Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Camille Saint-Jacques est né en 1956 dans les Hauts-de-Seine, où il vit et enseigne le français . Il a dirigé le « Journal des Expositions » Il a publié plusieurs ouvrages sur l’Art, notamment « Artiste et après ? » « La maladresse, une faute heureuse » « Art contemporain 1950-2000 »
Et puis Camille Saint-Jacques, peint, le plus souvent à l’aquarelle, dans de grands formats souvent de plus de deux mètres. Pour se faire il colle plusieurs feuilles de papier aquarelle ensemble. Et il mitonne aussi ses couleurs à base de pigments. « Le 19 » présente une dizaine de ses réalisations. Cet été il participe également à une exposition collective « Le paysage revisité » à Saint-Benoît du Sault
Le paysage, Camille Saint-Jacques, le créé, l’invente en observant son jardin à Colombes. Il a consigné dans un journal (téléchargeable) des remarques très intéressantes sur la création de ses œuvres
Il a une vue très lucide et un peu désabusée de la pratique de l’art . Il l’a confiée à David Galenson lors d’un entretien récent. « Aujourd’hui, l’art est un marché, une industrie ». « Comme pour la Mode, les artistes, pour réussir, doivent changer leur style tous les six mois » « Je peins pour profiter de ma vie. Mais il n’y a que peu de gens aujourd’hui qui croient en l’art. Je ne veux pas passer mon temps avec de jeunes artistes qui veulent seulement faire de l’argent. Je ne veux pas passer du temps avec des gens qui ne sourient jamais »
Voici quelques unes de ses aquarelles et autres œuvres sur papier. A noter que le cadre fait généralement partie intégrante de l’œuvre
Camille Saint-Jacques – LIV 178 – Aquarelle 258 cm x 158 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 21, 2010, aquarelle, 98 x 130 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 72, 2010, aquarelle, 65 x 50 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 85, 2010, aquarelle, 65 x 50 cm
Camille Saint-Jacques, LIII 98, 2010, aquarelle, 65 x 98 cm
La 4 ème rencontre * de l’Aguarela de Santa-Cruz au Portugal se déroule actuellement et jusqu’au 30 juillet 2011. L’an denier j’ai parlé déjà parlé de cette manifestation
Parmi les artistes qui participent cette année à cette rencontre, il y a :
L’aquarelliste Janick Vergé réside dans le golfe du Morbihan. Elle vient de publier en mai 2011 un livret de 28 pages au format A4, illustré de 25 de ses aquarelles abstraites
« en substance »
« Une immersion dans les méandres de mon cheminement abstrait :
Le mystère d’une écorce, le murmure de la pierre, les veines marbrées de l’évasion.
Nulle redite mais une perpétuelle remise en cause ponctuée de ma rêverie poétique
et l’émergence de vibrantes émotions dans les empreintes de la matière
où je vous invite à tutoyer l’essentiel «
Il est possible de commander l’ouvrage (20€ port en sus) sur son site à la rubrique librairie ou en lui écrivant à : janick.verge@wanadoo.fr.
Au 19ème siècle dans le monde anglo-saxon dans les débats qui opposent les tenants de la gouache et de l’aquarelle traditionnelle, c’est la transparence qui fait triompher cette dernière. On n’utilise pas le blanc du dioxyde de titane mais celui du papier et les terres avec parcimonie ainsi que le noir.
Ces données sont de plus en plus souvent remises en questions, notamment dans les pays anglo-saxons. J’ai voulu y voir un peu plus clair. Aussi, je me propose dans cette série de quatre articles d’aborder quelques acceptions qui se rapportent à l’aquarelle. Ce sera « l’aquarelle etc.… »
Tout d’abord l’aquarelle pure, puis celle mêlée à d’autres médiums, les mixed media, puis les watermedia où l’eau n’est pas toujours de l’eau et enfin celle où il s’agit en fait d’acrylique.
James Fletcher Watson disait lors de la création de cette structure en 1999 qu’il ne s’agissait pas de les copier, mais de s’en inspirer, d’être simple et efficace pour exprimer la beauté du paysage, en privilégiant la transparence et l’utilisation des glacis.
