Les dix commandements de la créavité de Madone Simard

J’effectue en ce moment des recherches sur la rencontre entre l’aquarelle et les techniques mixtes. Lorsque j’ai fait une requête sur « aquarelle et techniques mixtes » en première position, j’ai trouvé ce site :

http://aquarelletechniquesmixtes.blogspot.com/

C’est un blog tenu épisodiquement par Madone Simard, une aquarelliste de Rosemère au Canada dans la province du Québec. Elle donne des cours dans son pays Roland Palmaerts la site comme amie et artiste pro. Elle donne sur son site quelques exemples de son approche artistique. Celle-ci s’éloigne de la pratique des tenants de l’orthodoxie.Ce qui attiré mon attention, c’est un billet daté de mars 2009, intitulé :

Les dix commandements de la créativité.

Je me suis permis de « personnaliser » ces préceptes que voici :

   Oser dire oui à des méthodes de peinture alternative

   Se laisser envahir par ce que l’on ressent

   Se laisser porter sur les sentiers de la recherche

   Essayer plusieurs techniques

   Enlevez ses doutes

   Avoir un esprit ouvert

   Apprendre à regarder avec d’autres yeux

   Réinterpréter sa façon de voir les choses

   Se permettre de créer de nouvelles textures

   Se laisser guider par sa gestuelle . . . et y aller

Elle cite pour conclure, une remarque du comédien et metteur en scène canadien Robert Lepage : « la plus grande créativité se retrouve dans l’insécurité. C’est lorsqu’on atteint ce niveau d’insécurité que la création émerge ».

http://www.evene.fr/celebre/biographie/robert-lepage-33104.php

J’illustre mon propos en montrant l’une de ses oeuvres. Je crains qu’elle ne puisse pas avant longtemps concourir dans les Salons d’aquarellistes de France et de Naverra. Personnellement je trouve cela tout à fait intéressant. Il y a là à mon avis là des choses à creuser !

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Madone Simard -Rêves – Technique mixte

Palmarès de la 11ème Biennale du Salon de l’Aquarelle de Belgique

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http://www.salon-aquarelle.be/ouverture.php

Le jury a fait connaître son choix. J’imagine aisément que la tache était difficile. Je rappelle qu’i y avait 112 artistes présents dont 25 appartenant à des nationalités autre que belge. D’antant que l’attribution de seulement trois prix, donne une approche trop réductrice.Il y a peut-être là une idée à creuser de délivrer d’autres prix, pas nécessairement dautés, mais qui apporterait une forme de reconnaissance à leurs bénéficiaires.

Le Prix de la Ville de Namur a été attribué à Pélagie Berquin

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http://www.pelagie.be/

Le Prix du Jury a été remporté par Guy Gruwier. Il est dit que le jury particulièrement admiré sa technique très réaliste

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http://www.watercolourpainter.eu/

Le Prix du Public est revenu à un artiste allemand qui a forcé l’admiration des nombreux visiteurs : Slawa  Prischedko. La vox populi ne s’est pas trompée.

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http://prischedko.de/index;jsessionid=aSbrm1T66Yv5?s=slava/gallery

La tentation première est d’être strictement informatif ; le jury a délibéré et voici le palmarès. Je suis convaincu qu’à l’heure du  verdict, le choix n’était pas aisé. Mais, je ne peux m’empécher de donner mon point de vue.

J’observe que dans le prix de la Ville de Namur et dans le prix du Jury, c’est le « classicisme » qui a guidé l’aréopage de l’Arsenal. C’est le  réalisme, je dirais même l’hyper réalisme de Guy Gruwier qui a favorablement impressionné le Jury.

 

La ville de Namur récompense une artiste tout à fait talentueuse, qui enseigne à l’école de Namur. Mais je ne peux pas penser qu’ici l’on est un peu « entre soit ». Personnellement, ma préférence aurait, si l’on reste dans le cadre purement namurois, plutôt été vers les demoiselles « aguichantes » de Stéphane Heurion.

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Si j’en crois l’illustration de l’entretien que le nouveau président du Salon,  José Mespouille, a accordé à Actu 24 be, je ne suis pas le seul à apprecier les oeuvres de Stéphane Heurion.

http://www.actu24.be/article/regions/provincenamur/infosnam/on_ne_simprovise_pas_aquarelliste/282663.aspx

Et il y avait bien d’autres artistes tout aussi talentueux.

En l’état actuel des choses, on reste dans « l’aquarellement correct » Les approches qui s’éloignent du figuratif « pur et dur », celles qui suggèrent plus qu’elles ne disent, celles qui flirtent avec l’abstraction ne semblent pas plaire. On est donc très loin de ce que l’on découvre dans les manifestations de l’art contemporain. Et je ne parle pas des techniques mixtes qui ont le sait, sont bannies en ces lieux, comme ailleurs en Europe.

Pour conclure je pense, que cet « académisme éclairé de bon aloi » ne donne pas d’atouts à l’aquarelle pour rivaliser à armes égales avec la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

En aquarelle, il y a eu l’école anglaise avec Turner et d’autres, et France il y  a eu, bien entendu les peintres voyageurs comme Eugène Delacroix. Mais ensuite ce sont « les jeunes filles de bonne famille »» qui faisaient du piano et de l’aquarelle. Mais les choses changent. Beaucoup d’artistes vont de l’avant.

Je vais me répeter, peut-être radoter, mais il faut bien admettre que depuis une vingtaine d’années, des artistes talentueux se révèlent. On a quitté le domaine des « loisirs créatifs. Ces artistes ont suivi un cursur académique ou plus prosaîquement ils se sont formés dans des cours, de stages, des rencontres. Ces autodidactes, que d’aucuns continuent à traiter, d’amateurs, de peintres du dimanche, ont eux aussi des choses à nous montrer. En effet, l’art ne se décréte pas. Il est dans les « tripes » de l’artiste et le style ou mieux le talent ne s’enseigne nul part. C’est le rôle des Salons comme celui-ci de les réveler.

