considéré comme un précurseur de l’expressionnisme.
Pendant près de vingt ans de 1900 à 1918, il utilise essentiellement l’aquarelle et la gouache. Ensuite il se tourne vers la peinture à l’huile sur toile ou sur papier. Toute sa vie il emploiera des techniques mixtes en mêlant aussi bien l’aquarelle, avec l’huile, l’encre de chine, la gouache, le pastel ou le crayon graphite.
Les critiques de l’époque trouvaient son style ténébreux. Rouault a choisi de brosser le genre humain avec des couleurs sombres et lorsqu’il peint à l’huile avec une pâte épaisse. Il se considérait comme un ouvrier artisan. Il été obsédé par le geste et la liberté du trait. Je trouve que les cernes noirs de beaucoup de ses œuvres rappellent le cloisonnement des vitraux par les sertis de plomb. Il était perfectionniste et à la fin de sa vie il a détruit plus de trois cents oeuvres. Au motif qu’elles ne correspondaient pas aux critères esthétiques qu’il s’était fixés.
Dès 1910 est reconnu par les marchands comme Ambroise Vollardet Maurice Girardin. Ambroise Vollard lui commande entre 1917 et 1927 l’illustration de plusieurs ouvrages. C’est à cette époque qu’il se met à la gravure.On citera notamment son célèbre « Miserere » Il réalise aussi des vitraux pour l’église d’Assy, des tapisseries, des émaux. Il a également exécuté les décors et les costumes du « fils prodigue » un ballet de Serge Diaghilev.
En 1938, le Museum of Modern Art de New York expose l’œuvre gravée de Rouault. Dès 1945, sa renommée s’internationalise et plusieurs rétrospectives sont organisées à New York, Cleveland, Bruxelles, Amsterdam, Paris, Zurich, Milan. Beaucoup de musées dans le monde entier accrochent ses œuvres. Un riche industriel japonais au travers la collection « Idemitsu » possède environ quatre cents œuvres du peintre.
http://www.idemitsu.co.jp/museum/english/index.html
Il est considéré comme le plus grand peintre religieux du 20 ème siècle. Cependant, en France pendant de nombreuses années il est boudé, considéré comme un peintre « bigot », sans doute à cause du succès des reproductions de ses oeuvres chez les ecclésiastiques. Je citerai pour preuve la difficulté de trouver des biographies de cet artiste, un peu étoffées en langue française. Il faut se tourner vers les sites anglophones.
En 2004-2005 le musée de Chambéry présente « Rouault et le cirque ». Puis une exposition lui est consacrée en 2007 au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg. La même année, c’est la confrontation « Rouault Matisse » au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. L’année du cinquantième anniversaire de sa mort, c’est au tour du Centre Pompidou avec un « Hommage à Rouault – l’effervescence du début ». En 2008-2009 la Picacothèque de Paris propose une sélection d’une soixantaine de chef d’œuvres de la collection « Idmitsu » qui couvre les années 1897 à 1956. Cette année, deux expositions au Japon et celle au musée de l’Annonciade à Saint-Tropez.
Rouault est définitivement sorti du purgatoire dans lequel il était injustement entrré à sa mort, il y a cinquante ans.
On trouvera un certain nombre d’oeuvres sur le site de la Fondation Rouault
Cependant, l’on peut les trouver sur le site habituel d’Artcyclopedia
://www.artcyclopedia.com/artists/rouault_georges.html
Voici une sélection d’œuvres sur papier de Georges Raoult
Georges Rouault – Paysage de nuit – 1897 – Aquarelle
Georges Rouault – Deux hommes en costume – 1906 – Aquarelle
Georges Rouault – Fille au miroir – 1907 – Aquarelle
Georges Rouault – Escalier du parc de Versailles – 1910 – Aquarelle
Georges Rouault – Clown – vers 1910 – Aquarelle et Huile
Georges Rouault – Aguicheuse – 1914 – Aquarelle, encre et Pastel
Georges Rouault – Un juge – 1936 – Gravure
Georges Rouault – Le Christ et ses disciples – 1938 – Aquatinte
Marc Chagall
Le peintre Moïshe Zakharovitch Chagalov connu sous le nom de Marc Chagall (1887-1985) est un peintre français, d’origine russe, né à Vitebsk en Biélorussie. C’est avec Picasso, l’un des plus célèbres artistes français du 20ème siècle. Il commence à étudier l’art avec Yehada Pen, à Saint-Pétersbourg, où il est assigné à résidence. Il arrive en France en 1910 pour approfondir ses connaissances en arts plastiques. Il y rencontre les tenants de l’avant-garde, comme, Robert Delaunay, Fernand Léger. Sa formation accomplie, en 1914, il rentre au pays et l’année suivante il se marie avec Bella Rosenfeld, ils ont une fille Ida. Il devient « Commissaire du peuple » aux Beaux-arts de la région de Vitebsk. Il fonde une académie où il enseigne, avec Kazimir Malevitch qui le remplacera en 1919. Il part alors pour Moscou où il réalise les décors du Théâtre juif.
En désaccord avec la politique soviétique, il revient en France en 1922. Il y passera le reste de sa vie, sauf un séjour aux Etats-Unis de 1941 à 1948. Il a été naturalisé français en 1937. Bella sa muse meurt en 1944. C’est Virginia Haggard, avec qui il a un fils, l’écrivain, chanteur et parolier David Mc Neil, qui le sort d’une grave dépression. http://www.davidmcneil.com/plandusite.htm Mais c’est avec Valentina Brodsky « Vaba » qu’il se remarie en 1952. Il se rend en Grèce et en Israël.
Il a été influencé par l’expressionnisme russe et par le cubisme. Cependant, l’œuvre de Marc Chagall est souvent considérée comme surréaliste. Mais il n’a jamais adhéré à ce mouvement, ni à aucune école même si on l’associe à l’Ecole de Paris. La tradition juive, le folklore russe, ses années de jeunesse heureuses et aussi des thèmes récurrents, le violoniste, l’acrobate, le Christ, les amoureux, la vache, inspirent son œuvre. Il y traduit ses états d’âme, son angoisse mais aussi sa poésie, son univers merveilleux, onirique, son humour, son imagination.
