Journée mondiale de l’aquarelle – le 23 novembre 2009 et quelques réflexions personnelles sur l’organisation du « monde de l’aquarelle »

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C’est par hasard en consultant le site de la société canadienne de l’aquarelle que j’ai découvert cet événement.

http://www.aquarelle.ca/

Vous en avez beaucoup entendu parler en France dans les organisations d’aquarellistes ? En ce qui ne me concerne pas vraiment. Heureusement, il y avait dans le n° 2 de l’Art de l’aquarelle un portrait d’Alfredo Guati Rojo, l’ancien Président de la Sociedas mexicana de acurellistas, le fondateur en 2001 de cette manifestation. Il l’a voulue mondiale et l’a fixée au 23 novembre de chaque année. C’est aussi à lui que l’on doit le premier musée consacré uniquement à l’aquarelle

http://www.acuarela-mexico.com/cont_his.htm

J’ai fait des recherches sur Google en français, en anglais et en espagnol. En « googlant »Día Mundial d’acuarela, on trouve  beaucoup de messages. Avec « World Day of watercolor » il n’y a aucun résultat. En français, sauf les sites canadiens, c’est à peine mieux. La société française d’aquarelle n’évoque que celle de 2008 et rien pour 2009 Heureusement notre ami Olivier Philippot  indique sur son blog qu’elle se déroulera à Charenton-le-Pont, au cours de l’exposition nationale.

Ceci appelle a réfléchir. Ne soyons peut-être pas étonnés que l’aquarelle reste boudée du public.

Je voudrais faire, « mutatis mutandis » une comparaison avec ce qui se passe dans le domaine sportif. Je ne parle pas du football, mais par exemple le tennis, le golf. Ces sports sont dotés d’une fédération internationale, de fédérations dans chaque pays, de clubs qui regroupent tous les pratiquants, qui sont licenciés. La couverture médiatique est faite grâce aux tournois, professionnels et amateurs et aux circuits professionnels et autres « open ».

Dans le monde de l’aquarelle, il n’y a pas d’organisation mondiale. Les sociétés nationales ne cooptent qu’un nombre réduit de membres. Pour la France, il y a bien quelques associations locales, dont certaines reconnues comme celle de Lyon.

En fait, il y a en France et en Belgique, la notion de collectivité, d’esprit collectif n’existe malheureusement pas. Un petit groupe de personnes cooptées, toujours les mêmes,  « font le circuit ». Pendant cela, la foule des humbles pratiquants n’est rien, sauf à suivre les stages des premiers. Ils sont beaucoup moins bien lotis que le golfeur sans handicap qui a au moins la qualité de licencié.

Il serait urgent, on ne peut pas dire « nos instances représentatives » puisqu’il y en a pas, mais ce qui se sentent une responsabilité, réfléchissent pour que qu’enfin l’aquarelle sorte des salons et des ghettos où elle risque, sinon de s’étioler. Il y a des champions en ligue 1 mais n’oubliez pas les districts.

Une petite anecdote pour conclure. Mon épouse va chez un coiffeur réputé de la place. Elle voit que des toiles sont accrochées sur les murs du salon.

Question au responsable : « ce sont des aquarelles »

Réponse du responsable : « Oh non Madame..ce sont des peintures ! »

Conclusion : il y encore du boulot à faire pour que l’on entende plus de telles remarques

Comment faire sécher une aquarelle

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Décapeur thermique

 Pour faire sécher une aquarelle, nous avons tous notre  méthode. En voici trois, à chacun de choisir

1 – Le « laisser faire » ou séchage naturel

La façon la plus simple d’attendre que l’air ambiant fasse son œuvre. En été, cela va même  souvent vite. Dans les techniques humides, c’est la solution la plus intéressante. Elle permet au « cycle de l’eau » de se poursuivre jusqu’à la fin.

2 – Le sèche-cheveux

Lorsque l’on travaille en technique « mouillé sur sec » on utilisera le sèche-cheveux après chaque lavis, pour éviter les fusions entre les couleurs. Il faut cependant, faire attention que la puissance du souffle ne disperse pas la couleur.

3 -Le décapeur thermique

Lorsque l’on est très pressé et que le sèche-cheveux n’est pas assez rapide on peut utiliser le décapeur-thermique. Vous savez c’est cet engin que les bricoleurs passent sur les peintures écaillées des portes, fenêtres et volets, avant de peindre à neuf. On trouve cet appareil dans les magasins de bricolages. Certains peuvent être réglés en intensité de chaleur, jusqu’à 600°. Il ne faut pas mettre l’engin trop près de l’aquarelle, sous peine d’avoir des couleurs brulées

http://www.web-libre.org/dossiers/decapeur-thermique,5599.html

Il ne reste plus qu’à choisir ce qui est le plus approprié, suivant les circonstances ou le tempérament de chacun. Pour l’extérieur où il n’y a pas d’électricité, il y a seulement l’air ou encore ce que propose Richard dans son commmentaire.

Et la patience est souvent la meilleure attitude à avoir… souvenez vous de la fable de la tortue..

Akinator – Un petit billet . . . pas très sérieux…quoi que …l’aquarelle n’est pas si loin

Si vous avez quelques instants  à perdre, jouez avec Akinator, une sorte d’Aladin. Il devinera le personnage auquel vous pensez. C’est un peu  éloigné de nos préoccupations artistiques habituelles. Encore dans la bannière du site est un intégré une bandeau publicitaire d’un libraire en ligne. Et la « pub » c’est pour qui ? pour des aquarellistes. Vous voyez que l’on ne sort pas des thèmes de mon blog

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http://www.akinator.com/aki_fr/#

Les expositions d’aquarellistes de cet automne 2009

C’est l’automne, mais les salons artistiques continuent heureusement de fleurir.

