Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
L’art du courrier est un mouvement basé sur le principe de l’envoi d’œuvres à petite échelle par la poste. L’envoi, lettre, carte postale, colis doit voyager à découvert et avoir été acheminé par les services postaux. Il doit donc être oblitéré et avoir un véritable destinataire. Et ce peut-être l’artiste lui-même. Le support est décoré par des dessins, des photographies, des peintures, souvent à l’aquarelle ou à la gouache mais aussi des collages.
Woodlands School encore appelés Legend ou medecine painting est un style dominant de la peinture amérindienne contemporaine fondé au début des années 1960 par Norval Morriseau originaire de l’Ontario. C’est un artiste autochtone canadien, c’est à dire issu des Premières nations. Il s’est inspiré des traditions culturelles des Ojibwés ou Anishinaabes constituées de légendes, de mythes et de symboles spirituels inspirés de la nature
Les œuvres initialement réalisées sur des écorces d’arbres ont adopté les supports et les médiums de l’art occidental, notamment l’aquarelle, la sérigraphie. Elles sont figuratives, aux lignes simples très colorées.
Le n° 154 de Pratique des Arts est paru. Il débute par la vie des artistes. Bien entendu avec le second confinement des expositions d’aquarelles ont été annulées à commencer par la Biennale des Aquarellistes en Nord que je préside. Et aussi celles des musées souvent interrompues. Espérons quand 2021, les projets pourrons se concrétiser.
Les membres de Nouvelle tendance se sont intéressé à l’avènement de l’informatique et plus généralement à l’évolution scientifique et à son impact dans la démarche artistique. Ils ont travaillé sur l’optique, les images virtuelles, la lumière, l’espace, le rôle du spectateur, les nouveaux matériaux, les séries, les nouveaux modes opératoires. Ils ont promu par des expositions la diffusion de l’art lumino-cinétique et de l’art systématique.
Le collectif veut réaliser une synthèse de la peinture non figurative, essentiellement l’abstraction géométique, de la sculpture et de l’architecture. Elle veut organiser des expositions. Une exposition itinérante est organisée en Allemagne à Francfort, Bielefeld, Witten, Kaiserslautern Mais , en France l’accueil est mitigé et une seule exposition au Musée des Beaux-Arts de Rennes. Aussi, le groupe se dissout en 1965.
Le groupe des Aluchromistes a rassemblé des artistes qui se sont intéressé aux possibilités architecturales et artistiques de l‘aluminium anodisé. Ils utilisaient l’aluchromie, une technique de de fixation des pigments sur l’aluminium
Le titre provocateur veut faire échec à la réputation de la Capitale des Gaules d’avoir été dans le passé, un désert culturel. Pourtant, il faut rappeler qu’au 19 ème siècle l’École de peinture de Lyon était réputée. Puis il y a eu dans les années 1920-1930 les Ziniars et les Nouveaux ou encore Témoignage et pendant la seconde guerre mondiale l’Académie du Minotaure et enfin en 1948 l’éphémère Sanzisme. Mais c’est le public qui n’était pas réceptif à l’époque quand il n’était pas hostile, notamment à l’abstraction.
Il m’a paru intéressant de consacrer un billet à ces artistes dont certains se sont illustrés dans ces groupes mais dont beaucoup d’autres restent méconnus des lyonnais et du monde artistique. On notera que c’est l’implantation territoriale qui est le fil rouge de ce rassemblement rétrospectif plus que l’existence d’un style « lyonnais » spécifique.
On sait que le trompe-l’œil est un genre pictural pratiqué d’abord à l’orée du 14 ème siècle par Giotto et qui a perduré jusqu’à la fin du 17 ème siècle. Le peintre américain William Harnett 1848-1892, réhabilite cette pratique à la fin du 19 ème siècle. Ce sont les surréalistes qui vont ensuite s’emparer de cette pratique illusionniste, notamment René Magritte avec la Condition humaine. Dans la technique du Trompe-l’œil l’artiste utilise l’anamorphose et la perspective forcée.
