La XII ème Semaine du dessin a commencée par le Salon du dessin contemporain rebaptisé « Drawing Now Suite » du 25 au 28 mars 2011. Elle se poursuit avec le Salon du dessin au Palais Brongniart du 30 mars au 4 avril 2011. Ainsi que l’exposition du Chic dessin à l’Atelier Richelieu les 1 er -2-3 avril 2011. Voir aussi, publié en marge de cette Semaine du dessin » le très pertinent article de Philippe Dagen « Pourquoi les jeunes artistes font à nouveau du dessin » publié dans le journal Le Monde
Mois : mars 2011
Les virtuoses du crayon de couleur dans Pratique des Arts
Pratique des Arts ouvre sa livraison de mars 2011 par un portfolio consacré aux époustouflants « virtuoses du crayon de couleur » que sont Jennifer Maestre – Dianna Wallace Soisson – Cynthia Hellyer Heinz – Arlene Steinberg – Graham Brace – Ann Kullberg – Deborah Friedman – Allan Servoss – Kristy Kutch – Maggie Toole
C’est aussi la rencontre avec Alexander Creswell qui peint des aquarelles monumentales de 3 mètres de large – David Hervelin pastelliste du monde hippique – Agnès Guillon peintre de motif, observatrice du réel – Roger Philipot qui s’efforce de dessiner comme un enfant – Le clair-obscur avec Gérard Jan – La portraitiste espagnole Montse Valdés et aussi l’aquarelliste Paul Banning qui travaille par glacis superposés
Des dossiers pratiques – Alain Bonnefoit donne 10 conseils pour travailler avec un modèle vivant – Par Catherine Desvé « composer un paysage » et un guide pratique avec Laurent Blandin qui a testé les huiles à séchage rapide – Sergueï Toutounov qui donne les réflexes à avoir pour peindre sur le motif – Henri Pierre Bourget qui poursuit ses conseils pour le portrait d’un visage – et puis comment maroufler une aquarelle sur toile par Odylle et sur bois par Fernand Lamy Il y a aussi les rubriques habituelles avec notamment les expositions région par région, sans oublier les annonces de stages.
Je rappelle que je paie un abonnement comme tout un chacun.f Ce billet est informatif et ne constitue pas une publicité rédactionnelle pour le magazine PDA
Lille Art Fair – 4 ème édition – Quelques unes des mes préférences
J’ai visité jeudi comme chaque année, la 4ème édition de Lille Art Fair, la Foire internationale d’art contemporain qui s’est tenue à « Lille grand palais » du 24 au 27 avril 2011
75 galeries et éditeurs sont présents. Ils nous donnent à voir l’art contemporain sous toutes ses formes, les œuvres uniques en peinture, dessin, sculpture, la céramique, livres d’Artistes. Et puis avec Print Art Fair les techniques d’impression, la sérigraphie, la lithographie, la gravure, l’estampe, la digigraphie, la photo. La vidéo n’est pas oubliée avec l’espace, Vidéo Art Fair et aussi l’exposition « Folon, agence de voyage imaginaire »
Les galeristes avec qui j’ai discuté étaient tous d’accord avec moi pour considérer que cette édition 2011 avait encore gagné en qualité. Autre élément important pour son succès, l’avancement d’un mois dans le calendrier. De ce fait, Art Brussels ne lui fera plus d’ombre
J’ai aussi remarqué la présence du Frac Nord Pas de Calais – du Musée du dessin et de l’estampe de Gravelines –de la sécu –de la Malterie
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Voici une courte sélection d’artistes qui, au cours des trois heures de mes pérégrinations, ont le plus retenu mon attention. Le choix est subjectif. J’aurai bien entendu élargir mon approche. J’ai classé les artistes dans l’ordre alphabétique . Ce sont pour la plupart des oeuvres figuratives. Mais cela traduit la tendance générale que j’ai constatée à la Foire. Mes illustrations ne correspondent pas nécessairement ce que j’ai vu à la foire.
Raymond Attanasio à la Galerie plurielle de Sète
Raymond Attanasio
Cécile Desserle et David Jamin à la galerie Nicole Gogat d’Aigues-Mortes
Cécile Desserle
David Jamin
Silvester Engbrox et Yannis Markantonakis la galerie Vivo equidem à Paris
Silvester Engbrox
Yannis Markantonakis
Gordon Hopkins à la galerie Debony Art de Singapour
Gordon Hopkins
Denis Jully à la GaLerie Brûlée de Strasbourg
Denis Jully
Akané Kirimura sur le stand d’Art symbiose de Paris
Anaké Kirimura
Denis Polge à la galerie Frédéric Moisan de Paris
Denis Polge
Catherine Seher à la galerie Gng à Paris
Catherine Seher
Vernissage du Salon de printemps du Groupe des Artistes villeneuvois
Le vernissage du Salon des s’est tenu vendredi soir 25 mars 2011, à la Ferme Dupire , dans la galerie d’expositions « Gilbert Sailly » du nom de celui qui a fondé l’association en 1976. Françoise Huchon, la présidente en exercice, a prononcé l’allocution d’accueil, puis le maire Gérard Caudron a pris la parole.
Lors de chacun des salons, la municipalité achète une œuvre exposée. C’est Dominique Furne, adjointe déléguée à la culture qui a annoncé son choix pour ce salon de printemps. Pour savoir qui a été distingué il faut cliquer sur le lien vers l’article paru dans Nord Eclair.