En voici quelques uns :

Le Salon international d’Aiguillon (Lot-et-Garonne)

du 24 octobre au 8 novembre 2009

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http://salon-aquarelle.ville-aiguillon.eu/

Le Salon des artistes français au Grand Palais à Paris

 du 3 au 9 novembre 2009-

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http://www.lesalon-artistesfrancais.com/pages/index.html

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Le Salon du dessin et de la peinture à l’eau, même lieu et mêmes dates

http://www.peinturealeau.com/

La 10ème Biennale d’aquarelle d’Hirson (Aisne) du

24 octobre au 8 novembre 2009

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Exposition de la Société française d’aquarelle à Charenton-le-Pont

Du  29 octobre au 23 novembre 2009

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http://www.sfaquarelle.org/

Paysage – ambiance de ciel jaune orangé – Une petite méthodologie de l’aquarelle

Dominique, ma professeur d’aquarelles qui est au demeurant charmante, trouve que j’ai une façon à moi de travailler, que j’ai des idées, de l’imagination. Mais vice rédhibitoire pour un aquarelliste, que je « cuisine » Elle ne dit pas que je gouache, puisque je travaille dans l’humide. Brigitte, la professeur de l’Ecole d’arts de Douai, dans d’autres termes, disait un peu la même chose.Elle me disait aussi , peu encourageante pour ce que je faisais,  » que l’on ne devient pas aquarelliste en deux ans »

En fait le plus souvent, lorsque je n’arrive pas à obtenir la nuance que je désire, j’y apporte d’autres pigments, un peu au gré de ma  fantaisie. Certains de mes bons amis y reconnaissent en quelque sorte mon style … un « style masmoulin« .

Il est vrai que lorsque je me mets à  peindre, je me lâche. Je travaille souvent de façon spontanée,  mais peut-être irréfléchie. Et notamment, je ne me pose pas  de questions  sur la compatibilité des couleurs entre elles. Cela ne veut pas dire que je me lance comme cela, sans réflexion préalable. Mais je me préoccupe surtout du sujet, de la mise en scène, de la composition et sans doute pas assez de la palette des couleurs, de leur compatibilité entre elles. En théorie, bien entendu, je sais bien des choses sur la transparence, l’opacité de certains pigments, la roue chromatique. Mais ensuite j’en fais fi.

Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pas été souvent  présent à l’atelier l’an passé. Certaines notions fondamentales me sont donc très certainement « passées au dessus ». Je suis au cours pour apprendre  la technique humide et me perfectionner. Je m’applique donc actuellement l’ écouter et appliquer les conseils qui me sont prodigués.

Dominique attache beaucoup d’importance aux études préalables. Elle conseille d’avoir avec soi un cahier d’esquisse en papier pour aquarelle. J’ai trouvé des blocs de 30 pages de papier Canson 300 gr. – grain moyen – format A4- pour aquarelle et acrylique- reliés par une spirale.

Et maintenant procéder de la façon suivante:

1- Choisir les couleurs que l’on va utiliser.  Pour mon étude de cet après-midi là : Trois couleurs primaires et leurs trois complémentaires.

2-  Disposer, un peu de chaque pigment,  sur une  mini palette constituée par une chute de papier, dans l’ordre du fameux triangle de J.L. Morelle.

3 – Faire des essais de couleurs, pour voir comment les fusions, les harmonies s’opèrent. Il me revient que c’est ce qui avait été fait lors de l’étude des carnations.

4-  Noter la composition des mélanges obtenus. Cela permettra de s’y  reporter par la suite  pour retrouver le « si joli vert », le « sublime mauve » que l’on avait obtenu.

5 – Faire une ou plusieurs esquisses  colorées

6 – Dans cette phase préparatoire, ne rien laisser au hasard, en quelque sorte

7- Ensuite dans la phase d’exécution, bien entenu, l’on laisse s’opérer la magie de l’eau

8 -Lorsque l’on intervient pour faire des retraits, utiliser un pinceau rigoureusement propre. Et évidement après rinçage de l’outil, l’on l’essuye avec un chiffon très propre.

J’ai utilisé du papier Montval, tendu sur châssis nu, grain fin 300 grammes, format raisin. Bien entendu en technique humide

Un paysage, avec un bois, un falaise, au bord de l’eau, dominé par un ciel jaune et orangé.

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Paysage au ciel jaune orangé – aquarelle ©masmoulin 2009

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Comment enlever les taches de gomme à masquer ou drawing gum

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Depuis que je peins à l’aquarelle en technique humide je ne me sers plus de gomme ou liquide à masquer, généralement désignée sous le nom anglais de « drawing gum » ou par les initiales G D. Je pense que de toutes façons l’on pas beaucoup d’intérêt à utiliser ce produit. Quand on le retire, une fois l’aquarelle terminée, on découvre une surface blanche, trop blanche et surtout trop franche dans sa forme

Cependant, il peut arriver qu’on soit amené à y recourir, pour un travail déterminé.

Et malheureusement, l’on peut se tacher. Alors comment faire. Quel produit naturel ou chimique utiliser.

La réponse :

Un produit antiadhésif utilisé pour enlever les traces laissées  par les pansements autocollants et les bandes de sparadrap. Le  plus connu est celui de la marque Gilbert  C’est un produit que l’on trouve en pharmacie. Il coute environ 4€

Essayez-le, vous avez de fortes chances que la tache disparaisse.

Impression d’art numérique à la giclée

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 Le mot giclée évoque le liquide qui gicle, jaillit avec force. Il a été associé à l’impression d’art par Jack  Duganne, un des pionniers des impressions d’art sur imprimantes à jet d’encre grand format, au début des années 1990.

