Colonie d’artistes en Belgique – Kalmthout – Billet n° 46

C’est à Wexhelderzande petit village de la Campine d’ Anvers et Kalmthout qu’au début des années 1960 plusieurs paysagistes avant-gardistes s’installent dans la région.

Ils sont attirés par la lande campinoise, sauvage et désolée, sablonneuse ou marécageuse, et ses vastes horizons, ls ont rencontré des peintres de l‘école de Barbizon et vont s’en inspirer pour fonder une colonie d’artistes

On la nommel la Kalmthoutse School ou école de Calmpthout ou Grijze school, l’école du gris. Ils fréquentent les deux villages distants d’une trentaine de kilomètres. Aussi, l’on parle aussi d’école de Wecheldezande. .Ils se rencontraient Kalmthout à l’auberge Het Pannenhuis. et à l’auberge De Keyser à Wechelderzande . Venu de la Hollande voisine Vincent Van Gogh a peint la région

Outre les initiateurs Isidore Meyers et Adrien-Joseph Heymans
se rattachent à cette mouvance Jacques Rosseels = Théodore Baron=
Florent Crabeels =François Lamorinière = Joseph Lies
= Willem Roelofs = Evert Pieters = Frans Van Leemputten
Alfred Hazledine = Franz Courrens =
Henry Van de Velde =Frans Van Giel

Isidor Meyers
Isidor Meyers
Théodore Baron
Jacques Rosseels – Saint-Amelberga-àW echelterzande
Florent Crabeels_-Environs_d’Anvers dimanche après-midi
François Lamorinière – Etang à Putte
Willem_Roelofs – Orage approchant

Colonie d’artistes en Belgique -Tervuren – Billet n° 45

Tervuren ou Tervueren est une commune du Brabant Flamand incluse dans le Grand Bruxelles. De nos jours cette ville de 21.000 habitants est surtout connue pour l’Africa-museum (+) à l’origine dédié à la conquête du Congo par le sulfureux roi des Belges Léopold II . Le nom de Tervuren évoque également une race de chien berger belge

Au milieu du 19ème siècle Tervuren est une petite ville de 4500 âmes proche de la forêt de Soignes . Le présence du Pavillon de chasse du Prince d’Orange attire l’aristocratie .

=o=o=o=o=o=o=

Mais dès les années 1860 ce village est découvert par le peintre pleinairisteHippolyte Boulenger mort à 37 ans. Influencé par l’École de Barbizon il va fonder l’École de Tervueren que l’on a aussi appelée « le Barbizon belge »

Il réunit ses amis artistes à l’auberge du renard (In den Vos) sur la place du Marché. Ces artistes apprécient la grande variété des paysages de la région avec ses parcs, ses étangs,ses bois et ses champs.

C’est par plaisanterie que Jules Raeymaekers propose d’utiliser le nom d’école puisqu’il n’y a pas de maître ni de style propre chez ce petit groupe de peintres paysagistes

Outre Hippolyte Boulenger cette colonie d’artistes a notamment rassemblé Alphonse Asselbergs = Louis Crépin =Joseph Coosemans = = Louise Héger =Édouard Huberti =Jules Montigny = =Jules Raeymaekers = Fritz Toussaint .On y rattache aussi Lucien Frank = Camille van Camp =Isidore Verheyden = Guillaume Vogels

Hippolyte Boulenger – Inondation
Hippolyte Boulenger – Chemin creux
Joseph Coosemans – Paysage
Théodore Fourmois – Étang de Belœuil
Jules Montigny – Dans la campagne
Jules Raeymaekers -Rêveuse
Louise Heger – Dunes

Colonie d’artistes en Belgique – Bruxelles – Billet n° 44

La Belgique est devenue un état indépendant en 1830 et Bruxelles devient dès cette époque un pôle artistique très actif

Un certain nombre de jeunes peintres hollandais qui jugent leur pays trop provincial vont s’installer dans la capitale belge et constituer une colonie d’artistes. Les ressources en français comme en néerlandais sont limitées. Une présence nombreuse d’artistes hollandais installés à Bruxelles entre 1850 et 1890 est souvent évoquée. Mais je n’ai pas trouvé de liste exhaustive.

Il y avait cependant des artistes reconnus comme Willem Roelofs = Jan de Haas = David Oyens = Pieter Oyens = Charles Storm van ‘s Gravesande = Jan Toorop

– Willem Roelofs -Arc en ciel
Johannes de_Haas_-_Stier en_koe
David_Oyens – Dans le restaurant
Pieter Oyens– Belle italienne lisant
Charles Storm van ‘s Gravesande – Près de Bruxelles
Jan Toorop – Deux arbres


Colonie d’artistes en Belgique – Genk – Billet n° 43

Genk ce n’est pas seulement le club de football. KRC Genk. Cette petite ville flamande de Belgique a accueilli au milieu du 19ème siècle un groupe des peintres. On le désigne sous le nom de Genkse School . Ils pratiquent le pleinairisme en plein essor à cette époque, à l’image de l’École de Barbizon. Ils sont attirés par les landes et les forêts de la Campine limbourgeoise . Les artistes logent pour la plupart dès 1840 à l’Hôtel de la Hôtel de la Cloche . Plus tard ils seront également accueillis à l‘Hôtel des Artistes

