Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
C’est un ami aquarelliste qui m’a parlé du Portail artistique français créé par Jean-Michel Chevallier. Actuellement 600 artistes sont inscrits dans cet annuaire. Le défi est d’en avoir 1000 avant le 30 avril 2012. Chaque artiste dispose d’une page avec ses coordonnées, une notice de présentation et une galerie de 10 images.
Le site Alerte évènements qui lui est associé permet d’annoncer gratuitement les salons et expositions
Cette première grande rétrospective consacrée à Robert Combas qui affirme « ma peinture c’est du rock», présente plus de 300 œuvres, des années 70 à aujourd’hui.
Pendant cette exposition, l’ artiste interviendra en peinture et en musique avec le groupe de rock « Les sans pattes » qu’il a fondé.
Robert Combas, plasticien français est né à Lyon en 1957. Il passe sa jeunesse à Sète. Il reçoit sa formation artistique à École supérieure des Beaux-Arts de Montpellier. Bernard_Ceysson le Directeur du Musée de Saint-Étienne le fait participer à l’exposition « Après le Classicisme » qui le fait immédiatement connaître.
L’œuvre de Combas, figurative, est colorée avec des cernes noirs, des fausses écritures arabes ou asiatiques, une absence de perspective et de volume. Il parle de violence, de joie, de sexe, de souffrance, de spiritualité et de musique. Il est influencé par la BD, les publicistes naïfs d’Haïti, d’Afrique, de Jamaïque, d’Amérique latine. Et aussi, par Picasso, Miro, CoBRA, l’Art brut, l’Arte povera
Léon Fredericq était professeur de physiologie à l’Université de Liège né à Gand. C’était aussi un aquarelliste reconnu de son temps
Léon Frédéricq – Terrasse sous la neige
Ernest Gabard 1879-1957
Ernest Gabard est un sculpteur et aquarelliste né à Pau. A l’école des Beaux-Arts il est l’élève de Gabriel Jules Thomas puis il rentre dans le Béarn. Il y réalise des monuments aux morts, des fontaines, des statues et des œuvres religieuses. Il met en scène dans des dessins le personnage de Caddetou publiés dans la presse locale et dans des albums de BD. Poilu de la grande guerre il a tenu en Argonne un carnet de guerre à l’aquarelle.Il s’est intéressé au monde de l’aviation
Ernest Gabard – Caddetou et l’Aviation
Henri Jules Jean Geoffroy 1853-1923
Henri Jules Jean Geoffroy dit Geo est un aquarelliste charentais. Il est l’élève d’Eugène Levasseur puis de Bonnat, aux Beaux Arts de Paris. Il loge c’est un couple d’instituteurs qui lui font découvrir le monde de l’école et de l’enfance. Ce seront ces deux thèmes de prédilection. Comme dans cette Salle d’école (1889). L’éditeur Pierre-Jules Hetzel lui confie, aux côtés de Gustave Doré l’illustration de livres pour enfants. Il expose au Salon de Paris et à Salon des Artistes français où il est apprécié par la Critique comme « peintre des enfants »
Henri Jules Jean Geoffroy – Les petites ménagères
Hector Giacomelli 1822-1904
Hector Giacomelli est un aquarelliste, graveur et illustrateur français. Il a débuté comme dessinateur industriel dans l’orfèvrerie. La maladie l’éloigne un temps de Paris et il commence à peindre des insectes, des plantes et des oiseaux. C’est comme « peintre des oiseaux » qu’il est reconnu. De retour dans la capitale il travaille comme illustrateur, auprès de Gustave Doré et pour la Presse. Il a aussi illustré des écrivains comme Jules Michelet, François Coppée, Alfred de Musset. Il possédait une très importante collection d’estampes du 19ème siècle.
Hector Giacomelli – Oiseaux perchés
Albert Gleizes 1881-1953
Albert Gleizes est un peintre, aquarelliste, dessinateur, gaveur et décorateur français. Cet autodidacte est l’un des représentants du Cubisme. Il a été l’un des fondateurs de l’éphémère Abbaye de Créteil. Il est le neveu du peintre académique Léon Comerre. Ses premières œuvres sont des paysages de facture impressionniste. L’œuvre de Paul Cézanne, l’amène au Cubisme.
