Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Catégorie : 3030 le corps humain- Modèle vivant – Portrait
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Une bonne connaissance de l’anatomie est utile voir nécessaire lorsque l’on dessine le nu lors d’ateliers de modèle vivant. Jusqu’à présent, en compulsant des ouvrages, en librairie, j’étais rebuté par les descriptions médicales du corps humain.
Je viens de trouver au Furet du Nord un ouvrage publié en 2010, par les éditions Ullmann de Postdam, au prix de 12,95 €. C’est la traduction d’Anatomy drawing school en français sous le titre de « Grand cours d’anatomie artistique – L’homme. »
Cet ouvrage de 200 pages comprend 400 illustrations de l’artiste hongrois Andràs Szunyoghy qui enseigne du dessin anatomique de l’Académie des Arts appliqués de Budapest. Les textes sont du cinéaste et écrivain György Fehér.
Les planches mettent en parallèle les poses artistiques et la partie du squelette concerné et les muscles. Voir ci-dessous les dessins des pages 28 et 29
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Modèle vivant dans l’atelier du peintre danois Frans Kannik
Depuis plusieurs années je participe à un atelier libre de modèle vivant. Cependant, n’ayant pas de guide, j’avais l’impression de patauger. C’est pourquoi cette année je me suis inscrit à deux ateliers dirigés.
Dans l’atelier de Jean Ampe artiste peintre à Tourcoing dont la peinture s’inspire de l’histoire, de la mythologie, du sacré. (vidéo sur son travail).Nous sommes au maximum 6 ou 7 personnes. Je réalise des dessins, sur un que je qualifierai d’académique aux crayons à la mine de plomb, sur un format A3.Voici quelques exemples de dessins effectués chez Jean Ampe A l’Atelier 2animé par Chloé Lorenzini le travail est diffèrent.Nous sommes une quinzaine de personnes.Le papier au format Raisin 50 x 65 est installé sur un chevalet. Le geste est donc plus libéré. L’on aborde de multiples techniques ou médium : le crayon, le fusain, le pastel sec, la craie blanche, l’acrylique, le pastel gras, l’encre de chine, le dessin en négatif, ou par les contours. Voici quelques exemples de dessins effectués à l’Atelier 2
Depuis septembre, j’ai repris le chemin de l’atelier de modèle vivant du Groupement des Artistes Villeneuvois. Mes dessins n’ont rien d’académiques. Ils sont réalisés lors de poses de 8 minutes et parfois d’un quart d’heure. Certaines ne durent qu’une ou deux minutes, mais je ne les présente pas ici. Au cours de cet atelier je « fais mes gammes ». Il y a une ambiance chaleureuse et bienveillante qui compense l’absence de professeur, de guide que l’on peut parfois regretter.
Je travaille sur des blocs à spirale 160 gr au format A 3 de Canson . J’utilise du fusain, des crayons aquarellables Stabilo et des craies Neodolor II de Caran d’Ache
Voici, en toute simplicité quelques uns de mes dessins réalisés récemment.
Depuis novembre, j’ai repris chaque mardi, le chemin de l’atelier libre de modèle vivant. A certains moments, j’ai l’impression de piétiner à d’autres fois je suis plus confiant. Cet atelier organise trois séances de deux heures. Pour des questions d’assurances, le local ne peut accueillir que vingt personnes. L’atelier fait le plein à chaque plage horaire.
Il y a autant de femmes que d’hommes. Beaucoup de participants ont une formation de base, à l’Institut Saint Luc de Tournai ou dans une école de Beaux-Arts. La plupart ont exercé des métiers dans le graphisme, la publicité, notamment pour les firmes de « vente par correspondance » Certains étaient professeur d’arts plastiques
La facture de leurs dessins est souvent très réussie mais aussi plutôt classique. Je pense que je n’arriverai jamais à faire comme elles et eux. Mais après tout est-ce nécessaire ?
Pour chercher la bonne mesure, j’ai entrepris une nouvelle recherche sur la façon dont les artistes d’hier et d’aujourd’hui ont peint ou dessiné la nudité. Je mettrai prochainement cette série « l’Art et le Nu » en ligne.
Voici quelques uns de mes dessins réalisés à l’atelier. Il sont réalisés pendant des poses courtes de 2 minutes et d’autres plus longues de 10 minutes
Depuis la fin novembre, je participe chaque semaine à un atelier libre de modèle vivant avec le Groupement des Artistes Villeneuvois. Dans ce type d’atelier il n’y a pas de professeur. Il y a un modèle qui prend la pose. Le responsable de l’atelier surveille le temps de pose à l’aide d’un minuteur : poses courtes 3-4 minutes – poses longues 20 minutes. Le modèle assure 2-3 séances puis change. Il a l’initiative des attitudes.