Il a illustré un certain nombre de livres d’art à la demande de l’éditeur d’Ambroise Vollard. Les Fables de La Fontaine avec des gouaches et des eaux-fortes, les « âmes mortes » de Gogol et surtout la Bible.
Marc Chagall peignait avec des couleurs très vives, principalement à l’huile. Mais il a expérimenté de nombreuses techniques, telles que la gouache, l’aquarelle, le pastel, l’encre, le collage, la gravure sur cuivre, la peinture sur vitrail, sur émail, la lithographie. C’est dans les années 50 il rencontre le lithographe Fernand Mourlot http://mourlot.free.fr/ et le « chromiste » Charles Sorlier qui devient son conseiller et ami. Cette collabortion durera plus de trente années.Une production d’un millier de lithographies va naître de ces rencontres.
Dans les années 60-70 il a réalisé des œuvres monumentales à l’Opéra de Paris, au Metropolitan Opera de New-York, au siège new-yorkais de l’ONU, au Parlement israélien. A Nice a été ouvert en 1973 un musée national consacré à ses travaux sur la Bible.
Un petit musée lui est également dédié dans sa ville natale
http://chagal-vitebsk.com/node/9
On trouvera des compléments biographiques sur le site de Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Chagall
Ainsi qu’un large éventail de ses œuvres sur toile sur Olga Gallery et Art Soho
http://www.abcgallery.com/C/chagall/chagall80.html
http://www.artsoho.net/chagall.htm
Ainsi que des liens vers les musées du Monde entier qui détiennent ses œuvres sur Artcyclopedia
http://www.artcyclopedia.com/artists/chagall_marc.html
Et son œuvre graphique sur Wuy-Art, le site hollandais des collectionneurs Pieter Zuidema et Willemien Uyterlinde
et également cette vidéo où l’on feuillette l’album des ces oeuvres
On a vu que Chagalle a souvent pratiqué l’aquarelle et la gouache. Mes recherches me permettent de présenter quelques unes de ces œuvres sur papier.
Marc Chagall – Visite chez les Grands Parents – Aquarelle – 1915
Marc Chagall – Soldat aux pains – 1915 – Aquarelle et gouache
Marc Chagall – Le peintre sur la lune – aquarelle – 1917
Marc Chagall – Hommage à Gogol – 1930 – Aquarelle
Marc Chagall – Vue par la fenêtre – Aquarelle – 1934
Marc Chagall -La Sirène -Aquarelle
Marc Chagall – The King – Encre et aquarelle
Edward Munch
L’artiste peintre et graveur norvégien Edvard Munch (1863-1944) est né à Lote, dans le comté de Hedmark . Il débute des études d’ingénieur à l’école technique d’Oslo. Il les abandonne l’année suivante pour s’inscrire à l’École Royale de dessin de Christiania. Il reçoit l’’enseignement de Christian Krohg et de Frits Thaulow. Il expose au Salon des Arts décoratifs. En 1985, il se rend à Anvers puis à Paris, il découvre les principaux mouvements picturaux européens et subit l’influence de Vincent Van Gogh et de Paul Gauguin. Il suit les cours de Léon Bonnat. A Berlin il rencontre les tenants de l’Art Nouveau. Cependant il n’a jamais appartenu à aucune école ou courant, bien qu’il soit considéré maintenant comme l’un des pionniers de l’expressionnisme. Après avoir été longtemps incompris, on lui attribue une grande influence dans l’évolution de la peinture contemporaine.
Sa mère meurt alors qu’il a cinq ans et à 14 ans il est témoin de l’agonie de Sophie, sa sœur aînée. Aussi son univers pictural, ses « paysages mentaux » sont hantés par la mort, l’amour tourmenté, l’absence d’espoir.
Beaucoup de ces œuvres, réalisées dans la dernière décennie du 19ème siècle sont universellement connues. Il y a bien entendu, dans la série La Frise, le plus célèbre : le Cri (Skrik) mais aussi, la Madone, le Vampire, la Jalousie et le Baiser.. Il a légué ces œuvres qui font maintenant partie du musée Munch à Toyen.
A propos du Cri qu’il a exécuté en de nombreuses versions « Un soir, je marchais le long d’un chemin. J’étais fatigué, malade. Je me suis arrêté pour regarder le fjord : le soleil se couchait et les nuages étaient rouges, comme du sang. J’ai senti passer un cri dans la nature ; il m’a semblé que je pouvais entendre le cri. J’ai peint ce tableau, peint les nuages comme du véritable sang. Les couleurs hurlaient »
En 1892, l’exposition de ses œuvres à la « Maison des architectes » affronte l’hostilité de la critique et du public et ferme au bout d’une semaine. L’affaire Munch le rend célèbre. Il n’a pas 30 ans. En 1908 il est soigné par électrochocs dans une clinique de Copenhague. Sa personnalité en est changé et ses œuvres sont plus colorées, moins pessimistes, tournées vers la nature. En 1916, iIl s’installe a Ekely près d’Oslo. Il travaille à des décorations murales. Pendant la période nazie il est catalogué « Peintre dégénéré » Près d’une centaine d’œuvres sont retirées des musées d’Allemagne et vendues à la Norvège. Munch, « antifasciste » mène jusqu’à sa mort une vie solitaire et retirée.
Bien entendu il peignait à l’huile, il gravait sur bois des œuvres colorées . Il a aussi exécuté de nombreuses aquarelles, notamment dans les années 1920.
