La Pâque ou les Pâques vue par les peintres

Ce sont surtout les peintres russes, souvent membres du groupement des ambulants,  qui ont à la fin du 19 ème siècle ont mis en scène les fêtes de la Pâque orthodoxe. Marc Chagall a représenté la Pâque juive. A part Maurice Denis je n’ai pas trouvé d’œuvres de peintres français autour de Pâques.

Marc Chagall – Les PâquesMaurice Denis – Mystère de PâquesIllarion Pryanichnikov – 1893. Procession de PâquesIlya Repine, 1883. Procession religieuse dans la province de KourskIlya Kaverznev, 2005. Le dimanche de PâquesNicholas Roerich  1924 – Pâque russeStepan Kolesnikov 1879-1955 Avant l’office de Pâque

Vassili Perov, 1861. Procession de Pâques dans un villageVladimir-Yegorovich-Makovsky Te deum de  Pâque

Fedot Sytchkov, Jeu de koutchki

Hugo Pratt – Aquarelliste … et aussi bien entendu . . . dessinateur et scénariste de Bandes Dessinées.

Hugo Pratt (1927-1995) est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées et aquarelliste, né à Rimini.

Très jeune il est enrôlé dans l’équipée d’Abyssinie. Pendant la Seconde guerre mondiale, il est interprète dans les forces alliées.   

C’est en 1945 qu’il publie ses premiers dessins dans « L’as de pique » une revue crée par le « groupe de Venise ». Dans les années 1950 il vit à Buenos Aires et crée les personnages du Sergent Kirk et de Ann. En 1960 il suit à Londres les cours de la Royal Academy of Watercolour puis revient en Italie.

Il s’est nourri des œuvres de Robert Louis Stevenson, Joseph Conrad, Jack London, Antoine de Saint-Exupéry, de William Shakespeare à James Joyce, de Jorge Luis Borges à John Reed ou la Bible en passant par Octavio Paz.

En 1967, après un périple dans les Caraïbes, Hugo Pratt crée La Ballade de la mer salée , où Corto Maltese apparaît pour la première fois. Dans les années 1980 il vend près de 10 millions d’album. Il est édité en France par Casterman

On trouvera ici une bibliographie et aussi celle sur Wikipedia . Il a été fait chevalier des « Arts et des Lettres » par Jacques Lang 

Ce grand voyageur était aussi parait-il un « homme à femmes » marié plusieurs fois, père de quatre enfants légitimes, il aura aussi plusieurs autres enfants au gré de ses aventures.

On trouve des compléments biographiques sur BD ParadisioBedethèque et ses aussi des indications sur ses personnages et ses Citations

J’avais déjà publié un article lors de ventes aux enchères qui ont atteint des montants records en 2008 et 2009. Une grande rétrospective lui est actuellement consacrée à la Pinacothèque de Paris

Voici des représentations de ses oeuvres

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Hugo Pratt – Tango – Planche N & B

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Hugo Pratt – Adieu Saint-Ex – Aquarelle

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Hugo Pratt – Esther – Aquarelle et fusain

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Hugo Pratt – Ethiopiques – Aquarelle

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Hugo Pratt – Indien – Aquarelle

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Hugo Pratt – Morgan la fée – Aquarelle

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Hugo Pratt – Occident – Aquarelle

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Hugo Pratt – Pandora – Aquarelle

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Hugo Pratt – Lady Luna – Feutre et aquarelle

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Hugo Pratt – Corto Maltese à Rhodes – Gouache

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Hugo Pratt – Banshee – Aquarelle

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Hugo Pratt – La mère de Corso Maltese – Aquarelle

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Hugo Pratt – Ilea Trevisa  – Encre et pastel

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Hugo Pratt  – Légereté – Aquarelle

John Singer Sargent – Peintre américain -Partie 3- Aquarelliste, paysagiste et toujours portraitiste

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John Singer Sargent – Le col du Symplon – La leçon – 1911 – Aquarelle

John Singer Sargent (1856-1925) lors de sa longue carrière a peint plus de neuf cent toiles et deux mille aquarelles. Ces oeuvres représentent la campagne anglaise, Venise, le TyrolCorfou, le Moyen-Orient, l’ Afrique du Nord. Sargent peint des bédouins, des gardiens de chèvres et des pêcheurs, des amis et aussi des paysages des monuments, des palais.