Puis le Maire , les représentants de la municipalité et les artistes et leurs invités se sont réunis autour du pot de l’amitié
Voici la liste des membres de l’association qui exposent lors de ce salon de printemps : Jean-Marie Bied – Jacques Boulanger – Dominique Breton – Christiane Brin – Paule Cazelle –Jacqueline Debette –Pierre Debroucker – Evelyne Delanaud – Colette Deletoille – Didier Delitte – Brigitte Despinois – Françoise Dobrenel – Jean-Pierre Faivre – Patrice Flipo – Joëlle Gerardy – Marie Guilbert – Catherine Guilly – Jacques Hostyn – Françoise Huchon – Michel Jaros –Annie Lam – Guy Leperse – Pierre Leroy – Martine Leurent – Marie Louf – Hélène Malot – Fabienne Maniez – Jamila Marlier – Cécile Menet – Alain Mine – Hélène Mulliez – Yves Ousset-Cassel – Frédéric Polfliet – Laurent Pruvot-Huysman –Danièle Stach – Christine Talbot – André Vandenbeuck –Anne Ward
Adolf Wölfli au Lam
Adolf Wölfli – N°1 St Adolf II in der Waldau Bern – 1922
Le Lam – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut présente
« Adolf Wölfli Univers » du 9 avril au 3 juillet 2011
C’est la première rétrospective d’envergure consacrée en France à cet artiste suisse Elle a été réalisée en collaboration avec la Fondation Wölfli de Berne. On pourra y voir plus de 150 œuvres (cf. le dossier de presse)
Adolf Wölfli (1864-1930) est interné en 1895 pour schizophrénie à l’hôpital psychiatrique de la Wauldau. Il y séjournera jusqu’à sa mort. C’est en 1899 qu’il débute ses recherches artistiques. Ses premiers dessins en noir et blanc datent de 1904 puis en 1907, il adopte la couleur. Il produira plusieurs milliers de dessins, dans une calligraphie très personnelle. Il a aussi rédigé une biographie imaginaire de 25 000 pages « La Légende de Saint Adolf »
A voir cette vidéo
Et quelques exemples des œuvres d’Adolf Wölfli
Adolf Wölfli Fischfütterung 1911
Adolf Wölfli – Angel – 1916
Adolf Wölfli – St-Adolf portant des lunettes
entre les deux villes géantes de Niess et Mia – 1924
Adolf Wölfli – Campbell’s Tomato Soup – 1929.
Mon stage d’aquarelle avec Xavier Swolfs
Avant de commencer : Xavier Swolfs et une partie des stagiaires
J’ai suivi récemment le stage de printemps, qu’ Eliane Joosten et Martine Vanparijs ont organisé à Loverval , près de Charleroi, dans les locaux du Centre Adeps installé dans « Ferme du Château » ancienne dépendance des Princes de Mérodes. Le stage était animé par le grand aquarelliste belge, Xavier Swolfs. A ce stage, outre les organisatrices, il y avait vingt quatre participants (22 femmes et 2 hommes)
Tout le monde avait préalablement reçu la photo du sujet à exécuter : un bateau, sur le sable et les roches, à marée basse, arrimé à un quai de pierre, qui le surplombait. Et donc il n’y avait pas de temps de perdu pour dessiner le sujet.
Xavier a exécuté devant nous la première phase de l’aquarelle puis chaque participant est reparti devant sa feuille blanche. Après cette première phase d’exécution, Xavier, a poursuivi l’avancement de son aquarelle, puis retour à son travail. Ce déroulement s’est poursuivi trois ou quatre fois. Je dois souligner qu’il montre et explique tout, répond à toutes les questions sans réserve. C’est un artiste généreux qui nous fait partager se passion pour l’aquarelle.
Bateau amarré à marée basse
Aquarelle peinte en 1ère partie de stage
par Xavier Swolfs
Dans l’après midi Xavier Swolfs a exécuté une seconde aquarelle. Le propos initial était une œuvre abstraite par une approche gestuelle libre. Son propos et futur titre de l’œuvre était de « nous en montrer de toutes les couleurs »
Xavier Swolfs nous en montre de toutes les couleurs
Par l’application de larges touches de pigments, à l’aide d’un grand spalter, et avec de l’eau généreuse, qui génèrent des coulures et autres traces, l’on a vu se dégager une œuvre. Xavier travaillait avec sa feuille orientée dans le « sens portrait ». Très vite il est apparu que dans le « sens paysage » s’installait justement un paysage certes imaginaire mais tout à fait figuratif. A l’aide de touches successives est né devant nous un sublime paysage de montagne. J’étais comme beaucoup, enthousiasmé
« Paysage imaginaire » réalisé en seconde partie du stage par Xavier Swolfs
La journée s’est terminée par la présentation des aquarelles des participants. Il y avait de jolies réalisations.
En fin de journée, Xavier Swolfs commente ses travaux des stagiaires
Tout au fonds de la salle, il y a quelque chose de très moche. Vous devinez qui en était l’auteur. Aussi, dès mon retour, elle est partie dans la poubelle à papiers. Personne n’avait, comme moi, amené du papier tendu sur châssis. Il semble même que beaucoup n’ont pas du tout cette approche. Ma première phase d’exécution s’est correctement déroulée et Xavier m’avait dit que c’était bon. Mais au retour de la suite de la démonstration, des « bâches » s’étaient formées et l’harmonie des tons avait disparue et laissait place à de larges auréoles. Dans la technique que Dominique Coppe m’a apprise, l’abandon de son travail « en rase compagne » ne pardonne pas.J’aurai du à ce stade tout simplement prendre une autre feuille et recommencer. Il faut dire que la plupart des personnes travaillaient dans un humide très parcimonieux avec minutie, dans une approche assez documentaire. C’est ce que j’aurai du faire aussi. Mais tout cela n’est pas grave. Merci à Martine Vanparijs et à Odette Godfroid pour leurs photos. J’ai « flouté » celles qui montrent les participants
= o = o = O = o =o =
Au fil des démonstrations Xavier Swolfs nous a montré sa manière de faire et livré quelques astuces.
– Xavier Swolfs travaille sur du papier-carton aquarelle Leonardo – 600 gr. – grain fin en grand format de chez Hahnemuehle ou encore chez le même fabricant du Tiepolo 450 gr. A noter que Canson commercialise un Papier similaire dans la gamme Arches
– Pendant ses démonstrations, il n’a utilisé que deux pinceaux, un large en poils de naturels, genre chèvre, et un « pinceau traceur » à long manche pour les détails. Il nous a aussi sorti un « peigne » en métal issu de l’industrie, pour tracer des larges stries indélébiles lors de l’approche gestuelle.
– Il fait fréquemment usage de projections de couleurs ou d’eau claire, bien entendu, au moment approprié du cycle de l’eau
– Il utilise souvent du papier absorbant pour ménager des blancs, genre kleenex ou sopalin.Par contre il ne fait pas de réserves avec de la gomme à masquer dont l’aspect est sans nuances
– Pour respecter les temps de séchage, il peint toujours sur deux aquarelles en parallèle
– Dans certains cas, comme il utilise des matériaux divers qu’il applique en cours d’exécution, des brindilles, les feuilles, de cailloux, et ici du sable sec, qui va absorber l’eau en laissant des traces intéressantes.
-En fin de réalisation il place l’aquarelle dans un passe partout. Il choisit par exemple la meilleure partie de l’œuvre en rejetant la partie la moins intéressante. Souvent, il retient un format carré 50 cm x 50 cm qui donne de l’énergie à l’œuvre.