La petite commune de Genk et sa région attirent d’abord les belges Edmond Tschaggeny = François Roffiaen =Évariste Carpentier et Joseph Coosemans. Ils sont rejoint le français Jules Breton et les britanniques Elinor Barnard = Henry Taylor Wyse = James Riddel

Viendront également à Genk ou Genck, au fil des années environ 250 artistes. Parmi eux il y a eu  : Louis Artan = Alphonse Asselbergs = Théodore Baron = Léon Becker =Euphrosine Beernaert ,=Anna Boch = Alfons De Clercq = Jos De Mey =Emile Van Doren = Louis Dubois =Théodore Fourmois =François Halkett = Louise Heger =Edouard Huberti =Ludovic Janssen = Alfred de Knyff =Armand Maclot =Maurice Mareels =Maurice Mareels = Willy Minders =Herman Richir = François Roffiaen =Théo Van Rysselberghe = Edmond Schampheleer = Isidore Verheyden =Edmond Verstraeten = Charles Wellens.

Le musée Emile Van Doren possède une collection notable d’œuvres des peintres de la Colonie de Genk

Joseph Coosemans – Moeras te Genk
Léon Becker Molen in Genck
Alphonse Asselbergs – Printemps
Emile Van Doren, – La neige au couchant
Théodore Baron – _Landschap
Armand Maclot -Intérieur de l’ancienne maison Cops à Genck
Louis Breton – Les glaneuses
Charles Wellens – Dunes du limbourg
Henry Taylor Wyse

L’École de Nice – une école? – une colonie d’artistes ? – Billet n°42

L’École de Nice n’est pas une école. Ce n’est pas non plus une colonie d’artistes dans le sens donné au 19ème siècle. C’est pourtant lun regroupement de la fin des années 1950 à 1975 d’artistes avant-gardistes de la région niçoise. Leur Maitre à peindre ou à penser est Marcel Duchamp.. Les uns ou les autres sont proches de trois mouvements artistiques du moment : Le Nouveau Réalisme = Fluxus = Supports-Surfaces. J’ai déjà traité l’École de Nice dans mon billet sur les mouvements artistiques dans le billet n°402 auquel je renvoie mes ami(e)s

A lire un billet de 2017 d’Olivier Canat dans le magazine Télérama qui titrait L’école de Nice, un grand flou artistique

=o=o=o=o=o=o=o=o=

Ce 39ème billet clôture le panorama français des colonies d’artistes parfois appelées écoles. J’espère n’en avoir oubliée aucune. Mais sait-on jamais. Si c’était le cas, merci de me le signaler.
Je me propose maintenant de parcourir l’Europe à la recherche des colonies d’artistes qu’y si sont développées. Je vais commencer par la proche Belgique. Puis ce sera l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie,le Danemark, l’Espagne,la Finlande, la Grande-Bretagne, la Hollande,la Hongrie, la Lituanie, la Macédoine, la Pologne, la Russie, la Serbie et la Suisse.

Et plus tard, je traverserai l’Océan Atlantique.

Les NFT- Jetons non fongibles- 2/2 Dans le monde de l’Art

L‘écosystème des NFT Non Fungible Token ou Jetons non fongibles, sortes de Certificats authenticité numériques et de traçabilité est en train de révolutionner le marché de l’art. On parle aussi de « Crypto art » Et pour leur réalisation l’on parle de miting comme pour frapper une monnaie.

Ce nouvel avatar de l’Art numérique (+) ,que l’on appelle donc le Crypto-art, concerne non seulement les artistes mais également les collectionneurs, investisseurs ou spéculateurs ainsi que les galeries d’Art physiques ou en ligne.

La Maison des artistes qui regroupe plus de 50.000 artistes français, vient sur le sujet de mettre en ligne une Foire aux questions bien documentée.

Ces objets immatériels qui pour quelques uns atteignent des prix vertigineux comme Everydays : the First 5 000 Days de l’artiste Mike Winkelmann alias Beeple qui a été adjugée par Christie’s à 69,3 millions de dollars, peuvent nous laisser perplexe. On peut citer d’autres exemple The Merge de l’artiste anonyme Bak, constituée de 266 445 « unités de masse » dits numériques qui a permis de récolter 91.8 millions de dollar Depuis une autre œuvre de cet artiste, Crossroad (vidéo ci-dessous)qui a été revendue pour 6,66 millions de dollars. Le 1er SMS de l’histoire de la téléphonie «  Merry Christmas« , envoyé en 3 décembre 1992 par Neil Papworth à Richard Jarvis, directeur à Vodafone, a été vendu a profit du HCNUR pour pl’équivalant de 107.000 €uros . Mais lorsque l’on se souvient de la petite fille au ballon de Banksi rien n’étonne plus dans le monde des spéculateurs de l’art. Wikipédia en recense un certain d’autres NFT qui se négocient ou sont vendu pour des montants importants

