Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Coloring Karia est une chaîne vidéo sur Youtube. Comme son nom l’indique elle est consacrée à la couleur. En fait aux crayons de couleurs, à secs ou aquarellables, destinés aux adeptes des livres de coloriages pour adultes.
Des vidéos sont publiées régulièrement. Karia, la jeune femme noire américaine, s’exprime bien entendu en anglais. Mais l’on peut à chaque vidéo installer les sous-titres en Français ( voir ici le mode opératoire) Voici quelques unes des vidéos
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C’est mon ami Jean qui m’a fait découvrir la gomme électrique. On dit » electric eraser » en anglais et « efface électrique » au Canada où la « gomme » désigne le chewing-gum.
J’ai acheté une gomme Derwent, chez Graphigro On la trouve aussi chez les distributeurs habituels. Elle marche avec deux piles LR03. Elle se tient commeun crayon, pour les droitiers comme pour les gauchers. Je l’ai essayée pour effacer des parties d’un dessin au crayon, lors d’un atelier de modèle vivant. Je n’ai pas fait l’expérience avec le fusain. A noter que les petits embouts de gomme s’usent assez vite. Donc il faut en avoir près de soi pour les remplacer.
Ce petit accessoire plutôt pratique coute autour de 10 euros. L’on peut considérer que c’est un gadget, mais je pense qu’il peut intéresser tous ceux qui « poussent le crayon », artistes, bédéistes, architectes.
A voir, en anglais une vidéo en 2 parties : n°1 et n° 2 et aussi celle ci-dessous
Jusqu’à présent, lorsque je peignais à l’extérieur, j’utilisais une Boite métal 24 demi-godets de chez Sennelier. Or, lorsque je peins en atelier je me sers de couleurs en tubes conservées dans une palette hermétique de la marque allemande Ami-Art material international. Mais compte tenu de ses dimensions (27 cm x 32 cm x 4 cm)elle n’est pas commode à transporter. J’étais donc à la recherche d’une palette hermétique plus petite.
Je me suis tout naturellement adressé à Denis Beaux-arts qui « dégote » toujours de produits originaux. Il m’a été proposé une palette hermétique de la firme coréenne Mijello
Cette palette « Fusion 18 » référence MWP-3018 est disponible avec un couvercle bleu ou rose. Avec ses dimensions de 27 cm x 13 cm x 2,3 cm c’est un objet tout à fait commode pour l’emport.
C’est un courriel de Janine Gallizia qui a attiré mon attention sur les pinceaux Escoda fabriqués à Sabadell près de Barcelone par une entreprise familiale créée en 1933.
Voici le Catalogue général. Il existe plusieurs gammes. Parmi celles-ci Janine Gallizia utilise de façon habituelle « Ultimo », pour les détails « Barroco » ou « Perla » et pour les grandes surfaces mouillées « Aquario » Elle apprécie leurs qualités, avec une réserve importante et très nerveux, avec « un ressort fabuleux » et pour ne rien gâter des prix très bas.
Plusieurs artistes internationaux font la promotion de ces pinceaux et notamment Alvaro Castagnet, Charles Reid, Fabio Cembranelli, Joseph Zbukvic ou encore Nicholas Simmons (cf. la vidéo ci-dessous)
On peut trouver les pinceaux Escoda, chez mon fournisseur et ami André Denis, distributeur exclusif pour la France : Denis Beaux-arts 02.31.74.45.45 et denis.beaux.arts@wanadoo.fr Actuellement Monsieur Denis applique une remise exceptionnelle de 25 % sur les tarifs de la marque
La brosse « Free style Splatter Flat n°1301102 » de Liquitex a été mise sur le marché, à destination des acrylistes. Cet outil est constitué de fibres longues en nylon très rigides. Elles n’absorbent pas l’eau et permettent un geste nerveux. Le pinceau se nettoie très facilement. Il est large de 2 cm, les fibres mesurent 12 cm, le manche et la virole également; soit au total 24 cm.
J’ai récemment utilisé ce pinceau, à l’aquarelle,pour faire des projections. Je trouve cet usage détourné permet d’obtenir des effets de projection très vigoureux.
L’outil est proposé sur Internetpar Géant Beaux-Arts etDa Vinci mais je l’ai trouvé chez un distributeur près de chez moi
Le modèle n°1 est constitué d’un certain nombre de plateaux amovibles. Sa conception est très intéressante lorsque l’on travaille chez soi, en atelier. Par contre lorsque l’on se déplace à l’extérieur ou que l’on participe à un atelier collectif, l’étalement des différents plateaux devient problématique.