Il expose avec ses amis, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, Jacques Villon, Robert Delaunay et Jean Metzinger au Salon des Indépendants de 1911. En 1915, réformé, il part à New York où il retrouve Marcel Duchamp et Francis Picabia puis à Barcelone. De retour en France, Albert Gleizes se consacre à l’enseignement et en 1927, fonde avec son épouse, une résidence d’artistes Moly Sabata. Ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées notamment au Musée Estrine Musée Estrine à Saint-Rémy de Provence
Albert Gleizes – Paysage de Toul – 1914
Gustave Guétant 1873-1953
Gustave Guétant est un sculpteur, dessinateur et aquarelliste et illustrateur français. Il se forme aux Beaux Arts de Marseille puis de Paris auprès de Louis-Ernest_Barrias Il a exposé régulièrement au Salon des Artistes Français. Il était membre de sla Société des Aquarellistes. Il s’est intéressé aux Arts décoratifs et fréquente les membres de l’ Ecole de Nancy. Pendant la grande guerre il est a Saint-Dié qu’il dessine.
Gustave Guetant – Panthère
Pierre-Olwald Heinbrinck 1860-1914
Pierre-Olwald Heinbrinck est un lithographe, aquarelliste et dessinateur humoristique français. Il est l’élève de Léon Bonnat. Il a collaboré au Courrier_français, au Rire et à l’Assiette au Beurre, au Chat noir, au Charivari. Il a réalisé des affiche et illustré un certain nombre d’ouvrages
Pierre-Olwald Heinbrinck – Femme adossée à un arbre
Le dessin aquarellé que je viens de réaliser sur papier Montval 300 gr grain fin au format raisin 50 cm x 65 cm est une évocation de ce genre d’orchestre qui défile dans les rues. Voici cette aquarelle :
Le cadavre exquis (exquisite corpse en anglais et cadaver exquisito en espagnol) est un jeu collectif inventé par les surréalistes en 1925 dans une maison aujourd’hui disparue, au 54, rue du Château à Paris où logeaient Marcel Duhamel,Jacques Prévert,Yves Tanguy.
Le principe est de créer un poème ou un dessin en groupe. Chacun des participants écrit une phrase ou dessine quelque chose qu’il dissimule à la personne suivante en repliant le papier. Chaque participant ne peut donc pas s’inspirer de ce qui a été fait avant lui. Une fois le jeu terminé, une histoire ou une image insolite formée d’éléments disparates surgit. Le nom de cette méthode est d’ailleurs tiré de la première phrase réalisée de cette façon : « Le cadavre exquis boira le vin nouveau. »
En 2011, « Slick » a proposé à 64 artistes de réaliser un cadavre exquis long de 100 mètres pendant la semaine du dessin. L’Express a proposé un concours lors du festival de la BD d’Angoulême 2012. En 2013, dans le cadre de Marseille Provence, année européenne de la Culture, le Musée Granet d’ Aix-en-Provence va proposer à des artistes de réaliser un cadavre exquis.
La tradition se perpétue et utilise maintenant les ressources multimédia. Ainsi, l’on peut voir des dessins du groupe Collaborative corpse sur « deviantART » Il y a aussi le blog de l’artiste espagnol Marc M Gusta.
Cette exposition montre l’influence de Pablo Picasso (1881-1973), le peintre cubiste catalan sur les artistes britanniques. Une soixantaine d’œuvres du Maître sont confrontées, dans un ordre chronologique, à des tableaux de peintres britanniques comme, Duncan Grant, Wyndham Lewis, membre de l’éphémère Vortiscisme, , Ben Nicholson, Henry Moore, Francis Bacon, Graham Sutherland ou David Hockney. Ils ont tous reconnu, de façon plus ou moins explicite, l’influence qu’a eu Picasso sur leur travail.
Pourtant tout avait mal commencé dans les rapports entre Picasso et l’Establishment artistique britannique. Roger Fry, peintre et critique d’art et membre du Bloomsbury Group, a le premier montré Picasso à Londres en 1910. L’artiste n’a pas vraiment apprécié. Seule une poignée de collectionneurs comme Douglas Cooper ou Roland Penrose s’y intéressent. Il faut rappeler qu’à New York, zn 1913, l’Armory_Show n’avait pas été non plus un succès. Picasso est venu à Londres en 1919 peindre les décors du Tricorne de Serge de Diaghilev. Guernica (1937) a fait l’objet d’une exposition itinérante en Grande-Bretagne dans les années 1938-1939. En 1945, une exposition au Victoria & Albert Museum avait provoqué une vive hostilité du public. C’est seulement en 1960 que l’exposition de la Tate provoquera une véritable Picasso mania. C’est à cette époque que la Tate a acquis « The Three Dancers » qui est le clou de l’exposition
Thémis, du grec Θέμις qui signifie loi divine, est la fille d’Ouranos et de Gaia. Elle est la seconde épouse de Zeus qu’elle conseille dans l’Olympe.