Je souhaite donc ardamment que sous la présidence d’un critique d’art averti comme Monsieur Mespouille  accompagne le mouvement et pourquoi pas le devance. L’avenir nous le dira déjà, lors de la 12ème biennale de 2011. Mais l’on sait que l’on ne change  pas un état d’esprit en deux années. Je lui souhaite bonne chance,  l’énergie et la passion, il les possède.

Lucy Willis, une aquarelliste anglaise…maître de la lumière

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Lucy Willis

http://www.lucywillis.com/

Lucy Willis est une aquarelliste britannique née en 1954. Elle a étudié à la « Ruskin School of Drawing and Fine Art » de l’Université d’Oxford.

http://www.ruskin-sch.ox.ac.uk/

A la fin de ses études, elle s’est installée en Grèce, dans l’île de Suros, où elle a ouvert un atelier de gravure. Elle a parallèlement enseigné le dessin  au «  Aegean Center for the Fine Art »

http://www.aegeancenter.org/

Elle est ensuite rentrée en Angleterre et s’est consacrée principalement à l’aquarelle. Ceci ne l’a pas empêchée de se voir attribuer, en 1992, le  » BP Portrait Award »  pour une huile qu’elle a peinte alors qu’elle était en résidence artistique à « Shepton Mallet Prison »

Elle est membre, depuis 1993, de   la “ Royal West of England Academy” de Bristol

http://www.rwa.org.uk/

Elle a enseigné au « Somerset College of Arts and Technology ». Elle anime des stages en France, Italie,  Espagne, Portugal, Egypte, Maroc, Tunisie, etc.… Elle voyage   dans de nombreux pays et son œuvre est largement inspirée par ses voyages en Inde, en Afrique et en Grèce.

Lucy Willis a rédigée plusieurs ouvrages sur les techniques de l’aquarelle, illustrés de ses œuvres. Elle a publié  en anglais  « Travels with Watercolour » et «  Light in Watercolour ».

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Lucy Willis – Lignt in watercolour

Ce livre est paru en France, en 1990, chez Ulisse, sous le titre de « Lumière dans la peinture ». Il semble actuellement épuisé, chez les « libraires en ligne »

Elle expose dans de nombreuses galeries. Par exemple en 2006 à la « Curwen gallery ». Sur le site de cette galerie ainsi bien entendu que son site personnel on pourra trouver un large éventail de son oeuvfre. 

http://www.curwengallery.co.uk/gallery/willis06/title.htm

Elle utilise les propriétés de l’aquarelle pour l’étude de la lumière, l’espace et les ombres avec une très grande maîtrise. Elle propose bien entendu ses œuvres originales mais aussi des reproductions.

On trouvera ici quelques une de ces œuvres :

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Lucy Willis – Aquarelle

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Lucy Willis – White umbella – aquarelle

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Lucy Willis  – Evening at Instow – Aquarelle

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Lucy Willis – Canal boat – Tongli China – Aquarelle

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Lucy Willis –  surferslge – 2009 – Aquarelle

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Lucy Willis – Sussex mill – 2008 – Aquarelle

Un nouveau forum dédié à l’aquarelle vient de voir le jour

Assez discrétement, un nouveau forum est né à la fin du mois de mai 2009

La bannière du site est explicite et affiche clairement le but poursuivi

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et voici son adresse

http://aquarelle.forumactif.net

Je viens d’être avisé par l’administratice,

 vendredi 18 septembre 2009

 de la fermeture définitive du forum

C’est le forum AQUARELLE,  un lieu de rendez-vous des acteurs de la vie scolaire, qui l’a remplacé. Plus rien à voir avec une pratique picturale

Un temps de lecture à la médiathèque – croquis aquarellé

Hier après-midi, j’étais à la Médiathèque de la Corderie. corderie.1246082865.pdf

J’avais, à tout hasard, emmené mon carnet de croquis. Je me suis d’abord cassé le nez lorsque j’ai tenté de dessiner la verrière du hall d’entrée. Je me suis ravisé et je suis entré à l’intérieur. Je me suis assis dans l’un des salons de lecture. Celui-ci est équipé avec deux vastes méridiennes rouges. En face de moi, il y avait un garçon qui était plongé dans la lecture.. J’ai croqué la scène. La voici

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Lecteurs – Croquis aquarellé

Coup de pinceau . . . de mon projecteur – Séquence n° 7

Je poursuis mon périple à travers le Monde. J’ai choisi aujourd’hui de mettre en lumières les sites ou blogs de quelques aquarellistes originaires de la  Nouvelle Zélande.

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 Kay de Lautour Scott

http://www.kayscott-artist.com/index.html

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 Kay de Lautour Scott, artiste  professionnelle et enseignante. Certaines de ses œuvres sont achetées par des musées, des collections privées et des entreprises, en Nouvelle-Zélande, Australie, Etats-Unis et en Europe.  Elle habite maintenant en Italie Elle peint à l’aquarelle et aussi avec les nouveaux médiums.

 Sarah Scott

http://www.sarahscottpainting.com/

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Cette jeune artiste pratique l’aquarelle depuis quatre ans. Elle est très fière de ce qu’elle fait. Elle travaille par lavis superposés. Pour elle l’eau c’est la vie, la danse. Elle a une approche très originale des portraits, colorée et expressive. Actuellement elle réside aux Etats-Unis

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Nancy Tichborne

http://www.watercolours.co.nz/originals.htm

Nancy Tichborne  est une aquarelliste de réputation internationale. Ces calendriers annuels illustrés par ses soins de fleurs, d’animaux, sont connus dans de nombreux pays. En 2009 c’était la 25ème édition. Ella a été formée et  a vécu en Grande Bretagne ainsi  qu’à Hong Kong. Revenue dans son pays, elle a été paysagiste, puis s’est installé dan l’île du Sud dans une propriété de 4 hectares avec un grand jardin. Elle a enregistré des DVD pédagogiques sur l’aquarelle et a illustré de nombreux ouvrages. Elle a animé des stages pendant plusieurs années. Elle a également illustrés des timbres postes dans son pays  au Bhoutan et au Pitcairn. En 2007 elle a été élu présidente de l’organisation néo-zélandaise d’aquarelle.