Un certain nombre de projets, dit d‘art génératif, ont vu le jour comme CryptoPunks développé chez Larva Labs par Matt Hall et John Watkinson= Bored Ape Yacht Club ( BAYC ) = Pudgy Penguins = The Meebits = The Autoglyphs .
En marge du lancement du Metavers, de nouveaux projets s’annoncent= EtherRock = DeadFellaz = Novatar = Metahero etc…

Le marché de l’Art commence à s’organiser. La Maison d’enchères Sotheby’s a ouvert en octobre 2021 une Salle de vente dédiée aux NFT. Par ailleurs il existe un certain nombre de NFT Markerplaces comme OpenSea = Axie Afinity =NBA Top Shot =Rarible =SuperRare = Foundation =Nifty Gateway =Mintable, Theta Drop = Polkaly . Sans oublier la start-up française Sorarequi a réussi à lever 680 millions de dollars Certaines des plateformes aident les artistes à élaborer leurs NFT, comme French NFT= French Ico = Artrade = Nft France .

Il existe le Museum of crypto art fondé par Colborn Bell et aussi la Edicurial Collection crée par Elsie.

Mais le monde des NFT est-il paradisiaque?. Le Droit français, au regard des droits d’auteur, ne donne pas au NFT le statut d’œuvre d’art. Il y a le risque important de contrefaçon Tout cela engendre aussi de la part des professionnels du secteur un scepticisme certain., notamment chez les conservateurs des musées. et les galeristes français. C’est ce que souligne la critique d’art américaine Tina Rivers Ryan spécialiste de l’Art des nouveaux médias . Même l’artiste français Neil Beloufa qui expose dans les galeries Clearing et Mendes Wood DM à Bruxelles, confie au Journal Le Monde que « La blockchain est un outil qui à la fois me fascine et me fait peur »

=o=o=o=o=o=
Je pense que l’on aura compris que mon but en mettant en ligne deux articles consacrés au NFT n’est pas d’en faire la promotion. Mais de parler à toute simplicité des évolutions de l’Art engendrées par les évolutions de la technologie du Web 2.0, de l’Intelligence artificielle.
Mais bien entendu, ce nouvel univers virtuel va d’abord intéresse les joueurs en ligne et les spéculateurs, il n’est pas évident que la technologie des NFT – Non fundgible Tokens ou Jetons non fongibles va conquérir facilement les artistes. C’est peut-être un « effet de mode » dont sont friands les médias ou peut-être cette pratique deviendra perenne.L’avenir nous le dira

The-First-5000-Days-de-Beeple
Deadfelaz
CryptoPunk
Meebits
The-First-5000-Days-by-Beeple
Merge
Sans titre
Quantum
Digital-Mourning5 Neil Beloufa – at Clearing Brixelles
Glyph 41

Les N.F.T. ou Jetons non fongibles – 1/2 Généralités

Les N.F.T. Non fungible token , en français les Jetons non fongibles est un acronyme qui est devenu à la mode dans les médias( cf BFMTV) depuis 2021. Pour faire simple les N.F.T. sont les cousins des cryptomonnaies ou crypto-actifs. Ces pseudo-monnaies les plus connues sont le bitcoin, le ripple, l’ethereum, le litecoin, le nem et le dash. Mais il en est recenser plus d’un millier.

Je reviens sur les termes, le lexique du CNRTL indique qu’est fongible » Chose, bien qui peut être consommé(e) par l’usage et remplacé(e) par un(e) autre de même nature, de même qualité et en même quantité » Une pièce de 2 €uros peut-être remplacée par une autre pièce de mêmee valeur faciale il en est de même pour les Bitcons Par contre une chose non fongible ne peut pas être remplacé par un autre élément. Elle est unique, comme la Joconde ou Guernica Le moteur du système c’est la rareté numérique

Le Token ou jeton d’authentification permet d’ attester de l’unicité d’un NFT.Pour ce faire, celui-ci doit être numérisé et inscrit sur un registre numérique appelé. blockchain. ou Chaîne de blocs La technologie d’une blockchain consiste en une méga-base de données qui stocke et transmet des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Le blockchain la plus utilisée est jusqu’à présent Ethereum Mais il y en existe d’autres comme Bitcoin = Hyperledger =Tendermint = Zero Cash ou encore Tezos.

Les N.F.T. ne sont médiatisés que depuis 2011. Cependant entre 2014 et 2017 plusieurs expériences ont été menées : en 2014 le premier NFT Quantum est adressé par l’artiste Kevin McCoy à Anil Dash

Dans le domaine des Jeux en ligne dès 2015 est lancé Etheria puis en 2017 la création de la Norme ERC121 et lancement des projets Curio Cards = CryptoPunks = Rarepepe Depuis se sont installés les Blockchain Games avec notamment CryptoKitties ou Decentralan et Axie Infinity Il y a aussi la plateforme Sorare commercialise des vignettes de football. Cependant les éditeurs de jeux et les joueurs restent ecore réservés sur l’utilisation des NFT

Outre le monde des jeux en ligne, il est prévisible que l’éco-système des jetons non fongibles va s’appliquer à de nombreux domaines.virtuelles..
Dans le milieu des Affaires et de la Finance par le biais des Contrats intelligents =dans celui du commerce avec les CryptoKicks de Nike = ou la Smart TV de Samsung dans le domaine de la musique = celui du cinéma (+) dans le domaine scientifique et aussi dans le monde politique ? ou le marché de l’immobilier et bientôt les réseaux sociaux

Le monde de l’Art a très vite saisi cette nouvelle technologie. Le billet n° 2/2 va tenter de faire le tour du sujet.