La “Transparent Watercolor Society od America – TWSA” constate que la technologie moderne produit de nombreux nouveaux produits solubles dans l’eau. La plupart des Sociétés d’Aquarelle accueillent les artistes qui utilisent les nouveaux médiums solubles dans l’eau issus de la chimie moderne. La TWSA quant à elle, elle entend maintenir la distinction entre les média à base d’eau et l’aquarelle transparente et promouvoir uniquement cette dernière. La Transparent Watercolor West Society poursuit le même but.
Le guide pratique : Dessiner aux crayons de couleurs par Wim Verhelst, Constrase chaud-froid par Sergueï Toutounov , Sur le motif dans le parc des Ecrins par l’aquarelliste Didier Samson, les craies noire et blanche d’ Henri Pierre Bourget , les aplats au pastel sec de Marie Pierre Le Sellin. Ainsi que les rubriques habituelles, concours, expositions en France et en Europe
Des discours il y en a dans de nombreuses occasions. Un certain nombre de sites proposent, gratuitement ou contre paiement, des textes de discours, comme discoursvie publiquediscours en ligne. On trouve aussi les discours du Général de Gaulle
Dans ma représentation, ce n’est pas l’orateur que j’ai voulu montrer, mais l’assistance, celles et ceux qui sont censé écouter. Il doit s’agir de congressistes ou d’une cérémonie pour la Fête des mères, compte tenu que l’on ne voit que des femmes. Les dames portent des robes longues. C’est certainement une manifestation à caractère officiel. Cela se passe sous les frondaisons. Cependant, ce n’est pas la Garden Party du 14 juillet dans les jardins du Palais de l’Élysée, puisqu’elle a été supprimée
Aquarelle réalisée sur papier Montval – grain fin 300 gr. Tendu sur châssis – Format raisin 65 cm x 50 cm – Technique « grand » humide
Les photographies scientifiques, médicales peuvent être des sources d’inspiration intéressantes de compositions abstraites. Lorsque l’on cherche l’on en trouve de très nombreuses. Cette sélection ouvre la porte à un univers insoupçonné.
Pour cette rétrospective de l’ oeuvre gravée de Georg Baselitz, le musée expose autour de 200 estampes, sur les 2000 que l’artiste a réalisées. On sait que la gravure qui est très prisée des allemands, des suisses ou des hollandais est boudée en France. C’est une occasion de les découvrir.
L’artiste Georg Baselitz, mondialement connu pour ses peintures entreprend son œuvre gravée au début des années 1960. C’est pour lui une expérimentation plastique. Tout d’abord ce sera des figures masculines à l’eau forte que, comme ses peintures, il met la tête en bas dix ans plus tard. Il réalisera aussi une petite cinquantaine de planches de « » à l’aquatinte. Depuis les années 2000, l’artiste gravure plus qu’il ne peint
Le peintre britannique Lucian Freud né en 1922 à Berlin, petit-fils d’un psychanalyste célèbre, est mort le 20 juillet 2011 à Londres, où il était arrivé en 1934.
Une grande rétrospective de son œuvre a été présentée en 2010 au Centre Pompidou. A cette époque j’ai publié un article sur cet important artiste contemporain.
Les magazines et journaux vont sans aucun doute commenter, l’ouvre et la vie du peintre disparu.
L’exposition « La découpe comme modèle »confronte le travail de peinture de François Rouan, des années 1966-70 à celles des années 2007-2011. Au cœur de l’exposition, la présence d’un film spécialement réalisé pour cette occasion intitulé « Odalisque – Flandres » articulera ces deux moments, en même temps que la relation entretenue par Rouan avec l’oeuvre de Matisse, de Collioure à la Flandre, à travers le corps des modèles. A voir ici, quelques visuels de l’exposition.