En effet dans ce dispositif d’impression, des fines gouttelettes d’encre sont diffusées sur le support. Cependant, les  encres à l’époque ne permettaient pas une tenue suffisante dans le temps et avaient tendance à se dégrader.

Aujourd’hui la giclée définit la reproduction numérique de très haute qualité,  d’une œuvre en série limitée. Elle nécessite une collaboration entre le studio et l’artiste, comme pour les lithographies. C’est ce qui permet de respecter les subtilités et les nuances de l’original.

Dans un premier temps sont réalisés des prises de vues numériques de l’œuvre à reproduire. On utilise des appareils photographiques de très haute définition (~40 millions de pixels). Les fichiers d’images sont visionnés sur ordinateur et des corrections de chromie, de lumière, de contraste, pourront, en accord avec l’artiste, être apportées .

L’étape suivante consiste à imprimer en haute résolution de « 1440 dpi ». On utilise des imprimantes numériques « grand format » Epson, HP, Océ, Roland, etc. Chaque impression est lancée une à une  puis contrôlée une par une. Les reproductions en tirage limité, sont numérotées et signées par l’artiste. Les encres actuelles sontrésistantes à la lumière et à l’eau.

Tout comme les lithographies signées des périodes antérieures, des galeries et des grands musées comme le Louvre à Paris, le British Museum à Londres ou le Metropolitain Museum de New York présentent des œuvres à la giclée. Les originals peint à l’huile ou à l’acrylique peuvent être « reportée » sur toile de lin.

Les aquarelles elles sont reproduites sur du papier aquarelle Arches, Somerset, Hahnemühle. Le québecquois «  Giclart » travaille pour les aquarellistes canadiens, Suzanne Valiquette, Josée Perrault, Pierre Tougas, Roland Palmerts, Gilles Archambault, Diane Boilard, Yvon Chartier, Nicole Grisé.

Il y a d’autres ateliers, comme « Grand format numérique,  Artopix, Lebanonart

Des artistes proposent leurs œuvres ainsi reproduites, comme Christophe Cardot, William Wayne, Fabio Braghi ou encore Marc Folly

Dans un prochain article, je vais évoquer l’estampe numérique qui utilise les mêmes moyens d’impression mais où la conception de l’oeuvre originale peut se faire directement sur l’ordinateur.

Le ciel dans tous ses états – Les couleurs du ciel

 

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Cirrus d’Erik Anestad

Ainsi que je l’avais indiqué dans mon billet d’hier, je donne ici des liens vers des sites qui expliquent ou qui montrent le

« ciel dans tous ces états »

Des explications sur la couleur du ciel sur Wikipedia et sur « Astrosurf »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Couleur_du_ciel

http://www.astrosurf.com/luxorion/cielbleu-rayonvert2.htm

Et aussi, mais malheureusement en Anglais, celui  du Dr John Day «The couldman »

http://www.cloudman.com/

La classification des différents nuages

http://www.ffme.fr/technique/meteorologie/les-nuages/classifgendescrip.htm

http://galileo.cyberscol.qc.ca/intermet/eau/classement_nuage.htm

http://www.meteo.org/phenomen/nuage.htm#DESCRIPTION

Des informations sur les cyclones

http://www.tibleu.com/html/index2.htm

Les jolies galeries « Pixheaven » de Laurent Laveder et « Expo nuages » d’Agnès Carbonnel

http://www.pixheaven.net/galerie.php?id=4

http://expo.nuages.free.fr/pSommaire.html

ainsi que celle de l’organisation britannique « Cloud appreciation society »

http://cloudappreciationsociety.org/gallery/index.php?x=browse&category=1&pagenum=1

Des photos des couleurs du ciel

http://coup-mouss.skynetblogs.be/tag/1/ciel

http://www.meteobell.com/

http://www.photos-depot.com/photo-categ-ciels-sui-0.htm

http://www.vjoncheray.fr/phototheque/photos-nature-animaux/nature/photo-ciel/

Des photos des ciels d’orage avec les « chasseurs d’orage », les « voyages électriques » de « Notre planète »

http://www.chasseurs-orages.com/photos-du-ciel.htm

http://alexhermant.blogzoom.fr/r2445/Ciels-d-orages/

http://www.notre-planete.info/photos/photos_risques.php?type=eclairs

Et aussi des photos de ciels de tempêtes, de cyclones et de tornades

http://photosduperigord.canalblog.com/archives/2009/02/10/12469284.html

http://www.notre-planete.info/photos/photos_risques.php?type=tornades

http://www.natureinsolite.com

On trouvera encore, mais en anglais, des explications et des photos sur les arcs en ciel sur « Atmospheric optics »

http://www.atoptics.co.uk/

Et pour terminer deux sites consacrés aux « aurores boréales », celui du Canadien Gilles Boutin et  les galeries de photos d’ auroresboreales.com

http://www.banditdenuit.com/photos.html

http://www.auroresboreales.com

Il y  a dans tout ceci largement matière à se documenter sur le ciel et les phénomènes qui perturbent sa sérénité. Il y a aussi des sources d’inspirations à l’infini.

Diffusion en ligne par Télérama du documentaire “Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés »

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Le magazine culturel Télérama, pour sa série « Les affres d’emploi »  met en ligne, pendant 48 heures, l’intégralité du film franco-belge de 80 mn, que Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil ont réalisé en 2006. Ce documentaire est une dénonciation accablante des souffrances endurées au travail.

