Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
Le samedi matin de 9 heures à 11 heures , sur France Musique « la chaine qui monte » (+) , Gabrielle Oliveira Guyon anime l’émission « France Musique est à vous. Les auditeurs sont invités à proposer leurs coups de cœurs musicaux . A propos des cinquante ans de carrière des sœurs Labèque j’ai évoqué par courriel un concert auquel j’ai assisté en 1973 ou 1974 au Conservatoire de Douai. Mon message a été jugé intéressant et j’ai été contacté pour passer en direct sur l’antenne lors de l’émission du samedi 6 février 2021.
J’ai été interviewé par Gabrielle qui m’a d’abord questionné sur mes activités artistiques puis à propos de ce concert des débuts des deux pianistes virtuoses . J’ai proposé l’écoute de la Rhapsody in blue de George Gershwin 1898-1937 – élève de Nadia Boulanger- dans la version pour deux pianos
Voici le fichier vidéo de France Musique est à vous du 8 février 2021 Mon passage à l’antenne est de la minute 9:54 à 14 :13 & l’extrait musical de 14:14 à 19:23
Cet été j’ai un peu perdu le Nord. D’abord un petit séjour chez des amis dans les Apenninsaux confins de la Toscane et Émilie Romagne Puis je suis descendu sur la côte varoise. Enfin, je rentre d’une semaine de visite à New York City. Je vous livre quelques unes des photos que j’ai prises
Ce module d’enseignement en ligne désigné sous le terme de M.O.O.G acronyme de « Massiv Open Online Courses » est réalisé par l’Agence Solerni.
La série de cours a débuté le 24 avril 2017 et restera en ligne jusqu’au 23 juillet 2017.
L’on peut encore s’inscrire, mais c’est peut-être un peu tard pour suivre tout le cursus. Cependant l’on trouve les vidéos de ce cours en ligne sur Dailymotion.
Je me propose de les diffuser dans une série de billets sur la Renaissance – Le 17 ème siècle-Le grand siècle – Les lumières – le 19 ème puis le 20 ème siècle
Au cours de ma navigation sur le Net, je viens de découvrir le blog de la critique musicale Séverine Garnier : Classique. Mais pas Has BeenLe titre est éloquent. Le blog parle de ce que public non averti, qualifie de « grande musique ». La musique classique est vivante, foisonnante, est n’est absolument pas dépassée, pas has been Il participe de la prise de conscience par les jeunes musiciens dits classiques (mais ils font aussi souvent du jazz) de la nécessité de renouveler le public qui fréquente les salles de concerts.
Cette journaliste indépendante de Bordeaux, rédige quotidiennement, dans le domaine de la musique classique, des présentations et des comptes-rendus de concerts, des portraits d’artistes. Outre le blog, l’on peut retrouver certains articles sur Google +, Facebook, Twitter. Elle participe à la Tribune des critiques de disque de France Musique
Que vous soyez mélomane ou un peu éloigné du domaine musical, je vous conseille de faire un petit tour sur le blog de cette passionnée de musique . . . classique
Cela n’empêche pas ceux qui prennent la parole en public d’émailler leurs discours de citations. On trouve des citations dans les domaines les plus variés. L’art ni échappe pas.
Oh ! oh ! le temps se gâte, L’orage n’est pas loin, Voilà que l’on se hâte De rentrer les foins !…
L’abcès perce ! V’là l’averse ! O grabuges Des déluges !….
Oh ! ces ribambelles D’ombrelles !….
Oh ! cett’ Nature En déconfiture ! ….
Sur ma fenêtre, Un fuchsia A l’air paria Se sent renaître….
Poème de Jules Laforgue (1860-1887) l’un des inventeurs du « vers libre » né à Montevideo et mort de tuberculose à 27 ans. On trouve des éléments de biographie dans l’encyclopédie canadienne Agora et sur les sites Orsini.net et Laforgue.org
Le peintre et sculpteur catalan Antoni Tapies i Puig est décédé lundi 6 février à Barcelone à l’âge de 88 ans. C’était l’un des grands de l’Art abstrait comptemporain en Europe. J’avais visité en 2006 , l’exposition que l’ Hôtel des Arts de Toulon lui avait consacré
Aussi c’est avec grand plaisir que j’ai découvert le site internet qui a été mis en ligne par le Ministère de la Culture. Je le trouve bien fait. Il permet d’effectuer une visite virtuelle de la Grotte de Lascaux . Le ministère présente aussi les grands sites archéologiques
Binche est une ville wallonne de 33.000 habitants. Elle est située entre Mons et Charleroi. Chaque année au moment du Mardi-gras se déroule dans les rues de la ville, plus célèbre Carnavalde Belgique, avec ses fameux Gilles au costume si caractéristique. L’Unesco a en 2003 inscrit cet événement au patrimoine de l’humanité en tant que chef d’œuvre « oral et immatériel »
Comme à Dunkerque, et dans un certain nombre de communes de Belgique , et un peu partout dans le monde, les festivités ne se réduisent pas aux « trois jours gras » des dimanche, lundi et mardi gras. Avant, pendant six semaines il y a les « soumonces », les batteries et les bals et « trouilles de nouilles »
Le carnaval de Binche est le plus respectueux des codes transmis par la tradition. Il faut être « né natif » pour pouvoir être gille. Ils dansent sur les 27 airs traditionnels joués par une petite fanfare de cuivres, tambours et grosse caisse. Outre les gilles on trouve d’autres personnages, l’Arlequin, le Paysan (vidéo), les Pierrots (vidéo) regroupés dans des sociétés locales
L’équipement du gille est composé de la blouse, du pantalon, de l’apertintaille, sorte de ceinture, du grelot, des chaussons, des sabots,de la calotte, du chapeau à plumes, du masqueen cire, du ramon (balai), du panier qui contient des oranges, qui sont lancées au public.
