Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Marseille et notamment l’Estaque et le port ont attiré des peintres célèbres et d’autres moins connus. Ils ont appartenu à plusieurs mouvements de la peinture moderne : impressionnisme, fauvisme, cubisme. Paul Cézanne, Georges Braque, Auguste Renoir, Henri Matisse sont des figures majeures.
Voici des œuvres ayant Marseille comme sujet. Comme les peintres inspirés par Marseille sont nombreux, je ferai un second billet avec d’autres illustrations
L’exposition montre en 400 œuvres d’une centaine d’artistes, comment pendant la drôle de guerre, puis pendant l’occupation nazie et enfin à la Libération l’art a évolué
Il y a d’abord l’ Exposition internationale du Surréalisme organisée par André Breton en 1938. Face à la pénurie des matériaux les artistes s’adaptent. Ils utilisent la cire, la ficelle, la pierre, le papier à musique ou à emballage. Certains se cachent notamment dans le Sud, d’autres sont internés dans des camps en France ou en Allemagne. Pendant ce temps au Palais de Tokyo une exposition exclue les juifs, les étrangers, les anticonformistes et autres artistes dégénérés. Et d’autres artistes déjà reconnus tirent leur épingle du jeu et d’autres collaborent avec la puissance occupante
Quant à Picasso, l’audace est intacte : interdit d’exposition et reclus dans son atelier des Grands-Augustins, il multiplie les chefs-d’œuvre : L’Aubade, le Grand nu, les Têtes de mort, les dessins érotiques, Tête de taureau ou sa pièce de théâtre Le désir attrapé par la queue.
Entre 1944 et 1947, les œuvres de l’après-guerre répondent à la violence faite aux corps et aux esprits depuis des années / Tachisme, informel, art brut, lettrisme, récupération de déchets ou d’objets rejetés par la guerre. A lire cet article du journal Le Monde
Ulpiano Checa y Sanz (1860-1916) A l’escuela de Bellas Artes de Madrid il est l’élève de Federico de Madrazo et de Pablo Y Gonzalvo Perez où il enseigne ensuite dès l’âge de 19 ans. Il est ensuite pensionnaire de l’académie espagnole de Rome. Il est parfois considéré comme un précurseur de l’impressionnisme. Il monte à Paris en 1887. Il devient le professeur de Blanche Odin. Il se rend souvent en Argentine dont son épouse est originaire. Il y réalise des compositions murales et des portraits. Il exécute quatre tableaux pour le passage qui même au restaurant du Train bleu à la gare de Lyon. Le site museum syndicate présente quelques unes de ses œuvres
Ulpiano Checa y Sanz – Fantasia
Daniel CORTES (1873-1919) : Il débute dans l’atelier de Sorolla à Valence vers l’age de 30 ans. Il étudie ensuite auprès de Roybet à Paris où il reste cinq ans. C’est en étudiant les toiles de Benjamin-Constant qu’il songe à un voyage en Algérie. Il débarque à Oran en 1901. Son activité artistique s’intensifie alors. Les portes du Salon de Paris lui sont désormais ouvertes. Il expose aussi à Alger et à Londres. Il retourne en Espagne vers la fin de sa vie.
Daniel Cortes – Harem
Adelardo Covarsi Yustas (1855-1951) reçoit une formation artistique à l’Ecole des Beaux Arts de Madrid. Il voyage en Espagne, en Italie, en France, en Angleterre, au Portugal et aux Pays-Bas. Il sera professeur de dessin puis directeur de l’Ecole des Arts et Métiers de Badajoz. Il peint des paysages et des natures mortes, des scènes de chasse. Ce site présente quelques unes de ces œuvres
Adelardo Covarsi – Paysage
José CRUZ HERRERA (1890-1972) : Il visite le Maroc dans les années 20 puis s’installe à Casablanca en 1923. Il devient vite l’un des artistes les plus en vue au Maroc. Il participe au Salon Artistique de l’Afrique Française. Il y peint de nombreux portraits et scènes de genre.
