Une fleur rouge

Voici une aquarelle sans prétention, si ce n’est pour sortir un peu des sujets plus austères abordés récemment. On ne dira pas que je ne peux pas être moi aussi « romantique ». Je sais faire, comme tout aquarelliste qui se respecte,  ce que j’appelle souvent, « des petites fleurs ». Encore qu’ici, il n’y en a qu’une mais elle  est grande.

C’est donc une unique fleur qui envahie la totalité de la page. Elle a été réalisée dans l’humide. Ici, j’ai trempé ma feuille dans l’évier pendant quelques minutes. Je l’ai alors tout simplement posée sur un journal ouvert. J’ai ensuite procédé comme d’habitude. J’ai d’abord dispersé un certain nombre de pigments que j’ai fait « voyager » sur toute la surface. Je suis ensuite passé à la phase du graphisme, pour dessiner le contours des pétales de la fleur. En fin de réalisation, j’ai tiré des blancs.

J’ai utilisé du Montval 300 grammes, grain fin, Format A3

Voici ma réalisation. La partie en haut à droit laisse apparaître une ombre. C’est la photographie qui est responsable. Cela n’existe pas dans l’original.

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Un universitaire classe mon blog dans ses 10 coups de coeur des blogs « Le Monde »

Je veux vous parler aujourd’hui du site de Pierre Dubois alias irnerius. Il était sociologue, chercheur au CNRS de 1969 à 1980. Il a ensuite été professeur, jusqu’à la retraite en 2008, dans les Universités de Lille 3, Paris 10 et Nanterre-Marne la Vallée

Depuis, il tient un blog de réflexion sur les université, leur histoire, leur gouvernement leur offre de formation, leurs enseignements, leur gestion, leur évaluation, leurs débouchés professionnels. Il s’intéresse à l’utilisation des statistiques rigoureuses ,dans la prise de décision, en particulier, au regard des inégalités sociales

Son blog se conscre aux « Histoires d’Universités » en France et en Italie. Du Moyen Age à nos jours. Donc, il traite de l’histoire mais aussi des problèmes actuels.

Il est part ailleurs très documenté en textes et en images

http://histoireuniversites.blog.lemonde.fr/

Cet universitaire, à fait pendant tout le mois de janvier la visite de la plupart des blogs qui sont hébergés dans les Blogs du Monde. Et qu’elle n’a pas été ma bonne surprise, hier matin, d’être averti qu’il m’avait classé, dans son billet du 27 janvier, parmi 10 sites retenues dans son « coup de cœur. »

Voici, un extrait de son billet.

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Je vous recommande bien entendu d’aller le visiter, pour ce Top 10, mais aussi pour la qualité de ses billets.

Par commodité, je pose ici les liens vers les sites de mes voisins dans cette sélection :

Ecofi : la haute finance

http://ecofi.blog.lemonde.fr/

Engrenages : la crise vue par un chef d’entreprise

http://crise.blog.lemonde.fr/

Le chasse-clou : littérature, arts et politique

http://dominiquehasselmann.blog.lemonde.fr

Écoutez les vieux dans les yeux

http://lesvieuxdanslesyeux.blog.lemonde.fr/

Services à la Personne et injustice fiscale

http://jplamadeleine.blog.lemonde.fr/

Photographie :l’œil ouvert d’Ossiane

http://ossiane.blog.lemonde.fr/

Critiques de films par un couple passionné :l’œil sur l’écran

http://films.blog.lemonde.fr/

Ravissement : un site de poésie et de musique

http://ravissement.blog.lemonde.fr/

 

L’aquarelle et la perspective aérienne

Le mot perspective dérive du latin « perspicere », qui signifie « voir au travers ». Il définit un procédé pictural qui permet à l’artiste de représenter sur une surface plane à 2 dimensions, ce qu’il voit en réalité en trois dimensions. Il doit tenir compte de l’ effet d’éloignement et de la position des objets dans l’espace par rapport à l’observateur. La différence de netteté entre le premier plan et les plans plus éloignés, le dégradé des couleurs et la diminution des contrastes permettent de traduire la troisième dimension.