Des éléments de biographie dans Wikipedia Une analyse illustrée bien documentée sous le pseudonyme « Burlybunch » sur le forum « Parfum de livres » Munch, Le Cri ou la faute collective par Béatrice Joyeux-Prunel dans la revue Nunc
Et aussi Le musée Munch à Oslo, La galerie Munch, sur son lieu de naissance.Et puis, les liens vers les musées qui possèdent des œuvres de Munch
Voici d’abord un représentation du Cri
Edward Munch -Le cri – 1893
Et aussi quelques exemples de ses aquarelles
Edward Munch – Jeune homme et prostituée – 1896 – Aquarelle et fusain
Edward Munch -Travailleurs sur le chemin du retour – 1920 – Aquarelle et fusain
Edward Munch – Modèle se déshabillant – 1924 – Aquarelle
Edward Munch – Munch et Sophie – 1935 – aquarelle et crayon
Salvador Dali
Salvador Dali (1904-1989) est un peintre espagnol, né à Figueras en Catalogne. C’est bien entendu d’abord du dandy exhibitionniste, excentrique, provocateur, mégalomane, manipulateur des médias, que l’on se souvient. Mais c’était aussi un peintre sérieux dont le travail était soutenu par un système de pensée élaboré. Cette figure emblématique du surréalisme est l’un des peintres les plus fascinants du 20èmesiècle.
Il découvre la peinture, en 1914, avec le peintre Ramon Pitxot Girones (1871-1925) grand ami de Picasso. Dès cette époque, il lit des livres d’art, des monographies de grands maîtres, des siècles passés. Quelques années plus tard il étudie le dessin à l’école municipale d’art de sa ville natale. En 1921 il intègre la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando à Madrid où il reçoit une solide formation académique. Il en sera expulsé en 1926 par suite de sa rébellion contre le corps professoral. Il réside la Residencia de Estudiantes où il côtoie ceux qui vont devenir l’avant-garde artistique espagnole, comme Federico Garcia Lorca, Luis Buñuel. Il s’intéresse au cubisme, au « Valori Plastici » italien, au travail de Le Corbusier. Et aussi la peinture métaphysique de Giorgio de Chirico et Carlo Carra. Il lit « l’interprétation des rêves de Freud ». Il est aussi influencé par l’Uruguayen Rafael Barradas. Il peint alors beaucoup de portraits. Il est un moment perçu comme un peintre classique. Mais il devient très vite un des principaux représentant de l’avant-garde artistique espagnole. Il voyage, rencontre Picasso, visite le Louvre, découvre Vermeer à Delf.
En 1928, l’une des ses œuvres « Le panier de pain », le fait connaître lors de l’exposition annuelle internationale du Carnegie Institute de Pittsburgh. Il réalise en Espagne des décors et des costumes de théâtre. Il s’installe à Paris et entre dans le mouvement surréaliste. Il donne des conférences qui choquent le public, notamment à Barcelone. Le marchand de tableaux Goesmans l’expose puis se sera la galerie Pierre Colle. Il rencontre Gala la femme d’Eluard qu’il épouse et qui sera sa muse jusqu’à la fin de sa vie. Dans les années 1930 il est à l’apogée. Le Cercle du Zodiaque, un groupe de collectionneurs de peinture d’avant-garde emmené par le vicomte de Noailles s’engage à lui acheter un tableau par mois. Il expose à New-York, donne une conférence au Moma et visite les Etats-Unis.
Il fuit la guerre d’Espagne et s’installe en Italie où il étudie des peintres de la renaissance. Ensuite, jusqu’en 1948,il s’installera aux Etats-Unis. Il a une activité débordante, de plus en plus publique. Il donne des conférences, participe à des films. A son retour en Europe, son œuvre est imprégnée de mysticisme.
En 1954 il réalise une série de lithographies de la « Divine comédie » d’après ses aquarelles. A cette époque, il fraie avec le Caudillo dont il défend le régime. Dans les années 1960 une rétrospective de ses œuvres est présentée à New-York et à Tokyo. En 1965, il décrète avec mise en scène, force provocation que la gare de Perpignan est le Centre du monde. Enfin, il s’intéressera à la troisième dimension et aux hologrammes.
A la fin de sa vie il est très honoré. Des musées à Cleveland, Figueras lui sont consacrés, Il est reçu comme membre associé à l’Académie française des Beaux-arts. En 1979, le Centre Pompidou, après la Tate Gallery de Londres et le Musée d’Art contemporain de Madrid, lui consacre une importante rétrospective.
On trouvera des éléments biographiques complémentaires sur Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Dal%C3%AD
Ainsi qu’un certain nombre de sites qui sont consacrés au personnage et à son oeuvre
http://www.universdali.com/salvador_dali.html
http://www.salvador-dali.org/fr_index.html
http://www.salvadordalimuseum.org/home.html
http://www.galerie-furstenberg.fr/fran%E7ais_editionsgraphiqus_dali.htm
Et bien entendu des liens vers les sites des musées qui dans le monde possède des œuvres de Salvador Dali sur « artcyclopedia »
http://www.artcyclopedia.com/artists/dali_salvador.html
Voici enfin quelques exemples de son œuvre sur papier, en l’espèce des aquarelles. La collecte est malaisée. En effet, sa production est sévèrement protégée, notamment sur les sites des fondations et musées qui lui sont consacrés.
Salvador Dali – La divine comédie -Aquarelle
Salvador Dali – La robe rouge – aquarelle
Salvador Dali – Les trois anges – Aquarelle
Salvador Dali – Le printemps – Aquarelle
Salvador Dali – Les éléphants spaciaux – Aquarelle
Paul Cézanne
Paul Cézanne (1839-1906) est un peintre français qui est né et qui a vécu presque toute sa vie à Aix-en-Provence. Il était l’ami et le condisciple d’Emile Zola. Après des études de droit il monte à Paris. Il effectue de nombreux aller-retour entre 1862 et 1869.Il fréquente « l’académie Suisse ». Il s’intéresse aux œuvres de Courbet, Manet, Delacroix et aux anciens comme Vélasquez et le Caravage. Pissarro, dont il s’éloignera plus tard, lui enseigne en 1872, à Auvers-sur-Oise, la peinture en plein air. Sous son influence sa palette s’éclaircit. Il participa un moment aux salons d’impressionnistes, mais ensuite s’en éloigna. Il peint aussi bien à l’huile qu’à l’aquarelle. Il réalisera plus de 600 œuvres avec ce médium. Il les datait rarement.
