
Escapade itinérante au Portugal de Porto à Faro
J’emmène un carnet, des crayons et des couleurs.
Si j’en ai la possibilité je ferai quelques croquis colorés
Mon prochain billet sera mis en ligne le 5 juillet.
Escapade itinérante au Portugal de Porto à Faro
J’emmène un carnet, des crayons et des couleurs.
Si j’en ai la possibilité je ferai quelques croquis colorés
Mon prochain billet sera mis en ligne le 5 juillet.
Un carnet de voyage est une œuvre personnelle qui raconte les moments forts d’un voyage vécu. Il peut revêtir la forme d’un journal de bord, d’un carnet de route. Il comporte généralement de dessins, des croquis, des photos, des traces du voyage (entrées de musées, ticket de transport). Les explorateurs, des botanistes, les zoologistes ont, au fil des siècles consigné leurs découvertes dans de tels carnets. Les voyageurs qui entreprenaient « le grand tour » tenaient des carnets de voyage. Et aussi de grands artistes comme Turner et les orientalistes comme Eugène Delacroix
Cette approche dessinée n’est pas réservées aux voyages lointains. L’on peut aussi trouver des motifs en bas de chez soi, dans les transports en commun, dans les gares, au concert, là où l’on pratique un sport, etc.
Dans cette série sur les « Carnets de voyage et autres escapades » je me propose de recenser les sites des croqueurs, d’hier et d’aujourd’hui, d’ici ou là. En route !
La quatrième étape du Tour de France partait du Touquet-Paris-Plage pour arriver en métropole lilloise, au Stade Pierre Mauroy, à Villeneuve d’Ascq. Cela faisait 20 ans que l’on n’avait pas vu le Tour de France à Lille. Je me suis rendu sur son passage dans le quartier de Saint-Maurice Pellevoisin à un quart d’heure à pied de chez moi. Il était autour de 16 heures 45. Il y avait du monde, mais tout de même pas la foule, rue du faubourg de Roubaix dans la côte à 5 kilomètres de l’arrivée La caravane continuait de passer. Dans la foule l’on disait que les coureurs étaient au Mont-Noir à 40 kms de l’arrivée.
J’avais emmené un carnet de dessin. Et en attendant leur passage j’ai fait quelques croquis de spectateurs. En voici un
Spectateurs sur le passage du Tour de France ©Masmoulin 2014
Et puis, cela n’a duré que quelques minutes, « les voilà ! ». Mais ils sont déjà passés. Donc je n’ai pas pu dessiner les coureurs. A cette fin d’étape, au relief de plaines, le peloton était compact. Cependant, j’ai trouvé sur Zaptu, une vidéo prise sur le même parcours, à deux cents mètres de la position où je me trouvais.
Un peu plus tard, c’est l’allemand Marcel Kittel qui une fois de plus remporte l’étape.
A voir Vidéo Tour de France 1 – Vidéo Tour de France 2
Aujourd’hui, cela va être une autre histoire dans l’étape Ypres-Arenberg qui passe par l’enfer pavé du Nord rendu célèbre par le Paris-Roubaix et redouté des coureurs.
D’autant que le temps devrait être pluvieux ce que ne prévoyait pas ce reportage.
J’étais donc parmi la foule qui participait au 14ème Festival de la Soupe dans le quartier lillois de Wazemmes. Dans des conditions précaire, debout, appuyant mon carnet de croquis contre le torse, j’ai croqué une bonne dizaine de groupes de musiciens. Voici quelques uns de ces croquis
Manden Kono – Musique traditionnelle du Mali
Copoeira – Sport martial du Brésil
Les Sakanotes- groupe de joueurs de cornemuse
Musiciens et danseuse de Peña los flamencos
Accordéoniste
Loïc Lantoine et son ensemble
Les tambours de Capanga
Groupe informel de tambours africains
Fanfare « La frontale »
Fanfare Gettabang et son meneur sur échasses
et aussi
Hier matin, j’ai participé à Roubaix à la 43ème rencontre mondiale des dessinateurs urbains Le rendez-vous était donné ce samedi 19 avril 2014 à 10 heures sur la Grand’Place. Nous nous sommes retrouvés une bonne dizaine de passionnés. Je me suis devant l’Hôtel de Ville. Le samedi est un jour de mariages. C’est l’arrivée des futurs époux à la mairie que j’ai choisi de croquer. J’avais emporté un carnet à spirales « Canson 1557 » au format A4 – une boite d’aquarelles et un pliant de pécheur. J’ai mis un peu plus d’une heure pour réaliser ce croquis aquerellé.