Pour ma part, j’essaie de me souvenir de ce que j’ai appris lors du stage de juin -juillet 2010. J’ai aussi trouvé quelques conseils sur le net, comme Super art ou Max Royo
Karina a beaucoup insisté sur la taille des mains dans la représentation d’un personnage. L’on se rend compte que la main recouvre une grande partie du visage. Il faut donc toujours en tenir compte au cours de l’exécution du dessin. Cette remarque est également applicable pour la taille des pieds
Au cours du stage l’on a été amené à dessiner une main, la gauche pour les droitiers et le contraire pour les gauchers.
Nous avons également dessiné le visage de nos collègues du stage. Tout d’abord au crayon graphite sur nos carnets de croquis et ensuite au fusain et à la craie blanche, sur du papier kraft de format A3.
Les notions de mesure n’ont pas été abordées. Mais j’avais évoqué ces questions dans un billet, il y a quelques temps ainsi que les expressions du visage
Au cours du stage, dans la partie théorique, les notions de perspective géométrique, de point de fuite ont été étudié. Karina nous a d’abord demandé aux participants de dessiner la salle de cours. Les dessins manquaient de perspective !
Nous sommes alors partis d’une photographie de la salle où nous nous trouvions.
Sur un papier de grand format nous avons tracé la ligne d’horizon et les lignes de fuite. Nous y avons alors disposé les différents éléments caractéristiques :
Les fenêtres – la porte– les tubes d’éclairage au néon – les tables – le podium sans oublier les murs, le sol et le plafond.
Enfin pour bien matérialisé l’ensemble, nous avons peint cette représentation en introduisant deux personnages, représentés par des mannequins d’étude.
C’est la peinture à l’acrylique qui était à notre disposition : le noir, le blanc et les trois primaires.Je pense que c’est la première fois que j’ai vraiment « pigé » ce que c’est que le point de fuite.
Au cours de cinq séances de pose de deux modèles, nous avons utilisé différents médiums et supports.Le crayon graphite sur carnet de croquis de format A3 et A4.Le fusain, la craie blanche, les feutres, les crayons aquarellables, l’encre, le crayon sanguine, sur papier blanc ou sur papier Kraft.
Réalisation au cours d’une pause d’une heure à l’aide de quelques crayons aquarellables. Trop étroit de buste, et la tête pas très réussie.
L’on a aussi utilisé la peinture acrylique sur papier spécial. C’est la première fois que j’ utilisais ce médium. Karina nous avait recommandé de « nous lacher », d’être créatifs. J’ai bien aimé, la spontanéité que ce médium semble permettre.
Cette expérience de l’acrylique mais aussi des autres techniques m’a confirmé dans l’idée que l‘important était de peindre ou de dessiner et peu importe après tout le médium utilisé. Je raffole de l’aquarelle mais je me rends compte qu’il y a bien d’autres façons de pratiquer l’art pictural et le dessin.
A l’avenir, je pense que parralèlement à l’aquarelle, je vais m’intéresser un peu à la peinture acrylique. Je vais commencer à me documenter. Je vous rendrai compte des connaissances techniques et puis là aussi … masmoulin se jettera à l’eau !
« M. » le modèle féminin a assuré deux séances de pose, dans des postures chaque fois renouvelées. Généralement elle gardait la pose pendant 10 minutes. Certaines postures ne duraient pas plus de 3 minutes. Enfin, l’une des poses, entrecoupée de pauses (sic) a été d’une heure.
Le modèle masculin est plus anguleux, tout en muscles. Le modèle féminin tout en rondeurs, est plus difficile à représenter.
Tout au long des trois séances le modèle a été dessiné dans de nombreuses positions : droit de dos, droit de face, de côté, bras ou jambes repliés, en contre-plongée.La position du nez sert de référence à celle du nombril et du pubis. La position de l’oeil guidera celle du mamelon
« J. » le modèle masculin a assuré trois séances de pose, dans des postures chaque fois renouvelées. Généralement il gardait la pose pendant 10 minutes. Certaines ne dépassaient pas 3 minutes. Enfin, par deux fois la durée complète pour une même pose, entrecoupée de pauses, a été d’une heure.
