Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Ce matin, j’ai fait une aquarelle sur ce thème. J’ai essayé de traduire l’ambiance et le contraste entre les maisons éclairées par les lampadaires de la rue et la foule, qui constitue une masse d’ombre.
Je n’ai pas fait de dessin préalable, j’ai fait appel à mes souvenirs, à mes impressions.
J’ai travaillé sur papier Montval 300 grammes grain fin – 50 cm x 65 cm. Papier tendu sur châssis, dans l’humide.
Ceci s’inscrit dans ma démarche d’essayer de « tout représenter », même si ce n’est pas « romantique », dans le « goût aquarellement correct »
Voici une suite logicielle à utiliser en ligne, sans nécessité de télécharger de programme sur son ordinateur. On la trouve sur le site que lui consacre cette société américaine.
Pour bénéficier de toutes les fonctionnalités des différents logiciels, il suffit de s’inscrire gratuitement. Cependant, rien n’est jamais parfait. . . cette suite est rédigée en anglais. Mais elle est très intuitive. Elle se compose de quatre applications
Phoenix un logiciel de retouche d’image
Raven un éditeur d’images vectorielles
Peacock un logiciel de production d’effets
Toucan une palette graphique
Les textes de ces bannières ont été traduits par Google
Bien entendu Ferdinand Victor Eugène dit Eugène Delacroix (1796-1863) qui est un des grands peintres du 19ème siècle est fort connu pour ses grandes compositions et ses décorations monumentales. Mais il a aussi laissé un très grand nombre d’ »œuvres sur papier » des dessins et ausside très belles aquarelles. Ce mode d’expression n’était pas considéré par lui comme un médium à part entière. Il la pratique de façon importante en 1825 et en 1832.Très jeune, dès 1806 son talent de dessinateur trouve à s’exprimer alors qu’il fréquente le Lycée impéial. En 1815 ; son oncle le peintre H F Riesener le recommande à P N Guerin, qui a été formé par David. Au cours de son apprentissage, il fait la connaissance de Gros et Géricuault et Bonington. Il exécute au Louvre des copies des œuvres de Rubens, Velasquez, Rembrandt, Véronèse. Il expose pour la première fois « Dante et Virgile aux Enfers »en 1822, puis en 1824 « Le Massacre de Scio ». Ces deux œuvres sont achetées par l’Etat.
En 1825, il passe un peu plus de trois mois en Angleterre, il étudie Constable. Il est attiré par l’atmosphère, la vibration des couleurs. Il côtoie William Etty, Thomas Lawrence, Turner. Pendant cette période il réalise beaucoup d’œuvres à l’aquarelle.
De retour à Paris, il mène une vie mondaine, fréquente les salons littéraires où il rencontre Stendhal, Mérimée, Victor Hugo, Alexandre Dumas ou encore Théophile Gautier ou Baudelaire. Il est aussi l’ami de musiciens comme Paganini et Chopin. Mais c’est la compagnie de peintres qu’il préfère.
Pendant presque toute l’année 1832, il fait partie de la mission du Comte de Mornay auprès de Muley Abd Err Rahman, l’empereur du Maroc. Il visite le Maroc mais aussi Oran et Alger ainsi que Cadix en Espagne. C’est aux cours de ce long séjour qu’il découvre la lumière et de la couleur des paysages, mais aussi des gens simples et authentiques. Une autre culture, une sensualité, un certain mystère des ambiances orientales, qu’il découvre. Il réalise de nombreux croquis et aquarelles qui alimenteront beaucoup son oeuvre tout le reste de sa vie. Aussi, outre les commandes monumentales, il continuera toute sa vie à peindre des portraits et des toiles d’inspiration orientale
On trouvera des informations complémentaires sur les sites
Je me demande souvent ce qui fait une « belle aquarelle » et bien entendu, je n’ai pas trouvé de solution. L’on va parler de transparence, de ressenti, de suggéré, de graphisme et ensuite, quoi faire.