Le modèle n°2 est de conception plus simple.
Il est composé en trois parties
Un plateau creu entouré de vingt alvéoles
Un grand plateau pour les mélanges
Un couvercle hermétique avec joints et clips de fermeture
Les dimensions approximatives sont de 24 cm x 32 cm x 4 cm
Voici les photos des diffèrents éléments de ce modèle. Par ailleurs, je donne ma répartition provisoire des couleurs dans les vingt alvéoles
Lorsque l’on peint à l’aquarelle bien entendu l’on utilise des pinceaux pour appliquer la couleur. La charge de pigments sera appliquée de façon plus ou moins contrôlée suivant la technique choisie, sur papier sec ou humide.
L’on peut aussi chercher obtenir des effets aléatoires en réalisant des « projections »
Avec un pinceau chargé de pigments, que l’on va heurter avec un doigt pour donner des effets de cailloux, de feuilles.
Mais il y a aussi la brosse à dents. On la choisit de préférence souple et usagée. On la charge de couleur avec un pinceau. Et fait gicler des fines gouttelettes sur le papier à l’aide du doigt ou d’un peigne.
On peut aussi utiliser une soufflette, pour projeter ou appliquer les couleurs. C’est un peu l’aérographe du pauvre.La tige est plongée dans un récipient, flacon, petit bac. On souffle dans l’embout et la peinture se disperse avec plus ou moins de précision.
Dans toutes ces méthodes la position plus ou moins éloignée de l’engin influencera le résultat obtenu.
L’on peut aussi projeter, avec précaution, des gouttelettes d’eau pure. Quel que soit le dispositif retenu, il est prudent de faire des essais au préalable.
A noter qu’Andy Warhol, dans des œuvres des années 1960-1960 a réalisé des œuvres sur toile où il combinait des coupures de magazines et des projections d’aquarelle
Une autre façon de faire des projections, mais pas avec l’aquarelle, c’est le « dripping » inventé par Max Ernst et que de Jackson Pollock a largement utilisé dans ses oeuvres
Il y a un an ou deux, j’ai été intrigué par les publicités récurrentes dans le magazine « Pratique des Arts » sur « Tracer » et d’autres épiscopes. J’ai regardé d’un peu plus prêt la question, lorsque je me suis rendu dans mon magasin habituel de fournitures Beaux-Arts.
Depuis la Renaissance, les artistes utilisent à l’aide de la « Camara obscura » les techniques de projection pour calquer directement des images sur la toile ou le mur pour réaliser de vastes fresques. Grâce à l’évolution technologique, les aux artistes disposent de nos jours de l’épiscope. Cet appareil qui combine optique et électricité permet d’agrandir, et de projeter sur le support de l’œuvre à naître les images, photos esquisses que l’artiste, l’illustrateur, le dessinateur veut reproduire. Le grossissement peut aller de 10 à 30 fois le support original, suivant le type d’appareil et son corollaire le prix.
Le site « comment fait-on » explique sommairement « comment dessiner par projection »
Des artistes fâchés avec le dessin ou d’autres qui disent vouloir surtout se consacrer à la couleur utiliserons l’épiscope. Il existe d’autres appareils comparables, le diascope ou projecteur de diapositives, le vidéo-projecteur relié directement avec un ordinateur, le rétroprojecteur. Ce dernier dispositif nécessite la reproduction du croquis sur un support transparent.
De nos jours, les artistes avouent rarement utiliser cette aide technique. C’est bien connu, ils savent dessiner. Par contre les tenants de la « figuration narative ne faisaient pas un miystère que l’aérographe, faisaient partie de leur panoplie
On peut imaginer que l’artiste qui peint une fresque trouve une aide avec ce type de dispositif. Cela semble aussi intéressant pour les peintres qui travaillent dans l’hyperréalisme, comme toutes « ces rues de New York ». Pour l’aquarelliste, qui ne travaille pas verticalement, mais souvent à plat, le dispositif est plus malaisé à utiliser, sauf à punaiser la feuille de papieraquarelle sur un mur. Mais surtout, je trouve que ce type d’appareil bloque la spontanéité. Et puis je ne suis pas pressé. Donc je continuerai de dessiner
Je n’y avais pas à ce moment là prêté vraiment attention.Depuis, je me suis aperçu que lorsqu’ l’on travaille avec des couleurs en tubes, l’on perd beaucoup de matière, en fin de travail. La solution est donc de disposer d’une palette hermétique.