Ce matin en ouvrant ma messagerie j’ai découvert ce courriel de l’aquarelliste américaine Robin Purcell
« Je viens de poster un lien vers votre blog et a recommandé votre blog merveilleux. Merci pour un tel lieu d’inspiration pour visiter. — Robin Purcell » Elle ne s’est pas contentée de faire un très aimable commentaire sur mon blog. Elle a aussi rédigé, sur son propre blog, un billet qu’elle a titré « international perspective on watercolor »
Voici le carnet de liens vers les sites, les blogs, d’un certain nombre d’aquarellistes de la République d’ Inde . L’on peut être surpris du nombre infime d’aquarellistes au regard de la population du sous-continent qui dépasse 1,2 milliard d’habitants. A ma connaissance il n’existe pas une « Indian watercolor society »ou un autre regroupement artistique de ce genre. Je suis donc parti sur la toile avec mon filet à papillon. Je ne me repère pas entre les patronymes et les prénoms. Aussi, je n’ai pas classé dans l’ordre alphabétique mais dans celui de mes trouvailles.
N’hésitez surtout pas à relever les erreurs involontaires que j’ai pu commettre, mais aussi à apporter les compléments éventuels. Donc bonne visite, belles découvertes
L’exposition présente une près d’une centaine de d’huile, de pastels, de lithographies et de dessins.
Roussel (1867-1944) est un peintre du groupe des Nabis. Il fait des études classiques au Lycée Condorcet avec son ami et plus tard beau-frère Édouard Vuillard . Il rencontre Maurice Denis. Il entre dans l’atelier Maillart puis à l’Ecole de Beaux Arts et à l’Académie Julian où le groupe des Nabis se constitue avec Roussel et Bonnard. Il rend visite en compagnie de Maurice Denis à Cézanne, Signac et Cross. Il enseigne un moment à l’Académie Ranson. Il a réalisé de nombreux panneaux décoratifs, des rideaux de théâtre, des décorations monumentales comme à la Société des Nations à Genève ou le théâtre de Chaillot. Il pratique aussi la lithographie dans l’atelier de Vollard
Il expose avec ses amis à la Libre Esthétique , au Salon des Indépendants et dans des galeries parisiennes. Ses œuvres sont présentes dans les musées de Saint-Tropez, Lyon, Grenoble, Moscou, Helsinki et Copenhague. Une rétrospective lui avait été consacrée en 1994 au Musée Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye .Il a légué à l’Etat cinquante cinq tableaux de Vuillard. On le voit dans son atelier sur ce document téléchargeable et un site lui est consacré et aussi une vidéo où son petit fils Jacques Roussel commente « la grande fontaine de Jouvence »
Voici des représentations de quelques unes de ses œuvres
Ker Xavier Roussel – La Terrasse des Tuileries, 1892-1893, huile sur toile
Ker Xavier Roussel – L’enlèvement d’Europe – 1924 – Huile sur carton
Ker Xavier Roussel – Les Saisons de la vie – 1892, huile sur toile
Ker Xavier Roussel – Composition dans la forêt – 1890 -huile sur toile
Ker Xavier Roussel – La Barrière – 1893, pastel sur papier
Cedwin Parker (Cy) Twombly Jr. Peintre, dessinateur, sculpteur et photographe américain né à Lexington en Virginie en 1928 vient de mourir en Italie où il résidait depuis cinquante ans.
En 2004, le Centre Pompidou a présenté Cinquante années de dessins. Voici un extrait du dossier de presse qui situe l’œuvre sur papier de Cy Twombly
« Les dessins des années 60 comportent un éclatement de la matière, qui se manifeste par l’usage intensif des crayons de couleur ainsi que du pastel, et par une surface saturée de graffitis et de chiffres. Entre écriture spontanée et contrôle absolu des moyens, le langage pictural de cette décennie trouve son ultime expression dans le cycle de Bolsena, qui comprend des dessins de grands formats, où les graffitis cèdent la place à une prolifération de formes géométriques. Ces oeuvres annoncent les dessins très dépouillés de la décennie suivante.
Au courant des années 70, Twombly accorde une place privilégiée à la technique du collage, où se succèdent des séries qui déclinent, jusqu’à épuisement, un même motif. Un ensemble de collages est consacré aux artistes et aux écrivains, qu’il admire, dont Malevitch et Tatline. Un autre groupe de collages explore la feuille de ficus.Twombly produit, ensuite, des collages et des dessins de très grands formats, dédiés à la mythologie gréco-latine, dont se nourrit son oeuvre depuis la fin des années 50. On y retrouve, parmi d’autres divinités, Pan, Vénus, Apollon, Mars ou Orphée.