L’arrivée des futurs époux à la mairie de Roubaix ©Masmoulin 2014
Et puis comme il me restait encore un bon quart d’heure j’ai retracé l’ambiance du marché qui se tenait un peu à gauche de l’Hôtel de Ville
Jour de marché à Roubaix © Masmoulin 2014
A midi et demi restauration sommaire à deux pas du Musée de la Piscine où la plupart poursuivait cette sympathique journée. J’avais pour ma part d’autres engagements.
J’ai repris l’habitude, lorsque je vais au concert, de sortir une feuille de papier A4 et un feutre fin, et de faire quelques dessins de musiciens. Cette pratique qui parait presque insolite n’empêche pas d’écouter la musique.
Je suis abonné aux concerts du « Mercredi à 18 heures » qui ont lieu dans le foyer de l’Opéra de Lille et durent une heure.
Ainsi Le 5 février c’était le Trio Leos, composé de Jean-Michel Dayez, piano, Guillaume Lafeuille, violoncelle et Pablo Schatzman, violon
Il interprétait des œuvres de Leos Janacek et de Bohuslav Martinu, dans un programme intitulé « Échos de Bohême #1«
Le trios Leos ©Masmoulin 2014
La semaine précédente c’était un concert de musique perse » Le jardin des roses » avec Madjid Khaladj percussions, Arman Sigarchi joueur de Oud et Rouben Haroutunia, chanteur.
Musique perse, percussions – ©Masmoulin 2014
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Le soir de notre arrivée à Palenque, après le repas, nous avons participé au jeu de la piñata. . Le jeu consiste à atteindre et de décapiter, les yeux bandés, armé d’un bâton, une sorte de grosse poupée en papier mâché remplie de friandises. Celui qui anime le jeu fait monter et descendre la piñata. Comme les yeux bandés l’on perd la notion de l’espace, le jeu est assez difficile. Les autres personnes peuvent guider le jouer, mais l’animateur prend plaisir à faire bouger le récipient et tout le monde rit. Voir une vidéo glanée sur youtube
La piñiata – schéma explicatif
Le matin nous avons visité le site maya (période classique) de Palenque enserré par la forêt tropicale
. Site de Palenque – édifices principaux ©Masmoulin 2014
Puis destination Campeche avec 320 kms de routes. Nous longeons bientôt le golfe du Mexique et déjeunons, au grand dam de tous, dans un « bouibouis » à Champoton puis arrivons dans la ville coloniale de Campeche (200.000 hab.) qui évoque le bois du même nom du jeu des kyrielles de notre enfance.
Rue de Campeche – évocation ©Masmoulin 2014
De bonne heure le matin, étant donnée la chaleur ambiante, nous visitons partons vers le site d’ Uxmal dans le Yucatan Uxmal – palais de gouverneur ©Masmoulin
Champ d’Agaves dans le Yucatan © Masmoulin 2014
Quelques maisons ©Masmoulin 2014
En milieu d’après midi arrivé à Mérida ~1 million d’hab. Capitale du Yucatan. Nous visitons la cathédrale, le centre, le palais du gouverneur. C’est une ville très animée, avec beaucoup de circulation, beaucoup des bus, des tuk-tuk comme à Mexico et aussi, pour les touristes, des calèches
Cochers discutant devant la cathédrale © Masmoulin 2014
Âne mélancolique devant une calèche
Le soir, pour nous faire oublier le déjeuner de la veille à Champoton, nous est offert un diner dans un restaurant chic, puis nous allons à côté déguster un café maya flambé. Le lendemain matin départ pour le site maya de Chichen Itza.