Elle est la déesse de la Justice, de la Loi et de l’Équité, Elle est représentée sous la forme d’une femme qui d’une main tient une balance, de l’autre un glaive et qui parfois a les yeux bandés. Elle figure généralement au fronton des palais de justice. Un avocat de Baltimore, Michael Allan Dean en a recensé de nombreuses représentations, des statues ou des tableaux et dessins.
Je viens de réaliser une aquarelle sur ce thème de Thémis, la déesse de la Justice. Au mois de mai je vais exposer à Bormes les Mimosas. Dans ce contexte je vais participer à la 8ème Nuit Européenne des Musées. Les visiteurs seront guidés vers le Musée d’arts et d’histoire puis vers Maison des Artistes où je serai présent.
L’exposition temporaire du Musée, en ce mois de Mai sera consacrée au peintre italien Gino Fossali (1940-2002) et à ses œuvres autour de la mythologie. L’artiste qui était très attaché à Bormes-les-Mimosas et au Lavandou et faisait partie du Réseau Lalan est disparu il y a juste dix ans.
Pour faire la liaison entre cette rétrospective et mon exposition, j’ai réalisé une aquarelle que je veux mette en résonance avec les pastels de Gino Fossali.
J’ai donc représenté Thémis avec ses attributs, le glaive et la balance. La déesse est dans l’ Olympe ou plus prosaïquement, dans un jardin. Elle est assise en équilibre instable sur un muret sans doute recouvert de bougainvilliers ou de glycines. C’est aussi peut-être tout simplement “La Justice” souvent chahutée par le pouvoir politique, ici ou là, à travers de monde et qui est parfois vacillante, chancelante. Ceci est dans l’esprit du peintre milanais, qui par sa réflexion sur l’Antique dénonçait à sa manière les hoquets politiques, économiques et humains de nos sociétés actuelles
Aquarelle dans l’humide – Papier Montval 300 gr grain fin, tendu sur châssis – Format 50 cm x 65 cm. J’avais fait un autre essai, mais je trouve que cette Thémis I était vraiment « raide comme la Justice »
Voici quelques exemples du traitement du nu féminin et parfois masculin par les peintres néoclassiques, romantiques et réalistes. Les références religieuses ont disparues. Les sujets mythologiques se font rare. C’est la femme ou l’homme qui est tout simplement montré
Henri Michaux (1899-1984) est un écrivain, poète, dessinateur et aquarelliste français, d’origine belge. A 21 ans il s’embarque comme matelot et navigue pendant deux ans. Il rencontre Lautréamont qui l’incite à écrire. Jusqu’à sa mort il publiera une cinquantaine d’ouvrages. Il s’installe à Paris. Il se lie d’amitié avec Brassaï et plusieurs poètes comme Jules Supervielle.
Il voyage beaucoup et publie des carnets de voyages réels ou imaginaires.
A partir de 1925, il s’intéresse aux arts graphiques. Sa production graphique prendra en partie le pas sur ses écrits. Il pratique l’aquarelle, le dessin au crayon, la gouache, l’encre ou la gravure mais aussi la calligraphie et vers la fin de sa vie l’acrylique.
A partir de 1955, il expérimente, avec l’aide d’un médecin, les effets de la mescaline , du cannabis et plus tard du Lsd et la psilocybine. Il cherche à connaître leur effet sur la création artistique.
Il a dit « Qui n’a voulu saisir mieux, saisir autrement, et les êtres et les choses, pas avec des mots, ni avec des phonèmes, ni des onomatopées, mais avec des signes graphiques ? » H. Michaux, Saisir, Montpellier, Fata Morgana, 1979
Cette exposition a été réalisée en collaboration avec l’ Helsinki Art Museumet le http:/Museum Kunstpalast de Düsseldorf qui présentera l’exposition du 1er juin au 2 septembre 2012.
Il rentre en Finlande à l’époque du Carélianisme et du Romantisme national. Il adhère au Nuorsuomalainen Puolue, le Parti Jeune Finlande, où il cotoye le compositeur Jean Sibelius. Il héberge dans son atelier Maxime Gorki qui fuit le régime du Tsar. Il voyage en Europe et l’Afrique de l’Est
Il est inspiré par les paysages de la Carélie et les mythes du Kalevala. Et peint aussi la vie de bohème de ses années parisiennes et la condition humaine. En 1908, une exposition lui est consacrée à Budapest. Il décore le pavillon finnois à l’exposition universelle de Paris. Un musée lui est consacré.