Je viens de me procurer cette nouvelle palette, auprès du magasin de fournitures iour Beaux-Arts de la région de Caen, indiqué par Isabelle. Il prend les commandes par téléphone et expédie rapidement, dans toute la France et la Belgique et sans doute au-delà
Cette palette se présente sous la forme d’une boite hermétiqueen plastique avec des joints sur le pourtour. Elle est vendue en principe pour la peinture à l’acrylique.
Elle a les dimensions suivantes : ~35 cm x ~25 cm x ~4,5 cm . Et elle est ainsi distribuée
plateau
1
3
Compartiments de
2 bacs soit
6 bacs
6 bacs
3
Compartiments de
1 bac soit
3 bacs avec chacun
7 alvéoles
21 alvéoles
Le photographies jointes permettent de mieux se rendre compte
En disposant les trois bacs à alvéoles l’on peut répartir les différentes couleurs suivant le dispositif en triangle mis au point par l’aquarelliste Jean-Louis Morelle. Et faire les mélanges dans les différents bacs et le plateau. J’expose l’organisation de ma nouvelle palette dans un second billet, ci-dessous.
Le premier aérographe a été mis au point à la fin du 19ème siècle par Charles Burdick, un aquarelliste anglais. Les appareils qui sont utilisés de nos jours sont plus perfectionnés, mais le principe de fonctionnement est à peu près le même.
L’aérographe permet, comme un pistolet à peinture traditionnel, de vaporiser de la peinture sur n’importe quelle surface, à l’aide d’air comprimé. A la différence d’un pistolet à peinture, l’aérographe est beaucoup plus petit et en général à « double action » ce qui permet avec la même gâchette d’actionner le débit de l’air puis de régler le débit de peinture. Il diffuse de fines particules de couleurs, avec un précision de l’ordre du ½ millimètre. Les pigments utilisés permettent des rendus opaques ou transparents, métallisées, des fondus, dégradés, effets de profondeur, de texture. On utilise toutes sortes de supports, la toile, le papier, le bois, le métal, les murs, les carrosseries. On peut utiliser la peinture à l’huile, l’acrylique mais aussi l’aquarelle liquide.
Le prix des compresseurs s’échelonne entre ~100 € et 400 € et l’aérographe, c’est à dire le pistolet, entre 50 et 100 €.
Les artistes s’en servent dans des œuvres hyperréalistes, en illustration, pour les dessins animés, les fresques murales, les trompe l’œil Et il ne faut pas oublier un usage plus prosaïque, la « customisation » des carrosseries des motos, voitures et camions, les casques, les bateaux. Il est aussi utilisé pour les maquettes et modèles réduits.
Les artistes dits de la « figuration narrative » utilisent l’aérographe pour la réalisation de leurs œuvres.
J’ai vu tout récemment, en visitant la rétrospective qui lui est actuellement consacrée, une vidéo dans laquelle Peter Klasen, fait une démonstration de l’utilisation de l’aérographe dans ces œuvres actuelles.On trouvera des informations complètes sur plusieurs sites, Marc Haelewyn, Fanatik un maquettiste de modèles réduits d’avions, Gondo, Maqueweb
La pierre noire, outil de dessin, donne un noir sombre et mat. Elle est constitué ede carbone et d’argile. Il est donc inexact de dire qu’elle est fabriquée avecl’ampélite, un schiste bitumeux. On la trouve généralement sous forme de crayon en bois ou de craie rectangulaire. Elle a été utilisée par les peintres de la Renaissance pour les esquisses. Certains artistes s’en servent , de nos jours, pour des œuvres à part entière. Elles sont souvent réalisées sur papier brun, ce qui permet des rehauts blancs. On la trouve dans les magasins de fournitures pour les Beaux-arts. La marque Conté la propose en graduation H, HB, B, 2B et 3B. On nuance avec des « estompes », mais les mouchoirs Kleenex ou simplement un doigt peuvent faire l’affaire. La matièreest tendre, d’un noir intense, profond, mat et indélébile et un peu grasse. Elle permet d’obtenir des résultats comparables au fusain tout en étant plus précise et surtout moins salissante. Elle semble aussi mieux adhérer au papier. On peut utiliser toutes sortes de supports : le papier à croquis, le papier Kraft, le carton et même la toile de lin. Elle convient pour la réalisation des nus, des paysages, des croquis rapides. Le crayon de pierre noire se taille de préférence au cutter. L’usage de la gomme ordinaire ou de la gomme mie de pain permet d’apporter lumière et contraste. Il ne reste plus qu’à l’essayer. Pour illustrer ce billet, je propose une oeuvre de Paul-Césr Helleu (1859-1927)