C’est le site maya le plus visité, sa relative proximité des plages de la cote caraïbe n’est est sans doute pas étrangère. A l’entrée du site, des boutiques chic, richement aménagées proposent des vêtements ou de souvenirs. Les prix trois fois plus cher qu’ailleurs, et que l’on ne marchande pas, sont annoncés en dollars US
Victime de la forte fréquentation, les sites ne peuvent pas « être escaladés ». Un public pas toujours respectueux des « vieilles pierres » a voulu laisser une trace de sa visite avec de nombreux graffitis du genre » Lulu for life »
Une vue du site de Chichen Itza ©Masmoulin 2014
Puis nous roulons vers Cancun, sur la côte caribéenne que nous atteignons en milieu de d’après midi. Cancun, c’est un long boulevard sans charme avec des hôtels dont certains rappellent les Hlm. Ils ont un accès direct à la plage en revanche il n’y a pas de promenade piétonne de front de mer. Nous résidons à l’Oasis un resort doté de plus de 600 chambres. La réception à l’attribution des chambres nous met un bracelet qui assure le boire et le manger dans restriction. Cette formule semble plaire à certains Nord-américains qui abusent de la margarita et se ruent sur les buffets. Le temps est exécrable, pluie et fort vent. Aussi le hall et les couloirs sont aussi bruyants qu’une gare aux heures d’affluence. Heureusement nous ne restons ici qu’une vingtaine d’heures, puis retour vers Paris
Cancun – Évocation de l’alignement des hôtels ©Masmoulin 2014
Fin de cette relation illustrée d’un voyage au Mexique
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Nous quittons Tehuantepec de bonne heure. L’étape de 350 kms nous mènera dans l’Etat du Chiapas qui est frontalier avec le Guatemala (passage des trafiquants de drogue) et le Belize où l’on parle anglais.C’est un pays montagneux aux vallées humides avec une végétation tropicale luxuriante. C’est dans cet État, le plus pauvre du Mexique, s’est implanté depuis 20 ans l’Armée zapatiste de Libération nationale En France on se souvient de son porte parole, le sous-commandant Marcos et son paliacate, sorte de passe-montagne
Paysage du Chiapas ©Masmoulin 2013
Arrêt pour un déjeuner typique à Chiapa de Corzo où se déroule la fiesta grande.Au menu il y avait entre autre, comme souvent, des Tacos (recettes de tacos). Ce sont des galettes de maïs garnies de viande, de légumes, d’oignons. Elles sont pliées en 2 et l’on y ajout du citron vert, de la sauce pimentée
Préparation de tacos ©Masmoulin 2014
Nous avons ensuite été amenés en barque à moteur au Canyon du Sumidero. Drôle de digestif, comme tenu que le pilote pour nous impressionner mettait les pleins gaz. Le site est impressionnant. A voir une vidéo glanée sur Youtube.
Dans le Canyon du Sumidero ©Masmoulin 2014
Nous reprenons la route vers San Cristobal de Las Casas ville de 200.000 habitants située à près de 2000 mètres d’altitude. Dès que le soleil se cache il y fait très frais. Nous faisons un premier tour de la ville puis nous nous rendons au Musée privé des ethnies mayas créé par Sergio Castro. Le lendemain nous visitons le marché quotidien de San Cristobal où les paysans proposent leur récolte.
Une allée du marché quotidien de San Cristobal ©Masmoulin 2014
Marchande de poules ©Masmoulin 2014
Femmes mayas attendant l’ouverture d’un magasin ©Masmoulin 2014
Puis nous partons pour le village maya de San Juan Chamula.Nous traversons le marché pour nous rendre à l’église San Juan Bautista. Nous avons beaucoup de chance. C’est jour de fête. Tous les hommes vêtus de leur costume traditionnel entrent en procession dans l’église. Il y a beaucoup de bruits, la musique, les chants, l’encens, les pétards. Les indiens mayas de langue tzotzile pratiquent un curieux syncrétisme, mélange de croyances catholiques et de rites animistes. Nous avons pu pénétrer dans l’église mais il est exclu d’y prendre des photos
Évocation de la cérémonie à San Juan Bautista ©Masmoulin 2014
Nous déjeunons en route, faisons un détour vers les cascades d’Agua Azul. Malheureusement il fait presque nuit et l’on ne verra pas la couleur turquoise des bassins. J’ai en son temps peint une aquarelle d’après photo.
Agua Azul – Aquarelle – © Masmoulin 2014
Et bientôt nous arrivons à Palenque.
A suivre . . .
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Nous quittons Oaxaca pour un parcours de 250 kms. Nous traversons une zone semi-désertique et l’on observe les éoliennes à perte de vue du parques ecologicos
Champ d’éoliennes ©Masmoulin 2014
Paysage de la région d’Oaxaca ©Masmoulin 2014
Nous visitons à Teotitlan_de_Valle, un atelier de tissage de tapis teints avec colorants végétaux.