Les vidéos « A »« B » et « C » nous montrent l’ambiance, notamment celle du « Rondeau final » que j’évoque par la peinture dans une aquarelle que je montre dans un billet publié concomitamment.
On a fêté hier samedi 28 novembre 2009, le centenaire de l’inauguration, du Grand Boulevard et du tram que l’on appelle le Mongy , qui relient Lille, Roubaix et Tourcoing. Elle s’était déroulée en grande pompe le 4 décembre 1909.Le grand boulevard est de nos jours considéré comme l’axe fondateur de la métropole lilloise.
L’idée qui avait germée dans la seconde moitié du 19ème siècle a été concrétisée grâce à deux ingénieurs, Alfred Mongy, le fondateur de la société des tramways ELRT, Arthur-Ghislain Stoclet, ingénieur de la ville de Lille et deux édiles Eugène Motte député-maire de Roubaix et Antoine-Florent Guillain, polytechnicien, député, conseiller général.
Cette voie en Y d’une longueur de 14 kilomètres et d’une largeur de 50 mètres, est de nos jours répartie ainsi : un trottoir, une chaussée latérale, une piste cyclable, une chaussée centrale à quatre voies, une aire réservée aux deux voies des trams, une chaussée latérale, un trottoir.
Pour fêter l’événement de nombreuses expositions ont été organisées et tout l’après-midi dans un certain nombre des 36 stations du tram qui traversent les communes de Lille, La Madeleine, Marcq-en-Barœul, Villeneuve d’Ascq, Croix, Wasquehal, Mouvaux, Roubaix et Tourcoing des animations étaient proposées. Elles se clôturaient par un grand feu d’artifice tiré du Croisé Laroche, là où le tronçon qui part de Lille, se sépare en deux voies.
Le tramway était cet après-midi gratuit. Des personnes de tous âges, beaucoup de bobos avec leurs enfants, l’empruntaient et s’arrêtaient au gré de leurs envies pour découvrir les animations prévues dans les stations. L’ambiance était joyeuse, bon enfant, une sorte de connivence s’installait entre les participants. Je faisais partie des promeneurs et à un certain moment, j’ai assisté à un mini-récital de piano, donné au Conservatoire de Marcq-en-Barœul, proche d’une des stations.
Voici une vidéo sur l’évolution du tram au cours des années
Le groupe de Bloomsbury désigne un petit cercle d’intellectuels et d’artistes, qui se réunissaient dans le quartier de Bloomsbury au centre de Londres. Le noyau originel est un groupe d’amis étudiantsà Cambridge constitué de Leonard Woolf, Lytton Strachey, John Maynard Keynes, Clive Bell. Ils se réunissent à partir de 1904 chez les sœurs Stephen. : Vanessa la peintre épousera Clive Bell et Virginia l’essayiste et romancière se mariera en 1912 avec Léonard Woolf. Ils seront rejoint par les peintres Duncan Grant et Roger Fry et Desmond McCarthy. D’autres en firent également partie Lytton Strachey, Edward Morgan Forster, Sitwell, Aldous Huxley et les frères Stephen. Ils se réuniront jusqu’au début de la première guerre mondiale.
Le groupe s’intéresse à tous les domaines intellectuels et artistiques. Il a une grande influence en Grande Bretagne, sur la vie littéraire et sur les arts. Ils y firent connaître les « post impressionnistes » français.
Après la guerre, les années 1920 voient la floraison des œuvres de ses membres. Dans les années 1930, le groupe entamera son déclin et s’éteindra avec la seconde guerre mondiale.
On peut trouver de nombreuses informations sur le groupe de Bloomsbury dans les sites suivants :
Ce n’est pas le concert du nouvel an. Je veux simplement parler d’une compositrice française qui sort petit à petit de l’oubli.