Les mines des crayons contiennent non seulement du graphite mais aussi de l’argile. Le graphite est une matière plus grasse que l’argile. La proportion de graphite contenue dans les mines tendres est plus importante
Plus un crayon est dur (H) plus sont trait sera pale et plus la mine marquera le papier. A l’inverse, plus un crayon est gras (B) et plus sont traits est sombre et difficile à effacer.. Le modèle HB, est le bon compromis lorsque l’on exécute une dessin préalable à l’exécution d’une aquarelle. Il laissera moins de trace, se confondra dans l’ensemble, et pourra se gommer. Par contre pour la réalisation de dessins artistique au crayon l’on utilisera plus gras
Voici la classification des crayons que l’on peut rencontrer
H (hard) : dure (ou sèche);
B (black) : tendre (ou grasse) ;
HB (hard black) : moyenne ;
F (fine point) : fine. Il s’agit du milieu de l’échelle, HB étant un peu plus tendre.
D’autres informations sur les crayons « graphite » sur le site suivant
Quand je m’essaie au dessin, j’utilise plusieurs crayons, surtout des « H » et je suis amené à les tailler souvent, car les mines s’usent vite. J’utilise un cutter. Cela évite de casser les mines.Il en faut pas le tailler la mine en pointe. C´est par l´usure que l´on obtient la mise en forme désirée. D´ailleurs lorsque l´on désire obtenir rapidement un plat il suffit de frotter rapidement et fortement sur un papier brouillon. On appelle cela “Chauffer” son crayon.
Par contre, lorsque j’utilise un crayon « HB » je me sers comme tous les écoliers d’un taille-crayons. Voici quelques informations sur cet accessoire, souvent d’une utilisation malaisée…les mines cassent.
Dans ma panoplie d’aquarelliste, une boite de Crayons aquarellables, solubles à l’eau. Je les utilise parfois pour faire un croquis préalablement à l’exécution d’une aquarelle. Je choisis la couleur de crayon en fonction de ce que je vais ensuite peindre. Par exemple un crayon vert pour un bouquet d’arbre, un bleu pour le ciel. Je trace des traits légers qui se dissolvent ensuite au passage de l’eau. J’ai parfois aussi eu recours à ces crayons pour noter les teintes dans des croquis faits sur le motif. Ce sont des usages purement ponctuels. Cependant, ces crayons sont pour certains artistes un médium à par entière
Ils peuvent être utilisés de plusieurs façons
A sec pour dessiner des traits précis, puis à l’aide d’un pinceau, d’une éponge, d’un chiffon, d’un coton tige, on peut partiellement étaler la couleur
Sur une feuille de papier aquarelle mouillée les traits se diluent et l’on obtient alors un effet de flou.
On peut également prélever de la couleur de la mine à l’aide d’un pinceau
Et bien entendu…comme des crayons de couleur classiques.
Sur le site « painting. about », il y a une documentation explicite, malheureusement en anglais. La traduction par Google est obtenue en cliquant sur ce lien
où j’ai détaillé la structure, la matière et aussi les diffèrents sortes de pinceaux, j’ai voulu formaliser ici, les traces et les effets que l’on obtient avec eux
Pinceaux ronds
Pinceaux à lavis ou pinceaux mouilleurs
Pinceau à bulbe
Pinceaux plats
Pinceau éventail
PInceaux traceurs, trainards ou gulliver
Pinceaux spalters
Pinceau biseauté
PInceau spalter à crans
Pas de traces de :
Pinceau langue de chat
Pinceau jupe
parce que je n’en possède pas
A examiner toutes ces traces laissées par tous ces pinceaux, l’on s’aperçoit que les diffèrences de traits, d’empreintes, ne sont pas toujours évidentes. Cela démontre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir toute la panoplie pour faire de bonnes aquarelles.