Dans les années 1880-1890 il s’installe de façon permanente à Aix. Il hérite de la fortune de son père. Son aisance financière lui permet de se consacrer totalement à son œuvre. Il s’intéresse aux formes, aux volumes, sans oublier la couleur et la touche directionnelle. A la fin de sa vie, il simplifie les formes, notamment dans des séries sur la ontagne sainte-Victoire. Il fait aussi des portraits. Il a influencé non seulement le cubisme mais tout l’art moderne. Cézanne vivait éloigné des milieux artistiques de la capitale. Pendant presque toute sa vie son travail ne fut connu que des ses amis impressionnistes et aussi de Vincent Van Gogh et Paul Gauguin. Cependant, Ambroise Vollard, le marchand d’art parisien organise une exposition des ses œuvres en 1895. Il continue les années suivantes à le promouvoir. En 1904, il participe cependant quelques années au Salon d’automne.. A sa mort, c’est un peintre reconnu. Cette notoriété ira en grandissant tout au long du 20ème siècle jusqu’à nos jours. Une de ses aquarelles, “Nature morte au melon vert“, a été adjugée 25,5 millions de dollars, en mai 2009, lors d’une vente chez Sotheby’s.
On trouvera des éléments biographiques sur l’artiste sur ces quelques sites
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_C%C3%A9zanne
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Cezanne
http://www.artliste.com/paul-cezanne/
http://www.impressionniste.net/cezanne.htm
Et bien entendu ses œuvres dans les musées sur Artcyclopedia
http://www.artcyclopedia.com/artists/cezanne_paul.html
Voici une vidéo, en anglais, sur le peintre
http://www.youtube.com/embed/D25zQsfNPYY
Et voici une sélection de quelques unes de ses aquarelles
Paul Cézanne -Le ferrage des centaures – 1861 ? -Aquarelle
Paul Cézanne – Nature morte au melon vert – 1902 – Aquarelle
Paul Cézanne – Nature morte au pot bleu – entre 1890 et 1906 – Aquarelle
Paul Cézanne -Pécheur de la vallée de l’arc – 1906 – Aquarelle
Paul Cézanne – Pont de la rivière aux trois sources – 1906 – Aquarelle
Vincent Van Gogh – Autoportrait
Vincent Van Gogh (1853 – 1890) est un peintre et dessinateur hollandais. Il a entretenu une relation épistolaire suivie, avec son frère Théo. Celui-ci l’a soutenu moralement et financièrement. C’est ce qui lui a permis de réaliser son œuvre. Toute sa vie il a été un homme profondément seul, un tourmenté, un mystique, un désespéré. En 1869, dans le cadre des activités de son oncle, marchand de tableau de la « Goupil Cie » le forme et l’envoi dans les succursales à Londres et à Paris. Il y rencontre alors unc ertain nombre d’artistes. Mais il faut attendre 1880 pour le voir se consacrer à la peinture et au dessin. Il reçoit ses premiers cours de peinture de son cousin par alliance, Anton Rudolf Mauve, peintre de l’école de La Haye.
http://www.rijksmuseum.nl/aria/aria_artists/00017202?lang=en
Pour le reste, il mène sa formation en autodidacte, en exécutant des copies de tableaux. Il visite aussi beaucoup de musées. Il rejoint son frère Théo qui gère l’agence Goupil de Paris. Il y rencontre Pissarro et Gauguin avec lequel il se lie d’amitié. Il est largement influencé par les mouvements picturaux de l’époque. On sait qu’il met fin à ses jours à Auvers sur Oise en 1890. Quelques amateurs d’art, comme le Docteur Gachet, qui accueillait les impressionnistes, se sont intéressés à lui. Mais, il ne connaîtra que la reconnaissance posthume. On trouvera des éléments biographiques, bien résumés, en français sur plusieurs sites
http://www.impressionniste.net/vangogh.htm
Au cours de sa vie, Vincent Van Gogh a réalisé de nombreuses aquarelles. Il l’utilise souvent avec le crayon graphite, l’encre de chine ou la gouache. On trouvera de nombreuses reproductions sur ces sites
http://www.vangoghgallery.com/catalog/watercolor/
http://www.vggallery.com/watercolours/main.htm
On oubliera pas le Musée qui lui est conscré
http://www3.vangoghmuseum.nl/vgm/index.jsp?page=paginas.talen.fr
ainsi que des liens vers tous les musées qui détiennent ces oeuvres
http://www.artcyclopedia.com/artists/van_gogh_vincent.html
J’en ai sélection ici quelques exemples.