José Cruz Herrera – Beautés marocaines
Joaquin Dominguez Becquer (1817-1879) : Il joue un rôle important dans la vie artistique de Séville où il est directeur de l’école des Beaux-Arts. Il enseigne à nombre d’élèves issus de l’aristocratie. Un voyage au Maroc en 1863 lui permet de réaliser plusieurs œuvres orientalistes d’envergure.
Joaquin Dominguez Becquer – Féria de Séville
José de Echenugusia Errasquin dit José Echena (1844-1912) : Il expose à l’Académie Royale de Munich en 1883. Peintre de genre essentiellement, il s’installe à Rome où il termine sa vie.
José Echena – Femme au chapeau
José María Escacena y Daza (1800-1858) : Peintre de portraits, de scènes de genre et de natures mortes, il étudie aux Beaux-Arts de Séville dont il devient directeur en 1829.
Je poursuis la préparation de l’exposition que je vais faire en février sur le thème des carnavals. Ici c’est le carnaval de Dunkerque que j’ai choisi de traiter.
Travail dans l’humide, sur papier Montval 300 gr grain fin format 50 cm x 65 cm tendu sur cadre.
Adapté des personnages d’une série de 25 albums illustrés pour enfants signés de Gabrielle Vincent, peintre belge décédée en 2000, « Ernest et Célestine » est un joli conte. C’est une histoire de fraternité entre deux êtres différents, dont les mondes sont normalement amenés à s’affronter.
Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar ont respecté l’univers de Gabrielle Vincent. Avec des décors aux traits fins, souvent ouverts à la manière d’esquisses, délicatement colorés à l’aquarelle, « Ernest et Célestine » s’offre tel un univers visuel cotonneux dans lequel évoluent deux personnages qui s’épauleront l’un l’autre, malgré leurs différences.
Une commande que je viens d’honorer et qui plait beaucoup à la personne à laquelle elle est destinée. Il est vrai que les couleurs réelles sont plus jolies, plus nuancées que le rendu photographique ci-dessous
Travail en technique humide – Papier Montval 300 gr grain fin 50 cm x 65 cm
Par Isabelle Roelofs créatrice de la marque Isaro qui fabrique artisanalement des couleurs pour l’huile l’huile et l’aquarelle et Fabien Petillion artiste peintre animalier qui travaille tant à l’huile qu’à l’aquarelle.
« La couleur expliquée aux artistes offre toutes les connaissances indispensables pour bien choisir ses nuances et se constituer une palette harmonieuse composée de couleurs dont l’histoire et les spécificités n’auront plus de secrets »
« En plus de notions de base sur les couleurs, cet ouvrage clair et abondamment illustré dévoile les caractéristiques des pigments, leurs procédés de fabrication, mais aussi les particularités des principales couleurs à l’huile et aquarelles »
C’est un livre de 158 pages, est disponible broché au format 20 cmx 25 cmchez les librairies en ligne et traditionnelles autour de 25 euros. Il existe également en Ebook
Ce couple d’italiens a constitué sa collection au gré de ses lieux de résidence, à New York, Milan, Rome, Capri, Bruxelles et enfin Paris, où ils se sont installés en 2001.
Un certain nombre de peintres ont été inspiré par le port de Martigues. Un parcours touristique est consacré à quelques uns d’entre eux, c’est la Route des peintres de la lumière
L’exposition présente une partie de la riche collection des cartes marines ou cartes portulans du XIII au XVIII ème siècle. Les portulans, utilisés dans le cabotage, sont à la fois des textes qui décrivent les côtes et les ports et des cartes nautiques peintes sur du parchemin, avec repérage des îles, des abris et des amers qui permettent de reconnaître le rivage
Voici quelques exemples de Portulans qui a défaut d’être scientifiques sont très décoratifs.