Xavier Swolfs sera présent à la 2ème biennale de l’aquarelle de Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var où il exposera ses oeuvres et animera un stages en mai-juin 2011
J’ai trouvé une vidéo, mise en ligne en 2010, par l’Associazione Italiana Acquerellisti – AIA réalisée lors d’une démonstration faite par Xavier Swolfs. Elle est parfois un peu sombre, mais elle permet de montrer sa gestuelle
Les peintres américains d’hier. Ils ont souvent pratiqué l’aquarelle – Partie 11 Robertson Kirtland Mygatt – George Loftus Noyes – Henry Roderick Newman -George Washington Nicholson – Elisabeth Nourse – Eliot O’Hara – Georgia O’Keefe – Leonard Ochtman -Eric Pape — Ammi Phillips Horace Pippin -–William Mcgregor Paxton
Robertson Kirtland Mygatt 1861-1919
Robertson Kirtland Mygatt est un paysagiste et graveur américain né à New York. Il est le petit fils d’Archibald Robertson.Il a étudié avec John Henry Twachtman et William Merritt Chase étudié à l’ Art Students League puis en Europe. Il est considéré comme un peintre impressionniste associé au « Tonalisme » Il a fallu attendre les années 1960, ses héritiers disparus, pour que ses œuvres se vendent et commencent à être connues des galeristes et des historiens de l’art.
Robertson Mygatt – Paysage au clair de lune
George Loftus Noyes 1864-1951
George Loftus Noyes est un peintre impressionniste américain d’origine canadienne. Il est à l’ Académie Colarossi. l’élève de d’ Ernest Courtois, Paul-Louis Delance, Leblanc et surtout de Jean-André Rixens qui devait profondément le marquer. Il était membre de la North Shore Art Association, de la Boston Art Society et de la Guild of Boston Artists qui présenta en 1955 une rétrospective de son œuvre.. Il a eu Newell Convers Wyeth (1882-1945) parmi ses élèves. Il peignait des paysages lumineux et des natures mortes. Il a voyagé en France, en Italie, en Afrique du Nord et au Mexique.
Noyes – Gloucester Dock with Sailboat
Henry Roderick Newman 1833-1918
Henry Roderick Newman est un peintre préraphaéliste américain né dans l’état de New York installé en Floride. Il a été l’élève de John Ruskin. Il a peint des paysages, des monuments, des natures mortes et des fleurs. Il a étudié la peinture en Italie. Il a beaucoup voyagé en Europe, en Egypte et au Japon On trouve certaines de ses oeuvres sur The Athenaeum
Henry Newman – Mt Everett in Snow – aquarelle
George Washington Nicholson 1832-1912
George Washington Nicholson est un paysagiste et orientaliste américain né dans le New Jersey. Il a débuté comme apprenti chez un peintre en bâtiment de Salem. Encouragé par sa sœur il part étudier à Paris avec Eugène Isabey. Il voyage en Angleterre, en France et Orient. Ses voyages lui ont fourni des sujets pour un grand nombre de ses peintures. Ses paysages souvent animés par des personnages sont dans la continuité du style de Turner. Il affectionne les scènes de nuit. Il a été membre de Pennsylvania Academy of Fine Arts
Georges Nicholson – Seascape with figures
Elisabeth Nourse 1860-1938
Elizabeth Nourse une peintre orientaliste, aquarelliste, décoratrice et sculptrice américaine née dans l’Ohio. Elle commence sa formation à l’Académie des Arts de Cincinnati avec Thomas Satterwhite Noble. Puis elle fréquente, à Paris,l’Académie Julian. Elle a comme professeur Gustave Boulanger, Jules-Joseph Lefebvre et Carolus-Duran . Elle expose à la Société Nationale des Artistes Français et dans les salons parisiens, ses paysages ruraux de la France et ses scènes rurales.
Elisabeth Nourse – Mother and Child – 1895
Eliot O’Hara 1890-1969
Eliot O’Hara est un aquarelliste américain autodidacte né dans le Massachusetts. Au décès de son père il prend, à 22 ans, la direction de la fabrique familiale de montres « Waltham Dial Society » La peinture qui à cette époque est un délassement sera bientôt sa principale préoccupation.
Pendant son voyage de noces, en Europe, en 1924, il peint plus de 300 aquarelles. A son retour il commence à exposition seul ou dans des salons. Il devient très rapidement un artiste à succès. Il reçoit une bourse Guggenheim, devient membre de l’American Watercolor Society et de la National Academy of Design. En extérieur, il peignait, rapidement, sans chevalet avec son papier sur les cuisses. Il aimait les voyages et a peint avec leur lumière et leurs couleurs, l’Europe, l’Océan Pacifique, l’Inde.
Il a réalisé, à la demande de l’Encyclopediae Britannica plus de 20 films de démonstration et une petite dizaine d’ouvrage. Une boite d’aquarelles porte son nom Il avait créé, dans le Maine, la O’Hara Watercolor School qui fut détruite en 1947 dans un incendie de forêt
Georgia O’Keefe 1887-1986
Georgia O’Keeffe une des artistes majeures de l’art américain des années 1920 est née dans le Wisconsin. Elle étudie d’abord avec John Vanderpoel à l’Art Institute de Chicago, puis avec William Merritt Chase, Kenyon Cox, et F. Luis Mora à l’Art Students League de New York. Elle travaille un moment dans la publicité puis elle reprend des cours au Teachers College Columbia University avec l’orientaliste Arthur Dow. Elle envoie en 1916 des dessins au fusain à une amie qui les montre à Alfred Stieglitz (1864-1946) , photographe et propriétaire de la célèbre « 291 gallery » qui expose alors Henri Matisse , Auguste Rodin , Henri Rousseau , Paul Cézanne , Pablo Picasso , Constantin Brancusi , Francis Picabia et Marcel Duchamp .Georgia O’Keeffe deux ans plus tard s’installe à New York et en 1924 ils se marient.Elle côtoie Charles Demuth , Arthur Dove , Marsden Hartley , Paul Strand et Edward Steichen. Son amie Rebecca Beck Strand lui fait découvrir à Taos le Nouveau Mexique. Ce sera le début d’une véritable fascination pour les paysages colorés et désertiques
Elle a peint une série de gratte-ciel de New York. Elle est aussi réputée pour ses peintures de plantes, des fleurs, des rochers, des coquillages et des paysages. Ces œuvres sont à la limite du figuratif et de l’abstraction.