Vincent Van Gogh – Trois hommes coupant du bois -1882 – aquarelle
Vincent Van Gogh – Cabane avec des tournesols – 1887 -Aquarelle
Vincent Van Gogh – Le pont Langlois à Arles – 1882 -Aquarelle et encre
Vincant Van Gogh – Pêchers roses -1888 – aquarelle
Vincent Van Gogh – Gens flanant sur la plage -1882- aquarelle
Vincent Van Gogh – Moulin de Daudet à Fontvieille -1888- Aquarelle
Vincent Van Gogh – Café le soir à Arles – 1888- Aquarelle
Vincent Van Gogh – Atelier à Sant-Remy de Provence – 1889 -Aquarelle
Paul Signac par Seurat
Paul Signac ( 1863 – 1935), peintre paysagiste, est d’abord associé avec son ami Seurat, qu’il rencontre en 1883, au pointillisme. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Il est connu du grand public pour ses toiles. Mais il a laissé une œuvre sur papier importante. En effet, dès 1910 l’aquarelle prend définitivement le pas sur l’huile.. Signac, n’a pas reçu d’enseignement académique. Il s’est formé seul sous l’influence d’abord de Monet et de Caillebotte. Il expose ses premières œuvres à la dernière exposition organisée en 1886 par les impressionnistes. Après la mort de Seurat en 1891, il répand les théories du divisionnisme. Il a un rôle déterminant dans la formation du groupe des néo-impressionnistes. En 1898 il publie un essai « d’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme ». Il a eu une influence certaine sur les générations qui le suivent. Dès 1896 sa technique évolue. Il s’affranchit de la division, élargit sa touche. Il s’exprime alors plus librement et avec plus de sensibilité dans les aquarelles ou les croquis au fusain ou à l’encre. Fasciné par l’eau et ses reflets, il est passionné par la voile et la mer. Il s’établit d’abord au bord de mer, en Bretagne. Puis Signac découvre la lumière du Midi et s’installe à Saint-Tropez, où il attire de nombreux peintres dont Matisse, Bonnard, Marquet. C’est un marin qui possèdera dans sa vie une trentaine d’embarcations de la simple barque au voilier de 10 mètres. C’est donc par la mer qu’il visite Rotterdam, Constantinople, Londres, Venise. Il traduit la vie des ports bretons, de Collioure de Saint-Tropez. On trouvera les oeuvres du peintre sur « artcyclopédia »
http://www.artcyclopedia.com/artists/signac_paul.html
Et voici quelques unes de ces oeuvres sur papier.Ce sont des aquarelles . Sur certaines lle dessin au crayon ou au fusain reste apparent
Paul Siganc – Vue de la Seine à Samois – 1904 – aquarelle
Paul Signac – Saint-Tropez – Le port – 1904 -aquarelle et crayon
Paul Signac – La salute et la lagune- 1904 – aquarelle
Paul Signac – Port de Cancale – 1929 – aquarelle encre
Paul Signac – Paysage corse – 1935 – Aquarelle
Paul Signac – Arles Maison de Van Gogh – 1933 – aquarelle et crayon
Raoul Dufy (1877-1953) est né au Havre. Il y suit les cours de Charles Lhuillier, élève d’Ingres, à l’Ecole municipale des Beaux-arts, en compagnie de son ami Othon Friesz. Il le retrouvera à Paris dans l’atelier de Léon Bonnat .
Il a été influencé d’abord par l’impressionnisme, puis vers 1905, par le fauvisme. Il se tourne ensuite vers les recherches de Cézanne. Il illustre « le bestiaire » de Guillaume Apollinaire. Il travaille pour le couturier Paul Poiret et pour la maison de soieries lyonnaise Bianchini-Férier.
Après ses premiers séjours dans le Sud de la France, sa palette s’éclaircit et ses couleurs sont éclatantes. Dans les années 20 il fréquente les champs de course, qui vont beaucoup l’inspirer. Il a son atelier à Paris mais réside souvent sur la Côte d’Azur, dont sa femme est originaire. En 1937, il réalise « La fée électricité » une fresque monumentale lors de l’’exposition internationale qui se tient à Paris. Après une période d’oubli, il est maintenant revenu en grâce.
Il s’est beaucoup exprimé dans des dessins, des aquarelles parfois rehaussées à la gouache. Il en a produit plusieurs milliers, malheureusement il en détruisait beaucoup. Il a peint des scènes de plage, de mer, de fêtes, de musique. Ces représentations sont toujours gaies et colorées. Le dessin à l’encre de chine est souvent apparent.
On peut trouver des éléments biographiques sur Wiki et une liste de nombreux liens ici
Certaines de ses œuvres sur toile ou sur papier sont visibles sur le site de l’Adagp qui gère les droits d’auteurs dans les arts visuels. Ainsi que sur Artcyclopedia qui répertorie les sites des musées qui possèdent des œuvres de Raoul Dufy. Et une vidéo du l’exposition qui lui a été consacré récemment au musée d’art moderne de la ville de Paris.
https://dailymotion.com/video/x7oobi_culture-raoul-dufy-le-plaisir_creation
Enfin, voici un certain nombre d’aquarelles que j’ai collectées.
Raoul Dufy -Bateau à voile – 1908 – Aquarelle
Raoul Dufy – Baccara – 1925 – Aquarelle
Raoul Dufy – La famille Kessler à cheval – 1931 – Aquarelle
Raoul Dufy – Ascot – 1938 – Aquarelle
Raoul Dufy – Perpignan – 1947 – Aquarelle
Raoul Dufy – The band -1949-Lithographie sur papier
Pablo PIcaso
http://www.picasso.fr/fr/picasso_page_index.php
Pablo Picasso (1881-1973) est né à Malaga en Espagne. Son père était peintre, professeur de dessin, conservateur du musée de Malaga. Il est considéré comme un des artistes majeurs du 20ème siècle, qui auront profondément marqué l’art moderne. Picasso commence à peindre dès l’âge de 8 ans. A 15 ans, il entre à l’école des Beaux-arts de Barcelone. De 1901 à 1903, marqué par le suicide de Carlos Casagemas, il peint dans des tonalités froides, c’est sa période bleue
Pablo Picasso – 1900 – Portrait de Carles Casagemas – Aquarelle
Dès 1904, il s’installe à Paris, au célèbre « Bateau lavoir » Comme alors la « période rose »
Pablo Picasso – 1905 – arlequin assis sur fonds rouge – aquarelle
De 1906 à 1914, il fonde avec Georges Braque ce qui s’appellera le cubisme. Ces œuvres sont géométriques. Il utilise aussi les collages, les inclusions de matières diverses.
Pablo Picasso – 1909- Nature morte à la chocolatière – Aquarelle
Pablo Picasso – 1914 – Homme lisant un journal – Aquarelle
En 1907, il réalise les « Demoiselles d’Avignon » dont voici une version préparatoire à l’aquarelle
Pablo Picasso – 1907 – Les demoiselles d’Avignon – Aquarelle
Il revient un temps au figuratif et réalise des portraits de son entourage. Dès 1920 il participe au mouvement surréaliste.