Je n’avais pas mis en ligne jusqu’à présent une de mes dernières réalisations. J’ai regardé, par la fenêtre du rez-de-jardin, où j’ai installé mon atelier (sic) quand je suis dans le Sud et voilà ce que cela a donné.
J’ai mis cette aquarelle sur un forum que je fréquente régulièrement. Il s’agit d’une sorte de galerie où l’on expose ses réalisations. Ce n’est pas une rubrique d’aide et de critiques.Voici quelques échantillons de commentaires qui ont été fait à propos de cet envoi
C. a dit « Aquarelle pure, simple et belle »
K. a dit « Tu as bien raison de peindre comme tu l’entends ou comme tu le sens !!!! »E. a dit « Moi je préfère tes dessins aquarellés car j’ai l’impression que tu as beaucoup pataugé dan l’eau pour ton bouquet »
F. a dit « Dans ton bouquet de fleurs, que tu as du faire dans le mouillé, on ne retrouve pas la transparence de l’aquarelle. On dirait que tu as frotté le papier, à moins que cela provienne du papier. « En plus tes fleurs sont un peu trop serrées. En dessiner quelques unes, puis suggérer les autres et jouer un peu sur les couleurs — un peu trop monotones les roses et les verts. Il ne faut pas hésiter à foncer tes verts et ajouter un peu de marron et varier les couleurs des fleurs. Il faudra recommencer et ce n’est pas évident.B. a dit « Ce foisonnement de fleurs est intense mais tout est de même force et l’oeil ne peut se reposer.Je crois qu’il faudrait faire quelques fleurs, feuilles, tiges « nettes » plus en force de couleur (ce qui les place « devant » ou « au-dessus ») et en faire moins « floues » plus pâles comme elles sont là mais beaucoup moins nombreuses pour que l’on puisse « respirer » L’évocation d’un foisonnement peut se faire en évoquant plus qu’en disant à profusion. Parfois c’est l’absence qui révèle la présence …avec plus de force que trop de présence.
Ces commentaires me confortent dans l’idée, que l’œuvre c’est ce que le spectateur voit. Mais cela me pose aussi la question : à partir de quand une aquarelle est terminée. Comment ne pas aller trop loin et peut-être gâcher ce qui avait une cohérence, une esthétique.Je pense qu’au fil des réalisations que j’ai montré transparaît une certaine orientation de mes recherches.
A mon avis, l’’aquarelle ne doit pas se cantonner, aux jolis paysages, aux magnifiques fleurs, au chat de la voisine. L’aquarelle, si elle veut devenir véritablement un art majeur au même titre que la peinture à l’huile doit aborder tous les sujets sans exception. Il ne faut pas peindre « pour faire joli », mais essayer de montrer ce que l’on ressent. L’artiste doit être témoin de son temps. Ce que l’on voit au 21 ème siècle, ce ne sont pas seulement d’aimable paysages de campagne, mais aussi tout un environnement industriel et urbain. Aussi le commentaire de D. a a propos de ma « Nef baroque » m’a profondément touché. Elle a dit « masmoulin, j’aime bien la façon dont tu travailles l’aquarelle, tu en joues, tu la désacralises, tu as une touche tout a fait moderne, ta préoccupation ce n’est pas de faire du joli, mais de faire des recherches picturales très réussies avec ce médium utilisé souvent d’une façon trop sage et bien comme il faut. Tu es un rebelle de l’aquarelle.
Cela mon conforte dans mon orientation de « faire ce qui me plait » et de temps à autres il y a rencontre entre celui qui peint et celui qui regarde. Mais tous ceux qui regardent ne voient pas la même chose……
C’est une aquarelle d’ambiance. Je ne vais bien entendu pas restituer les lignes architecturales conçues par Gian Lorenzo Bernini, dit le Cavalier Bernin, qui s’illustra à Rome.Il s’agit ici, simplement d’une nef, avec la lumière et des personnages… des fidèles ou plus certainement un groupe de visiteurs, de touristes.