A partir des années 1950 sa renommée ne fait que croître. Elle est considérée comme l’un des peintres américains les plus importants et les plus influents Sa vue se dégradant, elle abandonne la peinture. En 1973 elle fait la connaissance de Juan Hamilton céramiste puis sculpteur qui l’encourage à reprendre ses pinceaux. Institué son légataire, une procédure a été lancée par sa famille (cf Herta H Wittgenstein) . Elle était membre de l’ American Academy of Arts and Letters. Il existe un O’keeffe Museum Voir aussi quelques œuvres sur Accessible Art N Y ou Museum syndicate – une vidéo
Georgia O’Keeffe – Evening star VI – 1917 – Aquarelle
Georgia O’Keeffe – Ram’s head
Leonard Ochtman 1854-1934
Leonard Ochtman est un peintre impressionniste américain né aux Pays-Bas. Il débute comme dessinateur dans une firme d’Albany. Il part à New York où il loge avecCharles Warren Eaton .Son atelier est voisin de celui du tonaliste George Inness Il expose à la National Academy of Design dont il devient membre. Il fonde avec son épouse Mina Fonda Ochtman (1862-1924) la Cob Art Colony Cos avec entre autre comme membres John Henry Twachtman , Childe Hassam , Julian Alden Weir , et Theodore Robinson . Dans ses classes d’été, il a Clark Voorhees et Harriet Randall Lumis comme élèves. Il aussi fondé avec Edward C. Potter la Greenwich Art Society et le Bruce Museum dont il sera le premier conservateur. Dorothy Ochtman (1892-1971) est la fille de Leonard et Mina Ochtman
Leonard Ochtman – Magnius river Coob
Eric Pape 1870-1938
Eric Pape est un peintre impressionniste américain. Il a commencé sa formation artistique à l’École de Design de San Francisco avant d’étudier à Paris avec Jules Joseph Lefebvre et Jean-Léon Gérôme. Pape première exposition au Salon en 1890 puis il parcourt l’ Egypte pendant deux ans. De retour aux Etats Unis, il collabore comme illustrateur au Century, Cosmopolitan, Scribner’s et McClure. Plus tard il -fonde et enseigne à Boston la « Pape Eric School of Art
Eric Pape – Mermaids and sea nymphs
Ammi Phillips 1788-1855
Ammi Phillips est une portraitiste autodidacte américaine née dans le Connecticut. Il est l’un des représentants de la tradition folk et travaillait comme peintre ambulant. Un timbre poste lui a été consacré.On trouve des œuvres sur Wahoo Art
Ammi Phillips – Portrait of Jeanette Payne
Horace Pippin 1888-1946
Horace Pippin est un peintre naïf afro-américain né en Pennsylvanie. Tout jeune il peint les chevaux et les jockeys de l’hippodrome de Goshen. Il enchaine les « petits boulots » avant d’être mobilisé dans l’infanterie. Il perdra son bras droit. Il commence a peindre en 1930 et est remarqué par NC Wyeth et John McCoy, et collectionneur Albert C. Barnes . Il peint des scènes de l’enfance et des expériences de guerre, des scènes de la vie quotidienne, paysages, portraits, sujets bibliques, les événements historiques. Il suit des cours d’art à la Fondation Barnes Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections et musées américains. Il n’a peint qu’environ 150 oeuvres
Horace Pippin – Dominos players
William Mcgregor Paxton 1869-1941
William Mcgregor Paxton est un peintre impressionniste américain né dans le Maryland. C’est avant tout un portraitiste des « belles femmes ». Il appartient avec Frank Benson, Joseph DeCamp, Philip Leslie Hale, Edmund Tarbell à la « Boston School ». Il est influencé par le maître hollandais Johannes Vermeer et les impressionnistes français. Il a suivi l’enseignement de la Cowles Harrison School of art puis des Beaux Arts à Paris. Il a peint le portrait des présidents Grover Cleveland et Calvin Coolidge. On trouve certaines de ses œuvres sur le site Artists and art American Gallery et All Art Classic
William McGregor Paxton – Russian lady
Hugo Pratt remplace « au pied levé » les Mayas à la Pinacothèque.
L’annulation de l’année mexicaine ne permet pas à la Pinacothèque de Paris de présenter l’exposition annoncée de longue date « Les masques de jade mayas ».
Elle est remplacée par Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt une grande rétrospective consacré à l’œuvre du père de Corto Maltese
Du 17 mars au 21 août 2011
Depuis la rétrospective du Grand Palais en 1986, c’est la première fois que Paris accueille une exposition consacrée à l’œuvre de cet artiste hors norme, considéré comme l’inventeur de la bande dessinée littéraire.En 2009 il était exposé à Cherboug lors de la 5 ème Biennale de la Bande dessinée
L’exposition présentera plus de cent cinquante aquarelles, pour la plupart peu connues du grand public, ainsi que des planches historiques, notamment la totalité des cent soixante-quatre planches de la Ballade de la mer salée.
Hugo Pratt n’était pas seulement un maître de la Bande dessinée en noir et blanc il était aussi un aquarelliste talentueux. Six thèmes sont abordés, les îles et océans, les Indiens, les militaires, les femmes, le désert et les villes.Voir ci dessous mon billet à propos de cet artiste
Hugo Pratt – Aquarelliste … et aussi bien entendu . . . dessinateur et scénariste de Bandes Dessinées.
Hugo Pratt (1927-1995) est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées et aquarelliste, né à Rimini.
Très jeune il est enrôlé dans l’équipée d’Abyssinie. Pendant la Seconde guerre mondiale, il est interprète dans les forces alliées.
C’est en 1945 qu’il publie ses premiers dessins dans « L’as de pique » une revue crée par le « groupe de Venise ». Dans les années 1950 il vit à Buenos Aires et crée les personnages du Sergent Kirk et de Ann. En 1960 il suit à Londres les cours de la Royal Academy of Watercolour puis revient en Italie.
Il s’est nourri des œuvres de Robert Louis Stevenson, Joseph Conrad, Jack London, Antoine de Saint-Exupéry, de William Shakespeare à James Joyce, de Jorge Luis Borges à John Reed ou la Bible en passant par Octavio Paz.
En 1967, après un périple dans les Caraïbes, Hugo Pratt crée La Ballade de la mer salée , où Corto Maltese apparaît pour la première fois. Dans les années 1980 il vend près de 10 millions d’album. Il est édité en France par Casterman
On trouvera ici une bibliographie et aussi celle sur Wikipedia . Il a été fait chevalier des « Arts et des Lettres » par Jacques Lang
Ce grand voyageur était aussi parait-il un « homme à femmes » marié plusieurs fois, père de quatre enfants légitimes, il aura aussi plusieurs autres enfants au gré de ses aventures.