Pablo Picasso – 1925 – Guitare sur le gueridon – Aquarelle
Pablo Picasson- 1925 – Le baiser – Aquarelle
En 1937, il réalise Guernica du nom de la ville sinistrée bombardée, au cours de la guerre civile d’Espagne. Il s’agit ici d’une peinture à l’huile
Pablo Picasson- 1937 – Guernica – Huile sur toile
Hanté par la guerre et la paix, il peint en 1949 sa célèbre « colombe de la Paix »
Picasso est un artiste prolixe et protéiforme. Il est non seulement peintre, mais sculpteur, graveur et céramiste à partir de 1948. Il est connu du grand public pour ses toiles. Cependant, tout au long de sa vie, il a réalisée de nombreuses aquarelles. Toutes les illustrations du présent texte sont des aquarelles, à l’exception de Guernica et de la colombe.
On trouvera une note biographique complète su Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Picasso
Un dossier pédagogique du Centre Pompidou
http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-PICASSO/ENS-picasso.html
Des sites consacrés à ses oeuvres
http://www.abcgallery.com/P/picasso/picasso.html
http://www.artcyclopedia.com/artists/picasso_pablo.html
http://www.pablo-ruiz-picasso.net/
Une véritable base de données, le « on live Picasso project »
Pour les aquarelles> cliquer sur Artworks >Clique sur l’onglet Search >Cocher la case « watercolor » et on peut trouver 773 « items » d’aquarelles
http://picasso.csdl.tamu.edu/picasso/
Et puis encore le « Pablo icasso club »
http://www.pablopicassoclub.com/watercolor-1213/
On sait que lors des enchères les œuvres du maître atteignent des prix faramineux. Voici des indications
http://www.findartinfo.com/search/listprices.asp?sort=&keyword=54235&page=2&pageno=1
Voici encore quelques aquarelles plus récentes
Pablo Picasso – 1943 – Tête – aquarelle
Pablo PIcasso – 1954 – Homme assis – aquarelle
Pablo Picasso – 1972 – Autoportrait – aquarelle et encre
Il a aussi beaucoup réalisé d’aquarelle pour le théatre : décors, costumes
Pablo Picasso – 1917 – Parade Projet costume prestidigateur chinois -Aquarelle et encre
Pablo Picasso- 1919 – Projet décor « Le tricorne » – Aquarelle et encre
Irma Stern
Irma Stern est une artiste peintre sud africaine née à Schweitzer-Renecke dans le Transvaal, en 1894 de parents d’origine allemande. Elle est décédée, à Cape Town (Le Cap) en 1966. Dans la maison où elle a vécut plus de 40ans sa vie est devenu en 1971 un musée qui lui est consacré.
Au moment de la guerre des Boers qui oppose les colons originaires de Hollande, Allemagne ou France, aux britanniques, ses parents rentre dans leur pays d’origine.Dès 1913 elle étudie l’Art à l’Académie de Weimar puis auprès de Max Pechstein, du mouvement « Novembergruppe ». Elle est associée dès 1917 à l’expressionnisme allemand. Elle expose à Belin en 1919. Elle est aussi associée à l’Ecole de Paris En 1920 elle rentre en Afrique du Sud.
Irma Stern est une grande voyageuse. Elle visite bien entendu l’Afrique du Sud, l’Afrique Centrale, le Sénégal, le Congo et Zanzibar, mais aussi Madère. Vers la fin de sa vie elle se rend en Espagne et en France. Au cours de ses voyages elle peint beaucoup et aborde tous les sujets. Très souvent elle met en scène des personnes de couleur. Au début de sa carrière, dans les « années 20 », les critiques de son pays ne sont pas tendre avec elle. L’un deux dire « L’art de Miss Irma Stern – laideur comme un culte ». A partir de 1940 elle rencontre une reconnaissance nationale et internationale qui ne s’est jamais démentie. Elle fait l’objet de très nombreuses expositions non seulement dans son pays mais en Allemande, en France en Italie et en Angleterre. Ses œuvres sont présentes dans les musées et galerie de son pays, notamment à Pretoria et à l’Africana Museum de Johannesburg. Elle bénéficie d’une cote tout à fait remarquable. En 2000, Sotheby’s – Johannesburg avait vendu une œuvre 150.000 €. Plus récemment la firme Bonhams de Londres http://www.bonhams.com/ a vendu des tableaux à des prix avoisinant 250.000 €.
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Cathy « une expatriée en Afrique du Sud » comme elle s’intitule sur son très joli blog « C comme… » vient de consacré deux récents billets à cette artiste.
http://cardsandstuff.canalblog.com/
Il y a quelque temps j’ai lu un article consacré à Cape Town, où l’on parlait d’Irma Stern. J’ai commencé a faire des recherches et j’ai eu des contacts avec Cathy. Ce qui m’intéressait, c’est son œuvre sur papier. En effet, au cours de ses voyages elle faisait beaucoup d’esquisses, d’aquarelles, de gouaches. Elle a notamment, dans les années 40, illustré deux ouvrages « Zanzibar » et « Congo » J’ai convenu avec Cathy que je parlerai donc de cette partie de l’œuvre d’Irma Stern. Le résultat de ma quête a été maigre. Je livre cependant le fruit, issu souvent de sites d’enchères, car sur la plupart des sites qui évoquent son œuvre, c’est d’huile dont il s’agit
Irma Stern -Congolaise – Aquarelle
Irma Stern – Nature morte – aquarelle
Irma Stern – two women carring pots – crayon.jpg
Irma Stern – Gondoles – Gouache
Irma Stern – trois femmes
Irma Stern – Scenes on the French Riviera Medium mixte 24 x 35 cm.
Irma Stern Scenes on the French Riviera Crayon
Paul Klee
http://www.zpk.org/ww/fr/pub/web_root.cfm
Paul Klee (1879-1940) est né près de Berne dans une famille de musiciens, Paul Klee est initié très jeune à l’art pictural et à la musique. Pendant un certain temps il hésite à choisir mais finalement entre à l’Académie des Beaux-Arts de Munich. Ou il a étudie auprès de Heinrich Knirr et Franz von Stuck. Parralèlement, il gagne sa vie comme violoniste à la Bernische Musikgesellschaft. En 1906 ; il épouse la pianiste munichoise Lily Stumpf. Il voyage en Italie, rencontre Vassili Kandinsky, Franz Marc et s’associe au Blaue Reiter.