Les réalisateurs « ont installé leur caméra dans un cabinet médical pour filmer les consultations de personnes malades de leur travail et qui, un jour, ont craqué. Ce qu’ils disent fait froid dans le dos. Ce sont les victimes humiliées d’une guerre dévastatrice qui ne dit pas son nom, celle du néolibéralisme. C’est un grand soulagement que procure ce film d’écoute. Pas n’importe quelle écoute, celle-là est « risquée », comme le dira à un moment un praticien. Cela signifie qu’il faut un certain courage, aux patients comme aux médecins, pour affronter le mal en cours. On parle beaucoup de crise de l’emploi en masquant souvent celle du travail. Avec la menace du licenciement qui plane vient la soumission, l’intimidation, le chantage ou le harcèlement … » (extrait de la critique de Jacques Morice parue de mars 2007)

http://television.telerama.fr/television/ils-ne-mouraient-pas-tous-mais-tous-etaient-frappes-de-sophie-bruneau-et-marc-antoine-roudil,48744.php

Le thème ne fait évidemment  pas partie des préoccupations artistiques de mon blog. C’est la briéveté de la diffusion de ce documentaire, sur ce très grave problème de notre société actuelle qui m’a incité à donner l’information

Peindre le ciel à l’aquarelle

Mardi dernier j’ai repris les cours d’aquarelle. Pendant deux séances sont abordés les ciels. On sait que le ciel est l’un des éléments les plus importants dans le paysage. Il s’anime, il le fait vivre. A chaque heure, chaque saison, suivant les conditions météorologiques, le ciel est  diffèrent, changeant, avec peu ou beaucoup de nuages.

Il y a le ciel sans nuage, le ciel par jour de vent, le ciel de tempête, le ciel d’orage, le ciel sous la pluie, le ciel du couchant, le ciel d’hiver, etc.

En voici quelques  illustrations. Il s’agit ici de photographies et non pas d’aquarelles

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J’ai réalisé pendant le cours plusieurs études de ciel d’orage.

J’en montre deux

La première réalisation, en mouillé sur sec par lavis successifs : jaune, puis bleu, puis bleu, en séchant entre chaque application

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Etude de ciel 1- aquarelle – mouillé sur mouillé © 2009 masmoulin

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

La seconde réalisation en technique humide, dans le même ordre d’intervention, en faisant bien voyager les pigments pendant toute la période humide

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Etude de ciel 2 – aquarelle – mouillé sur mouillé ©2009 masmoulin

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Il s’agit de petits formats A4 sur papier Montval 300 grammes – grain fin

Un certain nombre d’ouvrages ont abordé la façon de « peindre les ciels ». Je me suis  procuré à la médiathèque de ma ville celui de Patricia Seligman édité chez Nathan en 2003. Mais il y a aussi celui plus ancien de  José Maria Parramón et Gabriel Martín (2000) qui malheureusement ne semble plus disponibles.Et ceux plus récents de Geoff Kersey (2007)

http://www.amazon.fr/Peindre-ciels-Geoff-Kersey/dp/2756500771

et de Terry Harrison (2008)

http://www.amazon.fr/Peindre-ciel-mer-Terry-Harrison/dp/2350003329/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1256532139&sr=1-1

Dans un second billet que je publierai demain, je vais donner les « liens hypertexte » d’un certain nombre de sites qui expliquent le pourquoi des ciels et d’autres qui nous les montrent dans des bases de photos.

James Ensor, peintre et graveur belge – Eléments de biographie et quelques oeuvres

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James Ensor (1860-1949)

James Sidney Edward Ensor, peintre et graveur  belge, est né, en 1860, à Ostende en Flandre occidentale. C’est dans cette ville que son père anglais, a rencontré sa femme ostendaise de souche. Toute sa jeunesse le jeune garçon a côtoyé, dans la boutique familiale, des coquillages, des chinoiseries, des verroteries, des masques, des animaux empaillés. C’est là qu’il a nourri son univers peuplé de rêves et de cauchemars.

Il reçoit une première initiation à l’académie de sa ville natale. De 1877 à 1880, il suit les cours de l’Académie des Beaux Arts de Bruxelles, dont il n’apprécie guère l’ambiance. Il rencontre dans la capitale belge, des condisciples comme Khnopff, Finch, Hanon ou Th. Van Rysselberghe. Il fait de multiples croquis et esquisses d’après Bruegel, Rembrandt, Goya, Callot, Turner, Manet ou Daumier. Il y a aussi Jérome Bosch avec lequel l’on ne peut s’empécher de faire le rapprochement.

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Jérome Bosch – » Le jardin des délices »

Sa formation académique achevée, il rentre à Ostende où il   résidera pratiquement toute sa vie. Les œuvres de ses débuts sont réalistes. Il peint, dans une matière empâtée, dans des couleurs sombres, des autoportraits, des marines, des intérieurs bourgeois. Elles sont fraîchement accueillies. Les sujets sont jugés trop prosaïques. Par ailleurs, son affranchissement de la technique pictural et incomprise. Il est refusé aux salons d’Anvers et Bruxelles. C’est à cette époque qu’il participe,  à la création du groupe d’avant-garde dit « Les XX. »

http://users.skynet.be/pierre.bachy/libre_esthetique-XX.html

Il entame une un cycle de dessins « Les auréoles du Christ ou les sensibilités de la lumière ». Il aborde les thèmes du masque et du squelette. Bien entendu le Carnaval d’Ostende l’a inspiré. C’est sa vision symbolique du Monde. C’est aussi une façon de se venger du public. Il dira que « Les masques me plaisaient aussi parce qu’ils froissaient le public qui m’avait si mal accueilli. » Il peint notamment en 1889 «  l’entrée du Christ à Bruxelles ». Il expose aux Salons de la Libre Esthétique qui a succédé aux XX.

L’utilisation de couleurs pures , la lumière, et les schématisations qu’il opère,  d’une manière très originale, en avance sur son temps, préfigurent «  l’expressionnisme » Il expose à Paris, sans grand succès se qui renforce sa misanthropie. Avec l’arrivée du siècle, son inspiration fléchie, il se répète et ralentit sa production.