Un tisserand et son métier ©Masmoulin 2014
Un peu plus tard nous nous rendons dans le village de San_Bartolo_Coyotepec où l’on fabrique, sans utiliser de tour, une céramique avec une argile noire. Nous déjeunons de plats typiques à quelques pas de là.
Nous empruntons ensuite une route montagneuse qui traverse la Sierra_Madre_del_Sur puis un peu plus loin les fameux cactus candélabres certains sont plus que centenaire et haut d’au moins 8 à 10 mètres
Cactus candélabres ©Masmoulin 2014
Nous rejoignons en fin d’après-midi notre hôtel à Tehuantepec sur l’isthme du même nom
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Le matin avant de prendre la route nous avons fait un tour de ville. Devant le musée des Beaux-arts, à l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée, est installée petite maman, une œuvre monumentale de Louise-bourgeois. Puis sur la grand’place nous avons admiré, au Palacio national les fresques murales de Diego Rivera.Il faut rappeler que c’est à la demande des muralistes mexicains qu’à été mise au point la peinture à l’acrylique.
L’agglomération s’étend à l’infini, sur le plateau (Alt. 2421 m)et sur les collines environnantes et il y a une circulation très dense
Dans le bus ©Masmoulin 2014
Nous partons pour Puebla (130 kms) où nous déjeunons et faisons un rapide tour de ville. Ce nom évoque la Bataille que les troupes françaises livrèrent en 1862 contre les mexicains inférieurs en nombre et qu’ils perdirent. Un « Waterloo d’outre atlantique » en quelque sorte.
Puis une longue étape de 400 kms à travers la Sierra Nevada ou Cordillère volcanique avec dans le lointain ses sommets volcaniques enneigés pour arriver, tardivement à Oaxaca.
Le lendemain matin nous nous rendons sur le site Zapotèque de Monte Alban
Monte Alban – édifice principal ©Masmoulin 2014
Nous visitons ensuite Oaxaca_de_Juarez ~ 600.000 hab. sa cathédrale Santo Domingo, le Zocalo avec comme partout au Mexique les cireurs de chaussures et son marché coloré. Il y a une foule très dense, joyeuse et colorée
Cathédrale Santo Domingo Oaxaca © Masmoulin 2014
Sur le marché d’Oaxaca ©Masmoulin 2014
Un cireur ©Masmoulin 2014
Kiosque à musique ©Masmoulin 2014
En terrasse ©Masmoulin 2014
Joueur de tambourin ©Masmoulin 2014
A suivre . . .
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J’ai inauguré mon carnet à Mexico avec une représentation approximative de la Columna de la Independencia plus connue sous le nom de El angel
Colonne de l’Ange ©Masmoulin 2014
Visite du Museo Nacional de Antropologia qui détient de nombreuses pièces de l’époque précolombienne. On y trouve notamment une représentation du quetzalcoatl ou serpent à plumes que l’on rencontrera dans les sites aztèques et mayas.
Serpent à plumes ©Masmoulin 2014
Avant le déjeuner visite d’une taillerie de pierres et dégustation de pulque et tequila puis visite du site de Teotihuacan
Teotihuacan – Temples du soleil et de la lune ©Masmoulin 2014
Conférence de vendeurs à la sauvette ©Masmoulin 2014
Guide et touristes ©Masmoulin 2014
Retour à Mexico et visite de la basilique Notre-Dame_de_Guadalupe conçue par l’architecte mexicain Pedro Ramirez Vazquez Notre-Dame de Guadalupe – évocation ©Masmoulin
Vue sur la place des Place des Trois Cultures puis arrêt sur la place place Garibaldi du nom de José Garibaldi petit fils du révolutionnaire Italien. Sur cette place chaque soir des musiciens souvent amateurs s’y produisent. C’est là que les mexicains viennent les recruter pour animer des évènements. Ce sont les Mariachis . Voici quelques croquis pris sur le vif de ces groupes de musiciens Mariachis – 1 © Masmoulin 2014
Mariachis 2 © Masmoulin 2014
Mariachis 3 © Masmoulin 2014
Mariachis 4 © Masmoulin 2014
A suivre …
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Introduction
Comme le suggérait le visuel de mon billet du 14 janvier je suis parti une dizaine de jours au Mexique. J’ai effectué, en compagnie d’une petite trentaine de touristes français, originaires de l’hexagone et de Corse.un circuit appelé « Cités dorées du Mexique », sans doute en référence au mythe des cités d’or
Carte . . . »approximative » du circuit
Ce périple représente près de 2.500 kilomètres en autocar. Compte tenu du relief rencontré,la vitesse de croisière dépassait rarement les 30 kms /heure.
