Le marouflage des œuvres sur papier

Le marouflage qui remonterait à l’Antiquité, est un procédé qui vise à assurer la pérennité de l’œuvre sur papier en la collant sur une toile, un carton ou sur un bois  latté. Le procédé peut être utilisé pour toute œuvre graphique : aquarelle, pastel, fusain, encre, etc.. La technique peut être utilisée une fois l’œuvre réalisée mais aussi avant son exécution. On utilise de la colle de peau, à la caséine, des colles végétales  ou tout simplement de la colle à papier peint à l’aide d’une brosse végétale. Il faut éviter les colles en bombes. Pour procéder à l’opération, il est nécessaire que l’œuvre soit parfaitement sèche.

J’ai exposé la  technique utilisée par Fernand Lamy. On trouve des explications détaillées  d’ Annick Reymond et de  N.B.C. , de Sofi et sur le portail  Dotapea ainsi qu’une Vidéo de Jicé. Il faut aussi savoir que le marouflage est utilisé dans l’art chinois ou japonais. Voir à ce sujet  quelques conseils

Vanna Lancini – Aquarelliste italienne – Deux vidéos de démonstration

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Au cours de mes recherches pour établir un « carnet de liens » des aquarellistes italiens, j’ai trouvé le site de Vanna Lancini

Cette aquarelliste italienne qui vit et travaille à Monza est membre de l’ A.I.A.. Elle est illustratrice pour des maisons d’édition. Elle est aussi graphiste dans la publicité et dessinatrice pour les tissus d’ameublement et les tapis. Après avoir étudié les techniques de  la peinture à l’huile et du pastel,  elle se concentre depuis plusieurs années sur l’aquarelle. Elle expose régulièrement seule ou collectivement. Elle aborde tous les sujets, mais son thème de prédilection c’est la mer et les bateaux. Sa technique et sa gestuelle est très dynamique. Elle se sert de spalters pour appliquer des couleurs fortes.

Bien qu’elle ne l’évoque pas sur son site, j’ai déniché sur « Youtube » deux vidéos, où on l’a voit en pleine action. Elles durent un peu moins d’un quart d’heure ( la première 5 mn 13 et la seconde 7mn38). Les voici :


Le lavis à l’encre ou à l’aquarelle

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Victor Hugo – Larochette – 1871  -Plume et lavis d’encres brune et violette

Le terme lavis désigne à la fois la technique picturale et l’œuvre qui en résulte. Il vient du mot laver ou délaver…à l’eau.

La technique du lavis à l’encre est pratiquée par les chinois depuis le 6ème siècle de notre ère. Ils en sont avec les Japonais qui l’adoptèrent 10ème siècle, les maîtres incontestés. Elle est adoptée en Europe  à la Renaissance. Elle sera pratiquée par de nombreux peintres par exemple Rembrandt pour les « clairs obscurs » ou encore Nicolas Poussin

Le lavis est une technique de peinture consiste à n’utiliser qu’une seule couleur qui est diluée pour obtenir différentes intensités. C’est la blancheur du papier qui procure la couleur blanche. Il est parfois utilisé de la craie pour les rehauts.

C’est une technique qui se situe entre le dessin et la peinture.

Cette technique est également utilisée pour le lavis à l’aquarelle. Pour réaliser un lavis on peut,

Soit diluer la couleur et ensuite l’appliquer sur le papier sec. C’est ce qui est fait dans la vidéo de démonstration. Il ne faut pas revenir en arrière.

Soit mouiller le papier puis appliquer la couleur qui va alors se diluer.

Soit poser la couleur et la retravailler avec un pinceau gorgé d’eau. On utilise des pinceaux à lavis à la touffe très fournie et finissant en pointe et du papier aquarelle de préférence d’un grammage d’au moins 300 grammes.

 Le lavis à l’aquarelle constitue le plus souvent le départ d’une œuvre. Mais il peut aussi servir pour les fonds dans les techniques mixtes.

On distingue le « lavis uniforme » d’une seul couleur, sans variation de l’intensité. Le « lavis dégradé » où l’on part de la nuance la plus foncé pour aller vers la plus claire.  On pose le pigment puis l’on descend en vidant progressivement le pinceau de sa couleur, avec un apport d’eau. Le « lavis  nuancé » où l’on utilise plusieurs couleurs de tonalité proche. Le « lavis coulé » où on recherche les « coulures » pour réaliser des effets.