Elle est réalisée sur Arches 300 grammes grain fin31 cm x 41 cm – mouillé sur mouillé.Je mets aussi quelques liens en rapport avec l’architecture baroque.
Le blanc est souvent considéré comme une couleur neutre.Dans les faits un blanc n’est jamais pur. S’il se rapproche du jaune, l’on dira qu’il est chaud. On dira qu’il est froid s’il est proche du bleu.Pour l’aquarelliste c’est le papier qui donne la couleur blanche. Encore que certains utiulise la couleur blanche de la gouache ou de l’acrylique. Quelqu’un comme Roland Palmaert n’en fait pas un secret.
Déjà chez les Celtes et les Latins, le blanc, c’était « l’immaculé ». Elle est associée à la pureté, l’innocence, la paix, la virginité, la spiritualité. Mais c’est aussi à la vieillesse,à la mort, àl’angoisse. Les symboliques asiatiqueet africaine associent également le blanc à la mort, au deuil, au passage vers un nouveau monde.
Voici les trois palettes que j’utilise actuellement
Je peux y ajouter une palette ronde à alvéoles et une palette qui se replie comme un portefeuille. Bien entendu, quoi que l’on choisisse, il faut que la surface soit parfaitement blanche, pour que les couleurs que l’on y pose ressortent sans distorsions. Je me propose dans ce billet de faire l’inventaire de ce qui existe :
Il y a bien entendu, « tout bêtement », l’assiette blanche en porcelaine ou en carton, un carreau de faïence blanche, un plateau à desservir, genre Ikéa, un plat à instruments de dentiste…
On trouve ensuite dans le commerce toutes sortes de palettes : des rondes, des rectangulaires. Elles sont en plastique, en métal, parfois en bois.
On trouve aussi des palettes en papier, jetables après la séance de travail, par exemple de Talens.
Par ailleurs un certain nombre d’aquarellistes ont enliaison avec des marques, attachés leur nom à une palette spécifique, notamment Robert Wade
Elle est constituée d’un grand plateau – de 6 coupelles plates pour les mélanges et de30 godets amovibles pour déposer les couleurs. Elle dispose d’un couvercle et elle se ferme hermétiquement grâce à des joints et des fixations. Sa dimension 34 x 24 cm Prix ~25 €.
Voici ses coordonnées : André Denis – Fourniture pour artistes ZA La Grande Plaine 14760 Breteville-sur-Odon Tél. 02.31.74.45.45 et Fax. 02.31.74.45.46.
J’aime recherche d’autres médiums. Il y a bien entendu des tas de produits que l’on peut essayer. Je citerai : la bétadine, le bleu de méthylène, le mercurochrome, le thé, le café. Les expériences ont pour moi été sans lendemain.Par contre, le brou de noix me séduit et je pense donc m’y essayer.Le véritable brou de noix est fabriqué à partir de l’enveloppe de la noix (écale) C’est cette gangue qui est broyée. On obtient un liquide brun qui a l’aspect et la consistance d’une encre. Il est utilisé notamment pour teindre les meubles en bois blanc, genre sapin ou pitchpin. Mais dans le commerce, c’est un produit teintant qui lui ressemble, à base d’extrait de Cassel, qui est vendusous cette appelation.
Ce produit séduit par sa chaude couleur proche de la sépia.
