Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
La conjonction de cette présence d’artistes a fait sortir ce petit hameau de l’anonymat.Mais depuis, avec la venue de 400.000 visiteurs par an, des voix s’élèvent pour alerter sur les effets indésirables que pourrait engendrer cet afflux des touristes
Mais revenons aux artistes peintres et écrivains qui à l’invitation d’André Breton, de Pierre Daura ou Paul Paquereau ont résidé à Saint-Cyr-Lapopie. Les peintres, pour la plupart des surréalistes n’ont pas une approche de paysagistes. Je n’ai donc pas trouvé d’œuvres réalisées dans cette jolie vallée du Lot
Cette rétrospective consacré au sculpteur et peintre colombien Fernando Botero , connue internationalement est la première proposée au public de Belgique
On l’a vu dans des billets précédents, des colonies d’artistes se sont constituées dans plusieurs lieux en Bretagne : A Pont-Aven = Le Pouldu =Concarneau = Douarnez = Camaret-sur-Mer. Sur la Côte d’Émeraude certains artistes se retrouvent, mais il ne s’agit pas au sens propre de colonies d’artistes.
La Côte d’Émeraude est située dans le Nord de la Bretagne. Elle s’étend de la pointe du Grouin au cap Fréhel. Elle attire depuis la fin du 19ème siècle les artistes peintres. Ils viennent souvent en ordre dispersé .Ils ne constitue pas comme à Pont-Aven, de véritables colonies.
Outre des écrivains comme Gustave Toudouze = Georges_Ancey = Saint-Pol-Roux Max Jacob, Paul Eluard, Pierre Mac Orlan, Gabriel Trarieux, Louis Aragon, et bien d’autres
Son œuvre coloriste est une synthèse entre l’expressionnisme et le fauvisme à la frontière entre la figuration et l’abstraction. Son thème récurent est le visage. Au fil du temps il peint, dans des petites dimensions des œuvres abstraites, géométriques inspirées des icônes de sa terre natale. Alexej von Jawlensky était jusqu’à présent inconnu en France.
Douarnenez avec l’arrivée du Chemin de Fer en 1884 a attiré, sinon une colonie au sens propre, un courant continu de peintres. Un artiste y réside et il invite ses amis. Et cela s’est poursuivi dans la première moitié du 20-ème siècle. Certains se retrouvaient à l’ Hôtel Ty Mad. Cela s’inscrit dans un grand mouvement des artistes vers la Bretagne.
Concarneau, son port et sa ville close ont attiré, de entre 1870 et les années 1950, de nombreux peintres, venus de toute la France, des États Unis et du monde entier. Ils étaient attirés par la beauté de la nature, l’ambiance très active née des activités de la pèche, des conserveries, les coutumes locales. A l’époque le port breton abritait plus de 2000 navires dont un tiers de thoniers.
La pratique de l’esquisse de paysage, entre dessin et peinture, réalisée à l’huile, en plein air, s’est beaucoup pratiquée à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Dans les années 1880, le Pouldu n’est qu’un espace dunaire avec quelques maisons à l’embouchure de la Laïta. L’endroit fait partie de la commune de -Clohars Carmoêt . C’est à cette époque que Paul Gauguin, lassé par l’affluence de Pont-Aven, découvre ce lieu distant de 20 kilomètre de Pont-Aven. Il avait été précédé par Henry Moret qui a découvert le Bas-Pouldu dès 1881.
Pont Aven surnommée la Cité des peintres verra arriver trois vagues successives de peintres. Après les précurseurs dans les années 1860, il y a le gros de la troupe dans les années 1880, avec notamment l’arrivée en 1886 de Paul Gauguin qui aura un rôle de leader.
On appellera ces regroupements l’Ecole de Pont Aven. Mais c’est une école sans maître. Les artistes développent différents styles. Gauguin vient de renoncer à l’impressionnisme pour s’orienter vers le synthétisme (+) d’autres seront proches du cloisonnisme ou du symbolisme. Ils peignent, avec des couleurs chaude, en à plat, en abandonnant la perspective et en utilisant des cernes noires. Ils ne cherchent pas à traduire ce qu’ils voient mais ce qu’ils imaginent . Un certain nombre deviendront bientôt les Nabis.. On a pu dire que c’est à Pont-Aven qu’est né l’art moderne.
Par ailleurs, sans toujours constituer des colonies, de nombreux peintres ont immortalisé la Bretagne
Cette région que l’on appellera La Vallée des Peintres(+) a séduit des flots successifs d’artistes constitués en colonies. C’est ce que l’on appelle à partir de 1864 l’école de Crozant.
Les deux frères réunissent entre des œuvres des peintres français. Puis à partir de la 1ère Guerre mondiale, l’interruption des liaisons entre la Russie et l’Europe devenant impossibles, ils s’intéressent alors à la jeune peinture russe. Leur collection est présentée au public dans leur hôtel particulier.