Dans la décennie 1910 Anvers et Rotterdam organisent une rétrospective des ses œuvres. Les musées royaux de Belgique achètent des toiles. En 1929, c’est la consécration. Il est obtient la nationalité belge, et anobli. Et enfin  les Beaux-arts de Bruxelles organisent une grande rétrospective. En 1933, il est sacré « Prince des peintres ». Il finira sa vie couvert d’honneurs tardifs.

Ses œuvres sont présentent dans de nombreux musées, à travers le Monde. Lors de la grande vente Yves Saint-Laurent – Pierre Bergé, organisée l’an passé par Christie’s, « Au conservatoire » a été attribuée pour 577.000 €.

On trouvera des compléments d’informations sur « Wikipedia » et « Art-deco »

http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Ensor

http://pagesperso-orange.fr/art-deco.France/ensor.htm

Une analyse de l’œuvre, des informations sur la cote de l’artiste sur « art-mémoire »

http://www.art-memoires.com/ensor_f1.htm

Un article très intéressant sur Ensor et la symbolique des masques et de la mascarade sur le site de « lotus »

http://users.skynet.be/lotus/art/ensor0-fr.htm

Une vidéo en  anglais de la retrospective que lui a consacré le MOMA de New York à l’été, et qui vient d’ouvrir au musée d’Orsay

Une page sur le site « lettres-histoire » qui centralise près de 200 oeuvres du peintre, dans l’ordre chronologique de 1876 à 1939

 http://lettres-histoire.info/lhg/Art/XXe_James_Ensor.htm

Et enfin, les œuvres présentes dans les musées du Monde, sur « Artcyclopedia »

http://www.artcyclopedia.com/artists/ensor_james.html

Et voici quelques oeuvres

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James Ensor – « Vue de la plaine flamande » – 1876

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James Ensor -La femme au chale rouge -1880

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James Ensor – « Entrée du Christ à Bruxelles » – 1889

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

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James Ensor -« Vieille femme aux masques » – 1889

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James Ensor – « L’intrigue » – 1890

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James Ensor – « Squelettes se disputant un harang-saur » – 1891

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James Ensor – « Les bons juges »- 1891

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James Ensor – » Au concervatoire » – 1902

(cf. Vente Saint-Laurent / Pierre Bergé)

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James Ensor – « Ensor dans son atelier ou Ensor a l’harmonium » – 1933

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James Ensor « Bien faire et laisser rire » – 1939

James Ensor (1860-1949), peintre et graveur belge, au musée d’Orsay

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http://www.musee-orsay.fr/fr/

Au « Musée d’Orsay » vient d’ouvrir depuis le 20 octobre et jusqu’au 2 février 2010, une rétrospective de peintre et graveur belge James Sidney Ensor (1860-1949) né à Ostende.

Cette exposition est réalisée en collaboration avec le Musem of Modern Art de New York qui l’a initiée. Elle y a été présentée cette année de juin à septembre.

On y verra ses premières toiles où il peint des paysages, des natures mortes, des scènes d’intérieur à la recherche de la lumière. Et bien entendu, les séries célèbres des Masques et des Squelettes, ironiques et plutôt grinçants. Il y représente les notables, juges, médecins, ou les vielles dames de la bourgeoisie. On y verra aussi des autoportraits. Tout au long de sa vie il en a réalisé une centaine. Et puis, la dernière période, après 1910, lorsqu’il est devenu célèbre. Avec la consécration, son oeuvre s’est assagie. Il avait perdu la colère.

Ensor a connu l’impressionnisme et a assisté à la naissance de l’expressionnisme, du cubisme, du futurisme et du surréalisme. Il voulait révolutionner sa peinture et disait avoir « anticipé tous les mouvements modernes »

Kreativ Blogger Award – Merci Irina

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Irina Rekhviashvili  me fait l’honneur et la gentillesse de me décerner  le « Kreativ blogger » et je l’en remercie très vivement.

http://irinapictures.blogspot.com/

Cette récompense lui a été attribuée par Teresa Palomar

http://lostinwondert.blogspot.com/

Comme le veux la règle qui régit les awards sur le web, elle a « transmis le flambeau » en donnant cette récompense à sept autres bloggeurs. Outre votre serviteur, il s’agit de :

Gry’s photosphotographe norvégienne

http://tunesphoto.blogspot.com/

Stephen Hall – peintre et dessinateur anglais

http://splatpaint1959.blogspot.com/

Joliepop – un blog de filles

http://jolliepop.blogspot.com/

Painting with Erin and Annie de Beckie Saar Leone – peintre de Californie

http://beckieleone.blogspot.com/

Marcio’ Art Journal de Mario Correa – aquarelliste du Colorado

http://marciosart.blogspot.com/

Land Sketch de Nathan Fowkes – carnetiste de Los Angeles

Je suis très flatté de me trouver en si artistique compagnie. Merci encore Irina et joyeux anniversaire !

Irina thank you very much for choosing me for this award

and

Happy Anniversary

L’interdiction de fumer et la « pause cigarette »

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Je vous conseille de visionner cette vidéo d’une agence américaine de lutte contre le tabagisme, jusqu’à la fin. Vous serez surpris

On sait que depuis le 1er février 2007 il est interdit de fumer « Dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail »,  « dans les moyens de transports collectifs »,« dans les espaces non couverts des écoles, collèges et lycées publics et privés, « dans les établissements destinés à l’accueil, à la formation et à l’hébergement des mineurs ». Depuis le 1er janvier 2008 mesure s’applique également « dans les débits permanents de boissons à consommer sur place, casinos, cercles de jeu, débits de tabac, discothèques, hôtels et restaurants »

http://www.tabac.gouv.fr/

Depuis, l’on voit partout, en ville, des petits groupes ou des personnes isolées qui sortent de leur lieu de travail, pour faire une « pause cigarette ». Rien a été prévu dans le Code du Travail, et cette pratique s’est installée sous la forme d’une tolérance des entreprises. Les milieux médicaux dénoncent  cette  nouvelle pratique.

http ://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/0,,4759793,00-la-pause-cigarette-nuit-a-la-sante-de-l-entreprise-.html

Néanmoins, je pense que « ce n’est pas demain la veille » que ces attroupements disparaîtrons.