Ce procédé imite l’effet de l’atmosphère sur notre perception des objets situés au loin. Dans la réalité, ce qui est loin semble plus clair, plus flou, plus froid, que ce qui est en avant-plan. Par exemple une colline dans un plan lointain devra presque se fondre avec le ciel , en employant non pas les mêmes couleurs, mais les mêmes tons. Cette perspective atmosphérique( aussi appelée perspective aérienne) doit nous faire capter le phénomène que l’on observe dans le lointain crée par de minuscules particules de poussière et d’humidité dans l’atmosphère. Ce phénomène est provoqué par les couches d’air qui s’intercalent entre le spectateur et le lointain. La perspective permet de « … créer avec une précision scientifique une illusion tridimensionnelle définie par la position théorique du spectateur dans l’espace réel « . Pierre FRANCASTEL 1900-1970, historien et sociologue de l’art.

L’aquarelliste utilise donc, comme tout peintre, des valeurs ou des couleurs chaudes les plus lumineuses, dans la gamme des rouges et des jaunes, à l’avant plan. Au second plan et à l’arrière plan on posera des couleurs froides dans la gamme de bleus ou encore des violets. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un paysage, mais d’une scène de genre, dans ma dernière réalisation des magistrats en rang, j’ai posé un lavis bleu au premier plan, ce qui éloigne les personnages pourtant vêtus de rouge. En réalité, le parquet de bois, avait des nuances beige ou marron. Si j’avais utilisé ces nuances, les personnages se seraient rapprochés et l’effet voulu d’éloignement n’aurait pas été rendu.

On trouvera une illustration du propos avec un monochrome bleu où c’est l’intensité plus ou moins forte de la couleur qui donne l’illusion de profondeur :

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Dès la renaissance, on trouve chez les peintres l’usage des notions de perspective aérienne. Léonard de Vinci, (1452-1519) a qui est souvent attribué l’invention de cette technique, avec son célèbre « sfumato » (effet de fumée en italien) l’utilise par exemple dans l’arrière plan de la Joconde. , serait l’un des inventeurs de cette technique picturale.

 

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La Joconde

 Mais avant lui, Jan Van Eyck (1390-1441) ou Jean Fouquet (~1420-~1480) utilisaient déjà ce type d’effets atmosphériques. On l’observe ici dans David et l’Amalécite , une enluminure datée de 1470-1475 conservé au département des Manuscrits de la BnF.

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Mais pour en savoir plus, avec des développements techniques intéressants, je recommande deux sites  que je trouve très bien documentés:

Celui de mon ami Jean-Marie Letzelter

http://abc-dessin.over-blog.com/

et celui de Fromentin Jean-Claude

http://pagesperso-orange.fr/jeanfrom/cours/persp.htm

 

Les additifs pour l’aquarelle, des produits à utiliser avec modération

  

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Ils existent et, même si les puristes poussent des cris d’orfraie, il est évident que l’on peut les utiliser. Mais, il ne faut pas que l’on y ait recours de façon systématique.On trouve ces produits, qui « s’additionnent » à l’eau ou aux pigments, bien entendu avec les autres fournitures pour Beaux-Arts, mais aussi proches de nous, dans notre cuisine ou notre droguerie ménagère.Je citerai, sans procéder à des explications longues, puisque leurs propriétés sont claires :

Les produits d’origine domestique

  • L’alcool qui accélère le séchage

  • La glycérine qui ralentit le séchage

  • La gomme arabique qui ralentit le séchage et avive les couleurs mais les opacifie. Le miel et le sucre agissent de façon similaire

  • Le savon de Marseille donne plus de constance à l’aquarelle

  • Le fiel de bœuf  qui en augmentant la fluidité aide à la diffusion des pigments.

  • L’essence de térébenthine donne des effets intéressants. En effet, elle repousse l’eau. La cire provoque les mêmes effets.

Les produits spécifiques

  • La gomme à masquer

  • Le médium pour fondus. Il ralentit le séchage

  • Le médium de texture. L’aquarelle se comporte alors comme dans l’huile

  • Le médium de granulation

  • La peinture acrylique blanche, c’est sans doute peu orthodoxe. Elle permet de créer des rehauts ou des zones plus claires

De nombreux sites consacrent des développements à ces produits. Je donnerai ici l’adresse d’un site en anglais, dans sa traduction « approximative » faite par Google

La plupart des fabricants ou des distributeurs propose ce type de produits: SchminckeWinsor & Newton SennelierDistriverGéant des Beaux-Arts. 