L’ « autobuse » Golden traveler ©Masmoulin 2014
Histoire succincte du Mexique
Le Mexique (Estados Unidos Mexicanos) est une fédération qui regroupe une trentaine d’états couvrant près de 2 millions de kms2. Il est peuplé de près de 120 millions d’habitants.
La situation économique est dégradée. Il ne semble pas que les mexicains bénéficient d’une assurance chômage. Selon Florina, notre guide, les ¾ de la population occupent des emplois précaires, exercent plusieurs petits boulots, souvent non déclaré. Les statistiques officielles pâtissent de cette économie souterraine. Le Mexique est largement dépendant des Etats-Unis par ses importations, sa dette. Les normes sanitaires souvent protectionnistes de son grand voisin son un frein à l’exportation.
L’histoire du Mexique débute il y a autour de 20.000 ans avec les paléo-américains, puis les civilisations méso-américaines, notamment les Olmèques, les Mayas, les Zapotèques, les Mixtèques, les Toltèques et les Aztèques.
A partir de 1517 les conquistadors débarquent. Les batailles, les exécutions et les maladies contagieuses inconnues sur le territoire font passer la population autochtone de 25 millions à 1 million. Ils occuperont la Nouvelle Espagne pendant trois siècles.
Puis commence une période troublée, avec de 1810 à 1821 la guerre d’indépendance puis avec l’invasion des français, en 1838, la guerre_des_Pâtisseries . De 1836 à 1845 Sécession puis indépendance du Texas. Elle déclenche l’année suivant la guerre_américano-mexicaine qui durera deux ans.
Il y est mis fin en février 1848, par le traité de Guadeloupe Hidalgo. Le Mexique cède alors ses territoires du Nord qui deviendront ultérieurement les états du Texas, de Californie, de l’Utah, du Nevada, du Colorado, du Wyoming, du Nouveau-Mexique et de l’Arizona. Il en résulte encore aujourd’hui un vif ressentiment envers l’oncle Sam.
L’année 1863 voit l’installation de l’empereur Maximilien d’Autriche qui sera fusillé quatre ans plus tard.
Pendant 30 ans, presque sans interruption, de 1876 à 1910, Porfirio_Diaz dirige le pays. En réaction débute la révolution mexicaine qui amène des troubles pendant plus de dix ans.
La création du Parti révolutionnaire_institutionnel qui dominera la politique jusqu’aux années 2000, amène la stabilité du pays.
Je suis peut-être laçant avec cet aparté historique mais il m’a permis de mettre de l’ordre dans les informations prodiguées, au fil du voyage par notre guide.
Quelques détails « techniques »
Dès le commencement du voyage j’ai commencé à dessiner. J’ai emporté dans mes bagages :Un Carnet « Bristol » au format 16 x 24 cm – 224 gr de Sennelier, malheureusement plus commercialisé- Deux pinceaux de voyage Escada –Perla numéros 8 et 12 – Un feutre indélébile uni-pen fine line 0,8 de chez « Mitsubishi Pencil » Et une boite de couleurs. Je n’utilise pas de règle pour tirer des traits. Et bien entendu, je ne disposais pas d’un siège. Le plus souvent je dessinais debout, à la volée, notamment pour les personnages, qui bien entendu ne prennent pas la pose. Il n’y a que devant les sites archéologiques que je me suis assis, sur une marche, un gradin. Là je disposais après la visite guidée, d’un temps libre entre 30 et 45 minutes. La plupart du temps j’ai mis mes dessins en couleurs, installé dans le car, plus rarement dans ma chambre d’hôtel. Mon choix des nuances ne correspond pas toujours à la réalité, notamment lorsqu’elles me semblaient éteintes, sombres ou d’un rendu non harmonieux.
Mes « outils » © Masmoulin 2014
Avec, le prochain billet débutera, en couleurs, la relation de mon voyage mexicain