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 Ben Woollcombe

http://bensart1.homestead.com/

 Ben Woollcombe peint depuis une trentaine d’années. Elle s’exprime surtout à l’aquarelle, mais aussi à l’huile et au fusain. Elle représente  des paysages de l’île du Sud de la Nouvelle Zélande, mais aussi des portraits et des natures mortes. Elle a voyage en Europe : Allemagne, Hollande, Grèce, Belgique, Ecosse, Toscane et Provence

 

Convertir les devises du Monde entier en euros – Logiciel gratuit « euro converter »

Pendant que je rédigeais le billet sur Irma Stenr, j’ai eu besoin de convertir des prix, des enchères de certaines de ses oeuvres, libéllés en Rand sud africain et en Livre sterling, en euros. J’ai trouvé un petit programme de conversion gratuit téléchargeable à l’adresse suivante

http://www.tekool.net/php/euro_converter/

Il se présente sous la forme d’une calculette, comme ceci :

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En cliquant sur cette calculette, on se trouve directement sur le site de « tekool ». On y  trouve le lien de téléchargement et aussi une calculette en ligne 

Oeuvres sur papier d’ Irma Stern, peintre sud africaine

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Irma Stern

 Irma Stern est une artiste peintre sud africaine née à Schweitzer-Renecke dans le Transvaal, en 1894 de  parents d’origine allemande. Elle est décédée, à Cape Town  (Le  Cap) en 1966. Dans la maison où elle a vécut plus de 40ans sa vie est devenu en 1971 un musée qui lui est consacré.

http://www.irmastern.co.za/

Au moment de la guerre des Boers qui oppose les colons originaires de Hollande, Allemagne ou France, aux britanniques, ses parents rentre dans leur pays d’origine.Dès 1913 elle étudie l’Art à l’Académie de Weimar puis  auprès de  Max Pechstein, du mouvement « Novembergruppe ». Elle est associée dès 1917 à l’expressionnisme allemand. Elle expose à Belin en 1919. Elle est aussi associée à l’Ecole de Paris En 1920 elle rentre en Afrique du Sud.

Irma Stern est une grande voyageuse. Elle visite bien entendu l’Afrique du Sud, l’Afrique Centrale,  le Sénégal, le Congo et Zanzibar, mais aussi Madère. Vers la fin de sa vie elle se rend en Espagne et en France. Au cours de ses voyages elle peint beaucoup et aborde tous les sujets. Très souvent elle met en scène des personnes de couleur. Au début de sa carrière, dans les « années 20 », les critiques de son pays ne sont pas tendre avec elle. L’un deux dire  « L’art de Miss Irma Stern – laideur comme un culte ». A partir de 1940 elle rencontre une reconnaissance nationale et internationale qui ne s’est jamais démentie. Elle fait l’objet de très nombreuses expositions non seulement dans son pays mais en Allemande, en France en Italie et en Angleterre. Ses œuvres sont présentes dans les musées et galerie de son pays, notamment à Pretoria et à l’Africana Museum de Johannesburg. Elle bénéficie d’une cote tout à fait remarquable. En 2000,  Sotheby’s – Johannesburg avait vendu une œuvre 150.000 €. Plus récemment la firme Bonhams de Londres  http://www.bonhams.com/   a vendu des tableaux à des prix avoisinant  250.000 €.

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Cathy « une expatriée en Afrique du Sud » comme elle s’intitule sur son très joli blog « C comme… » vient de consacré deux récents billets à cette artiste.

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 http://cardsandstuff.canalblog.com/

 Il y a quelque temps j’ai lu un article consacré à Cape Town, où l’on parlait d’Irma Stern. J’ai commencé a faire des recherches et  j’ai eu des contacts avec Cathy. Ce qui m’intéressait, c’est son œuvre sur papier. En effet, au cours de ses voyages elle faisait beaucoup d’esquisses, d’aquarelles, de gouaches. Elle a notamment, dans les années 40,  illustré deux ouvrages « Zanzibar » et « Congo » J’ai convenu avec Cathy que je parlerai donc de cette partie de l’œuvre d’Irma Stern. Le résultat de ma quête a été  maigre. Je livre cependant  le fruit, issu souvent de sites d’enchères, car sur la plupart des sites qui évoquent son œuvre, c’est d’huile dont il s’agit

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Irma Stern -Congolaise – Aquarelle

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Irma Stern – Nature morte – aquarelle

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Irma Stern – Gondoles – Gouache

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Irma Stern – trois femmes

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Irma Stern – Scenes on the French Riviera  Medium mixte  24 x 35 cm.

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Irma Stern Scenes on the French Riviera Crayon

Symbolique et usages du rose

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 Le rose est la couleur de la rose commune. Il vient du latin « rosa ». Il correspond à un éventail varié qui va du magenta vif au rouge pâle.  Elle Le rose fait partie du même champ chromatique que le rose bonbon, la carnation, la chair, le rose dragée, le fuchsia, l’incarnadin, le magenta, le mauve, la pêche, le rosacé, le rosâtre, le rosé, le saumon ou le saumoné, la rosé thé. C’est une couleur dynamique mais délicate et douce, mais elle peut devenir criarde.