Au cours de la dernière décennie de sa vie, il produit de nombreuses aquarelles, dans le Maine, en Floride, et dans l’Ouest américain, représentant la faune, la flore, et les peuples autochtones. Ses aquarelles sont exécutées avec une joyeuse fluidité. Il y peint la famille, les amis, les jardins et les fontaines.

En 1918, comme beaucoup d’autres artistes de son temps, John Singer Sargent a, à la demande du Ministère britannique de l’information,l a illustré de nombreuses « scènes de le Grande Guerre »

Sa première exposition personnelle d’aquarelles Importante une place à la Carfax Gallery de Londres en 1905.  En 1909, il expose quatre-vingt-six aquarelles à New York.

Il existe un ouvrage de Carl Little Watercolors of John Singer-Sargent

On trouve les musées qui possèdent certaines de ses œuvres sur artcyclopedia et la reproduction de nombre de ses œuvres sur the athenaeumMetropolitan Museum of art de New York  et le Museum of fine art de Boston ainsi que sur le site qui lui est dédié the-complete-works ou encore Olga Gallery

Voci quelques paysages à l’huile et surtout des aquarelles de paysages mais souvent avec des personnages. John Singer Sargent, même lorsqu’il change de médium, reste un portraitiste. Et avec l’aquarelle l’on quitte le tableau officiel pour trouver une très grande sponténéïté, une grande fraicheur, comme par exemple avec « the tramp »

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John Singer Sargent – Capri – 1878 – Huile sur toile

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John Singer Sargent – Vue sur le bassin –

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 John Singer Sargent – Cottage fariford Gloucestershire 1892 – Aquarelle

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John Singer Sargent – homme au drap rouge – 1900 – Aquarelle

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John Singer Sargent -The tramp (le clochard) 1904 – Aquarelle

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Sargent John Singer – Zuleka – 1906 – Aquarelle

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John Singer Sargent – Statue – Aquarellle

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John Singer Sargent – Ponton Venise et du Palais 1907

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John Singer Sargent – Corfou – 1909 – Aquarelle

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John Singer Sargent – Le parasol vert – 1910 – Aquarelle

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John Singer Sargent – nageur de Dans la piscine – 1917-Aquarelle

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John Singer Sargent – Casemate – 1918 – Aquarelle

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John Singer Sargent – Arras Cathédrale en ruines -1918 – Aquarelle

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John Singer Sargent – Veranda – 1921-1922 – Aquarelle

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John Singer Sargent – Jour pluvieux sur le pont du yacht -1924 – Aquarelle

John Singer Sargent – Peintre américain -Partie 2 – Le portraitiste

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Carolus-Bertran par John Singer Sargent – 1879

John Singer Sargent (1856-1925) est très réputé de son vivant pour son talent de portraitiste. Il est comme son maître un « portraitiste à la mode » 

Il a peint l’académicien Edouard Pailleron et de son épouse, Auguste Rodin, John D. Rockefeller, Robert Louis Stevenson, ou encore des Présidents américains Theodore Roosevelt et Woodrow Wilson et bien d’autres personnages en vue, où des inconnus fortunés.

.Il expose au Salon de Paris, le portrait de Madame Pailleron en 1880 et l’année suivante celui de Madame Ramón Subercaseaux. Il peint ensuite le portrait de  Charlotte Burckhart « The Lady with the Rose » puis celui de Madame Pierre Gautreau « Madame X ». Cette œuvre est jugée à l’époque trop sensuelle (pour un bretelle qui tombait et qu’il rectifia). De nos jours ce protrait est celui qui est le plus apprécié.

 Lest réactions négatives voir virulentes de la critique française et les commandes qui se tarissent l’amène à s’installer à Londres. Cependant, sa peinture y au départ jugée « trop française ».