Les oeuvres sur papier des années 80 se distinguent par un retour violent à la couleur. Le recours à la peinture au même titre que le crayon ou le pastel, s’intensifie au début des années 90, et connaît son apogée dans une série de dessins datés de 2001. Ces derniers, aux dimensions monumentales, sont des œuvres à part entière, qui dans une explosion de couleur, réunissent écriture, dessin et peinture. Ces œuvres, par lesquelles l’artiste brise le traditionnel cloisonnement entre peinture et dessin, constituent un sommet inédit de l’art de Twombly. »
Ses œuvres bénéficient d’une Cote très importante. Il faut encore évoquer l’affaire du baiser lors de l’exposition Blooming en 2007.
Il est difficile pour l’honnête homme d’analyser et de commenter l’œuvre de ce grand artiste, qui semble se rattacher ni à une école, ni à un mouvement. Elle est faite de pictogrammes, de traces, de chiffres, de mots, de couleurs, de griffonnages, est , sous l’apparente impulsivité, complexe. L’artiste multiplie, signe de sa grande culture les références mythologiques, symboliques et historiques. Richard Leeman donne des clés pour déchiffrer l’œuvre dans Cy Twombly . Peindre, dessiner, écrire. Eric Mézin, le responsable de la collection Lambert, a dit « qu’il était au niveau de matisse. Le Moderna Museet de Stockholm présente à l’automne prochain en collaboration avec la Staatsgalerie Stuttgart et la Tate Liverpool une exposition intitulée « JMW Turner, Claude Monet et Cy Twombly » En introduction il est affirmé que « ce sont trois des plus grands peintres de ces 150 dernières années »
On trouve des informations intéressantes sur le blog de l’écrivain Philippe Sollers ainsi que sur le site qui lui est consacré. Voici une courte sélection d’images de ses œuvres sur papier
Cy Twombly – Untitled -graphite, crayon à la cire, crayon de couleur papier
Cy Trombly – Souvenir de l’ile des Saintes – Aquarelles
Sur les sites de diffusion des vidéos l’on trouve un certain nombre de fichiers audiovisuels consacrés à l’aquarelle. Il y a des documents généralistes ou sur un thème précis. Ces démonstrations n’ont pas toutes les mêmes qualités pédagogiques, techniques ou informatives.
Certains auteurs sont animés par des considérations commerciales. C’est le cas des extraits de Dvd proposés par un certain nombre d’aquarellistes connus. D’autres sont animés par l’esprit partageur de l’Internet des origines.
Je me propose, au fil des semaines, de présenter quelques unes de ces vidéos. Bien entendu elle ne sont pas toujours, loin s’en faut, en français mais plus souvent en anglais ou en espagnol. Peu importe, elles permettent de voir la manière, les gestes, les techniques, le matériel utilisé par l’artiste
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J’ai choisi de commencer mon petit tour d’horizon avec celles qui ont été enregistrées par l’aquarelliste uruguayen Alvaro Castagnet. Il est comme il le dit lui-même « l’un des aquarellistes les plus respectés dans le monde »
Il s’agit ici, de vidéos de courte durée, qui font la promotion de Dvd qu’il a enregistrés pour Apv films et Epc Art courses.
Tout d’abord Alvaro Castagnet : aquarelle inspirée- 2.36 mn. C’est une sorte de présentation de l’artiste, pour donner envie d’acquérir la collection.On observe par exemple qu’il utilise du pigment blanc, gouache ou acrylique.
La semaine passée, le 52ème carnet de liens a été consacré aux aquarellistes d’ Afrique du Sud. Depuis « j’ai parcouru » le reste de l’Afrique et je livre ici ce nouveau carnet de liens. Mes recherches ont été malaisées. En effet, dans le reste du continent, il n’existe aucun équivalent à la Watercolour Society of South Africa et au demeurant les aquarellistes sont nombreux.
Il faut savoir que plus généralement la pratique de l’art pictural au sens occidental où on l’entend ne remonte qu’à la décolonisation des années cinquante Les écoles d’art des grandes capitales africaines ont le plus souvent été créées à cette époque. Bientôt est né un Art contemporain africain. Il s’expose depuis les années 1990 au Dak’Art, la Biennale de l’Art africain contemporain Cependant, les artistes pratiquent surtout la peinture à l’huile, à l’acrylique et les techniques mixtes souvent inspirées des pratiques traditionnelles.