Ernst Ludwig Kirchner – Portrait de Robert Wehrlin
Jacques Wehrlin, le fils de l’artiste a fait récemment donation d’une importante partie de l’œuvre de son père au musée de la Piscine ainsi qu’au Musée du Mont de Piété de Bergues.
Robert Wehrlin est un peintre, dessinateur et graveur originaire de Winterthur (Suisse) Il est l’élève de Ludwig Kirchner puis lorsqu’il arrive en France, en 1924, d’André Lhote et de Villon au sein de l’école suisse de Paris. Il appartient à la mouvance de l’Ecole de Paris. Il reste jusqu’à présent peu connu en France.
Voici des images de quelques unes de ses œuvres
Robert Wehrlin – Davos aquarelle et gouache – 1928
Robert Wehrlin – Davos – Gravure – 1926
Robert Wehrlin – La guerre en Pologne – 1940
Robert Wehrlin – Le mauvais peintre – 1940
Robert Wehrlin – Les sept – Huile sur isorel – 1953
Robert Wehrlin – La maison de rendez-vous – 1930
Robert Wehrlin – La femme au turban rouge
Robert Wehrlin – La lutte de Jacob et de l’ange – Huile sur papier – 1959
C’est un courriel de Janine Gallizia qui a attiré mon attention sur les pinceaux Escoda fabriqués à Sabadell près de Barcelone par une entreprise familiale créée en 1933.
Voici le Catalogue général. Il existe plusieurs gammes. Parmi celles-ci Janine Gallizia utilise de façon habituelle « Ultimo », pour les détails « Barroco » ou « Perla » et pour les grandes surfaces mouillées « Aquario » Elle apprécie leurs qualités, avec une réserve importante et très nerveux, avec « un ressort fabuleux » et pour ne rien gâter des prix très bas.
Plusieurs artistes internationaux font la promotion de ces pinceaux et notamment Alvaro Castagnet, Charles Reid, Fabio Cembranelli, Joseph Zbukvic ou encore Nicholas Simmons (cf. la vidéo ci-dessous)
On peut trouver les pinceaux Escoda, chez mon fournisseur et ami André Denis, distributeur exclusif pour la France : Denis Beaux-arts 02.31.74.45.45 et denis.beaux.arts@wanadoo.fr Actuellement Monsieur Denis applique une remise exceptionnelle de 25 % sur les tarifs de la marque
Au mois de février 2013 je vais exposer quelques unes de mes aquarelles dans les deux antennes de l’Office de Tourisme du Pévèle, à une demi-heure de Lille. En février il y a le mardi gras et donc le Carnaval. C’est le thème que j’ai retenu pour cette exposition. Je compte y présenter des oeuvres autour des carnavals de Dunkerque, de Rio, de Nice, de Venise et aussi de Binche situé à 100 kilomètres de la métropole lilloise.
Voici donc deux aquarelles consacrées au Carnaval de Binche avec ses célèbres gilles. Comme d’habitude j’ai utilisé du papier Montval grain fin au format 50 cm x 65 cm. « Gilles de Binche I » dans la technique du dessin aquarellé et « Gilles de Binche II » dans la technique « grand humide »
Il s’agit d’un ensemble de près de quatre vingt aquarelles réunies par le collectionneur américain Eugene V. Thaw et données en 2007 au Cooper-Hewitt Natinal design museum de New York
Voici des images de quelques unes de ces aquarelles
William Henry Hunt – Salon du comte d’Essex à Cassiobury – 1823 – Détail
L’aquarelliste australienne Amanda Hyatt a enregistré avec Apv Films une vidéo dont on trouve ici des extraits promotionnels. Elle parle en anglais, mais il est toujours intéressant de glaner des approches, des gestes des aquarellistes reconnus
Le réalisateur, dessinateur et scénariste de Bandes dessinées Enki Bilal a photographié près de 400 œuvres emblématiques, sous un angle souvent décalé, inattendu. Il en choisit 23, qu’il a fait tirer sur des toiles de 50 x 60 cm. Sur ces tirages, il a peint à l’acrylique et au pastel… 23 fantômes
Sur 3 étages et 6000 mètres carrés, onze artistes internationaux nous présentent avec leurs installations et vidéos, souvent déroutantes ou débridées, leur interprétation du terme grec Phantasia qui peut être traduit par apparition, imagination ou encore phantasme.