Outre l’encre de Chine et l’aquarelle, les artistes utilisent parfois, le brou de noix, le café, de thé. Les lavis sont également utilisés par les encadreurs pour décorer les passe-partout.

Un ouvrage à été consacré à « L’aquarelle en lavis » par Leslie Worth, mais il semble actuellement épuisé

http://www.priceminister.com/offer/buy/369356/Worth-L-aquarelle-En-Lavis-Livre.html

L’aquarelle et le dillemme de l’âne de Buridan

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Lorsque l’on peint une aquarelle l’on dispose de plusieurs manières de procéder, que l’on peut présenter sommairement ainsi :

v     Technique mouillé sur sec
Dans cette façon de pratiquer, encore appelée « technique sèche » les pigments sont posés sur un papier sec.
On arrive à la teinte, à l’effet désiré, en 
applicant le lavis en couches superposées. On laisse sécher entre chaque application. De ce fait, on contrôle facilement son travail qui est précis.

v     Technique mouillé sur mouillé
On applique les pigments sur un papier partiellement ou entièrement mouillé ou sur une touche de couleur non encore sèche. Il faut bien entendu maîtriser le « cycle de l’eau » : humidité brillante, humidité mate. L’on peut moduler l’humidification du papier et donc conserver une certaine maîtrise de son travail. Bien entendu, compte tenu de la diffusion des couleurs, le résultat sera flou, imprécis

v     Technique mixte
Elle combine suivant les zones à peindre, la technique sèche et la technique mouillée.

v     Technique du papier inondé
Le papier généralement tendu sur un châssis est copieusement
 arrosé. L’on dépose d’abord des couleurs de fonds que l’on laisse voyager sur la surface de la feuille. Ensuite l’on réalise le graphisme de l’œuvre en apportant de la couleur de plus en plus consistante. On utilise uniquement de la couleur en tubes.  Il faut surveiller la charge des couleurs qui diffusent. C’est constamment un aller retour vers les différentes zones de la feuille pour les alimenter. Ensuite, en fin de cycle de l’eau on procède au tirage des blancs. Le résultat est assez difficile à contrôler.

La première année de mon apprentissage, j’ai surtout utilisé la méthode mixte.

Au cours de la seconde année, c’est essentiellement la technique mouillé sur mouillé que j’ai pratiqué. Depuis l’an passé, j’ai travaillé essentiellement sur papier inondé.

Avec ma professeure actuelle, l’on travaille souvent le paysage, l’imaginaire et cette méthode convient tout à fait. Cependant, j’aime aussi réaliser des aquarelles un peu plus structurées, avec des personnages, des formes. Et j’avoue qu’au moment de commencer j’hésite toujours entre les deux techniques humides : mouillé sur mouillé ou ce que j’appelle inondé.

Je suis un peu dans le dilemme de l’âne  attribué au philosophe du moyen âge Jean Buridan (1292-1363).Ce pauvre animal qui hésite entre l’avoine et l’eau

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Buridan

Encore qu’en ce qui me concerne, finalement  je choisi toujours l’eau… aquarelle oblige.

J’aimerais avoir l’avis des uns et des autres sur le choix de la technique retenue au moment de l’acte de peindre. Merci d’avance

Le portrait…Est-ce que c’est la copie la plus fidèle possible du modèle…ou plutôt recherche d’une ressemblance, d’une personnalité, un regard. Une démonstration avec Enki Bilal

Pour la couverture de son numéro 3095 de cette semaine, l’hebdomadaire Télérama

www.telerama.fr

 a demandé à l’illustrateur Enki Bilal auquel il consacre un grand article

http://bilal.enki.free.fr/index.php3

de dessiner, pour la couverture, le portrait de Cécile de France : 

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L’actrice incarne  actuellement « Sœur Sourire », sa compatriote,  sur les écrans des cinémas. 

Voici maintenant l’une de ses photographies.

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On peut en trouver d’autres sur son site 

 http://www.cecile-de-france.com/# 

Lorsque l’on regarde la page de couverture de l’hebdomadaire, l’on dit tout de suite « c’est bien elle, c’est Cécile de France ! ». Et ensuite, lorsque l’on arrive à l’article qui lui est consacré, qui est illustré par une des ses photographies, l’on compare. Les cheveux ne descendent pas, ils remontent, les sourcils, la bouche, la couleur des yeux etc..En fait, l’important, ce ne sont pas les détails, mais l’impression générale.

