Carnet de croquis d’un voyage au Mexique – Partie 1 / 6 – Introduction et un peu d’histoire

Normal
0
21

MicrosoftInternetExplorer4

st1:*{behavior:url(#ieooui) }

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;}

Introduction

Comme le suggérait le visuel de mon billet du 14 janvier je suis parti une dizaine de jours au Mexique. J’ai effectué, en compagnie d’une petite trentaine de touristes français, originaires de l’hexagone et de Corse.un circuit appelé « Cités dorées du Mexique », sans doute en référence au mythe des cités d’or

Carte approximative du MexiqueCarte . . . »approximative » du circuit

Ce périple représente près de 2.500 kilomètres en autocar. Compte tenu du relief rencontré,la vitesse de croisière dépassait rarement les 30 kms /heure.

Autobuse

L’ « autobuse » Golden traveler ©Masmoulin 2014

Histoire succincte du Mexique

Le Mexique (Estados Unidos Mexicanos) est une fédération qui regroupe une trentaine d’états couvrant près de 2 millions de kms2. Il est peuplé de près de 120 millions d’habitants.

La situation économique est dégradée. Il ne semble pas que les mexicains bénéficient d’une assurance chômage. Selon Florina, notre guide, les ¾ de la population occupent des emplois précaires, exercent plusieurs petits boulots, souvent non déclaré. Les statistiques officielles pâtissent de cette économie souterraine. Le Mexique est largement dépendant des Etats-Unis par ses importations, sa dette. Les normes sanitaires souvent protectionnistes de son grand voisin son un frein à l’exportation.

 L’histoire du  Mexique débute il y a autour de 20.000 ans avec les   paléo-américains, puis les civilisations méso-américaines, notamment les Olmèques, les Mayas, les  Zapotèques, les Mixtèques, les Toltèques et les Aztèques.

 A partir de 1517 les conquistadors  débarquent. Les batailles, les exécutions et les maladies contagieuses inconnues sur le territoire font passer la population autochtone de 25 millions à 1 million. Ils occuperont la Nouvelle Espagne pendant trois siècles.

 Puis commence une période troublée, avec de 1810 à 1821 la guerre d’indépendance puis avec l’invasion des français, en 1838, la guerre_des_Pâtisseries . De 1836 à 1845 Sécession puis indépendance du Texas. Elle déclenche l’année suivant la guerre_américano-mexicaine qui durera deux ans.

 Il y est mis fin en février 1848, par le  traité de Guadeloupe Hidalgo. Le Mexique cède alors ses territoires du Nord qui deviendront ultérieurement les états du Texas, de Californie, de l’Utah, du Nevada, du Colorado, du Wyoming, du Nouveau-Mexique et de l’Arizona. Il en résulte encore aujourd’hui un vif ressentiment envers l’oncle Sam.

L’année 1863 voit l’installation de l’empereur Maximilien d’Autriche qui sera fusillé quatre ans plus tard.

Pendant 30 ans, presque sans interruption, de 1876 à 1910, Porfirio_Diaz dirige le pays. En réaction débute la  révolution mexicaine qui amène des troubles pendant plus de dix ans.

 La création du Parti révolutionnaire_institutionnel qui dominera la politique jusqu’aux années 2000, amène la stabilité du pays.

 Je suis peut-être laçant avec cet aparté historique mais il m’a permis de mettre de l’ordre dans les informations prodiguées, au fil du voyage par notre guide.

Quelques détails « techniques »

Dès le commencement du voyage j’ai commencé à dessiner. J’ai emporté dans mes bagages :Un Carnet « Bristol » au format 16 x 24 cm – 224 gr de Sennelier, malheureusement plus commercialisé- Deux pinceaux de voyage Escada –Perla numéros 8 et 12 – Un feutre indélébile uni-pen fine line 0,8 de chez « Mitsubishi Pencil » Et une boite de couleurs. Je n’utilise pas de règle pour tirer des traits. Et bien entendu, je ne disposais pas d’un siège. Le plus souvent je dessinais debout, à la volée, notamment pour les personnages, qui bien entendu ne prennent pas la pose. Il n’y a que devant les sites archéologiques que je me suis assis, sur une marche, un gradin. Là je disposais après la visite guidée, d’un temps libre entre 30 et 45 minutes. La plupart du temps j’ai mis mes dessins en couleurs, installé dans le car, plus rarement dans ma chambre d’hôtel. Mon choix des nuances ne correspond pas toujours à la réalité, notamment lorsqu’elles me semblaient éteintes, sombres ou d’un rendu non harmonieux.

Mes outils MexiqueMes « outils » © Masmoulin 2014

Avec, le prochain billet débutera,  en couleurs, la relation de  mon voyage mexicain

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.