En avril 1914, il effectue un voyage en Tunisie avec Louis Mouilliet et Auguste Macke., Il est alors est très impressionné par la qualité de la lumière et des couleurs. Toute sont ouevre sera marquée de cette découverte. Il peint alors essentiellement à l’aquarelle qu’il combine souvent avec l’encre, et aussi le pastel.
Souvent associé à l’expressionnisme, au cubisme ou au surréalisme, l’œuvre de Klee est en réalité difficile à classifier Après la Première Guerre mondiale, Klee enseigne, aux côtés de Kandinsky, au Bauhaus, puis, à partir de 1931 à l’Académie de Düsseldorf, avant d’être renvoyé en 1933 par le parti nazi pour son art jugé «dégénéré.
La musique a marqué la vie artistique de Paul Klee dans son ensemble. Il est un très bon violoniste, il fréquente les salles de concert et l’opéra. Il côtoie Béla Bartók, Paul Hindemith et Arnold Schönberg .Il a même été tenté par la composition. jouées.
http://www.disquesoffice.ch/fr/cd/classique/instrumental/-115152.html
Mais surtout la musique influence la composition de ses œuvres picturales, qu’il conçoit souvent comme des partitions musicales. De nombreuses œuvres se réfèrent explicitement à la musique « Le vieux Violoniste de 1939, la cantatrice de l’opéra comique de 1927, la pestorale –rythmes de 1927, dans le style de Bech de 1919, mais aussi des personnages des opéras de Mozart, de Rossini ou de Verdi. Ou encore, la fugue en rouge de 1939, paysage en la majeur de 1939 ou blanc polyphoniquement serti de 1930.
On trouvera nombre de ses ouvres sur le site d’arcyclopedia et voici une sélection d’aquarelles de Paul Klee
Paul Klee – Saint-Germain – Tunisie – aquarelle
Paul Klee Antish Saint-Germain – Aquarelle
Paul Klee – Chant d’amour à la nouvelle lune – aquarelle sur toile de jute
Paul Klee -rote-und-weisses-kuppeln-1914- aquarelle
Paul Klee – Écriture architecturale – aquarelle
Paul Klee – Conquérant- 1930 – Aquarelle et plume
Paul Klee – aquarelle
Eugène Delacroix – Photographie par Nader
Bien entendu Ferdinand Victor Eugène dit Eugène Delacroix (1796-1863) qui est un des grands peintres du 19ème siècle est fort connu pour ses grandes compositions et ses décorations monumentales. Mais il a aussi laissé un très grand nombre d’ »œuvres sur papier » des dessins et aussi de très belles aquarelles. Ce mode d’expression n’était pas considéré par lui comme un médium à part entière. Il la pratique de façon importante en 1825 et en 1832.Très jeune, dès 1806 son talent de dessinateur trouve à s’exprimer alors qu’il fréquente le Lycée impéial. En 1815 ; son oncle le peintre H F Riesener le recommande à P N Guerin, qui a été formé par David. Au cours de son apprentissage, il fait la connaissance de Gros et Géricuault et Bonington. Il exécute au Louvre des copies des œuvres de Rubens, Velasquez, Rembrandt, Véronèse. Il expose pour la première fois « Dante et Virgile aux Enfers »en 1822, puis en 1824 « Le Massacre de Scio ». Ces deux œuvres sont achetées par l’Etat.
En 1825, il passe un peu plus de trois mois en Angleterre, il étudie Constable. Il est attiré par l’atmosphère, la vibration des couleurs. Il côtoie William Etty, Thomas Lawrence, Turner. Pendant cette période il réalise beaucoup d’œuvres à l’aquarelle.
De retour à Paris, il mène une vie mondaine, fréquente les salons littéraires où il rencontre Stendhal, Mérimée, Victor Hugo, Alexandre Dumas ou encore Théophile Gautier ou Baudelaire. Il est aussi l’ami de musiciens comme Paganini et Chopin. Mais c’est la compagnie de peintres qu’il préfère.
Pendant presque toute l’année 1832, il fait partie de la mission du Comte de Mornay auprès de Muley Abd Err Rahman, l’empereur du Maroc. Il visite le Maroc mais aussi Oran et Alger ainsi que Cadix en Espagne. C’est aux cours de ce long séjour qu’il découvre la lumière et de la couleur des paysages, mais aussi des gens simples et authentiques. Une autre culture, une sensualité, un certain mystère des ambiances orientales, qu’il découvre. Il réalise de nombreux croquis et aquarelles qui alimenteront beaucoup son oeuvre tout le reste de sa vie. Aussi, outre les commandes monumentales, il continuera toute sa vie à peindre des portraits et des toiles d’inspiration orientale
On trouvera des informations complémentaires sur les sites
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Delacroix
http://www.musee-delacroix.fr/
Et aussi des reproductions de ses œuvres sur Arcyclopedia
http://www.artcyclopedia.com/artists/delacroix_eugene.html
Voici quelques unes de ses oeuvres :
Eugène Delacroix – Campagne anglaise 1825-Aquarelle
Eugène Delacroix – Campagne anglaise 1825-Aquarelle
Eugène Delacroix – Falaises à Etretat – Aquarelle
Eugène Delacroix – Tête de lion rugissant 1832- aquarelle
Eugène Delacroix – La mariée juive – 1832 Aquarelle
Eugène Delacroix – Portrait de ministre – 1832 – Aquarelle
Eugène Delacroix – Femmes à la fontaine – 1832 – Aquarelle
Eugène Delacroix – Trois arbres sur la colline – 1832 – Aquarelle
Eugène Delacroix -Soldats endormis – 1832 – Aquarelle
Actuellement et jusqu’au 10 août 2009, est présentée à Paris, au Centre Pompidou, une grande rétrospective de l’œuvre de Vassily Kandinsky.