Dans l‘hyperréalisme le spectateur se demande devant une œuvre s’il s’agit d’une peinture ou d’une photographie. Même s’il s’agit toujours d’illusion, dans le trompe-l’œil l’on perçoit l’objet ou le paysage en trois dimensions.
Depuis les années 1990-2000, le trompe-l’œil moderne et contemporain s’expose dans les musées et galeries. Il est également sur les murs des villes au travers de commandes publiques et privées. Il a également été adopté par les artistes du street-art.
London Regionalism est un mouvement artistique canadien. London est une ville de l’Ontario à 300 kilomètres de Toronto et 200 de Détroit . Ce collectif entend garder sa spécificité face au grand voisin américain. Il ne veut pas s’enfermer dans des mouvements extérieurs. Regardé au départ avec condescendance par les critiques de Toronto, ce mouvement est depuis considéré comme l’un des plus importants de l’art canadien. L’ approche est réaliste et certains artistes flirtent avec Art perceptif(+) proche de l’art cinétique
Ce sont des performeurs et non pas des peintres ou des sculpteurs.Leurs démonstrations transgressives stigmatisent les horreurs de la seconde guerre mondiale et aussi l’avénement de la société de consommation. Ils recherchent la confrontation avec les pouvoirs politiques et religieux. Ils veulent briser les tabous de la bourgeoisie qu’ils jugent hypocrite.
Les artistes de ce mouvement ne s’impliquent pas dans les questions sociétales. L’art funk est , érotique, excentrique, insolent, incongru, humoristique, dans l’auto-dérision. Son côté provocateur s’inscrit, sans y faire référence au dadaïsme
Les artistes sont des assembleurs. Ils incorporent dans leurs œuvres des objets trouvés, de déchets trouvés dans les poubelles. Ils les assemblent dans des sortes de sculptures en trois dimensions. Ils utilisent également la céramique initiée par Robert Arneson
Parmi les artistes qui ont appartenu à la mouvance du Funk art, il y a notamment :
Le Chicano movement , milite en organisant des marches, des manifestations parfois violentes, pour la reconnaissance des droits civiques et sociaux des américains d’origine mexicaine, et les revendications agraires, notamment par l’action de la Mexican American Political Association – M.A.P.A.. Son action concernait non seulement les personnes originaire du Mexique mais tous les Latino-américains. En 1969 sera publié un manifeste le très combatif « Spiritual Plan of Aztlán » Soixante ans plus tard, la situation a évolué. Et l’on sait que les Latinos qui étaient 15 millions en 1970 sont maintenant autour de 50 millions et représentent maintenant 18 % de la population des Etats-Unis .
Mais revenons à l’impact sur le Chicano Art movement. L’art chicano est l’expression moderne et continue de la lutte culturelle, économique et politique à long terme du peuple mexicain aux États-Unis. C’est une affirmation de l’identité collective complexe et de la vitalité du peuple chicano.
Les artistes de ce mouvement ont cherché à mettre en avant cette identité et à combattre les stéréotypes raciaux. Ils se sont inspiré de l’art précolombien et du muralisme mexicain (+) mais aussi l’expressionnisme allemand. L’un de ses dérivé est le Rasquachismo Art, l’art débrouillard du pauvre qui utilise les objets de la vie courante. La géographie, l’immigration , les frontières , le déplacement, la Toussaint, les scènes de la vie des barrios (+) , la « personnalisation des automobiles » par les lowriders , les graffitis sont des thèmes récurrents de l’art chicano. L’approche, comme du temps la Renaissance des muralistes au Mexique est politique. Les fresques murales, les affiches servent d’abord a éveiller la conscience de la communauté chicano.