Luis Anglada-Pinto (1873-1946) : Il a étudié la peinture à l’école des Beaux-Arts de Barcelone avant de voyager à Rome, à Paris et au Maroc. Il est connu pour ses portraits au réalisme quasi photographique.
Luis Anglada Pinto – Jeune orientale
Gustavo Bacarisas y Podesta 1873-1971 est un peintre espagnol né à Gibraltar. Il étudie à l’Académie d’Espagne à Rome. Il voyage en France, à Venise, Londres puis s’installe deux ans à Buenos-Aires où il enseigne à l’école des Beaux – Arts. Il expose à Londres puis à Séville où il s’installe en 1914.. Il est exposé dans de nombreuses villes espagnoles et aussi à l’étranger
Gustavo Bacarisas y Podesta – Sans titre
Juan Belda Morales (1872-1943) étude à l’académie royale de Valence. C’est un disciple de Joaquin Agrasot. . Il expose aussi au Salon de le Société Nationale des Beaux-Arts
Juan Belda Morales – La danse des voiles à Tanger
José Benlliure Gil (1855-1937) : Influencé par le style de Fortuny il effectue deux voyages en Afrique du Nord en 1888 et 1897. Il peint surtout des scènes de la vie quotidienne.
José Benlliure Gil – Jardin
José Benlliure Ortiz (1884-1916) : Fils de José Benlliure Gil il est né à Rome. Il étudie auprès de son père puis de Sorolla. Il visite toute l’Espagne. Il meurt prématurément d’une affection pulmonaire
José Belliure Ortiz – Valence
Mariano Bertuchi Nieto (1884-1955) : Peintre précoce, il expose dès l’âge de onze ans. Après avoir peint quelques tableaux orientalistes inspirés de Grenade, il fait un voyage au Maroc qui marquera le reste de sa production orientaliste. Il accompagne les troupes espagnoles au Maroc et débarque à Tanger.
Mariano Bertuchi Nieto – Patio marocain
Gonzalo Bilbao Martinez (1860-1938) Il dessine encouragé par José Jiménez Aranda. Il fait son droit tout en peignant. Il voyage en Italie et en France où il fréquente les musées et les peintres. Il s’installe à Rome où il travaille en compagnie de José Villegas Cordero . Il a enseigné à l’Académie des Beaux Arts de Séville
Gonzalo Bilbao Martinez – La bonne aventure
José de Cala Y Moya (1850–1891). Il étudie aux Beaux Arts de Séville puis à Madrid. Il est influencé par Jean-Léon Gérôme et Benjamin Constant. Il peint des scènes de genre et des paysages
Myrtille Henrion-Picco sur son blog Figuration féminine, la peinture de la femme par la femme répertorie depuis 2008 les femmes peintres. Dans chacun des ses articles, elle en a rédigé un millier, elle présente la biographie et des œuvres. Elle parcourt les époques à travers le monde.
En colonne latérale droite du blog on trouve des liens vers les articles classés dans l’ordre chronologique de naissances de ces femmes peintres. Certaines sont bien connues et d’autres restées dans l’ombre ou sombrées dans l’oubli.
C’est en effectuant des recherches sur l’une d’entre elles que j’ai découvert le blog de Myrtille Henrion-Picco que je trouve très intéressant et très bien documenté
Pour une raison qui m’est inconnue l’article publié ce matin « se mélange avec une partie de celui mis en ligne hier matin. Je vous prie de m’en excuser
Mady Maertens est une aquarelliste belge installée depuis de nombreuses années en Ardèche. Elle est la fondatrice de l’association et du forum Céramique et couleurs
Elle a réalisé et mis en ligne sur Youtube plusieurs démonstrations d’aquarelles