En conclusion, le portrait, vraisemblablement réalisé avec des pastels, est ressemblant.

Aquarelle et monotype

 

Un peu d'histoire

Cette technique a, semble-t-il, été inventée par un graveur génois Benedetto Castiglione (1616-1670). A l’origine elle se situe entre entre la gravure et la peinture. C’est un procédé d’impression où une peinture sur cuivre, sur verre ou sur matière plastique est reportée par pression sur papier. Cela qui ne permet d’obtenir qu’un seul exemplaire, l’épreuve qui en résulte. Ce procédé a surtout été employé pour les effets particuliers  voir étranges, qu’il permet d’obtenir.

Le monotype eut une vogue assez grande à l’époque de l’impressionnisme; Pissaro, Forain, Whistler, Lautrec, Gauguin s’y essayèrent mais c’est Degas qui fut le maître du procédé, aussi bien en noir et blanc qu’en couleur.

Des utilisations contemporaines

Au début de ce billet l’on trouve une vidéo où l’artiste Arthur Secunda qui explique ce qu’est un monotype et comment on le fabrique. cet artiste réalise des oeuvres généralement abstraites. On peut les voir sur son site :

Ce n’est pas tout à fait la même approche en aquarelle, mais la démarche est la même, il s’agit de procéder à un transfert d’une plaque vers une feuille de papier.Avant que je fasse part de ma modeste expérience, je signale ici deux artistes qui pratiquent le monotype avec l’aquarelle comme médium : Daniel D.R. Thomas ou Marie-Josée Lavie On peut aussi voir Monoprints

Une petite démonstration

Pour réaliser un monotype, il est préférable d’utiliser une plaque de verre. Ici, je me suis servi d’une plaque de plexiglas. J’ai utilisé du papier Montval 300 grammes, grain fin, format A3, mais du papier Arches aurait tout aussi bien fait l’affaire.

J’ai d’abord posé sur la plaque de plexiglas des couleurs crémeuses sorties des tubes. Les aquarelles en godets ne sont pas assez consistantes pour ce genre de réalisation.

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J’ai ensuite mouillé ma feuille copieusement.

 

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J’ai enfin posée ma feuille ainsi mouillé sur la plaque de plexiglas en la pressant. J’ai également après transfert, fait quelques mouvements de va et vient pour obtenir une texture de roche.

 

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J’ai enfin accentué la clarté dans le centre de l’aquarelle en ouvrant un blanc et voici mon monotype : « Vers la lumière »

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 Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Mon objectif est que les couleurs diffusent et fusionnent. Je lui ai donné une orientation abstraite. Mais bien entendu, un monotype peut permettre la réalisation d’œuvres figuratives, paysages, mais aussi personnages, nus. Il faut moins charger la « matrice ». Ceci est valable, quel que soit le matériau utilisé : verre, plexiglas ou plaque métallique. L’important pour les représentations figuratives est d’inverser l’image comme si l’on regardait dans un miroir. En effet, la plaque par le transfert va reproduire au final l’emprunte inversée, le reflet.

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En 2014, j’ai publié un billet sur une démonstration  de monotype, que j’ai réalisée dans le magasin du fournisseur en ligne Beaux-Arts.

Paysage ©Masmoulin

Paysage d’automne © Masmoulin

L’aquarelle et la perspective aérienne

Le mot perspective dérive du latin « perspicere », qui signifie « voir au travers ». Il définit un procédé pictural qui permet à l’artiste de représenter sur une surface plane à 2 dimensions, ce qu’il voit en réalité en trois dimensions. Il doit tenir compte de l’ effet d’éloignement et de la position des objets dans l’espace par rapport à l’observateur. La différence de netteté entre le premier plan et les plans plus éloignés, le dégradé des couleurs et la diminution des contrastes permettent de traduire la troisième dimension.

Ce procédé imite l’effet de l’atmosphère sur notre perception des objets situés au loin. Dans la réalité, ce qui est loin semble plus clair, plus flou, plus froid, que ce qui est en avant-plan. Par exemple une colline dans un plan lointain devra presque se fondre avec le ciel , en employant non pas les mêmes couleurs, mais les mêmes tons. Cette perspective atmosphérique( aussi appelée perspective aérienne) doit nous faire capter le phénomène que l’on observe dans le lointain crée par de minuscules particules de poussière et d’humidité dans l’atmosphère. Ce phénomène est provoqué par les couches d’air qui s’intercalent entre le spectateur et le lointain. La perspective permet de « … créer avec une précision scientifique une illusion tridimensionnelle définie par la position théorique du spectateur dans l’espace réel « . Pierre FRANCASTEL 1900-1970, historien et sociologue de l’art.