On trouve des compléments biographiques sur BD Paradisio – Bedethèque et ses aussi des indications sur ses personnages et ses Citations
J’avais déjà publié un article lors de ventes aux enchères qui ont atteint des montants records en 2008 et 2009. Une grande rétrospective lui est actuellement consacrée à la Pinacothèque de Paris
Voici des représentations de ses oeuvres
Hugo Pratt – Tango – Planche N & B
Hugo Pratt – Adieu Saint-Ex – Aquarelle
Hugo Pratt – Esther – Aquarelle et fusain
Hugo Pratt – Ethiopiques – Aquarelle
Hugo Pratt – Indien – Aquarelle
Hugo Pratt – Morgan la fée – Aquarelle
Hugo Pratt – Occident – Aquarelle
Hugo Pratt – Pandora – Aquarelle
Hugo Pratt – Lady Luna – Feutre et aquarelle
Hugo Pratt – Corto Maltese à Rhodes – Gouache
Hugo Pratt – Banshee – Aquarelle
Hugo Pratt – La mère de Corso Maltese – Aquarelle
Hugo Pratt – Ilea Trevisa – Encre et pastel
Hugo Pratt – Légereté – Aquarelle
Aquarellistes du Salvador – Carnet de liens – Acuarelistas El Salvador – Libro de enlaces – Salvadorian Watercolorists – Links book
Voici le carnet de liens vers les sites, les blogs, le plus souvent les notices biographiques, des pages de galeries d’artistes , d’un certain nombre d’aquarellistes du Salvador. Evidemment, les artistes qui ne sont pas sur Internet ne sont pas répertoriés ici. Les peintres sont classés par ordre alphabétique, sans distinction qualitative. L’excellent côtoie parfois le quelconque. Mais je considère que ce travail de recherche permet de faire connaissance avec la pratique de l’aquarelle au Honduras
J’ai utilisé les informations du portail Artelista J’ai aussi consulté les moteurs de recherche mais la quête a été maigre.
Il s’est certainement glissé des erreurs ou des omissions. J’ai cependant pu omettre certains artistes réputés. De même j’ai sans doute commis des erreurs de classement. En effet comme dans d’autres pays hispanophones, les artistes ont souvent plusieurs prénoms et deux noms.- Voici donc ce nouveau carnet. Je pense qu’il vous permettra de belles découvertes.
Maria Margara Aguilar – Saul Ayala –Eli Barillas
Alejandro Moises Calderon– Monsy Diaz
Romeo Galdamez – Laura Guillén Cuéllar –
Mario Matta Julia Orellana – Roberto Quintanilla
Les brèves . . . c’est bref ! – numéro 4
Expositions en cours ou qui vont débuter ===·=·===·=···===·===·===··
Lisa_Santos_Silva à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris ===·=·===·=···===·===·===··Shafic Abboud Rétrospective à l l’Institut du Monde arabe jusqu’au 19 juin 2011 ===·=·===·=···===·===·===··Art Paris au Grand Palais du 31 mars au 3 avril 2011===·=·===·=···===·===·== La bella Italia du 17 mars 2011 au 8 janvier 2012 à Venaria ===·=·===·=···===·===·===··Jan Gossaerts « Renaissance » à la National Gallery à Londres jusqu’au 30 mai 2011===·=·===·=···===·===·===·Jan Stenn au Mauritshuis de La Haye jusqu’au 13 juin 2011
Les artistes peintres se mobilisent pour venir en aide au Japon sinistré
Keiko Tanabé a mené pendant 25 ans une carrière dans les relations internationales au Japon et en Californie, avant de se consacrer à l’aquarelle à partir de 2003. Elle vit aux Etats Unis à San Diego. Elle a acquis une solide réputation en Amérique, en Asie mais aussi en Belgique et en France où elle participe à des salons comme Namur ou Brioude.
Cette japonaise d’origine a lancé une initiative vente d’œuvres d’artistes au profit des sinistrés du Japon via le site « Daily paint Works »
Un certain nombre d’artistes ont commencé à faire don d’une ou lusieurs aquarelles. Ce sont deux amies blogueuses Muriel Buthier Chartrain et Catherine De Rycke qui m’ont alerté par courriel.
Pour se joindre à cette initiative il suffit de se rendre sur le site « Daily paint Works» et de remplir en ligne ce formulaire électronique qui est seulement en anglais mais dont voici la traduction Google
Le mendiant – Poème de Victor Hugo . . . et aussi cette aquarelle
Le mendiant
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre ; il s’arrêta devant
Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile.
Les ânes revenaient du marché de la ville,
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
C’était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu.
je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu.
Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme
Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. »
Et je lui fis donner une jatte de lait.
Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait,
Et je lui répondais, pensif et sans l’entendre.
« Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre ,
Devant la cheminée. » Il s’approcha du feu.
Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,
Étalé largement sur la chaude fournaise,
Piqué de mille trous par la lueur de braise,
Couvrait l’âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
Et, pendant qu’il séchait ce haillon désolé
D’où ruisselait la pluie et l’eau des fondrières,
Je songeais que cet homme était plein de prières,
Et je regardais, sourd à ce que nous disions
Sa bure où je voyais des constellations.
Victor_Hugo (1805-1885)
Le mendiant que je montre dans mon aquarelle n’est pas confronté aux intempéries mais au soleil. En effet, ce personnage est la veine « orientaliste »
Je l’ai peint suivant la technique des glacis successifs, avec séchage entre les différentes couches. Réalisé sur bloc Montval A3 – 300 grammes – grain fin. Ce n’est ni tout à fait mon style, ni ma technique préférée, mais je suis satisfait du résultat, c’est déjà pas mal. Voici donc cette aquarelle « Le mendiant »
5 ème Biennale d’aquarelles de La Fouillouse
La Biennale d’aquarelle de La Fouillouse a été initiée à l’origine, par la mairie de cette petite commune de la Loire pour honorer l’aquarelliste Marcel Gendre (1909-1997) qui y vécut pendant près de cinquante ans. Cette initiative est relayée par sa fille Elisabeth Le Coze, elle aussi aquarelliste.
La 5 ème édition de la biennale, qui rassemble surtout des artistes de la région, « Rhône Alpes » se tient
Du 2 au 10 avril 2011
Parc des cèdres à La Fouillouse
Elle a choisi Marie-Line Montécot comme invitée d’honneur.