Colonie d’artistes – Murol – Billet n° 41

Murol est une petite bourgade du massif du Sancy en Auvergne. Bien qu’elle ne compte que 700 habitants , son nom est connu. D’abord par le grand public pour son fromage lancé par Jacques Bérioux autour de 1900. Il faut également évoquer son château qui attire plus de 130.000 visiteurs par an.

Ce petit village a accueilli au fil du temps une cinquantaine de paysagistes post impressionnistes. Ils ont été entrainés, à l’orée du 20ème siècle par Victor Charreton et le curé du village . Cette cohorte d’artistes,est connue sous le nom d’École de Murol,.Elle est à son apogée au moment des Années folles ou plus exactement entre 1910 et 1930,. Mais pendant la première guerre mondiale, beaucoup sont au front. Certains deviennent peintre aux armées. Certains mourront au combat.

Les artistes se regroupent pour peintre le même motif. Ils apprécient les bois, les torrents, la montagne enneigée. Certains croquent les paysans dans des scènes de genre . Le Musée de Murol détient de ouvres d’un certain nombre de ces artistes

Parmi les peintres de l‘école de Murol et des environs il y avait notamment :
Joseph Barrière =Léon Boudal =Maurice Busset =
Alphonse Cellier =Jean de Chasteauneuf =Roger Deverin
=Élisabeth Dodel-Faure =Jean Fernand-Trochain
Sacha Finkelstein =Victor Fonfreide =Marie-Jeanne Fournier
=Leonida-Adelaïde Foster =Georges Gobo =Jules Guiboud
=Charles Jaffeux =Henry Moinier =Mario Pérouse =
Pierre Petit-Gérard =Berthe Philips = Armand Point =
Adolphe Rey =Johnson de Terlikowski =
Vladimir de Terlikowski =Jules-Émile Zingg

Photo d’artistes de Murol
Victor Charreton – Jardin sous la neige
Victor Charenton – Maisons sous la neige
Mario Pérouse – Village sous la neige
Wladimir de Terlikowski
école de Murol
école de Murol
école de Murol
école de Murol

Colonie des peintres d’Obersteinbach – Billet n° 40

Obersteinbach est un petit village frontalier du Bas Rhin. Après la Guerre de 1870 il a été annexé à l’Allemagne et rattaché au Bezirk Unterelsaß ou district de Basse-Alsace.

Durant cette période allemande, le peintre Franz Hein , professeur à l’Académie des beaux arts de Karlsruhe découvre au début des années 1890 les ruines du château de Wasigenstein . Et à quelques kilomètres de là le village d’Obersteinbach.

Il organise alors deux fois par an, de 1896 à 1918, une colonie d’artistes ou Malerkolonie qui rassemble des femmes artistes peintres en majorité allemandes. Il y avait aussi quelques alsaciennes comme Sabine Hackenschmidt

Elles arrivent par le train et logent à l’auberge Fricker-Sensfelder. Cet événement bis-annuel s’est arrêté à la fin de la 1ère guerre mondiale. Et depuis les habitants avaient oublié. Mais une association franco-allemande Patrimoine d’ici s’est donné pour mission de faire revivre ce passé artistique. Le n’ai pas trouvé de liste de ces artistes.

Le Wasigenstein peint par Franz Hein
La vidéo est en alsacien mais il y a des sous-titres

A voir également cette vidéo qui montre des oeuvres de ces femmes peintres
https://fb.watch/9DfnnqJB74/

La Nouvelle École d’Avignon – Billet n° 39

L’installation des Papes en Avignon au 14ème siècle (1304-1377) attira des artistes venus de toute l’Europe. Cette arrivée a donné naissance à la première École d’Avignon, une peinture essentiellement religieuse.

Plus près de nous Avignon a rassemblé des peintres connus sous le non de Nouvelle école d’ Avignon. Ils se sont aussi installés de l’autre coté du Rhône à Villeneuve-les-Avignon et Les Angles.
C’est Pierre Grivolas, directeur de l’École des Beaux-Arts, de 1878 à 1909 qui la lance . Comme d’autres ailleurs, il incite ses étudiants a sortir des ateliers et à travailler sur le motif.

A l’origine il rassemble Antoine Grivolas, Victor Leydet, Eugène Martel, Auguste Roure, Marius Roux-Renard et René Seyssaud.