C’est le portrait de « Mrs Henry White » et l’amitié d’Henry James qui feront démarrer sa carrière en Grande-Bretagne. La Tate Gallery en 1887, lui achète « Camation, Lily, Lily, Rose » .Il sera par la suite membre associé de la Royal Academy. Il peindra aussi des portraits de la famille du marchand d’art Asher Wertheimer qui en a fait don à  la National Gallery

C’est seulement à cette époque qu’il se rend, pour la première fois aux Etats-Unis, à Boston et à New York. Il y rencontre immédiatement le succès. Il réalise le portrait d’Isabella Stewart Gardner et de Madame Adrian Iselin.

Il demande environ 5.000 dollars par portrait. De nos jours le prix serait multiplié par plus de vingt. Il travaille seul et réalise en moyenne 14 portraits par an. On disait alors qu’il était « le Van Dyck de son époque » Voir une cotation chez Sotheby’s

On trouve les musées qui possèdent certaines de ses œuvres sur artcyclopedia et la reproduction de nombre de ses œuvres sur the athenaeumMetropolitan Museum of art de New York  et le Museum of fine art de Boston ainsi que sur le site qui lui est dédié the-complete-works ou encore Olga Gallery

Outre les portraits que l’on trouve en cliquant sur un certain nombre de liens hypertextes repris ci-dessus, voici quelques autres portraits.

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Auguste Rodin par John Singer Sargent

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Gabriel Fauré par John Singer Sargent

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Edouard et Marie-Louise Pailleron par John Sinfer Sargent – 1881

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John D. Rockfeller par John Singer Sargent

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Robert Louis Stevenson par John Singer Sargent

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Theodore_Roosevelt par John Singer Sargent

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Essie, Ruby and Ferdinand Children of Aster Wertheimer par John Singer Sargent

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The Misses Hunters par John Singer Sargent

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Claire Stuart Wortley par John Singer Sargent – Fusain

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Fillette italienne par John Singer Sargent – 1878

John Singer Sargent – Peintre américain – Partie 1 – Eléments de biographie

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John Singer Sargent par Giovanni Boldini

John Singer Sargent (1856-1925) est un peintre américain , fils de Fitz William, un ophtalmologiste de Philadelphie. Ces parents qui ont un pied-à-terre à Paris voyagent beaucoup, et c’est un peu par hasard qu’il naît à Florence.

Sa mère née Mary Singer est une bonne artiste amateur et son père un illustrateur scientifique qualifié. Très vite il dessine des bateaux, de paysages. Il reçoit des leçons d’aquarelle de Carl Welsch, un peintre paysagiste allemand. Il parle couramment le français, l’allemand, l’italien. Il découvre lors de voyages en famille, les grands Maîtres classiques, le Tintoret, Michel-Ange, le Titien.

Il commence sa formation artistique à l’Accademia delle Belle Arti de Florence. Puis de 1874 à 1878 il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Carolus-Duran  et de Léon Bonnat. Il a un atelier commun avec James Carroll Beckwick. Il est vite l’élève préféré de Carolus-Duran dont il peint le portrait en 1879, à 23 ans. Il visite l’Espagne, se passionne pour la musique et la danse du pays et s’imprègne de la technique de Vélasquez. Il est proche  de Paul Helleu,  Claude Monet ; de Degas, Rodin, James McNeill Whistler ou du compositeur Gabriel Fauré.

C’est d’abord un portraitiste à la mode en France d’abord puis en Angleterre et enfin aux Etats-Unis. On le verra dans la seconde partie de ce dossier.

Par la suite, il peindra beaucoup d’aquarelles. Il me semble que c’est surtout pour ces oeuvres sur papier qu’il est connu en France.

Sargent a aussi dessiné de nombreux croquis et esquisses au fusain les « mugs » il a aussi réalisé des décorations architecturales

Sans être considéré comme un peintre impressionniste il a peint beaucoup dans la campagne anglaise et aussi à Giverny notamment Claude Monet painting at the edge of a wood

Vers la fin de sa vie les modernistes, comme Roger Fry le critique d’art du « Bloomsbury Group » lui reprochent de rester en dehors de mouvements artistiques de l’époque, comme le cubisme, le fauvisme.