Le pinceau du latin peniculus, petite queue, est l’élément actif de l’acte de peindre.Dans l’absolu, l’on peut n’utiliser qu’un seul pinceau. Lors d’un stage « sur le motif » dans le Sud, Monique Reiser, nous avait fait travailler de cette manière. Certains artistes réputés n’utilisent qu’un nombre très limité de pinceaux, trois ou quatre tout au plus. C’et peut-être un peu moins vrai en technique humide où l’on a aussi recours à des pinceaux plus nerveux, plus rigides, pour « tirer des blancs » Mais, il est certaint que ce n’est donc pas le pinceau qui fait la réussite de l’œuvre, mais le talent de l’artiste qui tient le pinceau. Il faut donc être vigilent pour son porte-monnaie et se méfier du dernier « pinceau miracle » qu’il faut absolument avoir. Les sites de distributeurs et fabricants et les magazines spécialisés regorgent de publicités suggestives pour …acheter plus.Cela n’empêche pas de parler de l’échantillon des pinceaux que l’on rencontre dans le commerce.
Je vais d’abord parler de la structure d’un pinceau.Il se compose de trois parties : Les poils, le manche et au milieu, la virole qui assujetti la touffe au manche.
vLe garnissage : La touffe est la partie la plus importante. C’est elle qui est en en contact avec le papier.
vLa virole : En métal (fer blanc roulé ou soudé, cuivre naturel verni, laiton nickelé ou doré), en plastique (polyamide), en plumes d’oiseaux. Les liens sont enfils métalliques ou fils naturels. La virole est généralement conique ou cylindrique.
vLe manche ou « Hampe » Il est en bois tendre (bouleau, frêne ou hêtre) poncé et laqué ou verni ou en plastique lorsque les fibres sont synthétiques..
On peut classer les pinceaux en fonction de la matière dont est constituée la touffe, suivant leur forme ou encore suivant leur taille. On utilise des poils naturels ou synthétiques. Les poils naturels sont hydrophiles tandis que les synthétiques sont hydrophobes.
-Poils naturels extra-fins
vMartre rouge Kolinsky ou Visel (Sable)provient de la queue de la martre, un petit animal comparable à la fouine, quivit dans les forêts en Sibérie. Son poil est résistant et souple, et retrouve sa forme originelle après toute utilisation. Poil de bonne qualité mais cependant très cher.
vpetit gris bleu, Kazan ou doré– (squirrel) On utilise du poil d’écureuil. Il est souple et d’une grande absorption, pointe fine, souvent assez coûteux.
– Poils naturels fins
vOreille de Bœuf
vPutois, Poney
vChèvre C’est avec cette matière assez bon marchcé que sont fabriqués les pinceaux chinois, à l’origine utilisés en calligraphie. Je pense personnellement que les prix pratiqués en Europe sont très exagéré.
vLes soies de porc : Demi-Blanc – Beau-Blanc -Beau-Blanc Extra
– Poils synthétiques
De par sa souplesse et sa résistance il convient bien pour tirer les blancs en technique humide. Les capacités d’absorption sont souvent inférieures à celles des poils naturels. Ils ont un prix raisonnable.
On peut aussi classer les pinceaux suivant leur forme. Chaque forme correspond en effet généralement à des utilisations spécifiques. On trouve, sans que je sois certain d’être exhaustif :
vPinceau rond (round) Il permet des coups de pinceaux fins et précis. Il convient bien pour les détails, retouches et finitions. Sa pointe retient la couleur et permet un étalement fluide.
Pinceaux aquarelle ronds
vPinceau à lavis ou mouilleur. Grace à sa touffe ventrue, il possède une capacité à retenir de grandes quantités d’eau.
Pinceaux aquarelle dits à lavis
vPinceaux bulbe. Ils conviennent aussi bien pour les lavis que pour les détails fins.