Ils seront rejoints par Alfred Bergier, , Auguste Chabaud= Léon Colombier = Claude Firmin, Jules Flour,, , Jean-Pierre Gras,Joseph Hurard, Alfred Lesbros = Louis Agricol Montagné = Paul Saïn, Charles Vionnet, = Gustave Vidal

Sont également considérés comme appartenant à la Nouvelle école d’Avignon : Victor Crumière = , Frans Masereel = Joseph Meissonnier =,Marius Roux-Renard, Zygmunt_Waliszewski

Treize membres de l’École d’Avignon créent en 1912 le Groupe des Treize qui regroupe Pierre Alexandre Belladen, Alfred Bergier, Lina Bill, Léon Colombier, Claude Firmin, Jules Flour, Joseph Hurard, Alfred Lesbros, Joseph Meissonnier et Louis Agricol Montagné et les sculpteurs Jean-Pierre Gras et Paul Gaston Déprez.

Plusieurs artistes, avec le Groupe l’Atelier, peuvent être considérés comme les continuateurs de l’École d’Avignon, comme : Michel Bonnaud le fondateur= Michel Trinquier = Guy Chariton ==

Quant aux Demoiselles d’Avignon (+) elles n’ont rien à voir avec le chef-lieu du Vaucluse..A l’origine Pablo Picasso avait titré son œuvre  » El Burdel de Aviñón«  allusion à la Carrer d’Avinyó, une « rue chaude » de Barcelone, du nom d’un village catalan . En France Aviñon s’est transformé en Avignon.on elles n’ont rien à voir avec le chef


Victor Leydet – Vendredi Saint
Atelier de Pierre Grivolas – Marché de la rue Thiers,
Marius Roux-Renard – Marché de la place Pie
Louis Agricol Montagné – Pont Bénézet
Eugène MARTEL – Terrasse de café au Revest.
Alfred Bergier – Entrée de village
Auguste Roure -Paysage
René Seyssaud – Cueilleuses



Marcel Proust et les peintres

Au Musée Carnavalet , pour les cent ans de la sa mort
propose l’exposition « Marcel Proust, un roman parisien »
jusqu’au 10 avril 2022
=o=o=o=o=o=o=o=

Marcel Proust par Otto_Wegener

Cela m’a donné l’idée de m’intéresser aux rapports que Marcel Proust- 1871-1922 , l’auteur de « A la Recherche du temps perdu« a entretenu avec le monde de la peinture . .
La question avait été posée il y a 20 ans par le Musée des Beaux-Arts de Chartres qui avait organisé justement une exposition « Proust et les peintres » pour laquelle je n’ai pas trouvé d’archives sur Internet. Marcel Proust s’est tout au long de sa vie a été un amateur d’art. Il s’est intéressé à la peinture et plus généralement aux arts visuels.

Marcel Proust a été critique d’art Par exemple il a analysé les œuvres de quatre peintres : Claude Monet, Gustave Moreau, Rembrandt et Jean-Antoine Watteau. A consulter la Thèse de Yaejin Yoo «  La peinture ou les leçons esthétiques cher Marcel Prous
Les critiques s’accordent pour dire que : La « mer de Balbec » rappelle une Marine de son ami Alexander Harrison (1853-st930). = « Odette Swann est la Jeune femme en blanc de Paul César Helleu (1859-1927) = Albertine Simonet à Balbec (inspirée par Cabourg) ressemble à Annette sur la plage de Villerville, peinte en 1910 par Édouard Vuillard (1868-1940).que le romancier côtoyait à Cabourg. L’aquarelliste Madeleine Lemaire aurait servi de modèle pour le personnage de Madame Sidonie Verdurin.

Un article de Wikipédia confronte certains personnages avec des œuvres de Giotto = Sandro Bottecelli = Gentile Bellini = le Titien . Un autre article donne une liste des œuvres citées dans La Recherche. On trouve aussi le liste des personnages Parmi ceux-ci, le peintre :Édouard Detaille qui a existé, le sculpteur Viradobetski, inspiré du compositeur Henri Kowalski . Mais surtout Elstir , alias M. Biche, le peintre idéal aux yeux du Narrateur. qui aurait été inspiré par James Abbott Whistler et Paul César Helleu .

Marcel Proust est aussi critique littéraire. Et bien sur, accompagné par Renaldo Hahn , il observait les gens qui comme lui fréquentaient les salons huppés, entre autres ceux de la Princesse de Polignac, , de Madame de Saint-Marceaux. , de Geneviève Bizet, de la comtesse quiEmmanuela PotockaIl y rencontrait les femmes peintres comme Madeleine Lemaire, Louise Abbema, Rosa Bonheur, Louise Breslau, Marie Bashkirtseff, Marie Laurencin, Berthe Morisot, Blanche Odin, Jeanne-Mathilde Herbelin-Habert