Dans un premier temps, l’on a dessiné le modèle dans un ensemble de 7 cases semblables : 1 pour la tête – 3 pour le tronc – 3 pour le bas du corps.
Voici ce travail initial :
Proportions du modèle de face et de dos
Ensuite tout au long des trois séances le modèle a été dessiné dans de nombreuses positions : droit de dos, droit de face, de côté, bras ou jambes repliés, en contre-plongée.
Voici quelques uns de ses dessins, réalisé au crayon de papier ou au feutre. Je montrerai des dessins et peintures réalisées avec d’autres médiums dans un autre billet.
J’ai suivi la semaine passée, un stage de modèle vivant, à raison de sept heures par jour pendant cinq jours. Nous étions sept femmes et cinq hommes. Le matin l’approche était théorique et l’après-midi était consacré au dessin du modèle.
Karina, la professeure a d’abord parlé des proportions du corps humain. Elle a distribué des grilles. Je ne suis pas certain que je puisse les mettre en ligne. Elles étaient tout à fait comparables à celles que j’avais montrées dans mon article consacré aux proportions du corps humain.
Ensuite, nous avons sorti nos crayons et nos gommes, pour dessiner à partir du mannequind’environ 30 centimètres qui était posé sur la table de chaque participant. Il s’agit, on le sait, de mannequins articulés dont on peut modifier les attitudes.
Voici quelques uns des dessins au crayon réalisés , à main levée, au cours de cette première matinée.
La « toile » ne présente pas beaucoup de cours ou démonstration sur le « comment peindre » les portraits, les personnages, nus ou habillés. Par contre internet regorge de dessins, d’aquarelles représentant des personnages le plus souvent dévêtus.
De nombreux artistes contemporains sont répertoriés comme peintre de nus sur Artdunu – Google – Dmoz Il y a aussi les personnages à l’aquarelle de Charles Reid et de Daniel Gerhartz, un peintre américain qui peint des personnages habillés dans un style réaliste
Dans mon précédent article j’ai parlé du modèle vivant. Malheureusement tout le monde ne peut pas participer à un atelier.
On peut essayer de demander à un proche, son conjoint par exemple de prendre la pose. Mais la pudeur légitime, le manque de temps, l’obligation de rester immobile, le manque de connaissances, auront tôt fait de décourager même les plus hardi(e)s
Il reste encore les statues dans les jardins publics ou les musées. Elles sont dociles et toujours disponibles. Sinon il y a le mannequin articulé en bois et puis aussi un certain nombre de sites sur le Web.
Mais tout d’abord j’ai recensé des sites où trouver des conseils pour dessiner le corps humain.
Un ouvrage, en anglais, de l’illustrateur américain Andrew Loomis « Figure drawing for all it’s worth » Ce manuel est épuisé mais il peut être téléchargé ainsi que d’autres ouvrages de cet auteur surSave Loomis
Depuis l’antiquité, la connaissance du corps humain a représenté la base de l’apprentissage du métier d’artiste. Longtemps, cette connaissance a été réservée à un public masculin. Les femmes n’ont pu faire que leur apparition officielle sur les bancs des ateliers des Beaux-arts qu’à partir de 1897, tandis qu’elles étaient déjà reçues dans les écoles libres telles que l’Académie Julian.
De nos jours, dans les écoles d’arts plastiques, le cours ou l’atelier « modèle vivant » est toujours pratiqué. Au cours de la séance où une femme ou un homme ou les deux posent nus, face aux élèves. Le croquis de nu est un dessin d’observation. La nudité du modèle permet une étude du squelette, les proportions du corps humain, la perspective, les notions de graphisme, ombres, lignes, tâches, gestes, mouvement. Les médiums utilisés sont le fusain, la sanguine, la pierre noire, la sépia, le crayon graphite et aussi l’aquarelle.
Cette pratique peut être comparée aux gammes du pianiste. C’est un exercice nécessaire pour apprendre à observer et à regarder le « sujet. » . En effet, dessiner un corps nu, c’est être confronté au modèle qui n’est plus dissimulé derrière les plis d’un tissus. Il est livré à l’oeil du dessinateur . . . dans toute sa nudité. Mais il faut commencer par oublier qu’il s’agit d’un corps et ne voir que des lignes et des courbes, qui forment des pleins et de vides. Grace à ce détachement, on sera surpris, partant de la ligne d’une épaule, d’un mollet, de voir surgur un corps sur la feuille blanche.