 C’est couleur de la séduction, du romantisme et de la féminité, de la délicatesse, de la douceur. Elle symbolise aussi l’ingénuité, la candeur, la pureté, la  tendresse et le bonheur et l’optimisme. Dans le rite catholique, le rose des ornements sacerdotaux,  marque les pauses joyeuses dans les temps de jeûne et de pénitence. La connotation n’est pas toujours flatteuse, c’est le rose niais, le roman à l’eau de rose.

Elle se veut égalitaire, multiculturelle avec le rose socialiste et celui des magasins Tati ou communautaire avec le triangle rose de la  « gay pride ». Elle est aussi parfois moins reluisante. C’est le téléphone ou la messagerie rose, les ballets roses, les éléphants roses de la drogue.

Le rose est utilisé dans de nombreuses expressions comme, voir la vie en rose, une histoire  à l’eau de rose, tout n’est pas rose. Il évoque l’enfance avec la barbe à papa, la bibliothèque rose.

Dans la nature, beaucoup d’animaux, mammifères et oiseaux, dépourvus de poils ou de plumes, sont roses à la naissance. C’est la couleur de la peau et de certaines muqueuses. Le cochon et les cochonnailles, la viande de veau sont roses. Egalement le  « fruit du dragon », un fruit tropical, rose vif encore appelé pitaya.  L’hebdomadaire « L’express » a consacré un article intéressant à cette couleur

 http://www.lexpress.fr/informations/la-vie-en-rose_654121.html

 

Quai du Wault – rang de demeures – croquis aquarellé

Le quai du Wault et son bassin, site classé,  sont les derniers témoignages de l’activité portuaire de Lille au Moyen-âge. Ce coin du Vieux Lille a bénéficié récemment d’un  réaménagement  des bords du quai très réussi.  Un récent du grand quotidien régional décrit assez bien l’ambiance de cet endroit

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2008/07/10/article_entre-terre-et-eau-la-nouvelle-vie-du-qu.shtml

On doit à Patrick Debétencourt une très belle vue du quai

http://www.pbase.com/debetencourt/image/79485277&gcmd=add_comment

On peut se rendre compte de son au début du 20 ème siècle  sur le site Lille d’Antan

http://www.lilledantan.com/quai_du_wault_1.htm

Deux courtes vidéos nous montrent aussi l’endroit de jour et aussi la nuit lors de l’ouverture de l’événement culturel « LILLE XXL »

Hier matin, j’étais dans ce quartier et j’ai réalisé un croquis aquarellé. Il représente une partie du rang de demeures anciennes surplombées par des grands immeubles. Sur la gauche l’on aperçoit la terrasse d’un petit restaurant à l’enseigne du nom du lieu. Je me suis installé sur un banc, en face, sur l’autre rive. Ce n’est donc pas tout à fait le même point du vue que celui des photos et vidéos.

http://www.linternaute.com/restaurant/restaurant/29998/au-quai-du-wault.shtml

Ce croquis sur le motif a été réalisé sur papier satiné Sennelier 224 g. 16cmx24cm

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Quai du Vaux – croquis aquarellé

 

Les pinceaux pour l’aquarelle _ Brushes for watercolors

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Pinceaux pour aquarelle

Le pinceau  du latin peniculus, petite queue, est l’élément actif de l’acte de peindre.Dans l’absolu, l’on peut n’utiliser qu’un seul pinceau. Lors d’un stage « sur le motif » dans le Sud, Monique Reiser, nous avait fait travailler de cette manière. Certains artistes réputés n’utilisent qu’un nombre très limité de pinceaux, trois ou quatre tout au plus. C’et peut-être un peu moins vrai en technique humide où l’on a aussi recours à des pinceaux plus nerveux, plus rigides, pour « tirer des blancs » Mais, il est certaint que ce n’est donc pas le pinceau qui fait la réussite de l’œuvre, mais le talent de l’artiste qui tient le pinceau. Il faut donc être vigilent pour son porte-monnaie et se méfier du dernier « pinceau miracle » qu’il faut absolument avoir. Les sites de distributeurs et fabricants et les magazines spécialisés regorgent de publicités suggestives pour …acheter plus.Cela n’empêche pas de parler de l’échantillon des pinceaux que l’on rencontre dans le commerce.

Je vais d’abord parler de la structure d’un pinceau.Il se compose de trois parties : Les poils, le manche et au milieu, la virole qui assujetti la touffe au manche.

 v     Le garnissage : La touffe est la partie la plus importante. C’est elle qui est en en contact avec le papier.

v     La virole : En métal (fer blanc roulé ou soudé, cuivre naturel verni, laiton nickelé ou doré), en plastique (polyamide), en plumes d’oiseaux. Les liens sont en fils métalliques ou fils naturels.  La virole est généralement conique ou cylindrique.

v     Le manche ou « Hampe » Il est en bois tendre (bouleau, frêne ou hêtre) poncé et laqué ou verni  ou en plastique lorsque les fibres sont synthétiques..

On peut classer les pinceaux en fonction de la matière dont est constituée la touffe, suivant leur forme ou encore suivant leur taille. On utilise des poils naturels ou synthétiques. Les poils naturels sont hydrophiles tandis que les synthétiques sont hydrophobes.

 -Poils  naturels extra-fins

v     Martre rouge Kolinsky ou Visel (Sable)  provient de la queue de la martre, un petit animal comparable à la fouine, qui  vit dans les forêts en Sibérie. Son poil est résistant et souple, et retrouve sa forme originelle après toute utilisation. Poil de bonne qualité mais cependant très cher.

v    petit gris bleu, Kazan ou doré– (squirrel) On utilise du poil d’écureuil. Il est souple et d’une grande absorption, pointe fine, souvent assez coûteux.