J’ai croqué l’un de ces rassemblements « enfumés ». Comme souvent, j’ai sans doute exagéré un peu le nombre de participants réunis autour du « calumet de la paix »

Je présente ma réalisation dans  un billet séparé de ce jour.

La bande dessinée – La BD : le Louvre, la couleur, l’aquarelle et l’ordinateur

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La Joconde par Nicolas de Crécy – Aquarelle

Au début de l’année 2009, le musée du  Louvre a organisé une exposition consacrée au 9ème Art, intitulée ‘Le Louvre invite la bande dessinée ».

http://www.louvre.fr/llv/exposition/detail_exposition.jsp?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198674118667&CURRENT_LLV_EXPO%3C%3Ecnt_id=10134198674118667&pageId=2

On pouvait y voir des planches originales d’albums coproduits par le musée et l’éditeur de BD Futurolis. « Période glaciaire » de Nicolas de Crécy, dessinateur-coloriste, peintes directement à l’aquarelle – « Sous sols du Révolu » de Marc-Antoine Mathieu à l’encre de Chine – des croquis de composition  de « Aux heures impaires » d’Eric Liberge. Bernard Yslaire et Jean-Claude Carrière, auteurs de l’album  « le ciel au-dessus du Louvre » dessiné directement sur ordinateur faisaient la démonstration de leur technique.

Je joins le dossier de presse sous format PDF. bd-au-louvre.1256105731.pdf

Cette exposition sera prochainement présentée à Angoulême et à Bruxelles.

A titre d’exemple une illustration en aquarelle par Nicolas de Crécy de Manchotmelomane

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Nicolas de Crécy Manchot mélomane-Aquarelle

Et une vidéo de démonstration de mise en couleur d’une « case » par ordinateur

Et Gilles Ciment, publie sur son site, un essai très intéressant sur « La couleur dans la bande dessinée » 

http://gciment.free.fr/bdessaicouleur.htm

Il existe aussi un ouvrage « colorisation de BD : du traditionnel au numérique » de Stéphane Baril et Naïts, considéré comme la blble en la matière.

http://www.amazon.fr/Colorisation-BD-Du-traditionnel-num%C3%A9rique/dp/2212115083

On trouve des informations générales sur Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessin%C3%A9e

Un cours complet sur la réalisation des bandes dessinées sur le site de « crayons.be »

http://www.crayons.be/illustration_bd/liens.htm

Deux bases de données consacrée à la BD

http://www.bedetheque.com/

http://www.lambiek.net/fr/auteurs.html

Deux sites consacrés à l’actualité de la BD

http://www.neuvieme-art.com/

http://www.du9.org/

Quelques unes des galeries spécialisées dans la BD

http://www.galerie9art.com/

http://www.danielmaghen.com/fr/index.htm

http://www.galerietg.com/

 

Taches d’aquarelle sur un vêtement – comment la faire disparaître

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Lorsque l’on peint, il est prudent de se protéger avec un tablier ou une blouse. Mais on peut l’oublier. C’est alors qu’apparaissent les taches. Ce petit accident domestique n’est pas irrémédiable.

Voici comment procéder

Pour les taches récentes

Il faut utiliser un linge imbibé d’un mélange d’eau et ammoniaque.

Pour les taches plus anciennes

La tache est sèche. Il faut alors utiliser un linge imbibé d’essence minérale

Sorororo et la sauvegarde de la diversité linguistique dans le Monde

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Il existe actuellement 6000 à 7000 langues parlées dans le Monde. 5% des langues sont parlées par 95% de la population mondiale et 95 % d’entre elles ne sont parlées que par 5% des humains. La moitié est menacée de disparition. Ce sont bien entendu celles qui ne sont pratiquées que par un nombre réduit de « locuteurs ».

Mais avec la mort d’une langue c’est tout un pan du patrimoine culturel de l’humanité qui disparaît, les mythes, les connaissances de l’environnement, de la faune, de la flore.Le linguiste australien Christopher Moseley dit que « Chaque langue est un univers de pensée structurée de manière unique, avec ses associations, ses métaphores, ses modes de pensées »

La Fondation Chirac s’est donné notamment comme but d’aider à la sauvegarde de ce patrimoine. Le site Sorosoro signifie « souffle » « parole » en « araki » une langue qui n’est plus pratiquée que par huit personnes dans le Pacifique au Vanuatu.

http://www.sorosoro.org/ 

D’autres organisations se sont fixées un but similaire, comme la fondation Volkswagen

http://www.volkswagenstiftung.de/index.php?id=172&L=1

Sans oublier, bien entendu, l’Unesco

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&pg=00136

Ceci peut paraître éloigné de la finalité de mon blog. Mais lorsque je parle des aborigènes d’Australie, de Omos et d’autres peuples qui nous montrent les richesses des « arts premiers », je pense être dans une même démarche, d’intérêt, de curiosité artistique et culturelle.

Des conseils, des astuces, des vidéos pour apprendre le dessin

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Le site de « Randocroquis » est consacré comme son nom l’indique aux croquis de randonnées .C’est une revue trimestrielle,  des annonces de stages, un forum et un blog

http://www.randocroquis.com/index.htm

http://randocroquis.blogspot.com/

 Mais c’est aussi des conseils, trucs et astuces.