Note : Je recommande de  consulter les messages de Catherine  d. R. qui apporte un bémol à mon billet  et d’Olivier Philippot qui donne un complément d’information sur  l’Aqua Fix de Schmincke. J’apprécie tout à fait ces commentaires constructifs. Cela donne un blog « interactif » tout à fait vivant. Je pense que cela constitue un enrichissement pour tous.

Le calendrier des salons d’aquarellistes

Voici les dates des principaux salons dédiés à l’aquarelle, qui se tiendrons dans le courant de l’année 2009. J’ai bien entendu pu en oublier. Merci le cas échéant de ma le faire savoir, pour que je mette mon billet à jour.

 Le 19ème Salon International de l’Aquarelle d’Uckange se déroulera du
4 au 19 avril 2009.

http://www.uckange-mairie.fr/

La 11ème biennale du Salon de l’Aquarelle de Belgique, se tiendra à l’Arsenal de Namur du :

25 avril au 17 mai 2009.

http://www.salon-aquarelle.be/

 La 3ème biennale de l’aquarelle se tiendra à Brioude  en Auvergne du :

 11 au 26 juillet 2009

http://www.festivaldaquarelle.com/index.html

  Le 14ème  Salon d’Aquarelle en Limousin, se déroulera à Saint-Laurent-sur-Gorre au Château de Feuillade  du :

18 juillet au  9 août 2009.

http://www.aquarelle-limousin.com/

 Le 5ème salon international de l’Aquarelle se tiendra à Saint Yrieix la Perche (Haute- Vienne) du :

18 juillet au 14 août 2009.

http://www.salon-international-aquarelle.com

 Le Salon international de l’aquarelle « Confluences » aura lieu à Aiguillon (Lot et Garonne), du :

24 octobre au  8 novembre 2009

http://salon-aquarelle.ville-aiguillon.eu/

 et aussi

Le 13 ème Festival des aquarellistes de Bagnols (Rhône) les :

 25 et 26 juillet 2009

http://www.bagnols.net/

 Le 8ème festival d’aquarelle de Pouilly les Nonains, les

19 et 20 septembre 2009

http://www.aquarelle-pouilly.com/

Le 4ème Festival Aquarelle & Compagnie à Milly la Forêt (Essonne) les

4 et 5 juillet 2009

http://www.aquarellecompagnie.fr/index.html


Sans oublier Le Printemps de l’aquarelle de Libramont (Belgique) du

21 mai au 1er juin 2009

http://www.lacouleuretleau.be/

21 mai au 1er juinmai au 1er juin 2009

De belles découvertes en persectives pour les aquarellistes et les autres, qui aura la possibilité de visiter l’une ou l’autre des ces manifestations

Emil Nolde et l’aquarelle

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Emil Nolde 1867-1956, autoportrait

Deux expositions récentes, aux Sables d’Olonne cet été,

et tout récemment au Grand Palais

http://www.rmn.fr/Emil-Nolde

viennent enfin de révéler en France, cet expressionniste allemand, mondialement connu.. Emil Hansen est né en 1867 à NOLDE, un  village de Silésie qu’il choisi comme pseudonyme en 1902. Il a étudié le dessin en Allemagne puis en Suisse, où il enseignera, jusqu’en 1897, le dessin industriel, les arts décoratifs et le modelage à Saint-Gall. Il devient alors peintre professionnel. En 1899, il fréquente le Louvre et l’Académie Julian. Il découvre, les œuvres de Vincent Van Gogh, d’Ensor qu’il admire. Cela va l’influencer profondément. Il adhère alors au mouvement « Die Brücke » de Kirchner, Pechstein et Heckel à Dresde. Puis il est dans « Sécession berlinoise » de Munch. Il la  quitte pour créer la « Nouvelle Sécession ». Il est en contact avec les impressionnistes allemands. Dès cette époque, il est à Cospeda et il expérimente l’aquarelle, dans une manière proche du tachisme. En 1913, il participe à une expédition en Nouvelle Guinée. Il se passionne alors pour  l’art primitif. Il peint alors de nombreuses aquarelles. Au début de la guerre, il se retire à  Seebüll. C’est là que plus tard sera installé  le musée que la Fondation Ada et Emil Nolde, lui a consacré.

http://www.nolde-stiftung.de/index.php?seid=44&LANG=EN

 Il y a développé un style fondé sur le geste et l’éclat de la couleur, jusqu’à l’extrême.