L’aquarelliste utilise donc, comme tout peintre, des valeurs ou des couleurs chaudes les plus lumineuses, dans la gamme des rouges et des jaunes, à l’avant plan. Au second plan et à l’arrière plan on posera des couleurs froides dans la gamme de bleus ou encore des violets. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un paysage, mais d’une scène de genre, dans ma dernière réalisation des magistrats en rang, j’ai posé un lavis bleu au premier plan, ce qui éloigne les personnages pourtant vêtus de rouge. En réalité, le parquet de bois, avait des nuances beige ou marron. Si j’avais utilisé ces nuances, les personnages se seraient rapprochés et l’effet voulu d’éloignement n’aurait pas été rendu.

On trouvera une illustration du propos avec un monochrome bleu où c’est l’intensité plus ou moins forte de la couleur qui donne l’illusion de profondeur :

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Dès la renaissance, on trouve chez les peintres l’usage des notions de perspective aérienne. Léonard de Vinci, (1452-1519) a qui est souvent attribué l’invention de cette technique, avec son célèbre « sfumato » (effet de fumée en italien) l’utilise par exemple dans l’arrière plan de la Joconde. , serait l’un des inventeurs de cette technique picturale.

 

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La Joconde

 Mais avant lui, Jan Van Eyck (1390-1441) ou Jean Fouquet (~1420-~1480) utilisaient déjà ce type d’effets atmosphériques. On l’observe ici dans David et l’Amalécite , une enluminure datée de 1470-1475 conservé au département des Manuscrits de la BnF.

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Mais pour en savoir plus, avec des développements techniques intéressants, je recommande deux sites  que je trouve très bien documentés:

Celui de mon ami Jean-Marie Letzelter

http://abc-dessin.over-blog.com/

et celui de Fromentin Jean-Claude

http://pagesperso-orange.fr/jeanfrom/cours/persp.htm

 

Exécuter une aquarelle .Quel sujet retenir. Comment s’y prendre.

Chaque peintre et quelque soit le médium utiliseest confronté à la même question. Je livre ici mon approche. Elle n’est pas nécessairement exemplaire. Elle en vaut une autre. 

Peindre sur le motif

  • Tout d’abord est-ce que je vais peindre en extérieur.Comme  tenu du temps qu’il fait par chez moi, une bonne partie de l’année, c’est rare que je puisse le faire. J’ai cependant de très bons souvenirs du stage que j’ai fait dans le vieux village de Bormes les Mimosas. Mais je l’ai déjà évoqué.
  • Peu aussi peindre un objet, un bouquet, un intérieur, une pièce d’habillement, une paire de bottes ou de chaussures, etc.
  • Je n’évoquerai que pour mémoire le « modèle vivant »

Dans ce cas il faudra d’abord faire un dessin préparatoire, en notant les valeurs. Il est souvent aussi intéressant de prendre une photographie pour terminer « en atelier »

Peindre d’après un croquis

  • Il est possible par exemple de faire un croquis d’un monument, d’un immeuble, d’une scène de rue, ou sur une terrasse. On prendra soin d’annoter le croquis, avec des valeurs, des indications de couleurs, le sens de la lumière, etc.

Après réalisation, « en atelier » d’un dessin préparatoire, l’on pourra  exécuter l’aquarelle.

Ici aussi, il sera utile, si on le peut de prendre un ou plusieurs clichés

Peindre d’après une photographie

  • C’est certainement la pratique la plus courante. Au cours de stages, des cours, c’est le support qui est généralement utilisé.
  • Si la photographie a été prise par vos soins, vous en avez la propriété intellectuelle, vous en faites ce que vous voulez. Attention toutefois, si par exemple, vous prenez une personne en photo, ou un lieu privé. Il faut alors obtenir une autorisation.
  • Si c’est une photo que vous avez trouvée dans un magazine ou sur un site internet, il faut être prudent. Le mention libre de droits, ne veut pas dire que l’on peut l’utiliser sans autorisation.
  • Il est vrai, que lorsque l’on réalise une aquarelle, une photographie agit comme un catalyseur, un élément déclencheur. Mais sauf, lorsque l’on est tenté par les aquarelles hyperréalistes, la réalisation finale n’aura pas grand-chose à voir avec la photo. Le cadrage retenu, des choic de la composition et choix des couleurs feront que le rendu sera souvent très éloigné du support d’origine.