Voir un corps humain de près à la lumière offre une perspective qui ne peut pas être obtenue à partir d’un modèle en bois ou d’une photographie. Il faut d’abord prendre le temps de regarder le modèle, sans pruderie, avant de prendre son crayon. Le visualiser, par grandes masses, la poitrine, les bras, le torse, le bassin. Faire d’abord une esquisse des grandes lignes du corps,puis ajuster le dessin au modèle, avec les ombres et les lumières
Mais qui sont les modèles vivants ? Des étudiants, souvent des disciplines artistiques, mais aussi des personnes qui veulent arrondir leur revenu. Il y a un collectif CoMBA Certains modèles notamment lorsqu’ils posent pour des photographes,travaillent en direct comme Nat . ou ont une également une pratique artistique comme Angélique Bègue
Et à quoi pense le nu pendant la pose. Le point de vue de Naïma sur Aracanthe et aussi celui d’un ancien modèle sur le statut professionnel sur Eco89. En effet, leurs conditions de travail et de rémunérations ne sont pas toujours idéales. Ils sont parfois payés au tarif des « gens de maison ». La Direction des affaires culturelles de la mairie de Paris, en décembre 2008 a été confrontée à un mouvement de protestation des ses vacataires. Voir un article de Eco89 et une vidéo sur leur manifestation dans la rue, dans le plus simple appareil.
Pour le moment, je ne parle pas d’expérience, mais en juillet je vais suivre pendant toute une semaine un stage de modèle vivant. J’en parlerai alors, d’expérience.
Mises à jour : Un Bd-reportage sur Christelle Jacquaz, jeune comédienne suisse, qui prend la pose publié par Télérama Vidéos 1-2 et -2-2
Léonard de Vinci, au milieu du XVème siècle, a repris les théories des anciens selon lesquelles le corps est soumis aux lois de la mathématique. Il a illustre un ouvrage du 1er siècle de notre ère, réédité à la renaissance, avec son dessin célèbre dessin « Etude des proportions du corps humain selon Vitruve » vitruve-iii_1-a.1265004846.pdf
Pour lui, le corps humain peut être perfection, puisqu’il s’inscrit dans des formes géométriques parfaites, le carré et le cercle.
Le corps est proportionné. Ses proportions correspondent à une moyenne générale. Ce sont ces proportions qui seront appliquées pour un dessin réaliste, quel que soit le domaine artistique d’application, peinture, BD, mode, etc.
On utilise généralement un canon à 7 têtes. La hauteur de la tête sert de mesure pour placer les autres parties du corps.
Mais pour des hommes de grande taille les proportions du corps vont jusqu’à 8 têtes et pour la femme, seulement de 6 à 6 ½ têtes.
Elles varient en fonction de l’âge et du sexe. Les enfants ont une grosse tête par rapport au reste du corps. Au fil du temps, leur tête grandira peu, alors que le corps triplera entre la naissance et l’âge adulte.
Avant de dessiner ou de peindre un adulte, femme ou homme, ou un enfant, il faut chercher quelques points de repaire en anatomie. Regardons tout d’abord deux planches qui montrent l’allure générale du corps de la femme adulte et de l’homme adulte, de face, de profil et de dos :
Femme adulte de face de profil et de dos
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Homme adulte de face de profil et de dos
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Et aussi une planche des muscles du corps humain vu de face et de dos. Il ne s’agit bien entendu pas de tous les muscles. On en compte plus de six cents.
Les muscles – Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Et puis l’on oubliera pas de regarder le squelette
Et puis pour en savoir plus, pas besoin de chercher une encyclopédie médicale dans sa bibliothèque. On trouvera toutes sortes d’informations complémentaires sur « Médecine et Santé » et « Medesite » Et puis aussi le site du Canadien Dufouraubin et encore une présentation astucieuse relatives aux « muscles du corps humain » dans l’encyclopédie collaborative Wikipedia. Il y a aussi une liste d’ouvrages sur le sujet en anglais, sur Parka blog
J’y ai trouvé une animation Flash tout à fait intéressante. Elle se présente sous la forme d’un visage. A l’aide des quatre flèches, placées de chaque côté des yeux et de la bouche, l’on peut modifier les expressions de visage à volonté. On le trouve dans un billet où elle explique comment « dessiner les expressions du visage » Je montre ici une capture d’écran du visage. Si vous cliquez dessus, il ne se passera rien !
Bien entendu, il faut aller sur le site pour le voir s’animer.