Elle sera entourée de Denise Bertière – Renée Costres – Jean Dotaro – Jean-Dominique Dumas – Marc Folly – Isabelle Gagneux – Georges Gendre – Thierry Grosfilley – Henriette Grousson – Elisabeth Le Coze -Jean-Louis Mathoulin – Jean Louis Morelle – Pascal Pihen – Allain Renoux – Jean Thivillier – Béatrice Vaillant .
Des démonstrations seront faites par Marie-Line Montécot – Marc Folly -Jean Thivillier
Odilon Redon « de l’ombre à la lumière » au Grand Palais
Le Musée d’Orsay présente au Grand Palais une rétrospective de l’œuvre d’ Odilon Redon (1840-1916)
Du 23 mars au 20 juin 2011
L’ exposition est organisée avec le concours de la Bnf, en collaboration avec le Musée Fabre de Montpellier où elle sera visible du 7 juillet au 14 octobre 2011.
Odilon Redon est le contemporain de Rodin et de Monet. Cette figure majeure de l’art moderne à l’orée du 20 ème siècle est assez peu connue du public. Pourtant, il a influencé les Symbolistes, puis les Nabis et les Fauves ou encore de Gauguin
L’artiste marqué par Goya est proche d’écrivains comme Huysmans ou Mallarmé. Au travers d’œuvres qui provoquèrent le scandale il explore les confins de sa conscience, la hantise des origines, l’anthropomorphisme, le vertige de l’infini
L’exposition montre au travers de 170 œuvres, des peintures, fusains, dessins, pastels, lithographies, venues des grandes collections de France, d’Allemagne,des États-Unis, d’Israël, du Japon,des Pays-Bas,du Royaume-Uni, l’évolution du style de Redon depuis les noirs angoissés jusqu’à la profusion des couleurs de ses dernières œuvres.
On trouvera ci-dessous un billet consacré à des éléments biographiques et quelques oeuvres
Odilon Redon peintre français – Eléments biographiques et quelques œuvres
Odilon Redon
Odilon Redon né Bertrand-Jean (1840-1916) est un peintre et graveur français né à Bordeaux. Il montre très jeune des dispositions pour le dessin. Il reçoit des leçons de dessin et d’aquarelle de Stanislas Gorin .Il entre dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme avec qui il s’entend mal. Il se forme à la gravure auprès de Rodolphe Bresdin. Au sortir de la guerre de 1870 il s’installe à Montparnasse. Il côtoie les peintres Henri Fantin-Latour et Paul Chenavard et le compositeur Ernest Chausson. Il étudie la forêt à Barbizon. C’est Joris-Karl Huysman (1848-1907) qui l’a révélé au public en le présentant dans l’un des ses ouvrages. Redon a d’abord utilisé le fusain et la gravure puis dans les années 1890. Il adopte l’huile et le pastel. Il expose avec les Nabis à la galerie Durand Ruel, participe à Bruxelles à la Libre esthétique . Le Salon d’Automne lui consacre une salle où une soixantaine d’œuvres sont présentées. En 1913 Armory Show présente 40 œuvres de Redon. Il a réalisé des cartons pour les Gobelins.
Son art explore les méandres de la pensée, l’aspect sombre et ésotérique de l’âme humaine, empreint des mécanismes du rêve.Redon lui-même décrit son travail comme ambigu et indéfinissable: «Mes dessins inspirent et ne doivent pas être définis. Ils nous place, tout comme la musique, dans le domaine ambigu de l’indéterminé».
Le MoMa en 2005 et le Schirn Kunsthalle en 2007 lui ont consacré une rétrospective et actuellement au Grand Palais
On trouve deux sites consacré à Odilon Redon l’un en net et l’autre en org.
Voici quelques oeuvres d’Odilon Redon
Odilon Redon – Arabe au fusil – Gravure
Odilon Redon – L’homme au milieu des arbres – Gravure
Odilon Redon – Hallucination – Fusain
Odilon Redon – L’areignée – 1887
Odilon Redon – Petit coquillage dans l’ombre – Pastel
Odilon Redon – La fuite en Egypte
Odilon Redon – Portrait de Violette Heymann
Odilon Redon – Deux jeunes filles en fleurs
Odilon Redon – Domecy Grand panneau à décor végétal – 1901
Odilon Redon – Jeanne d’Arc -Pastel
Odilon Redon – Le vitrail
1er Salon d’aquarelle à Caussade (Tarn & Garonne)
Le Salon interrégional de l’Aquarelle vient d’être créé par la Ville de Caussade (Tarn et Garonne)
se tiendra à l’Espace Bonnaïs du
L’invité d’honneur est Jean-Claude Papeix
Voici la liste des artistes qui exposent au salon
Axelle Ardurat – Paty Becker – Gilles Brunerie – Dominique Charrière
Sylvie Cosnier – Jérôme Cossé – Christian Couteau – Gilles Coutal
Evelyne Delfour – Isabelle Fournier-Perdrix – Laurence Ghislain
Elisabeth Hoffmann – Jean Paul Jacquez – Martine Jolit
Kelsy – Joëlle Krupa-Astruc – Marie Labille – Jean Lacalmontie
Jacqueline Laurent – Yolande Lefever – Véronique Legros-Sosa
Sylvie Mercier – Claude Nicaud – Bernard Perrone
Sonia Privat – Joël Tenzin – Chantal Valles – Annie-Paule Vanin
Des démonstrations seront faites par Gilles Brunerie – Dominique Charrière – Evelyne Delfour – Joëlle Krupa-Astruc – Jean-Claude Papeix – Isabelle Fournier Perdrix Bernard Perrone. Ainsi que deux stages animés par Paty Becker et Gilles Brunerie.
Art abstrait aujourd’hui – Partie 1/2
Portes ouvertes à l’Atelier de Garance d’Isabelle Fournier Perdrix
Isabelle Fournier Perdrix alias Garance
Nous ouvre son atelier – Jusque Dimanche 20 mars 2011
C’est en Normandie, dans le Calvados, près de Caen
Le haut de Marcelet
14740 Saint-Manvieu-Norrey
Kees Van Dongen – peintre français (1877-1968) – Eléments biographiques et quelques oeuvres
Kees Van Dongen et Brigitte Bardot en 1958 – Photo Paris Match
Cornelis Théodorus Marie Van Dongen (1877-1968) connu sous le nom de Kees Van Dongen est né aux Pays-Bas, dans la banlieue de Rotterdam. Il obtiendra la nationalité française en 1929.