Comment utiliser une photographie

Je pense, si l’on veut être original et créatif, qu’il faut s’efforcer de s’éloigner du modèle.

Personnellement je ne travaille que d’après une photocopie en noir et blanc. Cela permet de mettre en évidence les valeurs, les ombres et lumières. En plus, l’on n’est pas prisonnier des couleurs réelles.

Une façon de dégager les lignes de force peut être d’utiliser un logiciel d’aide au dessin du type de  Photo to Sketch  http://www.pcastuces.com/logitheque/photo2sketch.htm

Par ailleurs, la plupart du temps, je rends ma photographie « floue » à l’aide d’un logiciel de retouche d’image, tel que photo filtre. http://www.photofiltre-studio.com/

On peut aussi trouver des photos floues  par exemple sur le site http://www.photofloue.net/ ou encore sur http://www.flickr.com 

On peut encore trouver des choses intéressantes sur le site de la journée mondiale des sténopés (pin hole en anglais) On y trouve les photos des années 2001 à 2008 inclus, sur le site :  
:  
http://www.pinholeday.org/?setlang=fr

 

Tendre le papier à aquarelle sur un châssis

Dans la technique de l’aquarelle dans l’humide, il est important que le papier soit préalablement tendu.

On trouvera ici, la façon de tendre le papier sur un châssis nu, habituellement utilisé comme support de la toile pour la peinture à l’huile.J’utilise un papier d’un format légèrement plus grand que le châssis, prévoir environ 1,5cm de chaque côté. J’ai personnellement retenu les formats suivants :

   5 F     35 cm x 27 cm   pour un papier de   41 cm x 32 cm

  8 P    46 cm x 33 cm  pour un papier de    51 cm x 36 cm

12P     61 cm x 46 cm  pour un papier de     65 cm x 50 cm

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J’utilise du papier 100% cellulose grain fin 300 grammes, tel que le Montval de préférence au 100% pur coton tel que l’Arches. En effet, le Montval, réagit mieux pour tirer des blancs.

Tout d’abord, l’on plonge le papier dans un bac de douche, une baignoire, ou encore un récipient ad hoc capable de contenir la feuille.

Il est important de bien repérer le recto et le verso du papier. Sur les papiers vendus à la feuille, un filigrane de la marque, figure au recto. Par précaution, il est utile de mettre un signe distinctif sur le verso, par exemple une croix  X ou une lettre, le V, comme verso.En effet, à la sortie du plongeon, il est parfois malaisé de retrouver la face qui sera à peindre.

 

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Je laisse tremper la ou les feuilles de papier pendant cinq à dix minutes.La feuille ruisselante est alors posée sur le châssis, côté biseauté.

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A l’aide d’une agrafeuse, genre « bricolage décoration :

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 On agrafe le papier sur le châssis : 

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Il n’y a plus qu’à laisser sécher pendant quelques heures. En séchant, le papier se tend comme « une peau de tambour. Ensuite, il n’y a plus qu’à prendre les pinceaux, les pigments, sans oublier l’eau !!!

Monochrome bleu

Travail dans le mouillé intégral

Voici la première réalisée, au cours de Dominique Coppe, hier après-midi.

Sur papier Montval grain fin 300 grammes _ Format  raisin 50 cm x 65 cm, tendu humide, après immersion dans la baignoire pendant 5 à 10 minutes,sur châssis 12 P.Quand il est à nouveau sec, le papier est tendu comme une peau de tambour.

Avant de commencer l’exécution, le papier est quasiment innondé à l’aide d’un gros pinceau plat et large. Ensuite, l’on dépose le pigment choisi, ici du bleu indigo, en forçant la dose, là où l’on veut des teintes plus intenses. Le pigment se déplace sur la surface de l’eau. On l’oriente en fonction des masses que l’on souhaite obtenir. L’eau chargé de pigments, se déplace et dépose des traces plus ou moins denses  d’aquarelle.

Ensuite, en fonction de l’évolution de l’humidité du papier, l’on « tire des blancs » ou l’on ajoute du pigment sorti du tube. Il reste à faire des effets avec de petits pinceaux

Et voilà, « même pas peur » comme dit l’un de nos amis.

Pour une première approche je suis satisfait et je suis emballé par le cours de Dominique

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