– Poils naturels fins

v     Oreille de Bœuf

v     Putois, Poney

v     Chèvre  C’est avec cette matière assez bon marchcé que sont fabriqués les pinceaux chinois,  à l’origine utilisés en calligraphie. Je pense personnellement que les prix pratiqués en Europe sont très exagéré.

v     Les soies de porc : Demi-Blanc – Beau-Blanc -Beau-Blanc Extra

Poils synthétiques

De par sa souplesse et sa résistance il convient bien pour tirer les blancs en technique humide. Les capacités d’absorption sont souvent inférieures à celles des poils naturels. Ils ont un prix raisonnable.

 On peut aussi classer les pinceaux suivant leur forme. Chaque forme correspond en effet généralement à des utilisations spécifiques. On trouve, sans que je sois certain d’être exhaustif :

 v     Pinceau rond  (round)  Il permet des coups de pinceaux fins et précis. Il convient bien pour  les détails, retouches et finitions. Sa pointe retient la couleur et permet un étalement fluide.

 

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Pinceaux aquarelle ronds

v     Pinceau à lavis ou mouilleur. Grace à sa touffe ventrue, il possède une capacité à retenir de grandes quantités d’eau.

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Pinceaux aquarelle dits à lavis

v     Pinceaux bulbe. Ils conviennent aussi bien pour les lavis que pour les détails fins.

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Pinceaux aquarelle à bulbe

v     Pinceau jupon  Sa pointe extra-fine et très longue permet un travail en précision, alors que la partie supérieure, plus fournie, offre un grand réservoir de matière

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Pinceau jupon pour aquarelle

v     Langue de chat (filbert)   Utile pour les contours, les glacis, les détails

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Pinceaux langue de chat

v     Pinceau plat (flat) ou en biseau – Utilisé pour les détails

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Pinceaux plats aquarelle

v     Pinceau éventail (fan)  ou Pinceau à blaireauter. Il permet des effets de matière : feuillage, caillouté, herbes…

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Pinceaux éventail pour l’aquarelle

v     Pinceaux traceurs (liner) ou trainard ou Gulliver. Grace à une grande flexibilité permet une gestuelle intéressante. Convient pour laisser des traces, suggérer des détails en technique humide ou sèche

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PinceauxGulliver ou trainard

v     Pinceau Spalter.  Il convient bien pour mouiller le papier en technique humide.Le fameux « Ron Ranson Hnake » en poils de chèvre fait partie de cette famille (voir ci-dessous à droite)

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Pinceaux Spalter

 On citera encore, isssus des outils de la « déco » que l’on peut utiliser, notamment en technique humide ou mouillée, lorsque l’on recherche des « effets »

  1. La queue à battre qu’Ewa Karpinska a fait découvrir à la communauté des aquarellistes

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Queue à battre

  1. Les pinceaux biseautés

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    Pinceaux biseautés

  2. Les spalters à crans

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    Spalters à crans

On peut encore classer les pinceaux suivant la taille en longueur ou en épaisseur de la touffe de poils. Il faut savoir que chaque fabricant à sa classification et attribue des numéros qui lui sont propres. On les choisira généralement en fonction de ses besoins, par exemple un fin, un moyen et un plus gros. Je suis toujours amusé, de voir sur des sites de personnes qui donnent des cours d’aquarelle,une liste de matériel à apporter pour le stage avec des numéros de pinceaux bien défini. C’est le numéro 12 et pas le 10 ou 14. C’est le bon sens et la pratique qui guident.

 

Mais un bon conseil : Il n’est pas nécessaire à mon avis de posséder le « tiers du quart » des pinceaux dont je viens de dresser la nomenclature.

J’ai repris l’ensemble de ce billet dans un fichier pdf qui est téléchargeable en cliquant sur le lien ci-dessous :

pinceaux-pour-laquarelle.1245686774.pdf

 

La figuration libre, le peintre Max Blomberg, la galeriste et une petite discussion sur le « pourquoi » de l’absence de l’aquarelle dans les galeries

Je passe souvent devant cette galerie du Vieux-Lille, mais elle est toujours fermée le matin, sauf le samedi. C’était hier. On n’y entre pas en poussant simplement la porte. Il faut sonner et l’on vous ouvre. La galerie d’Annie Wable * est spécialisée dans l’art contemporain. Elle présente des jeunes artistes, comme Major Brooke une jeune artiste américaine qui peint des monochromes avec des empâtements.

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Major Brooke – Cheval

Il y a aussi des artistes reconnus. Actuellement elle présente « Blumberg Paintings » Max Blumberg, né en 1948 est un peintre, d’abord photographie qui s’inscrit dans la « figuration libre ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Figuration_libre

Ce mouvement artistique  « prend la liberté de faire figurer toutes formes de représentations sans frontière de mode d’expression ni d’origine géographique, sans hiérarchie de valeur entre haute et basse culture »

Le propos de l’artiste, dans ses fresques naïves aux couleurs éclatantes est de nous faire découvrir les grandeurs et les médiocrités d’une humanité  avec ses personnages historiques, légendaires ou imaginaires. Son œuvre peut déranger, rassurer mais ne laisse pas indifférent.