Le brou de noix est soluble dans l’eau. Il est peu coûteux, assez permanent et très pratique pour les travaux d’étude. Il peut d’une certaine façon remplacer l’encre de chine ou l’aquarelle liquide genre « écoline ». Mais il n’est pas indélébile. L’on peut donc facilement avoir des « repentirs » et corriger les erreurs, les imprécisions. Il s’avère donc souple d’emploi et permet de libérer l’expression.Cependant, la moindre goutte d’eau involontaire fait disparaître le dessin. L’on peut travailler par couches successives, en laissant un temps de séchage. L’on peut ensuite nuancer, avec un peu d’eau au pinceau.On emploie classiquement le calame, ou le pinceauà aquarelle, genre petit gris. Il peut aussi être utilisé avec un pinceau à réservoir, pour faire des croquis en extérieur.Pour assombrir le trait, l’on peut employer le brou de noix que l’on a fait concentrer en le laissant sécher à l’air libre. On a alors une substance proche de l’aquarelle en godet. Martre
On peut l’utiliser dans des dessins de fleurs et végétaux, des vieux bâtiments, des statues, des personnages. Un papier dessin ou aquarelle 160 :200 grammes est tout à fait adapté.Claire Felloni, une aquarelliste botaniste utilise ce médium avec brio. Elle organise aussi des stages sur cette technique.
Dans les prochains jours, je pense que je vais explorer cela. Je m’étais procuré du brou de noix, il y a quelques temps, mais je n’étais pas passé à l’acte.
C’est un petit manège pour les petits enfants, comme l’on en trouve un peu partout. L’ensemble est très coloré. Il y a l’hélicoptère, le camion, l’autocar, la voiture de course, la soucoupe volante. Bien entendu, il tourne, mais pas trop vite. Les parents ont acheté le ticket, l’enfant le tient soigneusement dans la main. Mais maintenant que va-t-il choisir comme engin : la petite voiture bien sage, où l’on peut tourner le volant, ou l’avion que l’on peut faire décoller avec son manche à ballet. Le propriétaire fait maintenant le tour de son manège. Il réclame les billets à chaque petit enfant. Il a une parole rassurante. Et c’est parti pour quelques minutes merveilleuses. C’est le manège enchanté. Et puis, il y a l’espoir après, de recommencer…
On sait bien qu’outre les pinceaux spécifiques, mouilleurs et autres, il est possible de détourner l’utilise initial d’autres matériels, au profit de l’aquarelle. Tout d’abord les pinceaux utilisés dans d’autres techniques, par exemple ceux destinés à l’acrylique. Ils ont souvent plus rigides, plus nerveux et ils conviennent bien, dans les techniques humides, pour effectuer des retraits. Il y a aussi certains pinceaux chinois, initialement utilisés pour la calligraphie.Il est un autre outil, utilisé aussi en calligraphie qu’il est intéressant a avoir dans sa panoplie d’aquarelliste. Je veux parler des calamesLe calame du grec calamos (καλαμος) et qalam en arabe est un roseau taillé. Il a été utilisé dès l’antiquité par les scribes égyptiens et dans d’autres cultures, et ensuite chez les perses et les arabes.L’on en trouve bien entendu chez les marchands de fournitures pour beaux arts. Ici dans le Sud, où l’on trouve beaucoup de roselières. Localement il y a même une fabrique de anches d’instruments de musique
Aussi l’on peut les fabriquer soit même et j’en ai taillé une petite collection. Evidemment , il faut faire sécher les roseaux pendant plusieurs mois avant de pouvoir confectionner les calamenes. Par la suite, j’ai trouvé un site qui explique de façon tout à fait remarquable la façon de fabriquer les calames.
Il s’agit d’un article sur le forum « encre et lumière » rédigé par JeanFrédéric Crevon, un artiste qui présente justement sur son site personnel des œuvres où il mêle calligraphie et peinture
Le papier à aquarelle répond à différentes spécifications, suivant ses composants, son poids, son grain. En voici une brève synthèse :
Composition de la pâte à papier
A base de fibres textiles
C’est ce type de papier que Janine Gallizia utilise dans son travail, dans une technique « mouillé sur mouillé. Elle a choisi l’Arches de Canson mais c’est aussi le Fontenay, toujours de Canson. Ce sont des papiers fabriqués sur forme ronde à partir chiffons 100% coton.