Marcel Proust était ami avec Jean Béraud= Jacques-Émile Blanche qui a fait son portrait = Pierre Puvis de Chavannes et aussi avec Marie Scheikhevitch. Il s’intéressait à la peinture classique mais surtout aux mouvements artistiques de son temps par exemple à Dante Gabriel Rossetti, John Ruskin(+) et les Préraphaélites mais aussi à Pablo Picasso et bien d’autres peintres et aussi caricaturistes
et Commençons par les peintres de la pré-rennaissance, de la renaissance et des 17ème et 18ème siècles : Hans Memling = Fra Bartolomeo =Le Greco = Giotto di Bondone =Le Titien = Sandro Botticelli =Gentile Bellini= Andrea Mantegna =Vittore_Carpaccio= Johannes Vermeer = Claude Gellée dit le Lorrain == Frans Hals = Rembrandt van Rijn Pieter Breughel, Jean-Siméon Chardin = Giovanni Battista Pirenesi = =Adolphe Monticelli ==Jean-Antoine Watteau.
Et bien entendu les peintres modernes avec un préférence pour l’impressionnisme.
Voici une liste non exhaustive des peintres de son époque qu’il a connu, qu’il a découvert dans les musées ou les revues d’Art. Certains artistes ont servi de modèle pour son grand œuvre.Pour d’autres, c’est un détour d’un chapitre qu’ils peuvent être évoqué. Mais le propos de l’auteur n’a aucune visée didactique.
Louise Abbema =Caran d’Ache= Ferdinand Bac = Marie Bashkirtseff =Jean Béraud = Jacques-Émile Blanche= Giovanni Boldini=Rosa Bonheur = Eugène Boudin = Louise Breslau= Pierre Puvis de Chavannes= Camille_Corot =Henri Daudet =Maxime DethomasMarie-Joseph Goursat alias Sem=Thomas Alexander Harrison = Paul-César Helleu =Jeanne-Mathilde Herbelin-Habert=Marie Laurencin = Madeleine Lemaire,=Federico_de_Madrazo = Edouard ManetRita de Maugny =Charles Meissonier ==Gustave Moreau= Claude Monet =Berthe Morisot=Blanche Odin, = Odilon Redon=Auguste Renoir =Dante Gabriel Rossetti, John Ruskin =JoséMaria Sert=Alfred Sisley= Henri de Toulouse-Lautrec = William_Turner =Edouard Vuillard= James Abbott Whistle

Il ne faut pas non plus oublier que Marcel Proust dessinait. Enfin en Août 2013 France Inter a diffusé « Un été avec Proust ». Par ailleurs, des membres de la Comédie Française ont lu en public l‘intégralité de A la Recherche du temps perdu soit 149 vidéos disponibles sur la Chaîne Youtube de la Maison de Molière.
Enfin, postérieurement à la mise en ligne du présent billet, France Culture, dans sa série L’Art et la matière a consacré une émission à Marcel Proust et la peinture

Dessin de Marcel Proust


Les peintres de l’École Marseillaise-1850 à1920 – Billet n°38

Les peintres du paysage provençal

C’est sous l’impulsion d‘Emile Loubon 1809-1863 que l’école naturaliste de Marseille se crée. Loubon a fréquenté les peintres de Barbizon comme Narcisse Diaz de la Peña =Camille Flers ou Constant Troyon. . En 1845 il est nommé directeur de l’école de dessin. Il emmène ses élèves pour travailler sur le motif et développe une école de paysagistes provençaux .

Parmi les artistes de la première génération de l’école 1850-1870; il y avait notamment : Fabius Brest = Paul Guigou = Raphaël Ponson = François Simon = Prosper Grésy ==Félix Ziem =Marius Engalière = Auguste Auguier = Joseph-Marius Cabasson = Alfred Casile

Dans la décennie 1870-1880 on rencontre une seconde génération d’artistes, parmi lesquels : Adolphe Monticelli qui aurait inspiré Vincent Van Gogh = ,Jean-Baptiste Olive = Joseph Garibaldi

Puis vient, avec les Fauves provençaux , une troisième vague d’artistes qui comprend notamment : Charles Camoin= Auguste Chabaud = Alfred Lombard =Jacques Thévenet = René Seyssaud = Louis-Mathieu Verdilhan .

D’autres peintres qui ne font pas partie des peintres provençaux viendront souvent en voisins à Marseille comme Paul Signac = Raoul Dufy = André Lhote = Emile Othon-Friesz ou Albert Marquet..
En 2013, le Musée de l’Annonciade à Saint-Tropez a consacré une exposition à l’École marseillaise

Emile Loubon – Le retour du marché aux bestiaux,
Adolphe Lombard – Le vallon des Auffes
Auguste Chabaud – Meules près de la maison
Alfred Casile -La_rade_de_Marseille_en_hiver
Prosper Grésy – Les baigneuses
Joseph Garibaldi – Effet d’orage au couchant sur le Vieux-Port,
Louis-Mathieu Verdilhan – Vieux Port de Marseille
Albert Marquet – Le Vieux port de Marseille et le pont transbordeur
Seyssaux -Arbre au soleil couchant
Paul Signac – Le port de Marseille
Emile Othon-Friesz -Paysage de la Ciotat

Colonies d’artistes – Saint-Tropez – Billet n° 37

Paul Signac , peintre pointilliste et proche des anarchistes mais aussi par la suite peintre officiel de la Marine arrive à bord de son voilier Olympia, dans le petit port de pèche de Saint-Tropez en 1892 . C’est Henri-Edmond Cross installé au Lavandou ; à une trentaine de kilomètres , qui lui avait parlé du lieu. Paul Signac achète en 1897, la Hunne, une villa qu’il conservera pendant une vingtaine d’années.