En 1935 il adhère au parti nazi, ce qui ne l’empêche pas   d’être considéré ,comme pratiquant  » l’Art dégénéré ». Il est exclu de l’Académie des Arts, ses toiles exposées dans les musées allemands, plus de mille, sont confisquées et certaines détruites. In 1941, iui est par ailleurs notifiée l’interdiction de peindre.

Nolde en secret, puisqu’il est surveillé par la gestapo, continue de travailler à l’aquarelle et en réalisent environ 1300, qu’il appelle des « images non peintes», souvent sur du papier de récupération. Il peint, des Paysages marins, des apparitions humaines, des danseuses,  des animaux fabuleux. Il peint avec une intensité de tons que l’on croit souvent l’aquarelle incapable, tant elle est dense et forte. Il y mêle la gouache et les encres et procède par superpositions. Il parvient, sur le papier, à un éclat  parfois supérieur au rendu de l’huile. La petite taille des aquarelles renforce  l’impression visuelle par la concentration sur des petites surfaces de contrastes très vifs. Emil Nolde est décédé en 1956 à Seebüll.

Voici quelques unes de ses aquarelles :

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On pourra en trouver beaucoup d’autres sur le site artcyclopedia qui recense les œuvres des artistes dans les musées du  monde :

http://www.artcyclopedia.com/artists/nolde_emil.html

 

Les commentaires des blogs et des sites d’artistes

Lorsque je visite un blog ou un site d’artiste pour la première fois, j’ai l’habitude de laisser un commentaire ou de signer le « livre d’or » s’il en existe un.

Je constate que le comportement des bénéficiaires de mes commentaires peut être répertorié en trois catégories égales :

  • 1/3 des intéressés ne se manifeste pas
  • 1/3 des intéressés  remercie
  • 1/3 remercie, visite mon blog et fait un commentaire directement sur le blog ou m’adresse un courrier  électronique

Il y a un peu d’égocentrisme dans ces comportements tout à fait humains. Les artistes n’y échappent pas. C’est ce que l’on rencontre dans la « vraie vie ». Dommage !!

Audience solennelle à la Cour de Cassation

Au début de ce mois, le Président de la République, a assisté à l’audience solennelle de la Cour de Cassation. La presse s’en ai fait l’écho, parce qu’il a annoncé des modifications importantes dans l’Ordre judiciaire, avec notamment la suppression du Juge d’Instruction. Des photos des hauts magistrats, en tenue d’apparat où le rouge et le blanc de l’hermine dominent, on fait la une des quotidiens. C’est ce qui m’a donné l’idée de réaliser cette nouvelle aquarelle. Je l’ai intitulée « La Justice d’Apparat ». Elle est réalisée sur papier Montval 300 grammes, grain fin , au format 32 cm X 32 cm. en technique mouillé sur mouillé et non pas en humide total. Pour les capes d’hermine, je n’ai pas utilisé de gomme à masquer, j’ai seulement réservé le papier blanc, que je n’ai jamais mouillé.

 

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Cette tenue d’apparat est héritée de l’ancien régime. Elle trouve sa justification dans la délégation du pouvoir régalien, de rendre la justice,  qui était concédée par le Roi. Elle a été rétablie par Napoléon 1er, puis par les  régimes successifs, dont notre République, la cinquième du nom. On peut légitimement se demander si au 21 siècle tout ceci n’est pas un peu anachronique. Mais j’observe que, par exemple,  les magistrats du Tribunal Pénal International, de création récente, qui siège à La Haye, revêtent aussi des tenues  ostentatoires. Je ne parlerai pas des juges de sa gracieuse majestée et de leur perruque. Il s’agit toujours d’impressionner le justiciable.

On aura aussi en mémoire la tenue des hauts dignitaires de l’Eglise catholique, revêtus de la pourpre cardinalisse.

Pour avoir toutes informations sur le fonctionnement de la Cour de Cassation, l’on peut consulter le site de cette institution

http://www.courdecassation.fr/institution_1/

Enfin ,je joins quelques photos pour situer mon aquarelle dans le contexte :

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Le Tigre

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Ma petite fille Alix a souhaité, que je puisse faire un Tigre, à l’aquarelle bien entendu, pour décorer sa chambre.  C’est son animal favori. Elle me dit qu’elle adore la représentation que je viens d’en faire. Que puis-je demander de mieux, à 10 ans l’on dit les choses comme on les pense. Même la couleur des yeux que je trouve un peu trop verte lui plait.