Pinceaux aquarelle à bulbe
vPinceau jupon Sa pointe extra-fine et très longue permet un travail en précision, alors que la partie supérieure, plus fournie, offre un grand réservoir de matière
Pinceau jupon pour aquarelle
vLangue de chat (filbert)Utile pour les contours, les glacis, les détails
Pinceaux langue de chat
vPinceau plat (flat) ou en biseau – Utilisé pour les détails
Pinceaux plats aquarelle
vPinceau éventail (fan)ou Pinceau à blaireauter. Il permet des effets de matière : feuillage, caillouté, herbes…
Pinceaux éventail pour l’aquarelle
vPinceaux traceurs (liner) ou trainard ou Gulliver. Grace à une grande flexibilité permet une gestuelle intéressante. Convient pour laisser des traces, suggérer des détails en technique humide ou sèche
PinceauxGulliver ou trainard
v Pinceau Spalter. Il convient bien pour mouiller le papier en technique humide.Le fameux « Ron Ranson Hnake » en poils de chèvre fait partie de cette famille (voir ci-dessous à droite)
Pinceaux Spalter
On citera encore, isssus des outils de la « déco » que l’on peut utiliser, notamment en technique humide ou mouillée, lorsque l’on recherche des « effets »
La queue à battre qu’Ewa Karpinska a fait découvrir à la communauté des aquarellistes
Queue à battre
Les pinceaux biseautés
Pinceaux biseautés
Les spalters à crans
Spalters à crans
On peut encore classer les pinceaux suivant la taille en longueur ou en épaisseur de la touffe de poils. Il faut savoir que chaque fabricant à sa classification et attribue des numéros qui lui sont propres. On les choisira généralement en fonction de ses besoins, par exemple un fin, un moyen et un plus gros. Je suis toujours amusé, de voir sur des sites de personnes qui donnent des cours d’aquarelle,une liste de matériel à apporter pour le stage avec des numéros de pinceaux bien défini. C’est le numéro 12 et pas le 10 ou 14. C’est le bon sens et la pratique qui guident.
Mais un bon conseil : Il n’est pas nécessaire à mon avis de posséder le « tiers du quart » des pinceaux dont je viens de dresser la nomenclature.
J’ai repris l’ensemble de ce billet dans un fichier pdf qui est téléchargeable en cliquant sur le lien ci-dessous :
Voici les trois palettes que j’utilise actuellement
Je peux y ajouter une palette ronde à alvéoles et une palette qui se replie comme un portefeuille. Bien entendu, quoi que l’on choisisse, il faut que la surface soit parfaitement blanche, pour que les couleurs que l’on y pose ressortent sans distorsions. Je me propose dans ce billet de faire l’inventaire de ce qui existe :
Il y a bien entendu, « tout bêtement », l’assiette blanche en porcelaine ou en carton, un carreau de faïence blanche, un plateau à desservir, genre Ikéa, un plat à instruments de dentiste…
On trouve ensuite dans le commerce toutes sortes de palettes : des rondes, des rectangulaires. Elles sont en plastique, en métal, parfois en bois.
On trouve aussi des palettes en papier, jetables après la séance de travail, par exemple de Talens.
Par ailleurs un certain nombre d’aquarellistes ont enliaison avec des marques, attachés leur nom à une palette spécifique, notamment Robert Wade
Elle est constituée d’un grand plateau – de 6 coupelles plates pour les mélanges et de30 godets amovibles pour déposer les couleurs. Elle dispose d’un couvercle et elle se ferme hermétiquement grâce à des joints et des fixations. Sa dimension 34 x 24 cm Prix ~25 €.
Voici ses coordonnées : André Denis – Fourniture pour artistes ZA La Grande Plaine 14760 Breteville-sur-Odon Tél. 02.31.74.45.45 et Fax. 02.31.74.45.46.
On sait bien qu’outre les pinceaux spécifiques, mouilleurs et autres, il est possible de détourner l’utilise initial d’autres matériels, au profit de l’aquarelle. Tout d’abord les pinceaux utilisés dans d’autres techniques, par exemple ceux destinés à l’acrylique. Ils ont souvent plus rigides, plus nerveux et ils conviennent bien, dans les techniques humides, pour effectuer des retraits. Il y a aussi certains pinceaux chinois, initialement utilisés pour la calligraphie.Il est un autre outil, utilisé aussi en calligraphie qu’il est intéressant a avoir dans sa panoplie d’aquarelliste. Je veux parler des calamesLe calame du grec calamos (καλαμος) et qalam en arabe est un roseau taillé. Il a été utilisé dès l’antiquité par les scribes égyptiens et dans d’autres cultures, et ensuite chez les perses et les arabes.L’on en trouve bien entendu chez les marchands de fournitures pour beaux arts. Ici dans le Sud, où l’on trouve beaucoup de roselières. Localement il y a même une fabrique de anches d’instruments de musique
Aussi l’on peut les fabriquer soit même et j’en ai taillé une petite collection. Evidemment , il faut faire sécher les roseaux pendant plusieurs mois avant de pouvoir confectionner les calamenes. Par la suite, j’ai trouvé un site qui explique de façon tout à fait remarquable la façon de fabriquer les calames.