Le peintre né à Moscou en 1866 et mort à Neuilly-sur-Seine en 1944 considéré comme l’un des artistes les plus importants du XXe siècle. Il est l’auteur de la première œuvre non figurative de l’histoire de l’art moderne, une aquarelle de 1910 qui sera dite « abstraite ». Conjointement au Centre Pompidou cette rétrospective a été présentée à la Städtische Galerie in Lenbachhaus de Munich et le sera ensuite au Solomon R. Guggenheim Museum de New York. En effet, ces trois musées possèdent les fonds les plus importants d’œuvres de l’artiste.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wassily_Kandinsky
http://wassilykandinsky.narod.ru/
http://www.artcyclopedia.com/artists/kandinsky_wassily.html
http://www.youtube.com/embed/TgtR0Q3GKIw
La plus grande partie de l’exposition est bien entendu consacrée à sa peinture à l’huile. Mais à Paris, sont également présentées les aquarelles de la période « russe » de 1914 à 1917. L’artiste a encore après réalisé une « œuvre sur papier »
C’est sur cette partie de l’œuvre de Kandinsky, présentée dans trois « cabinets » que je voudrais apporter un modeste éclairage
Kandinsky Première aquarelle abstraite
Kandisnki – Le jugement dernier-aquarelle
Kandinski – La grande porte de Kiev – Aquarelle
Kandinsky – Pour Poul Bjerre – Aquarelle
Kandinski – Sans titre
Henri Edmond Cross, autoportrait
Henri Edmond Delacroix (1856-1910) est né à Douai (Nord). Dès l’age de 10 ans, conseillé par un cousin, le Docteur Soins, il suit des cours de dessin à Lille. Il a ensuite comme professeurs, à Lille puis à Paris : Carolus Duran, Alphonse Colas ou encore François Boivin. En 1881 il expose au Salon. Pour éviter toute confusion avec son homonyme Eugène, il utilise la traduction anglaise et devient alors Henri Edmond Cross. Il adhère alors à la technique du « pointillisme ». Vers 1891, à la disparition de Signac il adhère au « divisionnisme ». Il choisit à cette époque de vivre une grande partie de l’année dans le Var, à Saint-Clair où il peut méditer à loisir ses recherches sur la lumière et son observation de la nature.Il commence a être reconnu et expose en 1896 au Salon de l’art nouveau Cross réussit à exprimer une libération romantique du paysage. Dès lors son style si particulier commença à connaître la notoriété : les expositions se suivirent : en 1896 au Salon de l’art nouveau, et en 1899 à la Galerie Durand-Ruel.. Il participa avec ses amis néo-impressionnistes à un bouleversement de toutes les théories de la peinture. Il était par ailleurs proche des idées anarchistes. Au retour d’un nouveau voyage en Toscane, il regagne le Lavandou, où il meurt d’un cancer à l’age de 54 ans.
Cross accorde une attention particulière non seulement au dessin mais aussi surtout à l’aquarelle. Il confie à l’un de ses amis peintres, Charles Angrand : « Je me repose de mes toiles par des essais à l’aquarelle et des esquisses en me servant de cette matière. C’est amusant. L’absolue nécessité d’être rapide, hardi, insolent même, apporte dans le travail une sorte de fièvre bienfaisante » Il trouve dans cette technique, le moyen le plus sensible pour rendre la limpidité des lumières et des paysages méditerranéens. Cross exécuta de nombreuses aquarelles, certaines comme de simples prises de notations sur le motif, et d’autres, beaucoup plus composées.
A l’été 2006, le réseau Lalan http://www.reseaulalan.fr/ a consacré une exposition très intéressante de ses œuvres sur papier au Centre Culturel du Lavandou.
Actuellement le Musée Malraux au Havre, lui consacre jusqu’au 26 avril 2009 une exposition : « aquarelles et crayons’. La Galerie de la Présidence à Paris, http://www.presidence.fr/ ait présenté au cours du dernier trimestre de 2008, une soixantaine de ses aquarelles.On peut trouver certaines de ses œuvres sur les sites :
http://www.artcyclopedia.com/artists/cross_henri-edmond.html
http://www.artliste.com/henri-edmond-cross/#ArtisteOeuvresCompletes
Voici quelques unes de ses oeuvres
Henri Edmond Cross Le nuage rose (huile)
Henri Edmond Cross La barque bleue (huile)
Henri Edmond Cross Iles d’or (Aquarelle)
Henri Edmond Cross – Aquarelle
Henri Edmond Cross – Rio San Trovaso, Venise_ Huile
Asger Jorn 1914-1973
Le Centre national d’art Georges Pompidou *présente actuellement et jusqu’au 11 mai 2009, une sélection de 105 dessins et aquarelles du peintre Danois. Ces œuvres sont issues du fonds du Musée de Silkebourg dans le Jutland auquel l’artiste en a légué plus de 500
http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/F347EEEC8BEA4378C12574EA003003DF?OpenDocument&L=1
Asger Jörgensen dit Jorn est considéré comme l’artiste Danois le plus important du XXème siècle. Après des études scientifiques et de philosophie, il arrive en France en 1936 et commence par étudier auprès de Kandinsky puis il s’inscrit à l’Académie contemporaine de Fernand Leger. Il a subi l’influence de Miro, Klee ou encore Munch. Il retourne au Danemark pendant la guerre et revient à Paris. Il est cofondateur en 1948 du mouvement artistique CoBrA (Copenhague Bruxelles Amsterdam) aux côtés de Karel Appel, Constant, Pierre Alechinsky
http://boomer-cafe.net/version2/index.php/Arts-plastiques-dans-les-annees-50/Le-groupe-Cobra.html
Les œuvres présentées, de petit format dessins ou aquarelles avec leurs lignes légères, leurs couleurs lumineuses où il allie la maîtrise et la désinvolture montrent un art figuratif spontané et dynamique. On y retrouve notamment ses « Aganaks » à mi-chemin entre les insectes, les grenouilles et les microbes.
http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/jorn.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Asger_Jorn
Voici quelques unes des aquarelles qui sont présentées au Centre Pompidou
* Exposition ouverte de 11h à 22h excepté le mardi – Tél.: 01.44.78.12.33