L’aquarelle est cependant pratiquée par un certain nombre d’artistes. Je présente ici mon recensement. Ma collecte est sans doute un peu maigre, , mais l’on rencontre des manières de pratiquer souvent originales et très intéressante d’utiliser ce médium.
Et puis, il ne faut pas oublier que je recense uniquement les aquarellistes qui disposent d’un site, d’un blog, d’une galerie virtuelle ou d’une notice.
Les peintres sont classés par ordre alphabétique, sans jugement de valeur. L’exercice aurait été bien trop délicat, entaché de partialité, sujet à caution. Je n’ai pas retenu non plus le critère de la pratique exclusive de l’aquarelle. Il est assuré que ce carnet contient des erreurs et des omissions. Notamment l’absence d’aquarellistes égyptiens, sans due au fait que l’Internet y est rédigé en arabe
Les observations que l’on me fera permettront d’y apporter les corrections nécessaires.
Mais gageons que les visiteurs fidèles ou d’occasion prendront plaisir comme moi à découvrir “le monde” des aquarellistes d’Afrique
Une rétrospective consacrée à l’œuvre de Marc Desgrandchamps de 1987 à aujourd’hui. A cette occasion sont montrées une quarantaine de peintures de grand format et d’une importante sélection de gouaches, dessins, collages, lavis et lithographies.
Marc Desgrandchamps est un peintre et graveur français né en 1960. Il a fait ses études artistiques aux Beaux Arts de Paris. Il est installé à Lyon.
C’est le peintre du suggéré, de la transparence, à la limite du figuratif. Il utilise des jus très liquides qui créent des coulures caractéristiques et des effets de surimpression . Ses huiles de grandes dimensions, parfois de 400 x 200 cm montrent dans des paysages décalés, indéfinis, des baigneuses, ou des promeneuses évanescentes,
Marc Desgrandchamps a participé à de nombreuses expositions. Une première restrospective lui a été consacrée au Centre Pompidou en 2006. Il est représenté par la galerie Galerie Zürcher (New York et Paris) depuis 1995. Dès 1985 il exposait à la Maison de la Culture de Saint-Étienne. Il a été notamment présenté au Musée Sainte-Croix aux Sables d’Olonne, aux M.A.C. de Lyon et Strasbourg, au Kunst Museum de Bonn et l’an dernier au Today Art Museum de Pékin
Toutes les informations sur ces expositions sont données dans le dossier de presse qui est téléchargeable Ici
L’on peut également trouver de nombreuses information sur ces rencontres et sur toute l’actualité photographique sur le magazine en ligne « Photographie.com ». et aussi s’abonner à sa lettre de diffusion
« Charles Lapicque, la vocation maritime »
Jusqu’ au 31 octobre 2011
Cette exposition s’articule autour du tableau de Charles Lapicque « Le naufrage » qui fait partie de la collection du musée.
Charles Lapicque (1898-1988) était passionné par la mer. Dès son plus jeune âge il passe ses vacances à Ploubazlanec.Il a pratiqué la plaisance et les régates sur divers bateiaux notamment le Flying Fox. Il a aussi été de 1946 à 1966 un Peintre de la Marine peu conventionnel. La Marine Nationale ne lui en a pas tenu rigueur en présentant en 2008 à La Rochelle et en 2009 à Toulon des expositions consacrées elles aussi à l’aspect maritime de son œuvre
Voici une vidéo produite par « Culture Box » à l’occasion de l’exposition du Musée de la Marine de Toulon
Cette année le Musée des Beaux-Arts de Besançon lui a également consacré une importante exposition. Enfin, voici quelques images « d’œuvres maritimes » de l’artiste
Charles Lapicque – Le naufrage – 1946 – Huile sur toile
Paul Klee – Rote und weisses Kuppeln – 1914 -Aquarelle
En mars 2010 j’ai mis en ligne un billet sur l’exposition présentée à Limoges par le collectif Aquamorphose, un néologisme qui emprunte peut-être à l’ Aquagraphie ou à l’ Anamorphose. J’avais alors parlé d’une pratique de « l’aquarelle autrement ». Je savais aussi qu’une exposition comparable avait été organisée en 2009 au Jardin Botanique de l’Université de Gand
J’avais déjà abordé cet aspect de l’aquarelle par le truchement du monotype et d’autres pratiques de l’ aquarelle libre et créative. Et de Printemps je me suis lancé dans mes Ramifications. J’entends bien poursuivre mes recherches et expérimentions
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Ma démarche, par cette série d’articles a été d’aller plus loin et recadrer ces quelques pratiques dans un ensemble plus large.