Il fréquente l’Académie Royale de Peinture de Rotterdam. Il dessine à l’encre de Chine rehaussée d’aquarelle, des scènes de la vie quotidienne, des paysages typiques avec des canaux, des moulins, des fermes. Ses premières œuvres sont influencées par Frans Hals – Rembrandt van Rijn et Vincent Van Gogh
Il arrive à Paris en 1897 avec une expérience d’illustrateur et de dessinateur. Il fait d’abord des « petits boulots » Il est proche de la mouvance anarchiste où il est remarqué par le critique d’art Félix Fénéo » qui l’introduit à la « Revue blanche » Il collabore à « L’assiette au beurre » «L’insdiscret » «Frou Frou « Le rire » et «Gil Blas »
Il peint d’abord des scènes de la vie parisienne dans un style post-impressionniste puis tachiste
Au Salon d’Automne de 1905, il ses œuvres sont dans une salle voisine de celle d’Henri Matisse et des autres fauves. Il réalise des nus et des portraits aux traits lourds, aux contours cernés avec des couleurs intenses et fortement contrastées. Il s’installe avec Picasso au Bateau-Lavoir. Il peint les prostituées et le monde du cirque. Il expose avec les expressionnistes allemands du Brücke.
Il est bientôt sous contrat avec le marchand de tableaux Daniel – Henry Kahnweiler. Ses portraits de femmes de la haute société, et du « Tout Paris », aux larges yeux et lèvres éclatantes ont alors beaucoup de succès. Il réalise aussi des dessins et des lithographies de la vie de Paris. Il côtoie souvent le scandale mais il est alors très fortuné. Puis sa production se banalise, il perd l’inspiration.
Très vite il sera boudé par les critiques d’art et les conservateurs des musées qui le trouvent vulgaire. Et puis sa participation en 1941 à la visite des hauts lieux de la culture allemande organisée par Otto Abetz et Arno Brecker n’a pas amélioré leur point de vue. Il n’est pourtant pas le seul puisque sont également du voyage Paul Belmondo – Henri Bouchard – André Derain – Charles Despiau – André Dunoyer de Segonzac – Othon Friesz – Raymond Legueult – Paul Landowski – Louis Lejeune –Roland Oudot et Maurice de Vlamick
Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris présentera des oeuvres des années 1905-1910 en 1966 lors de l’expostion « Le Fauvisme français et les débuts de l’Expressionnisme allemand . Il organisera une rétrospective en 1993. Ce sera ensuite la Fondation Gianadda en 2002, puis le musée de Monaco en 2008 et en 2009 au Musée de Montréal « un fauve en ville » avant celles de Rotterdam et Paris cette saison. On des représentation de ces œuvres sur plusieurs sites Juffermans Alanek – Peintures et poésies – Pas perdus
Et voici une sélection d’ images de ses oeuvres, au fil des années
Kees Van Dongen – Nature morte au faisan – 1890
Kees Van Dongen – Etude de cheval – 1893
Kees Van Dongen – Stilleven met jeneverkruik, glaasje en pijp – 1894
Kees Van Dongen – Zeelui passagieren in de Zandstraat – 1895
Kees Van Dongen – Le kiosque à musique – 1900
Kees Van Dongen – Portrait d’une femme – 1903
Kees Van Dongen – Torse – 1905
Kees Van Dongen -Portrait de Khanweiler – 1907
Kees Van Dongen – Le printemps – 1908
Kees Van Dongen – La dame au chapeau noir – 1908
Kees Van Dongen – La femme lippue – 1909
Kees Van Dongen – Portrait de Guss Preitinger – 1910
Kees Van Dongen – Le doigt sur la joue – 1910
Kees Van Dongen – En la plaza, femmes à la ballustrade – 1913
Kees Van Dongen – Le chale espagnol ou Le tableau – 1913
Kees Van Dongen – Le coquelicot ou graine de pavot – 1919
Kees Van Dongen – Le café Florian à Venise – 1921
Kees Van Dongen – Les cheveux courts – 1924 – Lithographie
Kees Van Dongen – Suzy Solidor – 1927
Kees Van Dongen –Roadside cafe – 1950
Kees Van Dongen – Portrait de Madame Agnelli – 1955 – Aquarelle et rehauts à l’huile
Van Dongen – Fauve, anarchiste et mondain – Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente une exposition consacrée au peintre français d’origine hollandaise Kees Van Dongen (1877-1968) Fauve, anarchiste et mondain
Du 25 mars au 17 juillet 2011
Généralement, on connait de Van Dongen que son côté frivole. Il apparaît comme le peintre à la mode des années folles qui peint, ce que l’on appellerait de nos jours , les « beautiful peoples »
Cette exposition se propose de restituer les multiples facette du peintre néerlandais, d’abors proche de la mouvance anarchiste. C’est un artiste d’avant-garde, l’artificie, le coloriste flamboyant du Fauvisme qui fait connaître dans son pays et aussi en Allemagne et en Russie. On y vait aussi, bien entendu, plus connu, le peintre mondain des années 1920.e
L’exposition a été conçue par le Museum Boijmans Van Beuningen où elle vient d’être présentée du 18 septembre 2010 au 23 janvier 2011 sous le titre « De grote ogen van Kees van Dongen »
L’exposition présente environ quatre vingt dix peintures, dessins, céramique de 1895 aux années 1930.