L’artiste est un rien provocateur, l’un de ses sites s’intitule « tadcons » http://www.tadcons.net/  mais un autre plus classiquement   http://www.blumberg.fr/

Ces toiles sont des carrés de 60 cm – 100cm et jusqu’à 140 cm de côtés. Elles peuvent  être cotées jusqu’à 6.000 €uros. Cela explique la sonnette pour entrer dans la galerie.

http://www.drouot-cotation.org/accueil/index.php?Mode=2&id=1050

Après le regard sur les œuvres représentées, nous avons parlé à bâtons rompus. Je lui ai parlé de l’absence d’aquarellistes dans les galeries. Elle m’a donné comme explication que les œuvres « sous verre » n’avaient pas la faveur des acheteurs, à cause des reflets et renvois d’images qui se produisaient. C’est une explication qui en vaut une autre

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Max Blumberg – Fellini Paris

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Max Blumberg – Tais toi gaucho

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Max Blumberg – Maxou

* Madame Wable est décédée sur la plage de Wimereux mercredi 19 août 2009, des suites d’un malaise cardiaque

Hans Ulrich Kekow, aquarelliste allemand – german watercolourist

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Hans-Ulrich Kekow

http://www.hu-kekow.de/

Hans-Ulrich Kekow est né à Breslau en 1937. Il a suivi  des études de peinture et d’art graphique à l’Université de Brême. Il a consacré une partie de sa carrière comme éducateur d’art notamment dans l’enseignement du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. Il continue d’animer des stages au sein de diverses structures éducatives et de loisirs. Il réside à Osnabrück en Basse Saxe. Il expose régulièrement en Allemagne et en Hollande. Il a obtenu la médaille d’argent puis le Prix de la ville au Salon d’automne de Dormans (Marne) en 2001 et 2002

 Les sujets de prédilection de Kekow sont les paysages de Grèce, de Toscane, de Provence, d’Afrique du Nord, mais aussi le bord de mer ainsi que les fleurs.

Ses œuvres sont très dépouillées, très libres. Sa façon de composer avec le blanc du papier les rend très lumineuses. Il donne ainsi toute liberté au spectateur de trouver sa propre vision de ce qu’il nous montre. Voici un échantillon de ces oeuvres:

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  Hans-Ulrich Kekow- Grèce

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  Hans-Ulrich Kekow- Provence

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  Hans-Ulrich Kekow- Toscane

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Hans-Ulrich Kekow – Rivage

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Hans-Ulrich Kekow- Anémones

Portraits et personnages à l’aquarelle d’Alex Powers

Rentré dans mon septentrion, je suis allé cet après midi à la médiathèque « La corderie ».

 

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Elle est en effet installée dans une ancienne corderie qui a été réhabilité eet aménagée. J’ai consulté sur un écran la base de donnée. J’ai tapé « Alex Powers » et  divine surprise !! le livre était disponible au rayon documentation. Compte tenu de la période des vacances je ne dois le rendre qu’en début septembre. Je vais donc ou bien le scanner ou le confier à une boutique de reprographie pour qu’elle effectue une copie couleur reliée. Cela coute 0,50 € la page couleur. L’ouvrage contient 143 pages, certaines en noir mais beaucoup en couleurs. Le calcul est vite fait, c’est assez onéreux. Mais je ne pense pas avoir d’autre alternative.

L’encadrement des aquarelles

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Jusqu’à présent les aquarelles que je réalise s’accumulent, à plat,  dans des cartons à dessin. J’ai cependant eu l’occasion, pour les offrir à des proches, d’en faire encadrer quelques unes. Le plus récent travail d’encadrement a concerné l’aquarelle « l’étang » qui va faire partie de l’exposition des élèves que ma professeure organise ce prochain week-end. Pour une finition soignée, hermétique, avec un passe partout et une baguette de bonne qualité mais toute simple, pour un format 50 cm x 65 cm cela me coûte autour de 75 €uros.Je me pose donc actuellement la question de savoir s’il est raisonnable de réaliser ses encadrements soi-même.

Sur internet, l’on trouve de nombreux sites qui abordent plus ou moins avec bonheur les questions techniques et pratiques que l’on peut se poser.

http://www.almanart.com/encadrer-avec-ou-sans-glace.html#encadrer

http://www.art-georges.fr/SITE_FR/ENCADREMENT_GLOBAL/pages_encadrement_html/conseils_encadrement.html

http://www.webcadre.com/

http://ideesdecadres.com/

http://articadre.over-blog.com/

http://pagesperso-orange.fr/mafadi.imbs/Encadrement.html

 Il existe aussi des  livres

http://edvcatalogue.free.fr/livres.htm

http://livre.fnac.com/a912490/Bernadette-Deconinck-Cours-d-encadrement?PID=1

 Par ailleurs, la chaîne spécialisée « l’éclat de verre » a produit des un certain nombre de  vidéos

http://fr.youtube.com/watch?v=SAR8tx4KlEA&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=rBFdGHNviww&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=OHbMVFe9es0&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=2-Z_jMomReU&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=h6VnhAwAuPA&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=esYu6UXF_v0&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=SPttJhMzbmc&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=jD3MMp1lKqc&feature=related

http://fr.youtube.com/user/louis1438

 Enfin, Estelle Royer une amie forumeuse a réalisé il y a quelques années un pas à pas sur l’encadrement dit en « biseau français ». Il garde à mon avis toute son actualité. Elle m’a autorisé à l’utiliser sur mon blog. J’en ai donc fait une mise en forme au  format pdf.

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Symbolique et usage du gris

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 Le gris est la couleur du ciel couvert, du fer ou du mercure. Ce n’est pas une couleur au sens strict du terme. Il se situe dans le même champ chromatique que  le gris acier, l’ anthracite, l’ardoise, l’argent, le cendré,l’étain, le fer, le gris de Payne, gris perle, le  plomb, le gris souris, taupe, ou  tourterelle. On considère généralement le gris comme une teinte plutôt fade.

 En aquarelle, contrairement à d’autres médiums, on ne l’obtient pas par mélange du blanc et du noir. L’on peut par mélange (*) obtenir de jolis gris, qui souvent jouent un rôle de « faire valoir »

Dans le symbolisme occidental, le gris est la couleur de la poussière qui s’amoncelle sur les choses immobiles et inertes, couleur de la moisissure, du stagnant. Il est associé à  la dépression, la tristesse, la solitude, le désarroi, l’anxiété, le manque de vigueur, l’égoïsme, le refus de s’engager, la froideur.  Ou encore la pénitence et le deuil. Toutefois, c’est aussi  le calme et la douceur.