A base de cellulose
Ce type de papier convient bien au travail dans l’humide comme le pratique Ewa Karkinska. C’est par exemple le Montval de Canson
Le poids
Le poids du papier est exprimé en grammes par mètres carrés (g/m2) Le papier aquarelle peut peser jusqu’à 800 g/m². Plus un papier est lourd, plus il résistera à l’humidité et plus il supporte de corrections – mais plus il sera cher. Les papiers aquarelle couramment utilisés pèsent 300 g/m² et 640 g/m².
La surface – Le grain
C’est la trace que laisse le feutre à la fatrication. On distinque généralement trois types de surfaces :
Le papier pressé à chaud, dont la surface est très lisse, est bien adapté aux aquarelles très détaillées. La peinture « glisse » à la surface.Les lavis sont plus difficiles à maîtriser.
Le papier à gros grains ou grain torchon, dont la surface est très marquée, a une forte présence. Il permet de réaliser des textures très intéressantes mais interdit les détails. Il est parfait lorsque la gestuelle entre pour une grande part dans la réalisation du travail.
Le papier pressé à froid ou grain fin : c’est le support d’aquarelle le plus universel
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On trouvera des informations complémentaires sur la fabrication du papier à aquarelle sur les sites de Papiers du moulin – Lana – Beluzage et Cerig
J’illustre ici, à ma manière, la façon dont le consommateur, vous et moi, pouvons nous représenter deux modes de distributions aux antipodes :Le secteur de la grande distribution, que l’on appelle aussi les « grandes surfaces »
Bien entendu, l’on y trouve à peu près tout ce dont on a besoin. Et puis de toutes façons, il n’y a plus beaucoup de commerce dit sédentaires ou de proximité. Mais revers de la médaille, les jours d’affluence, il y a souvent la cohue et aussi les queues aux caisses.A l’opposé subsistent dans beaucoup de villes et de villages les marchés avec leurs marchands forains. L’une des catégories les plus répandues est le marchand de légumes, fruits et primeurs.
J’ai traduit à ma manière, dans deux « croquis minute » aquarellés, l’ambiance de ces deux types de commerce. J’espère ne pas vous lasser avec ces dessins « vite faits ». C’est de l’observation instantanée. Le temps de tracer des traits et la situation s’est modifiée, un personnage est sorti du champ, un autre a changé de position, s’est retourné, s’est baissé. Ce n’est pas du dessin, sur une table de travail, mais un croquis, sur un carnet posé sur une cuisse ou un avant bras.
Le supermarché est éclairé à la lumière artificielle. C’est la raison pour laquelle, j’ai aquarellé ce croquis dans les bleutés. Par contre, sur le marché, en extérieur, c’est le soleil qui éclaire la scène.
Ce matin, pendant plusieurs heures mon blog, sans doute par suite de problèmes techniques du serveur « lemonde.fr », n’était pas accessible. Bien que je n’y suis pour rien, j’adresse mes excuses aux visiteurs, qui ont trouvé « porte de bois ». Je n’étais pas mieux loti. J’ai du attendre treize heures pour accéder à mon gestionnaire et pouvoir mettre en ligne le billet de ce jour. Très cordialement
Cette exposition qui se tient à l’Espace Culturel est ouverte au public jusqu’au 27 mai 2009.
Cedric Polletest né en 1976. Il vit à Nice. Il a une formation d’ingénieur paysagiste, suivie à l’Université de Reading, près de Londres. C’est là, en photographiant des vieux chênes, dans un parc , qu’il a commencé à se passionner pour les arbres..et leurs écorces.
Il a parcouru l’Océanie, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Tasmanie, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Calédonie, l’Indonésie, le Yémen, Madagascar, ou encore la Floride ou la Californie. Il consacre plusieurs mois à la préparation de chacun de ses voyages. Il est contact avec les botanistes des pays qu’il visite. Bien entendu sa formation initiale lui apporte une méthodologie, une approche scientifique, au service de l’art.C’est un photographe naturaliste autodidacte et il en a fait sa profession.