Ce mouvement né dans les années 1960 continue d’inspirer les artistes. Par exemple ceux du Chicano Dream. Il a aussi suscité la création de collectifs Chicano :
Ce groupe d’artistes japonais rejette les valeurs de la société et l’art pratiqué à l’époque. Ses membres se réunissent dans l’atelier de Masunobu Yoshimura. Ils y rédigent des tracts et développent des Ahushon (actions ) « anti-art » parfois musclées. Ils travaillent dans la dérision, s’opposent à l’art informel et à l’art abstrait. Ils pratiquent la « récup ».
Le concept ou l’idée derrière l’œuvre est plus importante que l’objet d’art fini. Selon la Tate : »l’artiste conceptuel utilise les matériaux et la forme les plus appropriés pour faire passer son idée. Ce peut être une performance, une description écrite ou n’importe quoi d’autre. Souvent, l’artiste a l’idée mais il ne « fabrique pas l’œuvre », il délivre ses instructions dans ce que l’on appelle un protocole artistique. Les artistes s’intéressent aux mathématiques, à la sémiologie, à la philosophie ou à la sociologie.
The Chicago Imagists concerne en fait trois groupes d’artistes où les femmes sont largement représentées : The Monster Roster , The Hairy Who et The Chicago Imagists.
A Nova Figuração brasileira – la nouvelle figuration brésilienne est un mouvement artistique qui voit le jour dans les années 1960. Tout en s’inspirant du Pop Art américain, les artistes ont cherché a exprimer leur identité brésilienne.
Un certain nombre de peintres engagés face à cette actualité terrifiante délaissent l’abstraction. Ils considèrent que la neutralité du signe ne leur permet pas de traduire leur ressenti. Deux exemples peuvent être donnés. Tout d’abord, François Jousselin , considéré comme un précurseur de la Nouvelle figuration qui réalise des tableaux qui dénoncent la violence dès 1958
Les peintres du groupe privilégient la couleur pure par rapport au dessin pour créer des formes géométriques simples. Ils étaient proches des tendances Color Field et Hard Edge et du minimalisme. C’était aussi pour certains le moyen de contrer l’expressionnisme abstrait new-yorkais alors prédominant.
AfriCOBRA c’est à dire « Coalition of Black Revolutionary Artists » est un mouvement artistique afro-américain créé à Chicago en 1968.. A l’origine ils ont été connu sous le nom de Cobra pour « The Commune of Bad Relevant Artists ». Mais ce mouvement n’avait rien à voir avec le mouvement européen CoBra Son but est partager avec la communauté afro-américaine la vérité et la beauté de l’esthétique visuelle d’abord basée sur la couleur noire. et en rapport avec l’art africain. Une grande partie de l’esthétique visuelle de ces œuvres concerne les conditions sociales, politiques et économiques liées aux Noirs américains. Ils ont publié en 1969 le manifeste « Ten in search of a nation »
C’est ce groupe qui a érigé le Wall of respect. En 1977, AfriCobra a été invité au Festac – World Black and African Festival of Arts and Culture qui s’est tenu à Lagos. De retour aux États Unis le groupe change à nouveau de nom et devient Africobra/Farafindugu.
Emory Douglas est un artiste indissociable du BPP dont il était le Minister of Culture. Le rôle de Douglas consistait à communiquer le message du parti à une communauté apolitique et souvent analphabète. Il a illustré et mis en page le Black Panther newspaper tout au long de plus de 400 numéros. Il a dessiné les Noirs autonomes et leurs oppresseurs, notamment the pig le Cochon. Cet animal est devenu la représentation de la police locale, du pouvoir et du blanc.
Le but de cette organisation était d’apporter à la communauté noire des formes d’art indigène qui reflètent la richesse, la variété et la profondeur de i la culture des Noirs et de la faire connaitre à tous les publics américains. Il a rassemblé des gens de lettres, des éducateurs, des intellectuels et des artistes visuels.L’organisation a organisé des ateliers d’arts visuels, de théâtre et d’écriture, .