Dans le symbolisme oriental, en particulier dans l’hindouisme, la couleur grise est considérée comme sacrée. C’est en effet  la couleur de l’encens.

Un certain nombre d’expression lui sont associées : une éminence grise, une carte grise,  le vin gris de Toul, la matière grise, faire grise mine, le gris du temps, le tabac gris. C’est la couleur d’un certain nombre de matériels de bureautique et d’informatique..

(*) Je pense prochainement faire des études de mélanges pour obtenir des gris et des marrons

Oeuvres sur papier de Georg Baselitz

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Georg Baselitz

Georg Baselitz, artiste allemand, de son vrai nom Hans Georg Kern, est né en 1938 à Deutschbaselitz en Saxe. Il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Berlin-Est puis à Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Berlin-Ouest. Il s’installe à Berlin, en zone occidentale en 1958.La galerie Werner et Kat à Berlin lui consacre une exposition en solo en 1963. Deux œuvres font scandale et sont confisqué sur décision du Parquet pour obscénité. Dès 1964 il travaille par séries et pratique l’eau-forte.

Le retournement, à partir de 1968, caractérise son travail. Il considère que c’est « le meilleur moyen de vider de son contenu ce que l’on peint »  L’intérêt est ainsi porté sur la peinture en soi et non sur le contenu.

De 1977 à 1988 il enseigne à l’Académie des Beaux Arts de Karlsruhe puis à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Berlin. Il est l’un des artistes les plus cotés sur le marché de l’art contemporain.Sur le site de l’artiste l’on trouve les adresses des galeries où il expose régulièrement

http://www.georgbaselitz.com/

Des éléments biographiques et d’analyse sont donnés sur  ces deux sites http://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Baselitz 

http://pedagogie.ac-amiens.fr/arts_plastiques/pages/acam929.htm

Enfin, l’on trouve les liens vers les musées qui possèdent des œuvres de l’artiste sur le site d’ Artcyclopedia

http://www.artcyclopedia.com/artists/baselitz_georg.html 

Outre ces œuvres sur toile, Baselitz a également une production importante d’œuvres sur papier, des eaux-fortes mais aussi des croquis  à la plume et à l’aquarelle. Voici  quelques d’exemples :

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Baselitz  Encre et aquarelle

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Baselitz – Nachtessenin_dresden remix – 2006 Encre et aquarelle

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Baselitz – Sans titre – 2007 – Encre et aquarelle

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Basetitz – sans titre

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Basetitz – Encre et aquarelle

L’Art de l’aquarelle – Sortie du n°1 le 26 juin 2009

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Le numéro 1 de «  L’Art de l’Aquarelle », un magazine trimestriel, entièrement consacré à l’aquarelle, sera disponible le 26 juin 2009.  Il sortira en fin juin, septembre, décembre et mars. C’est une publication internationale pour les aquarellistes de tous les niveaux. 

Janine Gallizia qui a passé l’information par courriel dit que :« c’est un outil très important et fort pour l’aquarelle qui est bâti autour de la passion qu’on partage et surtout le respect de chacun » 

Vue sur le village de Bormes les Mimosas (Var) – Aquarelle

Ce matin, je suis monté vers le vieux village de Bormes-les-Mimosas. Avant d’y arriver, l’on trouve, deux ou trois cents mètres avant d’arriver, à main gauche,  deux placettes en terrasse. On a une très belle vue sur l’ensemble du village, qui s’étale à flanc de colline.

J’avais emporté tout mon matériel et une feuille de papier Montval, 300 grammes – grain fin – format 50 x 65, tendue sur  châssis. Ce n’est pas tout à fait l’idéal pour travailler sur le motif. En effet, il faisait chaud et l’eau s’évapore très vite. Il faut très souvent vaporiser pour maintenir un certain degré d’humidité.

C’est bien entendu mon interprétation. C’est l’idée d’ensemble du panorama. Il ne faut pas y rechercher telle ou telle maison, tel bouquet d’arbres. Mais la structure du village est respectée.

Voici donc cette dernière aquarelle.

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Vue sur le village de Bormes les Mimosas –  Aquarelle 

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

 

Baselitz, ou l’art du contre-pied – A Toulon du 13 juin au 27 septembre 2009

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Le Conseil général du département du Var, présente

Du 13 juin au 27 septembre 2009

A l’hôtel des Arts236, Boulevard du Maréchal Leclerc à Toulon

 une exposition consacrée au peintre allemand Georg Basilitz 

Ce sont les œuvres de maturité,  assagies, des années 1990, qui sont présentées à Toulon. La production de cette période est plus ironique, moins tragique. L’artiste se penche sur son passé. Il s’inspire d’anciennes photographies de famille où d’image qui ont marquées sont enfance. Dans ce qu’il appelle ses « remix » il procède à une confrontation avec ses œuvres anciennes. Il utilise souvent l’encre de chine, en feutre et l’aquarelle et non plus les couches accumulées de peinture. 

Je consacrerai un très prochain billet à Georg Baseltiz

http://www.var.fr/

Lave-linge, petite étude sur les blancs colorés à l’aquarelle

Dans son ouvrage «  Faire chanter les couleurs à l’aquarelle », Jeanne Dobie parle des gris et des blancs colorés.  Par contre sur le web, je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations sur la façon de traiter les objets blancs en aquarelle. Ce dont on nous dit abondamment c’est que :  « la couleur blanche n’existe pas en aquarelle… c’est le blanc du papier qui la remplace » Et c’est parti sur les blancs à réserver au drawing gum, etc.. Le seul site qui aborde  d’une certaine façon cette question est celui de Delphine Priollaud, Dans son « atelier salamandre » elle donne des indications illustrées sur le comment « peindre des fleurs blanches » 

http://www.atelier-salamandre.net/cours-aquarelle-fleurs-blanches.htm

Mais moi, ce que je voulais, c’était représenter ce qu’en electro-mémager, l’on appelle les « produits blancs ». C’est moins poétique, mais je redis qu’il n’y a pas plus de sujets tabouts en aquarelle que dans les autres médiums.