Il présente des clichés de macrophotographie brute, sans aucun artifice, de la peau des arbres. On pense immédiatement à des œuvres contemporaines abstraites ou figuratives.La multiplicité des textures, reliefs ou coloris inattendus, éveille chez le spectateur, l’imaginaire, le rêve. Certains clichés évoquent le sol de Mars, des volcans, des zones ou désertiques. Ou encore des rizières, des îles, des fjords, des figures mythologiques ou plus prosaïquement des autoroutes. Les photos sont parfois reportées surdes feuilles de métal ou sur toile.On trouvera beaucoup d’informations sur « Artsylva », le site de Cedric Pollet
Voici l’aquarelle que je viens de réaliser, sur papier Arches 300 grammes, grain fin, au format 31cm x 41 cm, en technique « mouillé sur mouillé ». Le papier est simplement posé sur un journal déplié. Le papier Arches ne se déforme pas malgré l’humidité. Contrairement à mon récent autoportrait, j’ai travaillé ici plus dans le flou, le suggéré, notamment pour la chevelure.
Je pensais avoir traduit un personnage songeur. Mais, sans doute du fait de la composition, avec le visage protégé par les mains, l’on m’a dit que la jeune femme avait peur.
Je n’ai pas mis de liens vers des sites consacrés aux femmes blondes. Si vous avez la curiosité de faire une requête avec n’importe lequel des moteurs de recherche, vous aurez compris.
Janine Gallizia a effectué, dimanche 10 mai 2009, sur les lieux de l’exposition qu’elle présente en duo avec Ewa Karpinska une démonstration devant un public de « pratiquants » particulièrement attentifs.Elle a réalisé, pendant une séance de plus de deux heures, une aquarelle sur un de ses thèmes de prédilection actuels : une ambiance de souk.Elle a tout d’abord fait un dessin sommaire au crayon. Généralement elle utilise un HB, mais ici la mine était plus grasse pour que le public puisse le voir. Elle travaille sur du papier Arches 300 grammes, le format était entre le A3 et le Raisin. Elle mouille son papier avec un vaporisateur. Elle travaille en mouillé sur mouillé. Apparemment ce papier Arches conserve bien l’humidité. Pendant toute son exécution elle s’assure que le papier est toujours humide et le cas échéant elle donne un « coup de vapo ».Elle ne s’est servi que de deux pinceaux mouilleurs et de 4 ou 5 couleurs (notamment bleu phatlo, jaune transparent, vert tendance rouge) en Wiston et Newton.Elle interrompt son travail pour montrer au public. Elle répond avec beaucoup de gentillesse aux questions qui lui sont posées. Une expérience tout à fait épatante. Voici quelques clichés pris pendant la démonstration
Hier après-midi, 10 mai 2009, j’ai visité l’expositionque Janine Gallizia et Ewa Karpinska présentent jusqu’au 28 juin, à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var ; au Centre d’art Sébastien C’est dans cette ancienne usine à câpres, qui porte le nom d’un sculpteur, décédé en 1990, qui a légué à sa collection à la ville, que sont exposées une cinquantaine d’œuvres des deux aquarellistes. C’est à l’initiative de l’association « Pose cartables » qui regroupe des aquarellistes de la région, que cette manifestation a pu voir le jour
Cette exposition avait été inaugurée par Philippe Barthélemy, le maire de la commune, en présence des deux artistes. Le quotidien Var Matin a consacré un article à cette cérémonie.
Il était autorisé de photographier les œuvres exposées. Je n’avais pas emporté mon reflex et ne disposait que de mon Coolpix 775, un ancêtre de chez Nikon. Par ailleurs, les fenêtres des salles se reflétaient sur les verres des encadrements. Aussi, j’ai du éliminer bon nombre de clichés.J’ai retenu six aquarelles de chacune des deux artistes, que l’on trouvera dans un fichier « pdf » téléchargeable
Le bleu, de l’ancien haut-allemand « blao » = brillant, est une des trois couleurs primaires. Bien que le ciel et la mer, le saphir, soient bleus, cette couleur est rare dans la nature. Il y a beaucoup moins de fleurs bleues que de rouges ou de jaunes, sauf le bleuet. L’œil humain discerne moins de nuances dans le bleu que dans les autres couleurs. La guède, qui donne le pastel, était l’un des rares pigments naturels, avant qu’elle ne soit supplantée, au 19ème siècle, par l’indigotier, arbuste venant d’Inde, d’Afrique, d’Amérique ou du Moyen-Orient.
