Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
The Body art – l’Art corporel n’est pas un toujours considéré comme un mouvement mais comme un courant artistique qui se rattache à l’art conceptuel. Il recouvre différentes pratiques dans lesquelles le corps est le médium ou le support. Il constitue l’une des facettes de la Performance artistique. Le concept émerge au début des années 1960. Un certain nombre de critiques d’art comme Bernard Teyssèdre, François Pluchart, Anne Tronche se sont intéressé à ces pratiques .
L’art corporel s’intéresse généralement aux questions de genre et d’identité , à la relation entre le corps et l’esprit. Ce nouveau courant a été fortement investi par les artistes féministes. Les pratiquants de l’art corporel peuvent par exemple se mettre en scène dans des exploits d’endurance physique. Ceci pour tester les limites du corps et de l’esprit à souffrir. Ils démontrent que derrière la beauté du corps, l’externe, il y a l’interne, avec les secrétions, le sang, les déchets peu ragoutants.
Parmi les artistes qui ont utilisé le corps, il y a le peintre transformiste bordelais Pierre Molinier
Et puis l’on pense à Yves Klein et ses anthropométries évidemment bleues. Même s’il n’utilise pas des pinceaux, le corps humain de ses recrues est « un outil pour peindre »
Le Happeningest un terme employé pour la première fois à l’été 1957 par Allan Kaprow. La traduction du mot par l’Oxford dictionnary et le WordReference proposent deux acceptions : » 1 -évènement « et « 2-performance » ou un événement artistique non planifié. C’est ce qui le distingue de la performance qui elle est planifiée. Ces deux pratiques artistiques sont éphémères, évolutives, se déroulent dans un temps limité et dans un environnement déterminé contrairement aux installations
Laperformance qui est pratiquée par les performeurs apparaît dans les années 1960 ; elle se situe au croisement de plusieurs pratiques : chorégraphie, musique, théâtre, arts plastiques.À la différence du happening, la performance ne fait pas appel à la participation du spectateur, la dimension de hasard intervient peu dans son déroulement. L’une des plus célèbre est la série des Anthropométries de la période bleue réalisée par Yves Klein . Mais ce sont les futuristes et les dadaïstes qui ont les premiers introduit la performance dans l’art.
Sont associés à la performance un certain nombre d’artistes et de groupes dont certains sont également référencés dans le Happening. Ce qui montre que la distinction entre les deux pratiques est difficile a établir. Certaines performances s’inscrivent dans l’art corporel qui sera étudié dans un prochain billet.
L’année 2021 avec la pandémie de la Covid-19 risque de gravement perturber l’organisation des manifestations : expositions, salons et biennales, consacrées à l’aquarelle. Je me propose de dresser à titre provisoire, leur calendrier 2021. Je vais également noter les manifestions reportées à 2022. Je me suis par ailleurs aperçu qu’ Aquarell’Eure à Gaillon arrête ses activités.
Les installations ,qui ne doivent pas être confondues avec les sculptures, sont considérées comme des œuvres d’art hybrides. Elles mettent en scène, en les arrangeant, des médias traditionnels comme la peinture, la sculpture, la photographie auxquels sont adjoints des films, des vidéos , du son, des éclairages dynamiques. A noter que l’Art vidéo est souvent partie prenante des installations.
L’art vidéo se présente sous deux façons. D »une part les œuvres à canal unique où une vidéo est projetée sous la forme d’une seule série d’images. D’autre par les installations qui comprennent soit un environnement composé de plusieurs morceaux distincts de vidéo projetés simultanément, soit une combinaison de vidéo . De nos jour c’est la vidéo d’installation qui prédomine. L’approche multimédia combinera par exemple, l’architecture, le design, la sculpture
Les limites de l’art, pour les institutions et les historiens de l’art, se limitent à la peinture, la sculpture et avec quelques réserves à la photographie. En 1917, Marcel Duchamp présente, sous le pseudonyme de Richard Mutt, à la première exposition de la Society of Independent Artists dont il membre directeur, un ready-made : un urinoir renversé qu’il intitule Fountain. Avec le temps, la photographie de cet objet jugé immoral et vulgaire, sera considérée comme une œuvre d’art. Et puis vient le Dadaïsme qui rejette les conventions esthétiques anciennes et cherche à remettre en cause la notion même d’œuvre d’art.
Cette attitude n’est pas étrangère à l’arrivée des nouvelles formes de l’art.Elles sont liées notamment à l’arrivée de nouveaux outils et aussi au rejet de la culture dite bourgeoise. C’est de tout cela qu’il va être question dans la série de billets que je vais consacrer aux nouvelles formes de l’Art. Jusqu’à présent mes articles respectent l’ordre chronologique. Mais compte tenu de l’évolution permanente des nouvelles formes de l’art contemporain, je vais tenter de couvrir l’ensemble de son évolution. Bien entendu pour la suite je reprendrai un parcours chronologique.
Je vais d’abord, m’intéresser au Land-art. Les œuvres ne sont plus dans les musées.. Les artistes ne peignent plus.. Ils réalisent leurs œuvres en extérieur souvent à l’aide d’engins agricoles ou des travaux publics Leurs œuvres sont souvent éphémères parce que soumises aux intempéries, à l’érosion. Il ne restera que les photographies et bientôt les vidéos,pour attester de leur existence.