J’ai mis en ligne des éléments biographiques et un choix chronologique d’oeuvres de Van Dongen
Les graveurs en taille douce français du 20 ème siècle
De nos jours la taille douce n’est plus un moyen de reproduction « en nombre » comme dans les siècles passés. Cependant cette technique a séduit, par son rendu, un certain nombre d’artistes modernes ou contemporains. Certains pratiquent du reste plusieurs techniques et ils sont souvent peintres ou photographes
Voici les liens vers des sites ou des notices consacrés à des artistes connus et à d’autres qui le sont moins
Henri-Georges-Adam – Dominique Aliadière Pierre Albuisson –Yves Alix–Maro Avati – Christophe Anoot –Hervé Baille – George Ball – André Barre –Adolphe Beaufrère – Max Beckmann— Hélène Belin – –Hans Bellmer– Pierre Béquet – Louis René Berge – Jean Bertholle – Marie-Antoine Bissière dit Louttre B –Gérard Blanchard –Muirhead Bone ––Jacques Boullaire –Paul Adrien Bouroux –Maurice Breschand–Collet Bruno – Devorah Boxer.- Rosa Burdeos – Claude Bureau – Jean-Claude Caffin –Elsa Catelin ––Alain Cazalis– –Henry Cheffer –Asa Cheffetz –Jean-Pierre Colin – René Cottet –Pierre Courtin –Lucien Coutaud – Albert Decaris – Xavier Degans –Jean Delpech – Erik_Desmazières –Maria Desmée – Francis Domenget –Eric Durant – Raoul Dufy –Michel Eisenzopf –Christian d’Espic –– Claire Fanjul– Jean Feugereux –Marcel Fiorini –Albert Flocon –Jean-Claude Forez – Charles Forget –Pierre Forget –Jean Feugereux –Marcel Fiorini –Albert Flocon –––Olivier Fouchard– Eric Fourmestraux –Jean Frélaut –Johnny Friedlaender– Bernadette Genoud- Prachet – –Catherine Gillet –Sandro Godel – Jean-Claude Gougeuil –Christine Guichard– Henri Goetz – Nathalie Grall– Jean-Marie Granier –Jean-Pierre Guay – –Cécile Guillame – –Hbron – John Heartfield – Koji Ikuta –Claire Illouz –Atsuko Ishii –André Jacquemin –Guy Jahan – Brigitte Kernaléguen – Michel King –– Anna Kurtycz –Jean-Emile-Laboureur –Marie Laurencin –Ariane Laroux –André Lavergne –Claire Le Chatelier – –Max Leognany –Erik Levesque –Ève Luquet –Jeanne Malivel Alfred Manessier –Maoual –Yves Marchaux –Halina Mattheiem –Jean Metzinger –Philippe Mohlitz – Dominique Moindraut – Eiko Mori –Edward Munch – Anne-Catherine Nesa – Marek Olszynski –Gen Paul – Anne Paulus – Brigitte Pazot – Denise Pelletier – – Frédéric Penelle –Sylvia Perovic – Jean-Claude Picard – –Jean Picart Le Doux – Pablo Picasso ––Édouard Pignon –Ernest Pignon Ernest –Jean Plichart – Joëlle Pontseel –René Quillivic –Diana Quinby– Félix Rasumny –Martine Rassineux —Frédéric Ravel –Cécile Reims ––Raymond Renefer– Alfred Georges Regner – Allirand Dip Renaud– Martine Relyveld —Jean-Claude Reynal –Muriel Rigal– Eric-Robert Aymé – Jean-Baptiste Rodin –Hervé Sachy –Maristela Salvatori – Anna Sartori – –Théo Schmied –Damien Schovaert-Brossault– Raoul Serres –– Sochos Solberg – Louis-Joseph Soulas –Jacqueline Souvré – Jean-Pierre Tingaud — Claude Tournon –Pierre-Yves Trémois ––Raoul Ubac Roch Vandromme –Jean-Pierre Velly –Diô Viana –Christiane Vielle – Roger Vieillard – Jan C Vondrous – –Louis Vuillermoz —Thierry Wessel – Zao Wou-Ki – Munire Yurdayuksel Voir aussi le Musée du Dessin et de l’Estampe originale de Gravelines
Voici une sélection tout à fait arbitraire de gravures en taille douce
Devorah Boxer – Métier à tisser
Raoul Dufy – L’amour
Claire Illouz – Coupelle
Marie Laurencin et ses deux chiens
Edward Munch
Pablo Picasso – Portrait de Fernande Olivier
Ernest Pignon Ernest – Ce n’est pas pour ce monde
Cécile Reims – Visages d’Espagne
Eric Robert-Aymé – Utopie
Sochos Solberg – Tchin-Tchin
Roch Vandromme – Taureau couché à mi-corps
Salon de l’aquarelle organisé à Fresnes (Val de Marne) par l’association Alizarines
L’association Alizarines pour son 10 ème anniversaire
Organise un salon de l’aquarelle Salle Pujo à Fresnes
Jusqu’au 20 mars 2011
Avec neuf invités d’honneur
Françoise Caillette-Deneubourg – Maryse De May
Jean Dotaro – Marc Folly – Isabelle Gagneux
Françoise Ladurelli – Corinne Poplimont
Et les membres de l’association
Anne Boulle – Myriam Duc—Nicole Ernest – Claudie Fargier- Le Botland –
– –Ghislaine Galen – Agnès Le Dantec – Régine Le Sourd –
Jane Lorrain-Leszak – Alain Page —Jean-Jacques Quinery – Evelyne Roy
– Danièle Sirieys Marlene Thevenet – Brigitte Vrignaud
Couleurs d’Australie » – Aquarelle un peu trop simpliste ? Ou pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliqué
J’ai peint, il y a quelques jours, une nouvelle aquarelle que j’ai donc intitulée « Couleurs australiennes » Comme je le fais souvent, je l’ai d’abord montrée sur un forum que je fréquente. Elle a été en général bien accueillie. Cependant, l’un des membres a trouvé qu’elle était . . un peu trop simpliste.
Une œuvre (d’art) devrait-elle pour être appréciée entre compliquée. Pour essayer de défendre mon point de vue, j’ai indiqué un lien vers une aquarelle du peintre expressionniste allemand Emil Nolde (1857-1956) sans succès.
Cette idée que les aquarelles doivent être « fouillées » pour être dignes d’intérêt me semble assez répandue. Dans le monde des aquarellistes, l’hyperéalisme ou en anglais « photorealism » rencontre me semble-t-il, un grand succès. La récente livraison de l’Art de l’Aquarelle ne montre quasiment que ce genre prisé des américains.
Heureusement, cela ne semble pas être le point de vue des organisateurs de l’exposition « Watercolour » que la Tate organise actuellement à Londres et que de grands comme Zao_Wou Ki
Mais c’est vrai que l’idée qu’une œuvre d’art doit être jolie, j’allais dire romantique est répandue dans les milieux de l’aquarelle. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter les expositions et salons. C’est vrai que c’est ce qui plait le plus au grand public. De là à penser qu’il faut peindre . . . pour plaire et non pas pour . . . s’exprimer.
Voici ma vision « simpliste » des « couleurs d’Australie » Cette aquarelle est réalisée dans l’humide, dans le format « Raisin » 50 cm x 65 cm – Papier Montval – Grain fin – 300 grammes tendu sur châssis
Aqua-Sol – Exposition 2011 du 9 au 17 avril
Aqua-Sol, association dédié à l’aquarelle
Présente son exposition annuelle
Du 9 au 17 avril 2011
A la Halle aux Draps– Hôtel de ville de Douai