Mon approche n’aurait pas été complète si je n’avais pas recherché les aquarellistes qui actuellement peignent « autrement » ici et ailleurs. Certains sont purement abstraits d’autres pratiquent un syncrétisme pictural
Certains aquarellistes actuels entendent s’inscrire dans une abstraction raisonnée, réfléchie. Leurs œuvres sont, disent-ils, le fruit d’une maturation, d’un cheminement. Il y a eu le passage obligé par le dessin et le figuratif, les réflexions, les essais et les découvertes ou inventions techniques. Leurs œuvres sont alors habitées par une écriture, un style propre à chaque artiste.
Mais il y a aussi, les tenants de l’art informel qui redécouvrent, sans nécessairement des références historiques, le dripping, le pouring ou encore le tachisme. Leurs œuvres doivent beaucoup au hasard, à l’aléatoire, à la gestuelle Le résultat séduit les amateurs de décoration. Si les harmonies de couleurs sont judicieusement mises en place, leurs œuvres peuvent attirer l’attention
Je ne prendrais bien entendu partie entre les abstraits « pur jus » et les « mi-figue, mi-raisin » comme le dit l’un de mes amis. Toute œuvre est valorisée par « le regard de l’autre » .Voici un certain nombre de liens hypertextes qui renvoient vers les sites de ces aquarellistes. Chacun appréciera selon son propre regard, sa sensibilité
Certains artistes sont familiers d’autres moins. Ils méritent tous que l’on s’attarde sur leurs œuvres. Mais bien entendu, l’excellent peut côtoie ce qui l’est moins. Cette approche n’est pas exhaustive. Des erreurs ou pire des oublis ont forcément été commis. Je les corrigerai dès que l’on me le signalera. J’ai prudemment adopté un classement alphabétique. Cliquez sur chacun de liens et je gage que vous ferez des découvertes qui vous séduiront
Pour ne pas alourdir ce billet, je montre quelques exemples de cette pratique de « l’aquarelle autrement » dans un autre article que figure ci-dessous
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Peut-être y aura-t-il une sixième partie à cette série d’exposés. Mes contacts positifs avec des membres du collectif « aquamorphose » me permettent d’espérer un dialogue ouvert sur l’approche de l’aquarelle autrement. Ce sera sans doute après l’été
Voici des images d’œuvres abstraites de quelques uns des aquarellistes cités dans l’article précédent. (Partie 4/5 mise en ligne après, pour que la lecture soit facilitée : article et au dessous illustration)
Il ne s’agit pas d’une « sélection palmarès », mais d’un choix purement arbitraire. Certains regretterons des absences . Mais il n’était pas raisonnablement possible d’afficher près de 80 œuvres. De toutes façons en cliquant sur les liens dans l’article ci-dessus, l’on peut tous les découvrir
Abbas Menati – Khatnaghashi 1 – Aquarelle -2002
Alberto Rafael de Burgos-Martinez – La avaricia – Aquarelle
Ali Khodja – Terres voisines – Aquarelle
Anet Dunkan – Red and Grey – Aquarelle
Anja Jääskeläinen – Kaukomaan tuoksu -Aquarelle
Cédric Pochon – Abstract – 2011 – Aquarelle
Danièle Carrel – Sans titre – 2009 – Aquarelle
Dominique Coppe – Voyage immobile – Aquarelle
Evelyne Delfour – Souffles – Aquarelle
Ewa Karpinka – Nacres – Vie Mort Passage – Aquarelle
José Gietka (aquabroc) – Déraciné – Aquarelle
Ghislaine Mollet – Contrastes et lumière – Aquarelle