C’est une couleur qualifiée traditionnellement de froide par opposition aux couleurs chaudes (jaune, orange, rouge) qui sont les couleurs du feu.
Avant l’arrivée des colorants de synthèse, les pigments bleus étaient plus rares et plus coûteux. C’est pourquoi cette couleur symbolisait aussi la richesse. Dans l’industrie électronique, on est arrivé à produire des diodes bleues, que 30 ans après les rouges, vertes, jaunes ou encore orange.
Le bleu est la couleur préférée du monde occidental. Elle symbolise la paix, le calme et la volupté, la fraicheur et la pureté ou la rapidité. Mais aussi la richesse, la peur, la colère Elle nous rappelle le ciel et invite à l’évasion spirituelle. Sa symbolique est utilisée depuis l’antiquité. C’est la couleur des capétiens, le « bleu roy », puis le bleu du drapeau français ou du Québec. Elle est associée, aux démocrates d’Amérique, aux soldats républicains, pendant les guerres de Vendée. C’est pour ses symboles de paix ou de pureté, qu’elle est l’emblème de l’Onu et de ses casques bleus. Les lessiviers en introduisant des grains bleus, suggèrent que leurs produits lavent plus blanc. Elle est mise un peu à « toutes les sauces » : le ruban bleu des paquebots transatlantiques, la ceinture bleue au judo.
Cette couleur est retenue dans de très nombreuses expressions populaires ou citations : un hématome, une jeune recrue, tenue de travail, col bleu, l’eau profonde (grand bleu), l’équipe française de football, la Méditerranée, le vin rouge de mauvaise qualité, un bas-bleu, une grande colère, une grande peur, un cordon bleu, un enfant bleu ,l’heure bleue, l’or bleu, l’exploit d’huissier, le télégramme, la planète bleue, le steak, la zone de stationnement, les bleus à l’âme, avoir du sang, le blues dans le jazz,, être « fleur bleue », la « croix bleue », n’y voir que du bleu. Dans les jurons : ventrebleu, palsambleu, morbleu, tubleu, parbleu, corbleu, sacrebleu… où bleu remplace le nom de dieu. Et aussi, la couleur du bouchon du lait demi-écrémé, la pastille bleue du robinet d’eau froide, compteur bleu, train bleu, le fromage, la truite au bleu.
Il n’entre pas dans mes ambitions, de tenir un blog littéraire, Pierre Assouline et quelques autres le font avec compétence, sûreté du jugement et brio.
Ce livre très noir, sur le destin, la confrontation avec la mort, la déchéance, suit de la naissance à la mort, un « homme » dont, comme jadis dans le « nouveau roman », on ne connaîtra ni le nom, ni l’aspect physique. Il a fait les « Beaux-arts » mais ensuite il a été directeur artistique dans une importante « boite de pub » à New York. A la retraite, il achète un « trois pièces » dans une luxueuse résidence pour personnages âgées, à Starfish ,sur la cote atlantique, à une heure de N.Y. Il réalise son rêve de peindre tous les jours. Il a converti son « leaving » en atelier. A un certain moment il propose des cours de peinture à ses co-résidents.