Il faudra attendre les années 1960 pour que l’artiste soit à nouveau considéré à sa juste valeur. Andy Warhol en a été un grand admirateur.

Bien qu’il est vécu plus souvent en Europe qu’aux Etats-Unis, il s’est toujours considéré comme américain. Il en a du reste toujours conservé la citoyenneté.

On trouve les musées qui possèdent certaines de ses œuvres sur artcyclopedia et la reproduction de nombre de ses œuvres sur the athenaeumMetropolitan Museum of art de New York  et le Museum of fine art de Boston ainsi que sur le site qui lui est dédié the-complete-works ou encore Olga Gallery et Artnet

Voici quelques vidéos sur ses oeuvres à l’ Huile , sur Venise et une analyse malheureusement en anglais sur Madame X et aussi celle-ci

 

Suzanne Cornillac (1904-1982) – La Corse du Sud par le charme de l’aquarelle – Musée Marc Petit d’Ajaccio

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A Ajaccio, au Musée Marc Petit, dans le lazaret Ollandini, sont exposées actuellement et  jusqu’au 30 avril 2010, les aquarelles de Suzanne Cornillac

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Suzanne Cornillac – Portrait

Suzanne Cornillac (1904-1982)  est née à Paris. Après des études secondaires à Valence, en 1922, elle étudie la peinture à Paris. Elle suit l’enseignement de Pierre Vignal. Ce peintre et aquarelliste de renom  a été l’élève d’Harpignies. Cette formation qui se déroule quai Voltaire, dans l’ancien atelier d’Ingres, s’achève au décès de son professeur en 1925.  

Dès 1924 elle  est au Salon des Artistes français où elle est la plus jeune exposante. Après la disparition de son professeur elle sillonne la Provence. Elle trouve rapidement une clientèle pour ses aquarelles.

En 1936, sur les conseils d’Emile Ripert elle entame un tour de Corse à pied. Elle peint les villages qu’elle traverse et honore les commandes de Corses établis sur le continent. Elle s’installe un moment à Ajaccio puis s’installe à Nice où elle résidera jusqu’en 1956. De 1949 jusqu’à sa mort elle reviendra  chaque année peindre en Corse.

Dans des aquarelles très dessinées, lumineuses, elle a montré  Ajaccio, Bastia, Cargèse Corte, Fozzano, Girolata, Olmeto, Porto, Propriano, Sartène, Vizzavona ou encore la Vallée de la Gravona.

Elle s’inscrit dans la tradition des meilleurs aquarellistes de l’Ecole d’Ajaccio , comme François Corbellini et Lucien Peri . Elle a connu en Corse, le succès auprès d’un large public.

Elle a illustré des « beaux livres » comme la Corse de Paul Arrighi  avec quarante-deux crayons et lavis, ou encore une série « La Corse pittoresque » On peut consulter en ligne le catalogue de l’exposition  sur issuu.com et voir un reportage de France 3  Et voici quelques unes des œuvres qui  sont présentées.

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Suzanne Cornillac – Fontaine

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Suzanne Cornillac – Arbre

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Suzanne Cornillac – Panorama

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Suzanne Cornillac – Arbre et montagne

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Suzanne Cornillac -Portail

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Suzanne Cornillac – arbre et vue

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Suzanne Cornillac – Cloture

John Lidzey, aquarelliste britannique et « passeur de savoir », vient de mourir.

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http://johnlidzey.co.uk/index.html

 Jonhn  Lidzey aquarelliste britannique, vient de décéder, le 5 avril 2009. Il était âgé de 74 ans. Il avait au départ suivi des cours à la « Camberwell School of Art » où il enseignera dans les années 60

 http://www.camberwell.arts.ac.uk/

puis au « Southwark Collège »

 http://www.southwark.ac.uk/

A partir de 1987 il se consacre entièrement à son art. Au début de sa carrière il avait été graphiste, d’abord pour l’ONU puis pour diverses agences de publicité.Il exposait régulièrement dans les galeries londoniennes .En 1990, il avait reçu les prix  Daler/Rowney à l’exposition annuelle de la Royal Watercolor Society.

http://www.royalwatercoloursociety.co.uk/

Il était membre de la ‘ Royal Society of Arts’.