Mais la Révolution Bolchevique va confisquer cette collection. Elle ne sera plus montrée jusqu’à la mort de Staline. On sait qu’il n’appréciait pas les œuvres rassemblées . Ils les jugeait décadentes et censurées
C’est en 1883 que Claude Monet s’installe avec Alice Hoschedé à Giverny, petit village normand de 300 habitants ,principalement des agriculteurs. Il y vivra jusqu’à son décès en 1925. . Très vite il crée ses célèbres jardins . Les lieux sont de nos jours gérés par une Fondation qui porte son nom. C’est là qu’il réalisera sa célèbre série des nymphéas. et depuis un champ voisin celle des Meules.
Presqu’à la même époque Willard Metcalf visite Giverny. Il y amène, pour passer l’été, quelques amis américains élèves des académies de Paris.
Très vite un certain nombre de peintres dont de nombreux américains viennent peindre à Giverny et à Vernon. . Ils s’y installent plus ou moins longtemps. Ils viennent pour le village, ses paysages. Souvent, ils ne connaissent pas Claude Monet. Suivant les sources, ils furent entre 300 et 500 artistes à fréquenter les lieux
Cette commune de 117 habitants a une certaine notoriété artistique. En effet, au milieu du 19ème siècle, sa beauté a attiré des peintres s’y sont établi ou ont été accueilli à l’Auberge des Sœurs Moisy et à l’Hôtel Legangneux.
A partir des année 1875 et jusque 1925 des artistes, qui ne se sont pas nécessairement rencontrés vont être regroupé sous le vocable d’ École de Saint-Céneri.
C’est à cette époque une petite commune de 600 habitants. Pourtant, elle a attiré à la fin du 19ème siècle de nombreux artistes , en plusieurs vagues successives.
Il y a bien entendu des peintres français, certains venant de l’école de Barbizon et bien d’autres. Puis dans les années 1870, arrivent des Américains et des Britanniques. Ils sont suivis dans les années 1880 par un fort contingent de peintres Scandinaves. Et dans les années 1890 c’est le tour des artistes japonais.
Certains artistes vont s’installer durablement et acheter ou construire des maisons. D’autres trouvent le gite et le couvert à Hôtel Chevillon ou à la Pension Laurent, d’autres sont invités par des amis peintres ou ne font que de brefs séjours.
Dans la seconde moitié du 19ème siècle avec l’arrivée de la ligne ferroviaire Paris-Granville et le développement des bains de mer, le Cotentin et plus précisément autour de la baie du Mont-Saint-Michel. a vu arriver sur ses plages et dans l’arrière pays de nombreux paysagistes.
Au travers de 80 œuvres l’exposition propose une expérience immersive, esthétique et sensorielle au cœur de l’acte de création et des sources d’inspiration de l’artiste. Ceci à l’aide de vidéos et d’ambiances sonores.
L’exposition réunit autour de 70 tableaux et plus de 100 dessins et gravures attribués à Francisco de Goya (1746–1828) . Sa carrière qui a duré plus de 60 ans s’étend du rococo au romantisme. Les œuvres réunies proviennent des musées et collections privées d’Espagne, du reste de l’Europe et des États-Unis.
Comme on peut le constater, il n’y a pas ici dans le Calvados une colonie d’artistes au sens strict mais des regroupements qui se font au gré des circonstances. Quelques amis peintres vont planter leur chevalet, ici ou là, à Trouville, Deauville ou Vierville. D’autres viendront de Honfleur y passer quelques jours
William Turner -The Castle at Tancarville – 1832
Affiche vantant la plage de Trouville
Paul Renato Petion – Scène de Plage à Trouville
Eugène Boudin – La plage de Trouville 1864/1865
Claude Monet – Sur la plage à Trouville
Eugène Boudin – Le marché de Trouville
Gustave Caillebotte – = Falaise près de la mer à Trouville – 1880
Le 2 janvier 2020, comme chaque année, j’ai publié le calendrier annuel des évènements de l’Aquarelle . On savait que depuis quelques mois des choses se passaint en Chine. Mais nos frontières sont bien protégées, on le sait depuis Tchernobyl . Et Agnès Buzin, la Ministre de la Santé était rassurante. Et puis l’on a vite réalisé que la France, l’Europe entraient dans le cycle infernal de la Pandémie de la Covid 19. Dès le 17 mars 2020 le pays a connu le premier confinement, les magasins, les liens de rassemblement , les bars et restaurants fermés la pénurie de masques, les hospitalisations, , les services de réanimation, les morts, le télétravail, les cours en distanciel , les vidéoconférence en Zoom.
ll s’est passé presque deux années et la pandémie est toujours là. C’est la 5ème vague qui s’installe et le nouveau variant ὂ μικρόν qui nous menace.
On sait que pendant ces deux années, beaucoup d’évènements culturels et festifs ont été annulés et bien entendu de nombreux évènements liés à l’aquarelle ont été annulés. L’on manque encore de visibilité quant à l’évolution de cette maladie et des règles restrictives qui pourraient être prises en 2022. Cependant, il faut rester optimistes et vivre avec l’espoir que tout cela sera bientôt dernière nous. C’est pourquoi je persiste à publier, comme chaque 2 janvier, depuis plus de 10 ans mon calendrier des évènements de l’aquarelle pour 2022. En espérant qu’il ne sera pas trop perturbé.