Je ne me suis pas inspiré de la photo ci-dessus. C’est une publicité trouvée dans un quotidien qui m’a inspiré. J’avoue être très déçu par le rendu à l’écran. Il fait actuellement un temps très gris, très terne et la photo prise ce matin, est donc de très mauvaise qualité. De plus entre ce qui apparaît dans le gestionnaire du blog et ce qui est ensuite transféré en ligne, est plus petit, moins net. Mais enfin.. Voilà le félin, façon masmoulin. De toutes façons, je n’essaie pas de restituer ce que je vois sur la photographie qui m’inspire, mais ce que je ressens.

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J’ai comme à mon habitude travaillé dans l’humide. Mais comme en ce moment je ne suis pas chez moi, je n’utilise pas de châssis nus avec papier tendu. Je fixe la feuille sur une plaque de plexiglas en mouillant les bords du verso. Pour le recto, bien entendu, je mouille adondament comme d’habitude. Le papier est du Montval 300 grammes, grain fin, en format Raisin 50 cm x 65 cm.

Pour tout connaître sur le Pantera Tigri Tigri (Tigre du Bengale), je propose ici un certain nombre de liens :

http://fauvesdumonde.free.fr/tigre/tigre.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Panthera_tigris_tigris

http://tigresdubengale.iquebec.com/

http://www.wwf.be/fr/juniors/doc/dossiers/dossier_tigre.htm

et pour des données plus scientifiques

 http://www.cbif.gc.ca/pls/itisca/next?taxa=&p_format=&p_ifx=&p_lang=fr&v_tsn=183806

 

Milind Mulick, aquarelliste indien

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Milind Mulick

est un jeune aquarelliste indien qui vit à Pune, près de Bombay.

http://www.milindmulick.com/

http://www.milindmulick.blogspot.com/ 

Il est le fils de Pratap Mulick un célèbre peintre et illustrateur indienne, connu notamment comme artiste de la bande dessinée indienne , avec la collection «Amar Chitra Katha», une série d’histoires de la mythologie indienne, l’histoire, le folklore et la culture.

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Il a été tout naturellement reçu l’influence de son père. Mais aussi de Ravi Paranjape et Shivaji Tupe, deux amis de celui-ci. Il a commencé à dessiner puis à peindre dès le plus jeune age. Cependant, il a entrepris des études d’ingénieur. Mais après ses études, ses penchants artistiques l’on amené à faire des illustrations architecturales et des travaux d’ordre commercial. Parallèlement, il continuait à peindre des paysages et à donner des cours d’art. Maintenant il se consacre entièrement à la peinture et à l’enseignement dans le cadre gouvernemental. Il organise également des ateliers et des cours privés.

Outre ses influences de jeunesse, c’est Edward Wesson qui a été pour lui la révélation de l’aquarelle occidentale. Mais sur son site il dit aussi tout son intérêt ou son admiration envers de nombreux artistes : Charles Reed, John Pike, John Yardllley, Phillip Jamison, Richard Schmid, Ken Howard, Bernard Dunstan. Et aussi, d’autres plus contemporains : Stephen Quiller, Alvaro Castagnet, Joseph Zbukvic, Ong Kim Seng, Arne Westerman

Il expose seul ou en groupe dans toute l’Inde. Ses oeuvres sont recherchées par les collectionneurs privés , par les entreprises et les galeries, en Inde, aux Etats Unis au Japon, à Singapour et en Europe.

Voici quelques photographies de ses oeuvres :

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On trouvera un certain nombre d’informations sur l’Inde et l’art sur le site d’Alain Joly, un français qui connait bien le pays.

http://pagesperso-orange.fr/alainjoly1/introduction.htm

Et aussi des galeries ou portails qui présentent de nombreux artistes indiens

http://www.indianartcollectors.com/index.php

http://www.monartonline.com/

http://www.suchitraarts.com/

Bonne découverte !!

Table lumineuse ( luminous table )

Je me suis fabriqué, avec les moyens du bord, une table lumineuse, qui me sert, lorsque je ne travaille pas sur châssis, à reporter, sur le papier à aquarelle, un dessin que j’ai  préalablement exécuté. Mais l’on peut le cas échéant, envisager d’utilisler le dispositif pour recopier une page de magazine, une reproduction, une photo ou toute représentation graphique quelconque.

Je me suis procuré, auprès d’un caviste, une caisse en bois qui sert à conditionner, pour le transport, les bouteilles par lots de douze.