Il y invite au fil des années
Pierre BonnardCharles Camoin Raoul Dufy  
André Dunoyer de Ségonzac Moïse Kisling
Maximilien Luce Henri-Edmond Cross
Théo Van Rysselberghe – Albert Marquet  –
Henri Matisse– Francis Picabia –Henri Manguin
Henri Person Félix FénéonMaurice Denis.
Il ne faut pas oublier sa seconde épouse Jeanne Selmercheim-Desgrange
A partir des années 1950 Saint-Tropez devient un repaire des « peoples »
et de Brigitte Bardot installée à la Madrague depuis 1958
Il y a également quelques artistes comme Bernard Buffet  

Henri Matisse – Vue de Saint-Tropez
Théo Van Rysselberghe – Saint-Tropez
Francis Picabia – Saint-Tropez – effet de soleil
Raoul Dufy – Saint-Tropez
Jeanne Selmersheim-Desgrange – Table blanche – vue sur Saint-Tropez
Henri Edmond – Bateau dans le port de Saint-Tropez
Henri Manguin -Port de Saint-Tropez, 1905
Albert Marquet – Saint-Tropez
Paul Signac-Maisons sur le port de Saint-Tropez
Paul Signac – Le port au soleil couchant
Charles Camoin- Vue de Saint-Tropez
Maximilien Luce – Saint-Tropez

Colonies d’artistes – Au Lavendou – Billet n° 36

Le Lavandou et notamment ce qui n’est alors qu’un hameau Saint-Clair , à ,ne pas confondre avec le peintre Henry Saint-Clair. C’est là que pour des raisons de santé Henri-Edmond Cross puis Théo Van Rysselberghe , deux pointillistes, s’y installent à l’orée du 20ème siècle. (1892-1926).
Ils y accueillent leurs amis = Paul Signac =Henri Matisse =Auguste Renoir. Et aussi Édouard Vuillard, Maximilien Luce, Dario de Regoyos, Maurice Denis

Au cours des années d’autres peintres vont s’installer ou pour le moins venir au Lavendou, comme Maurice Utrillo ou Nicolas de Staël =Jean_Peské qui est à Bormes-les-Mimosas. Il y aura aussi = Jean-Charles Cazin, Marie Laurencin = Alfred Louis Courmes qui y est né.

Par ailleurs des écrivains y sont invités ou s’y installe André Gide (+) =Jean Cocteau = Joseph Kessel ==Bertolt Brecht =Henri Michaux, Paul Valéry, Georges Simenon et aussi le compositeur Ernest Reyer et l’amatrice d’art Peggy Guggenheim

La maison de Théo Van Rysselberghe est devenue un centre d’art sous le nom de « La villa Théo ». Par ailleurs à Saint-Clair a été installé le « Chemin des peintres »

Henri-Edmond Cross – La Plage de Saint-Clair
Paul Signac – Le Lavandou
Masimilien Luce -Le Lavandou -La Fossette
Théo van Rysselberghe – Nageuse se reposant
Jean Peské – La pointe du Gouron
Maurice Utrillo – Le port du Lavandou
Pierre-Auguste-Renoir-La-plage-du-Lavandou
Alfred-Louis Courmes – Baigneuses au Lavandou
Nicolas de Staël – Le Lavandou
Marie Laurencin – Portrait de Catherine Gide

Colonie d’artistes en Roussillon – Céret – Billet n° 35

Céret est comme Collioure une bourgade des Pyrénées orientales qui a attiré la crème des peintres modernes. On parlera bientôt de Mecque du cubisme bien que tous les artistes ne soient pas cubistes

Dès 1909 Manolo Hugué et Frank Burty Haviland arrivent à Céret. Ils accueillent l’année suivante le compositeur Déodat de Séverac. Ils sont rejoints en 1911 par Pablo Picasso et Georges Braque.

Au fil des années viendront Max Jacob = Juan Gris = Pierre Brune = Pinchus Krémègne= Chaïm Soutine = André Masson = Maurice Loutreuil = Auguste Herbin .

Plus tard ce sera aussi Marc Chagall qui s’y installera. va s’installer dans le village. Henri Matisse installé à Collioure y vient en voisin.

D’autres artistes à divers moments seront séduits par le climat, la luminosité, les paysages de ce coin du Roussillon. Il y aura Jean Marchand = Joan Miro =Enric Casanovas =Georges Deniker = Moïse Kisling =André Derain = Jean Dubuffet =Raoul Dufy = Albert Marquet =André Lhote = André Eulry= Édouard Pignon =Eudaldo = Francis Picabia = Pablo Gargallo = Jacques Chapiro = Arbit Blatas =Jean Capdeville = Michel Tapié. Ou encore Michel Aribaud =René Carvillani = Joaquim Sunyer = Ramon Pichot = = Berthol Mahn = Jean Osouf

Il y a aussi des artistes de la région comme Étienne Terrus = Aristide Maillol

Dès 1950 la commune s’est dotée d’un musée dédié à l’art moderne et contemporain . Il possède des œuvres de la fine fleur de l’art moderne qui est passée à Céret, mais pas seulement.