Il s’agit d’un article sur le forum « encre et lumière » rédigé par JeanFrédéric Crevon, un artiste qui présente justement sur son site personnel des œuvres où il mêle calligraphie et peinture
J‘ai dressé la liste des principaux fabricants de pinceaux pour l’aquarelle, et souvent pour les autres médiums, en France et dans le Monde. J’ai essayé d’être exhaustif, mais j’ai pu oublier des firmes. Par commodité, cette liste est présentée dans un fichier téléchargeable au format pdf
Brushes color hairdresser … .. use unconventional watercolor
Lorsque le coiffeur « fait de la technique » pour procéder à une teinture de cheveux, il utilise des pinceaux à coloration. Ce sont des outils, avec des touffes espacées de poils assez rigides,en matière synthétique.
J’ai intégré cet instrument dans mon « attirail non conventionnel » d’aquarelliste, au côté du peigne, des cotons -tiges et de la carte de crédit…
L’autre jour, je l’ai utilisé dans un travail de technique humide. Ici, j’ai seulement fait des « traces » dans le mouillé sur sec.
A mon avis, defaçon limitée, cela peut servir. A vous de voir…
Different pinceliers: mat bamboo , container with spiral suspension, tubular plastic sheath
J’étais à la recherche d’un accessoire pour transporter quelques pinceaux commodément quand je réalise des croquis aquarellés ou de petites aquarelles rapidement. J’avais en tête que le boitier en forme de tube que je recherchais , s’appelait un pincelier.
En fait ce nom recouvre trois dispositifs diffèrents, qui servent tous à protéger les pinceaux
A – La natte en bambou, avec une poche en coton
dimension 25 cm x 40 cm pour les pinceaux courts à l’aquarelle oudimension40 cm x 40 cm pour les pinceaux longs à l’huile ou à l’acrylique.
Personnellement, j’utilise ce dernier format. En effet, dans le travail à l’humide, je fais des usages détournés de pinceaux qui ne sont pas dédiés à l’aquarelle, spalters et autres.
B – Le récipient pincelier qui est constitué d’un tamis et d’une spirale métallique pour accrocher les pinceaux, pointe en bas. Les poils du pinceau sèchent donc parfaitement et tous les résidus s’écoulent à travers le tamis. Ce récipient mesure 18 cm de hauteur et 10,5 cm de diamètre.
C – L’étui pincelier. C’est l’accessoire qui correspond à ce que je recherchais. Il est fabriqué par Raphael. Sa désignation exacte est « Etui pincelier plastic tube » Réf. D3403.
C’est une forte de tube fourreau extensible qui s’adapte à la taille des pinceaux que l’on veut transporter. Il s’agrandit de21 cm à 35 cm
Je l’ai personnellement trouvé chez Graphigro. Curieusement, lorsque l’on fait une requête sur internet, l’on n’a aucune réponse au sujet de l’accessoire C – étui pincelier, que je recherchais
Les « color shapers » littéralement les sculpteurs de couleurs, sont des sortes de pinceaux où la touffe de poils est remplacée par une pointe en silicone, ferme mais flexible. Ils existent dans des tailles et des formes diverses. Cet instrument semble parfait, par exemple pour les empâtements dans la peinture à l’huile ou l’acrylique, pour façonner la couleur et donner des effets de texture ou de relief. On les trouve sous la marque déposée de « color shapers »,
Comme souvent,il existe sur le marché, d’autres produits, plus ou moins équivalents. Sur son site « l’inventeur » de ces sortes de pinceaux montre que l’on peut les utiliser non seulement pour l’huile, l’acrylique, mais aussile pastel et même l’aquarelle. Cependant, la réalisation montrée à l’appui de la démonstration ne m’a pas vraiment convaincu.
Par contre, bien que je n’utilise les produits de masquage qu’exceptionnellement, c’est avec cela que je les applique maintenant. Je trouve que c’était un outil génial pour cette application. Finis les pinceaux qui s’abiment, les plumes empâtées, les doigts collants et maculés. Je l’ai aussi utilisé pour tirer des blancs.
On le trouve en plusieurs formes : conique, concave biseauté, biseau plat et biseau effilé.
J’avais trouvé la série, en contremarque, mais je n’utilise que le biseau plat. Les vépécistes des fournitures de « Beaux-arts » ont tous des produits de ce genre, ou encore les magasins, comme par exemple Sennelier et bien d’autres.