Écart est un groupe interdisciplinaire genevois d’artistes avant-gardistes fondé en 1969. Son nom est le palindrome, de Trace (sans l’accent). Écart est fortement influencé par Fluxus, l’art conceptuel et le minimalisme. Écart était, non seulement un collectif d’artistes, mais aussi, un festival, une galerie, une librairie, une maison d’édition, un atelier d’impression, un salon de thé ainsi qu’un almanach. Le groupe éprouve une défiance envers les lois du marché, Il recherche de moyens alternatifs de production et de diffusion des œuvres. Pour ne pas dépendre des galeries ils fondent un artist-run spacec’est à dire un lieu auto-géré. Le collectif Écart était composé de John M. Armleder = Claude Rychner = Patrick Lucchini = Carlos Garcia = Nicole Gravier.
Le Magazine Pratique des Arts publie dans son numéro 155 à la page 14 un article consacré dans la rubrique : La vie des Artistes -Blog : Une demi-page consacré au blog de Masmoulin.
Supports / Surfaces est un mouvement éphémère de peintres et de sculpteurs originaires en majorité du Sud de la France. Il a été fondé en 1969 par Vincent Bioulès
Le travail des artistes de Supports/Surfaces est en rupture avec la peinture traditionnelle. Il ne délivre pas de message. Le tableau doit représenter sa propre réalité matérielle : la toile, le pigment et la forme. Ce qui a fait dire à Claude Vialat :« »Dezeuze peignait des châssis sans toile, moi je peignais des toiles sans châssis et Saytour l’image du châssis sur la toile. »
Les artistes peignent des motifs répétitifs, des aplats de couleurs aux formes aléatoires. Ils utilisent des pigments dilués à la térébenthine : huile, acrylique, encre, les colorants Ils les appliquent à l’aide de tampons, de pochoirs, d’ éponges, de pistolets, de ciseaux, de bâtons et d’empreintes.
En 1969, est organisé » La peinture en question » au Musée du Havre. Puis l’année suivante, leur première grande exposition à L’Arc du Musée d’art moderne de la ville de Paris , sous titre de « Supports/Surface » .Suite à des dissensions notamment d’ordre politique, le groupe se disperse en 1972
Mono-ha – も の 派 , que l’on peut traduite par School of things ou l ‘école des choses, est une mouvance plus qu’un mouvement artistique japonais actif de 1968 à 1975. Ils s’opposent à l’avant-garde japonaise et prônent un retour aux choses. Les artistes de Mono-ha, dans une approche minimaliste se sont intéressé à la combinaison entre les matériaux de la nature et ceux créés par l’industrie. Ils utilisent souvent de façon éphémère la pierre, le sol, les plaques d’acier, le verre, les ampoules électriques, le coton, l’éponge, le papier, le bois, le fil, la corde, le cuir, l’huile, la paraffine et l’eau.
Canadian Artists’ Representation/Le Front des artistes canadiens – CARFAC est une association a but non lucratif fondée en 1968 par Jack Chambers (+) . Elle a pour but de promouvoir et de défendre les artistes visuels professionnels du Canada. Ce collectif d’artiste a obtenu la reconnaissance du droit d’auteur des artistes. CARFAC défend le droit des artistes d’être payés pour exposer leurs œuvres publiquement plutôt que d’être contraints d’exposer gratuitement s’ils désirent être exposés. Ils ont obtenu conjointement avec le RAAV– Représentation des artistes visuels du Québec, l’instauration de la Loi fédérale sur le statut de l’artiste.
Wirklichkeiten gruppe que l’on traduit par Groupe Réalités est un collectif de peintres qui se sont rencontrés en Mai 1968 à Vienne. Bien qu’ils n’aient pas publié de manifeste ni adopté de règles artistiques communes, ils étaient considérés comme les représentants d’un réalisme satirique et critique de la société autrichienne.
Art & Language mène, dès ses débuts, une réflexion critique vis-à-vis des formes d’expression traditionnelles issues de l’histoire de l’art. Par leur production collective, inédite et diverse, ils participent au mouvement de la contre-culture de cette période. Art & Language est en rupture avec la tradition qui sépare la vie quotidienne « profane » du monde « sacré » des musées.
Pour ce groupe la fonction de l’artiste est de montrer que l’homme est un être concret, historique, situé dans une époque et dans une circonstance. Le groupe privilégie le travail d’équipe dans la recherche d’un nouveau langage capable d’exprimer, la nouvelle réalité.