  Une série de quatre vidéos en ligne « pour apprendre le dessin »

Je mets à titre d’exemple, la première de cette série, en ligne

       On trouvera les autres en suivant ces trois liens

http://www.dailymotion.com/video/x7vusw_exercices-du-randocroqueur-partie-2_lifestyle

http://www.dailymotion.com/video/x7xdrt_exercices-du-randocroqueur-partie-3_creation

http://www.dailymotion.com/video/x7xpmq_exercices-du-randocroqueur-partie-4_creation

  18 conseils, trucs et astuces pour apprendre le dessin.

      Sous forme de vidéos ou de textes

Les vidéos « exercices du Randocroqueur », déjà citées –Le sens du trait Dessiner un sapin – vidéo – Le trait, technique des hachures – vidéo – Le paysage à l’aquarelle – vidéo – Les bases de la perspective – Travailler la matière – Dessiner au crayon de couleur – Dessiner un paysage – Réaliser votre carnet de voyage – Peindre avec des couleurs naturelles – Effet d’aquarelle au feutre  astuce – Comment choisir votre matériel de dessinTravailler les ombres –  La tenue du crayon – Quelques conseils pour démarrer – Dessiner un paysage de montagne – Dessiner un arbre – Nuage de points astuce – Tracé à la gomme astuce

Pourquoi ce tour d’horizon des diffèrents médiums

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Si j’ai procédé à un tour d’horizon des médiums, c’est pour permettre bien entendu de les découvrir ou de les redécouvrir. Cela s’inscrit aussi surtout dans mon projet de voir si les uns ou les autres peuvent être utilisés entre eux et surtout avec l’aquarelle.

Je me propose, en effet, dans des billets ultérieurs, d’évoquer les techniques mixtes encore appelées mixed media ou watermedia.

 

Gaston Chaissac (1910-1964) peintre français – Une biographie et quelques oeuvres

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Gaston Chaissac par Robert Doisneau

Gaston Chaissac est né en 1910, à Avallon, dans une famille pauvre. Son père  cordonnier déserte vite le foyer. Il quitte l’école à 13 ans et travaille comme apprenti bourrelier, cuisinier, etc.

En 1936, il rencontre à Paris des voisins de son frère les peintres allemands Otto Freundlich et Jeanne Kosnik-Kloss.

http://www.ville-pontoise.fr/content/heading528/content4073.html

 Le couple dirige une école d’art l’initie à la peinture, l’encourage et le conseille. Il y côtoie dans leur bibliothèque les œuvres de  Picasso, ami de son hôte, de Kandinsky, de Braque, de Max Ernst. C’est le début de sa carrière artistique. Il expose en 1939. Cependant, atteint de tuberculose, jusqu’en 1942  il fait des séjours dans plusieurs sanatorium.

En 1942, il travaille à Saint-Rémy de Provence chez un bourrelier. Il rencontre le peintre Albert Gleizes et travaille dans son atelier

http://www.fondationgleizes.fr/albert-gleizes.html

Et aussi André Lhote

http://www.art-et-histoire.com/index3.htm?lhote.htm? ,

Ainsi que l’architecte André Bloc et le galeriste Aimé Maeght, l’encouragent.

La même année il se marie et s’installe en Vendée où son épouse a un poste d’institutrice. Très isolé, confronté aux sarcasmes des villageois,  il dessine et peint à l’huile. Son extrême pauvreté l’oblige à utiliser de multiples supports, souvent de récupération, des bassines, des bidons cabossés, des troncs d’arbres, des épluchures de courges. Il dit réaliser une « peinture rustique  moderne ».

Il expose au Salon des Indépendants où Raymond Queneau, Jean Paulhan et Jean Dubuffet le remarquent.

http://www.dubuffetfondation.com/

Il entame avec eux une relation épistolaire suivie. Jean Dubuffet réuni en 1951, ses lettres et poèmes dans « l’hippobosque au bocage » publié chez Gallimard. Entre 1958 et 1960 il publie régulièrement à la « nouvelle NRF ».

L’intégration de ses œuvres dans les collections « d’art brut » de Jean Dubuffet, parmi celles des fous et des marginaux, l’a longtemps desservi. Il passe alors pour un artiste naïf et primitif alors que l’on préfère aujourd’hui le considérer comme autodidacte.

Il réalise des compositions abstraites, des réseaux d’écailles, de cellules  et de spirales de plus en plus cernées de noir à l’image de l’art du vitrail. Il utilise des  rouges plutôt agressifs qui alternent avec des roses et des oranges « sucrés » posés en aplat Il montre des bêtes monstrueuses, des visages, des personnages, plus rarement un bouquet ou un  paysage. Les dessins d’enfants, la préhistoire, l’art africain l’inspirent. Il tire partie du hasard et de l’accident. Tout éveille sa création. Des déchirures, des cassures, des nœuds de planches, des dessins d’enfants. « Nulle forme prévue d’avance, au fur et à mesure de l’exécution je sais où il faut aller » Il réalise des compositions abstraites, des réseaux d’écailles, de cellules  et de spirales de plus en plus cernées de noir à l’image de l’art du vitrail. Il utilise des  rouges plutôt agressifs qui alternent avec des roses et des oranges « sucrés » posés en aplat Il montre des bêtes monstrueuses, des visages, des personnages, plus rarement un bouquet ou un  paysage. Les dessins d’enfants, la préhistoire, l’art africain l’inspirent.

L’œuvre de ce formidable « bricoleur », culmine quelques années avant sa mort avec d’incroyables totems de bois peints qui se dressent vers le ciel.

En 1961, trois ans avant sa mort, la galerie Iris Clert protectrice des « Nouveaux réalistes » lui consacre une exposition.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_Clert

C’est à cette époque qu’il réalise des  collages de papier de tapisseries découpés en de vastes compositions avec ou sans personnages.