J’habite la métropole lilloise et je reçois donc les émissions de Musiq3, la station de musique classique de la Radio Télévision Belge d’expression française. Mardi 23 décembre, Michel Béro, a consacré son émission quotidienne« Carnet de notes » à la compositrice française
Mélanie Bonis diteMel Bonis (1858-1937)
Son arrière petite fille, la pianinste Christine Geliot et sa petite fille Yvette Domange consacrent un site qui est dédié à la biographie et à l’œuvre de leur aïeule
Née dans une famille d’artisans parisiens, elle travaille dès l’âge de 12 ans en autodidacte. A 17 ans, elle entre au Conservatoire de Paris où elle suit les cours de piano, orgue, écriture, avec Auguste Bazille, Ernest Guiraud et César Franck, partageant les mêmes bancs que Debussy et Gabriel Pierné. Elle obtient un premier prix d’harmonie et suit avec succès la classe de composition
C’est alors que ses parents l’obligent à interrompre ses études musicales pour la marier à un industriel beaucoup plus âgé qu’elle. Après cette consacrée à « ses devoirs familiaux » elle reprend contact avec le monde musical, dans l’incompréhension totale de son entourage.
Elle écrit alors, plus de trois cents œuvres, piano, orgue, musique de chambre, orchestre, mélodies, chœurs. Dans la veine postromantique, c’est une œuvre variée et originale, foisonnante d’inspiration, richement harmonisée avec une intéressante recherche rythmique, une musique qui reflète la grande sensibilité et la puissance d’inspiration de son auteur.
Entre 1900 et 1910, Mel Bonis connaît une certaine notoriété dans le milieu musical parisien: elle gagne deux concours de la Société des Compositeurs de Musique, sa musique est jouée dans le cadre de la Société Nationale de musique, et, fait unique pour une femme, elle devient secrétaire de la Société des Compositeurs de Musique. Elle est jouée dans des salons, aux Concerts du Conservatoire, au Châtelet. Les musiciens éminents de son temps parlent de sa musique avec respect et admiration: « Je n’aurais jamais cru qu’une femme fut capable d’écrire cela » (SIC), dit Camille Saint-Saens en parlant de son premier quatuor, « elle connait toutes les ficelles du métier ».
Mais dans la dernière partie de sa vie, Mel Bonis est physiquement et psychologiquement déprimée. La concurrence des compositeurs modernes fait un tort considérable aux postromantiques. Elle continue à composer, mais dans l’ombre. Elle écrit dans ses mémoires: « Mon grand chagrin: ne jamais entendre ma musique ».
Cet injuste destin pour une musique d’une qualité exceptionnelle se répare aujourd’hui où des interprètes de plus en plus nombreux lui redonnent vie.Des notes biographiques importantes lui sont consacrée dans le site de son arrière petite fille ainsi que dans le site Musica et Memoria http://www.musimem.com/recherches.html
On trouvera aussi une documentation intéressante, non seulement sur Mel Bonis, mais sur toutes « les compositrices en France au XIXe siècle » dans un ouvrage de Florence Launay et sur son site http://www.compositrices19.net/
En voici la liste, espérons que dans les années à venir, elles sortiront toutes de l’oubli totalement immérité.
Louise Bertin (1805-1877)
Cécile Chaminade (1857-1944)
Lili Boulanger (1893-1918)
Nadia Boulanger (1887-1979)
Louise Farrenc (1804-1875)
Sophie Gail (1775-1819)
Clémence de Grandval (1828-1907)
Louise Héritte-Viardot (1841-1918)
Augusta Holmès (1847-1903)
Marie Jaëll (1846-1925)
Hélène de Montgeroult (1764-1836)
Armande de Polignac (1876-1962)
Loïsa Puget (1810-1889)
Pauline Viardot (1821-1910)
Henriette Renié (1875-1956)
On trouvera quelques extraits de son oeuvre à télécharger à travers des liensqui renvoient au site qui lui est consacrée :
Hier soir en rentrant du cours, en voiture j’ai écouté l’émission en direct sur France Musique animée chaque fin d’après midi par Lionel Esparza qui s’appelle Le Magasine.Les invités étaient hier soir, le pianiste Louis Lortie et la violoncelliste Emmanuelle Bertrand.
J’ai beaucoup apprécié les extraits d’enregistrements qui ont été diffusés.Mais ce qui m’a le plus intéressé, ce sont les entretiens qui alternaient avec la musique.Les deux invités ont évoqué le sort des jeunes solistes qui dès leur formation acquises, et repérés lors des concours, deviennent très rapidement des « produits markating »On exploite leur talent, sur tous les fronts, j’allais dire jusqu’à épuisement. C’est le presse-citron.J e ne rapporte bien entendu pas les propos exacts, mais l’esprit de ce que j’ai retenu. Je joins, à mon billet, un lien * avec le fichier de l’émission intégrale. Les dix premières minutes doivent être sautées. C’est le journal d’information. Il y a ces propos, mais avec beaucoup de musique.