Jean Marchand – Céret
Pierre Brune – La route de Maureillas à Céret
Georges Deniker
Frank Burty Haviland – Toits de Céret
André Masson- Le couvent des Capucins à Céret
Albert Marquet – Le castellas à Céret
Georges Braque – Abri à Céret
Auguste-Herbin – Paysage à Céret
Chaïm Soutine – Platanes à Céret
Juan Gris – Paysage de Céret
Raoul Dufy – La grille du jardin


Colonie d’artistes en Roussillon – Collioure – Billet n° 34

Dans le domaine artistique le petit port de Collioure , sur la Côte Vermeille évoque bien entendu la naissance du Fauvisme avec l’arrivée d’Henri Matisse et d’André Derain, en 1905. C’est Paul Signac venu là 15 ans plus tôt et qu’il côtoie à Saint-Tropez, qui lui a conseillé l’endroit.

Un peu plus tard, souvent près la 1ère guerre mondiale de nombreux artistes connus vont venir à Collioure.

Augustin_Hanicotte =Pierre Boudet,=Georges Braque
= Charles Camoin= Marc Chagall = Raoul Dufy
= Georges d’Espagnat= Tsugouharu Foujita
=Othon Friesz = Juan Gris = Pierre Jutand, =
Charles-Rennie Mackintosh ==Henri Manguin =Henri Marre
,Albert Marquet = , Henri Martin = Claude-René Martin
= André_Masson =George-Daniel de Montfreid
=Willy Mucha=Jean Peské = Pablo Picasso
=Édouard Pignon = Léopold Survage ==Louis Valtat
= Henri Vergé-Sarrat=Maurice de Vlaminck  
Jean Peské est à l’origine de la création du Musée d’art moderne

A 16 kilomètres de Collioure il y a Saint-Cyprien . Un musée « les collections de St-Cyprien est issue du leg de François Desnoyer. Il détient des œuvres d’artistes célèbres mais aussi des peintres régionaux.
Parmi eux il y a ceux du Cercle des peintres roussillonnais auquel ont appartenu Louis Bausil = Louis Delfau =Aristide Maillol = Eugène Terrus = Félip Vila= Gustave Violet

Paul Signac – Collioure
Maurice de Vlaminck – Faubourg de Collioure
Jean Peské -Collioure
Henri_Manguin – Jeanne au chapeau
Juan G ris-Le petit déjeuner
André Derain – l’église de Collioure
Henri Marisse -Toits de
Othon Friesz – Le port de Collioure
Geroges Braque – Collioure
Henri Marquet
Henri Matisse – fenêtre ouverte sur Collioure
Louis Delfau – Pécheurs à Collioure
Léopold Survage



Colonie d’artistes en Dauphiné – Billet n° 33

I – L’école dauphinoise

L’école dauphinoise désigne un groupe de peintres paysagistes de montagne de la fin du 19ème siècle.

Les artistes peignent dans une veine réaliste voir académique. Ce groupe, uniquement masculin, initié par r Jean Achard qui a fréquenté des artistes àl’école de Barbizon , à ferme Saint-Siméon et à Auvers-sur-Oise

Le groupe comprenait :

André Albertin = Édouard d’Apvril =Tancrède Bastet
Charles Bertier =Henri Blanc-Fontaine =Édouard Brun = Victor Cassien
Alexandre Debelle = Jacques Gay ==Laurent Guétal
=Ernest-Victor Hareux =Diodore Rahoult =Théodore Ravanat
A la périphérie il y avait tout de même une femme
Eugénie Gruyer-Brielman

=o=o=o=o=o=

Ii – L’école de peinture de Proveysieux

A 15 kilomètres de Grenoble, à Proveysieux, un petit village de 500 habitant, dans le massif de la Chartreuse, s le peintre Théodore Ravanat est conservateur adjoint du musée de Grenoble . Il possède dans le village une grange .A partir de 1863, il en a fait un atelier. Il accueille son ami Jean Achard
A partir de 1880 il accueille ses amis peintres grenoblois. On appelle ce groupe, l’école de peinture de Proveysieux. Ils se réunissent à l’auberge des Grandzouziers.

Le groupe comprenait notamment :
Édouard d’Apvril = Tancrède Bastet =Charles Bertier =
Henri Blanc-Fontaine =Eugène Faure = Jacques Gay =
Claude Pollet= Diodore Rahoult = Louis Vagnat
= et aussi Aristide Albert = Jules Bernard

Une exposition leur a été consacrée en 2004 à Grenoble, au Musée de l’évéché et un sentier des peintres a été créé.

A l’auberge des grangouziers
Théodore Ravenat – Paysage
Théodore Ravanat- La foire de Beaucroissant –
Laurent Guetal -lac de lechauda (?)
Ernest Victor Hareux – paysage de montagne
Charles Bertier – vallée de Saint-christophe-en-Oisans
Jean Achard – Vue-prise de Saint-Egrève
Jean Achard – Vue de Grenoble depuis le Quai de la Graille