Ce n’est qu’en 1973 que le Musée National d’Art Moderne de Paris, organise une première exposition de ses œuvres. Il est enfin reconnu comme un artiste à part entière. Ensuite les expositions se succèdent dans les principaux musées Cependant, il reste ignoré sur les bases de données artistiques « Artcyclopedia » et « Olga-AbcGallery »

En 2007, à l’étude de commissaires priseurs Acturial , « le locataire du premier » une huile et assemblage sur bois, de 1956 a atteint la côte de 299.300 €.

Des artistes reconnus comme l’allemand Georg Baselitz et le français Robert Combas revendiquent l’influence de Chaissac dans leur œuvre.

On trouvera d’autres éléments biographiques sur ces sites

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Chaissac

http://www.chaissac.sainteflorence.com/ http://archives.arte.tv/societe/artbrut/ftext/grands2.htm

Et voici quelques exemples de son œuvre :

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Gaston Chaissac

Composition à deux personnages sur fond moucheté- Aquarelle- 1942

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Gaston Chaissac – sans titre – Huile sur papier – 1944

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Gaston Chaissac -Sans titre – Huile sur isorel – 1954

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Gaston Chaissac – Sans titre – Gouache – 1961

 

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Gaston Chaissac – Le locataire du premier – Huile et assemblage sur bois – 1956

 

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Gaston Chaissac – Totem – 1961

Pratiques culturelles des Français à l’ère numérique – 13 % de la population âgée de 15 ans et plus pratique en amateur les arts plastiques ou graphiques

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Dans la presse écrite, à la radio, à la télévision l’enquête 2008 du Ministère de la culture a été évoquée.
Cette enquête, dirigée par Olivier Donnat, sociologue au Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la Culture et de la Communication est publiée dans un ouvrage aux éditions de La découverte.

http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/

On trouve aussi des informations synthétiques sur le site d’ « Educnet »

http://www.educnet.education.fr/veille-tice-et-numerique/pratiques-culturelles-des-francais-a-l-ere-du-numerique

On apprend que dans la population âgée de 15 ans et +

13 % de pratiquent  en amateur les arts plastiques ou graphiques

58 % ne vont jamais dans un musée ou une salle d’exposition

21 % y vont une ou deux fois par an

23 % y vont 3 fois et plus

Voici toutes ces informations détaillées dans un dossier de 12 pages,  téléchargeable au format PDF.

pratiques-culturelles-des-francais.1255838067.pdf

Le grand arbre – Aquarelle et encre de Chine

Dans l’un des virages de la route qui mène chez moi, dans le Var, il y a un gros arbre.  Un résineux que je suis bien incapable d’identifier et donc de lui donner un nom. Chaque fois que je passe en voiture sur cette route et c’ est souvent, je me dis « Il faudra que je fasse une aquarelle.

Il est très imposant et le tronc m’apparaît complètement noir. Certaines de ses grosses brabches touches presque le sol. Ce n’est pas un travail de peintre botaniste que j’ai voulu réaliser. J’en suis bien incapable et ce n’est pas mon approche. C’est l’impression, le choc émotionel que je ressens que j’ai voulu traduire. Je ne vois quand je pense à lui qu’une intensité de noir et le nuage vert de ses feuilles.

C’est pourquoi j’ai choisi de le dessiner à l’encre de Chine, au pinceau. J’ai laissé sécher et un moment après, j’ai valorisé d’eau ma feuille de papier Arches 300 gr 31 cm x 41 cm et j’ai posé des touches de couleurs. Voici le résultat

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Le grand arbre ©2009 masmoulin – aquarelle et encre

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Portes ouvertes des ateliers d’artistes les 16,17 et 18 octobre 2009

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Les Départements du Nord, du Pas-de-Calais et la Province belge de Flandre occidentale (région de Bruges, Courtrai, Ypres…) organisent la 12ème édition des « Portes ouvertes des ateliers d’artistes » les 16, 17 et 18 octobre 2009.

On peut rechercher les ateliers qui participent à l’opération

Département du Nord

http://www.cg59.fr/poaa/accueil.aspx

Département du Pas de Calais

http://www.pasdecalais.fr/pro/cg62/lien_direct?type_module=evt&id_module=7&rub_id_module=&id_forcage=6250

Province de Flandre occidentale

http://burenbijkunstenaars.west-vlaanderen.be/

 

Gaston Chaissac (1910-1964) – Poète rustique et peintre moderne », au musée de Grenoble

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Gaston Chaissac – Bouquet nouveau – 1944

Le musée de Grenoble organise du 31 octobre 2009 au 31 janvier 2010 une importante exposition consacrée à cet artiste encore peu connu du grand public.

http://www.museedegrenoble.fr/chaissac.htm

Il a été considéré comme un marginal par les milieux artistiques de  d’après-guerre. Pourtant, son œuvre apparaît maintenant dans comme celle d’un des artiste les plus originaux de son époque. Il était tout à la fois dessinateur, peintre, sculpteur, poète. Ces écrits sont publiés dans la Pléiade. Chaissac triture les mots comme les matériaux.  Son approche créative permet d’inventer formes et techniques nouvelles. La distinction entre figuratif et abstrait ne le concerne pas, souvent il mélange les deux genres.

Le musée présente près de 200 œuvres, depuis ses  premiers dessins de 1936 jusqu’aux grands collages de papiers peints et les derniers Totems de 1964, Ses thèmes favoris sont abordés , les bouquets de fleurs, les dessins-écritures, les objets récupérés, les crucifixions, les grands personnages souriants. C’est sa manière bien particulière d’observer la tragi-comédie humaine.

Je consacrerai un prochain billet à cet artiste un peu vite étiqueté « art brut » par Jean Dubuffet.