Outre l’enseignement de la peinture, c’est une véritable réunion de « tamalous » où chacun parle des ses petites ou grandes misères physiques. Philip Roth fait tenir à son personnage des propos comme celà :
A un élève qui dit qu’il se sentait ce jour là inspiré, il répond « Dans une interview, Chuck Close *a dit : c’est l’amateur qui cherche l’inspiration, nous autres (les professionnels), on se lève et au bouleau ! » « Il essaie de leur présenter la peinture comme un jeu plutôt que comme un art « Il leur dit d’être créatifs, pour qu’ils se détendent et peignent avec un mouvement de tout le bras, sans avoir peur, si possible ». « Il leur dit de ne pas essayer de reproduire fidèlementdes éléments. Il s’agit d’interpréter, c’est un acte de création » « Ce qu’il redoutait c’était l’œuvre d’imagination, mais cela les remplissaient d’enthousiasme. Très bien, faites ce qu’il vous plaît. Continuez, il y a encore du travail » « ça prend tournure » « n’en faite pas trop »
Cela rappellera sans doute des choses aux uns ou aux autres. Mais l’on est ici en plein dans le loisir créatif. Cela bien entendu ne nous concerne pas…quoi que.
* Chuck Rose est un photographe et peintre hyperréaliste américain spécialisé dans le portrait
Lorsque l’on regarde la page de couverture de l’hebdomadaire, l’on dit tout de suite « c’est bien elle, c’est Cécile de France ! ». Et ensuite, lorsque l’on arrive à l’article qui lui est consacré, qui est illustré par une des ses photographies, l’on compare. Les cheveux ne descendent pas, ils remontent, les sourcils, la bouche, la couleur des yeux etc..En fait, l’important, ce ne sont pas les détails, mais l’impression générale.
En conclusion, le portrait, vraisemblablement réalisé avec des pastels, est ressemblant.
Parmi les « petits maîtres », expression qui désigne généralement des artistes de second plan, un certain nombre furent de leur vivant considérés comme des« grands peintres » ; honorés, promis à l’immortalité. Et puis leur notoriété a disparue, leur côte a chutée. Ils ont été victimes de la mode, de l’évolution du goût, et bien entendu des médias qui se contentent à longueur d’articles ou de reportages de toujours parler de quelques uns, qu’il n’est pas nécessaire de citer. Parmi ces presque inconnus aujourd’hui :
Carolus-Duran (1837-1917) portraitisteà la mode sou la 3èmeRépublique, qui a bénéficié d’une rétrospective récent au palais de Beaux-arts de Lille
Ou encore, Henri Ottmann (1877-1927) – Alexis Merodack Jeanneau (1873-1919) Jean-Charles Cazin (1841-1901) Prosper Galerne,Adolphe-Félix Cals (1810-1880) On peut les trouver tous dans Le dictionnaire des petits maîtres de la peinture où Gérald Schurr et Pierre Cabanne répertorient ces peintres de la période 1820 à 1920, qui nous sont souvent inconnus, dans un ouvrage de 1120 pages, paru en 2003
A l’inverse, l’on sait que Paul Cézanne n’était pas particulièrement apprécié des ses contemporains. Le conservateur du musée d’Aix en Provence, ne l’appelait-il pas le « fada ». Mais la roue tourne et le regard des générations suivantes est diffèrent, au profit ou à la défaveur de l’artiste.
Faut-il tirer la leçon de tout cela, en ce qui concerne la peinture d’aujourdh’ui dont l’aquarelle fait partie. Quelqu’un considéré comme un grand artiste aujourd’hui, le sera-t-il toujours dans vingt ou trente ans ?
L’évocation de l’histoire de ces Petits Maîtres, consttue peut-être un commencement de réponse aux interrogations de Nathalie qui disait dans son commentaire du 4 mai 2009 « Je suis moi aussi très partagée sur ces échanges que l’on peut avoir avec “la cour des plus grands”…Je n’aime pas cette starisation des peintres, même si je m’en amuse souvent…La place de l’aquarelle est encore à faire et à devenir. Je me pose toujours la question: qu’est-ce qu’une bonne aquarelle? et par conséquent: qu’est-ce qu’un bon peintre?… la réponse fluctue, l’essentiel est ailleurs »