C’est la première exposition qui lui est consacré à Paris
Voici une vidéo consacrée à l’oeuvre d’Akseli Gallen-Kallela
d’Ewa Karpinska Avec la collaboration d’Agnieszka Chevillotte
Dans ce beau livre broché de 192 pages au format presque carré de 26 cm x 28 cm, l’aquarelliste française, unanimement reconnue, présente plus de 120 aquarelles et esquisses subtilement reproduites.
Ewa Karpinska, Maître(sse) incontestée de la « technique humide sur humide » l’avait exposée, avec beaucoup de pédagogie, dans Aquarelle la lumière de l’eau
Dans « Le souffle de l’eau » l’artiste va beaucoup plus loin. Au détour de chaque aquarelle, elle nous livre, ses souvenirs d’enfance, les circonstances dans lesquelles l’œuvre a été peinte, sans oublier les considérations techniques. Au fil des pages, elle nous fait découvrir avec poésie, son approche sensible, son intime, j’ose le mot . . . son âme.
Le livre, outre la préface, est réparti en 6 chapitres
Les dialogues : L’accord – Les sédimentations – L’eau apaisante, l’eau coopérante – Les textures – Le temps – La lumière
Reconnaissance : Voir et savoir – Les momies et le iris ou la solidarité du monde – La saveur – La plénitude
La ligne de partage des eaux : Partager – Le tremble – Les silences – Les passages – Le charme
Les souvenirs d’ailleurs : Un lien – Entre eau et terre – La madeleine – Le voyage vers le Maroc – La route vers Tasselmante Oued Izerki – La rencontre
Convergences : L’image intérieure – L’empreinte – Le geste – Expirer pour inspirer – La contrainte
Voir c’est structurer : Ce que je vois – Un choix ou la recherche de la composition – Question d’articulation – Parler son langage – La peau du monde
L’ouvrage est disponible chez Fleurus Éditions et chez la plupart des libraires, de proximité ou virtuels, notamment Decitre, Amazon, La Procure, La Fnac , au prix de base de 35 euros
Antoni Tàpies recevant la Légion d’honneur en 2006
Antoni Tàpies (1923-2012) est un peintre espagnol né à Barcelone où il résidait. Son adolescence est marquée par la guerre civile. et la maladie. Il a commencé des études de droit qu’il a vite abandonnées pour se consacrer, en autodidacte à la peinture. Il participe au Grupo dau al set. Il est d’abord influencé par Max Ernst, Paul Klee et son compatriote Joan Mirò.
Il expose au Saló d’Octubre puis en solo aux Galerias Layetanas. Il est accueilli en 1950 en résidence à Paris. Il y découvre l’art brut avec Jean Dubuffet et abandonne le surréalisme. Ses œuvres s’apparentent à l’Expressionnisme abstrait américain. En 1953 il expose à la Martha Jackson Gallery et bientôt dans les grands musées et galeries américaines.
Dès les années 1950 son style est reconnaissable. Ses œuvres sont déjà de grand format. Il s’intéresse aux textures, il utilise les matériaux de récupération, les vieux papiers déchirés, des chiffons, de la corde, du sable, de la poudre d’argile ou de marbre, des encres et de la colle.
Plus tard , proche du Pop Art, il intègre des objets réels, des seaux, des miroirs des bas de soie. Souvent, il lacère, entaille ou griffe ses compositions. Il utilise les collages, les empattements, les grattages, les déchirures. La croix est un symbole récurent, mais aussi les taches, les graffitis et les formes rectangulaires. Il utilise le noir, le blanc, le rouge et des déclinaisons du bistre.
Il a aussi réalisé des lithographies . Il a illustré des ouvrages du poète Joan Brossa
C’est dans les années 1980 qu’il produit ses sculptures en céramique. En 1993 il représente l’Espagne à la Biennale de Venise. L’année suivante il devient membre associé de Académie des Beaux-Arts
En 1995 pour les 50 ans de l’Unesco il réalise et fait donation à l’organisation de « Totes les coses » Il a été anobli par le roi d’Espagne en 2010
Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées, en 1962 à Hanovre, en 1968 à Vienne etn 1973 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Puis en 1994 au Jeu de Pomme et au musée Guggenheim de New York.. Plus récemment en 2004 au Musée d’art contemporain de Barcelone et à à l’Hôtel des Arts de Toulon en 2006.