                                                      http://www.decofinder.com/ 

Ces jours-ci, j’étais un peu en panne de créativité. Tout à coup, je me suis planté devant le « coin technique » de la cuisine américaine, chez moi dans le Sud.

Et voilà,au premier plan, le  » lave-linge », avec son hublot frontal entrouvert, puis le dessous d’évier en menuiserie peinte, et puis un petit bout du lave-vaisselle. C’est bien  prosaîque tout cela. Cela ne vaut sans doute pas le « réfrigérateur de Scoottie » mais enfin… J’ai utilisé un papier Arches 300 grammes- grain fin, d’un format non conventionnel découpé dans une plus grande feuille. J’ai utilisé pour la machine à laver le linge, le bleu W&N que j’ai dilué fortement au départ, pour le hublot, j’ai un peu plus chargé le pinceau. J’ai travaillé en mouillé sur mouillé

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Lave-linge  – Aquarelle

L’aquarelle, Paul Klee l’a pratiquée…et aussi la musique

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Paul Klee

http://www.zpk.org/ww/fr/pub/web_root.cfm

Paul Klee (1879-1940) est né près de Berne dans une famille de musiciens, Paul Klee est initié très jeune à l’art pictural et à la musique. Pendant un certain temps il hésite à choisir mais finalement entre à l’Académie des Beaux-Arts de Munich. Ou il a étudie auprès de Heinrich Knirr et Franz von Stuck. Parralèlement, il gagne sa vie comme violoniste à la Bernische Musikgesellschaft. En 1906 ; il épouse la pianiste munichoise Lily Stumpf. Il voyage en Italie, rencontre Vassili Kandinsky, Franz Marc et s’associe au Blaue Reiter.

En avril 1914, il effectue un voyage en Tunisie avec Louis Mouilliet et Auguste Macke., Il est alors est très impressionné par la qualité de la lumière et des couleurs. Toute sont ouevre sera marquée de cette découverte. Il peint alors essentiellement à l’aquarelle qu’il combine souvent avec l’encre, et aussi le pastel.

Souvent associé à l’expressionnisme, au cubisme ou au surréalisme, l’œuvre de Klee est en réalité difficile à classifier Après la Première Guerre mondiale, Klee enseigne, aux côtés de Kandinsky, au Bauhaus, puis, à partir de 1931 à l’Académie de Düsseldorf, avant d’être renvoyé en 1933 par le parti nazi pour son art jugé «dégénéré.

La musique a marqué la vie artistique de Paul Klee dans son ensemble. Il est un très bon violoniste, il fréquente les salles de concert et l’opéra. Il côtoie Béla Bartók, Paul Hindemith et Arnold Schönberg .Il a même été tenté par la composition. jouées.

http://www.disquesoffice.ch/fr/cd/classique/instrumental/-115152.html

Mais surtout la musique influence la composition de ses œuvres picturales, qu’il conçoit souvent comme des partitions musicales. De nombreuses œuvres se réfèrent explicitement à la musique « Le vieux Violoniste de 1939, la cantatrice de l’opéra comique de 1927, la pestorale –rythmes de 1927, dans le style de Bech de 1919, mais aussi des personnages des opéras de Mozart, de Rossini ou de Verdi. Ou encore, la fugue en rouge de 1939, paysage en la majeur de 1939 ou blanc polyphoniquement serti de 1930.
On trouvera nombre de ses ouvres sur le site d’arcyclopedia et voici une sélection d’aquarelles de Paul Klee

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Paul Klee – Saint-Germain – Tunisie – aquarelle

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Paul Klee Antish Saint-Germain – Aquarelle

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Paul Klee – Chant d’amour à la nouvelle lune – aquarelle sur toile de jute

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Paul Klee – Écriture architecturale – aquarelle

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Paul Klee – Conquérant- 1930 – Aquarelle et plume

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Paul Klee – aquarelle

Symbolique et usage du marron

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Le marron se situe entre le roux et le noir. C’est la couleur du cuir naturel, de la noisette et bien entendu du marron lui-même.

 C’est une couleur chaude Il appartient au même champ chromatique que l’acajou, l’alezan, l’auburn, le beige, le bistre, le bronze, le brou de noix, le cacao, le café, le café au lait, la cannelle, le caramel, la châtaigne, le châtain, le chaudron, le chocolat, la feuille morte, le kaki, le  mordoré, la noisette, la terre d’ombre, la rouille, la sépia, la terre de Sienne, le tabac.

Elle est neutre, ni triste, ni joyeuse. Le marron encore appelé brun par certains Suisses ou Canadiens. C’est la couleur de la terre, de la boue, du feuillage d’automne. Elle a donc aussi une connotation de dégradation et de mort.Mais elle est considérée comme  une couleur douce, rassurante et protectrice.. Cependant dans la symbolique occidentale « le rouge-noir », mélange de feu, de fumée, de cendre et de suie est le symbole de l’amour infernal et de la trahison. C’est la couleur de la matérialité,  elle correspond à l’agressivité, la méchanceté, l’obstination, l’avarice, l’égoïsme.

Un certain nombre d’expression sont associées à la couleur marron, ou brun ou chocolat .Une brune (bière) la peste brune (fascisme) les chemises brunes, à la brune, Être chocolat, Être marron, un avocat marron, un médecin marron, donner un marron. Elle est utilisée dans « Ceinture marron » qui  est un grade du judo,  et comme repère en électricité. 

C’est  l’une des couleurs les plus répandues, tant dans le monde animal que végétal, par exemple l’écorce des arbres, l’aigle, le moineau, la poule faisane, la bécasse, la cane