En France, les aquarellistes connaissent deux ouvrages qui avaient été traduits  « Aquarelle : Comment composer et mélanger les couleurs »  et « L’Atelier de l’aquarelliste. »

http://recherche.fnac.com/ia338376/John-Lidzey

Ses œuvres, très souvent des intérieurs, sont spontanées, riches en couleurs, intimes et fraîches avec de magnifiques jeux d’ombres et de lumière. En voici quelques unes :

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John Lidzey Anna’s Bedroom

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John Lidzey – Cello in sunlight

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John Lidzey  – Old bathroom

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John Lidzey – Cintra at Saint-Tropez

Blanche ODIN, aquarelliste du 20 ème siècle

Blanche ODIN ( 1865 – 1957) est une aquarelliste française née à Troyes en 1865.

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Elle est contemporaine des mouvements artistiques majeurs de la fin du 19 ème siècle et du début du 20 ème siècle. A l’âge de 12 ans ses parents s’installent à Maubourguet (Hautes Pyrénées). A partir de 1882, elle vient , chaque année, à Paris où elle fréquente des ateliers et académies. En effet, à cette époque l’Ecole des Beaux-arts est encore fermée aux femmes. Elle travaille notamment avec Madame De Cool. Elle également suit les cours de Madame Herbelin miniaturiste et Monsieur Chaplin. Elle rencontre aussi Madeleine Lemaire, aquarelliste réputée à l’époque. En elle ouvre en 1900, à 35 ans, un atelier, rue du Vieux colombier à Paris. Elle obtient ses premiers succès publics. Ses œuvres sont reçues à l’Exposition Universelle et elle est admise au Salon des Femmes peintres. Elle illustre les Contes blancs de l’écrivain Jules Lemaitre. A cette époque l’administration des Beaux-Arts lui achète plusieurs aquarelles. Une des ses aquarelle est acceptée par le jury du Salon des Artistes Français auquel elle participera jusqu’en 1945. Elle y est très vite classée « hors concours » compte tenu de la qualité de ses œuvres. Quand elle réside à Maubourguet elle s’intéresse aux paysages, aux scènes animalières et fait aussi quelques portraits.

C’est à partir des années 1925 que l’on trouve ses premières séries de roses, qui ont fait sa réputation. Les fleurs, réalisées dans une palette vive, sont éclatantes. Elles sont alors toujours mises en scène dans un décor, avec des vases toujours différents .

Blanche Odin fait montre de sa grande maîtrise des couleurs et de l’eau. Dans la décennie suivante et jusqu’à sa disparition en 1957, elle utilise un arrière plan neutre. A cette époque elle s’installe à Bagnères-de-Bigorre. C’est la galerie Georges Petit à Paris qui présente ses œuvres. Elle offre en 1948 à sa ville d’adoption un ensemble de 48 aquarelles, qui constitue le fonds de l’exposition permanente qui lui est dédiée, au Musée Salies.

On ne regrettera qu’une chose, c’est qu’elle ne semble pas connu en dehors de la France et des pays limitrophes. Je suis convaincu qu’elle sortira maintenant de ce relatif anonymat. On trouve des informations sur cette aquarelliste sur le site du musée de Bagnères :

http://www.museesbagneres.fr/blanche_odin_013.htm

Par ailleurs, Madame Monique Pujo-Monfran, aquarelliste qui réside dans cette région a publié deux ouvrages qui ont contribué à mieux faire connaître plus largement Blanche :

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« Blanche Odin Lumière d’aquarelle » et « Blanche Odin Passion Aquarelle »

http://www.monfran.fr/mapage/index.html

Ce que faisait Blanche Odin ne peut que séduire, celles et ceux qui sont tournés vers l’aquarelliste dite botaniste, les inconditionnels de l’hyper-réalisme, mais aussi tous ceux qui sont séduits par la limpidité de ses couleurs et l’intense luminosité qui habite ses œuvres, en résumé : La vie !!!

Et bien entendu, on trouvera ci-dessous, l’une des ses oeuvres :

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