Le Grup d’Elx est à l’origine de la création du Museo_de_Arte_Contemporaneo. Il a organisé plus d’une vingtaine d’exposition. Et notamment en 1973 « EN-ART 2″ qui s’interrogeait sur » le rôle de l’art dans »la société d’aujourd’hui »
Albert Agulló, Sixto Marco, Tomás Almela y Toni Coll
General idea est un collectif constitué en 1967 par trois artistes de Toronto : Michael Tims alias AA Bronson = Ronald Gabe alias Felix Partz † du Sida en 1994 =Slobodan Saia-Levy alias Jorge Zontal † décédé du Sida en 1994. Le collectif est pionnier de l’art conceptuel, dans une approche neo-dada. Leur travail est collectif. General Idea a utilisé des médiums comme la vidéo ou la photographie. Ses membres se sont exprimés dans des revues sur la représentation, la sexualité et l’identité. Le groupe a réalisé une vaste production de publications à faible coût, et ont été les pionniers dans l’art vidéo. Dans leurs 25 ans de vie au sein du collectif, ils ont organisés 123 expositions et ont été inclus dans 149 expositions, y compris à Paris, Sydney, Sao Paulo, des biennales de Venise et la Documenta .
General Idea, a joué un rôle clé dans le développement de nouvelles formes d’art conceptuel au cours des trente dernières années. General Idea , dans l’histoire de l’art du XXéme siècle, est le groupe a qui s’est le plus radicalement engagé dans la critique du capitalisme. Il s’est aussi, et pour cause, beaucoup engagé dans le lutte contre le Sida
Dès les années 1970 ces trois artistes sont présentés avec succès dans les musées européens à Amsterdam, Berlin et Paris. Ils réalise une vidéo pour la télévision néerlandaise. En 1971, le collectif lance un pseudo-concours de beauté : Miss general idea
De 1972 à 1989 est publié « File magazine » qui a utilisé illégalement le logo du magazine Life En 2011, le Musée d’Art moderne de Paris leur a consacré une rétrospective 1969-1994 composée de plus de 300 œuvres.
Les membres de General Idea
General idea – Installation
General idea – Sans titre – Mastercard
General idea – Placebo
Aids
General idea – installation intitulée AIDS, 1988-1990,
Le mouvement Arte povera arrive au moment du Miracle économique italien 1958-1963 qui a été propulsé par l’aide du Plan Marshall. Le pays entre dans la modernité ainsi que la société de consommation. C’est l’adoption du mode de vie à l’américaine auquel les artistes d‘Arte povera s’opposent. L’Arte povera s’oppose radicalement aux propositions du pop’art, de l’op’art. Il privilégie l’instinct, le naturel et l’éphémère et l’harmonie entre l’homme et la nature.
Les artistes ne peignent pas de tableaux. Ils privilégient la sculpture et les installations. Ils utilisent des chiffons, des sacs de jute, du charbon, du sable, de la terre, du bois, des semences et des légumes, ainsi que des articles manufacturés tels que du verre et du métal. Ces matériaux sont suspendus, encadrés ou appliqués sur des murs, des tôles ou des surfaces variées. Une exposition a été consacrée en 2016 au Centre Pompidou à l’Art Pauvre
B.M.T.P. est un groupe d’art moderne tardif . Le sigle était constitué de l’initiale des quatre artistes de ce collectif : Daniel Buren = Olivier Mosset =Niele Toroni et Michel Parmentier Ce collectif éphémère a été fondé en décembre 1966 et s’est dissout en décembre 1967. Le groupe B.M.P.T. choisit des supports de grands formats : toile, papier collé, vitre, plastique, bois, miroir. Dans une approche minimaliste, leurs toiles sont neutres et anonymes aux motifs répétitifs ne génèrent aucune émotion spontanée : cercles noirs sur toiles blanches, empreintes de pinceaux plats, bandes de couleurs horizontales ou verticales. Seules les couleurs varient, bandes blanches, rouges, grises ou noires.
Les quatre artistes exposent en commun au cours de manifestations artistiques importantes intitulées « Manifestation 1 », « Manifestation 2 », « Manifestation 3 » et « Manifestation 4
Ils ont une approche figurative en opposition avec l’art abstrait qu’ils jugent dénué de messages. Ces jeunes peintres sont influencé par l’anti-art et l’anti-formalisme. Ils abordent dans leurs œuvres les questions sociales, politiques. Mais aussi les questions existentielles : la solitude, l’incompréhension, le rejet, l’asservissement. Le groupe a été actif pendant une vingtaine d’années.
Le groupe OHO a acquis une reconnaissance internationale en participant à l’exposition Informations, l’une des présentations les plus influentes de l’art conceptuel, organisée au MoMa Par ailleurs depuis 2006, un prix Oho est attribué à un artiste âgé de moins de 35 ans
OHO group, David Nez, Milenko Matanović, Marko Pogačnik and Andraž Šalamun,
Nasko-Kriznar-Gavota-1964
Marko Pogačnik, Jigsaw, 1968, 38 boîtes d’allumettes
Le Groupe international d’architecture prospective -connu sous l’acronyme GIAP , à ne pas confondre avec le général vietnamien, est un groupe international , fondé en 1965 par le critique d’artMichel Ragon. Il souhaitait développer un urbanisme prospectif et des architectures alternatives. Il se fixe le but de » réunir les chercheurs, dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme. Créer un lien entre ceux-ci, à une échelle internationale. Organiser des expositions de leurs œuvres et toute manifestation susceptible de rendre leurs travaux publics. » Un manifeste est publié en mai 1965