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Les dimensions de la caisse sont les suivantes:

Longueur  50 cm    Largeur  33cm   Hauteur 17 cm

Bien entendu, ce serait plus agréable si la hauteur ne dépassait  pas 7 à 10 cm. Mais je ne suis pas un dessinateur de Bandes dessinées. Comme l’utilisation est somme toute très courte, ce n’est pas très important.

J’ai tapissé l’intérieur de la caisse de papier aluminium ménager, pour faciliciter la reflexion de la lumière.

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J’ai fixé au fond de la caisse 3 tubesOsram L8W/25 Universal white à démarrage immédiat, que j’ai reliés entre eux à l’aide d’une boite de dérivation. Lorsque je manoeuvre le bouton poussoir du fil électrique d’alimentation, les tubes s’allument tous en même temps. J’ai recouvert l’extérieur de la caisse d’un papier adhésif décoré. La vitre de 5mm d’épaisseur est maintenue à l’aide de petits tassaux.J

 

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J’allume donc le dispositif d’éclairage, et je pose le document à reproduire, sur la vitre.

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Je superpose ensuite la feuille d’aquarelle. Par transparence, le dessin apparaît sur la feuille d’aquarelle.Il ne reste plus qu’à tracer les éléments que l’on souhaite retenir, à l’aide d’un crayon sec HP ou d’un fusain lèger, ou encore d’un pinceau teinté d’un peu de pigment.

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Si l’on dessine directement sur la feuille d’aquarelle, l’on risque de devoir utiliser une gomme et donc de laisser des traces qui von réapparaître sur l’aquarelle terminée. En procédant, par transfert d’un desssin prélable, à travers la vitre de la table lumineuse on évite cet inconvénient.

Bien entendu, celui qui est vraiment bricoleur, peut réaliser une table lumineuse beaucoup plus ergonomique. On trouvera un mode opératoire très précis, sur le forum Hardware, à l’adresse ci-dessous :

http://forum.hardware.fr/hfr/Graphisme/Divers-5/bricolage-table-lumineuse-sujet_20477_1.htm

Le « post » date d’octobre 2005, mais il est bien entendu toujours d’actualité.

C’est sans aucun doute mieux, mais c’est plus cher ! et de plus la surface utile ,ne serait pas très compatible avec les grands formats de papier  à aquarelle.

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Wordometers, statistiques mondiales en temps réel

L’autre jour, j’ai découvert, par hasard  le site Worldometer. On peut lire, en temps réel, à la façon d’une horloge éléctronique, un certain nombre de données statistiques, qui défilents, sur des compteurs. Ce site est accessible en français et dans 16 autres langues.

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Ce site a été conçu par une équipe internationale de développeurs, chercheurs et bénévoles. Ellel s’est fixé comme but de rendre les statistiques mondiales disponibles au plus grand nombre, dans une présentation  qui fait réfléchir. Les données et statistiques utiliséesnées proviennent de organisations et bureaux de statistiques les plus réputés.

Les informations qui défilents, en temps réel,  sont basés un  algorithme mis au point par les concepteurs du site Worldometers. Il transforme les données les plus récentes en tenant compte de leur progression estimée pour calculer les chiffres qui affichent sur chaque. Il est tenu compte de l’heure spécifique de l’horloge de l’ordinateur de chaque visiteur.

Voci le lien où l’on trouve Worldometer :

http://www.worldometers.info/fr/

La geisha était en rose

Ma nouvelle aquarelle représente une geisha dans le quartier de Gion à Kyoto, vue de dos.

 Mais d’abord une photo de geisha vue de dos, qui donnera une idée du costume. Ce n’est pas cette photo qui m’a inspiré mais celle d’un article d’une revue, feuilletée dans une salle d’attente.

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Et maintenant ma prodution. Une geisha vue de dos, en rose. Papier Montval format Raison 50×65 cm Technique humide

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Un article très documenté est publié dans l’encyclopédie en ligne Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Geisha

et un site lui aussi très intéressant sur le sujet, avec de belles photos

http://asiemut.canalblog.com/archives/2008/02/24/8076406.html

Par ailleurs plusieurs sites sur le Japon avec de très jolis clichés.

http://japonasimut.canalblog.com/

http://www.lejapon.org/info/

http://www.clickjapan.org/

http://www.clickjapan.org/Coutumes_et_fetes_japonaises/geisha.htm

http://petit-carnet.com/

http://www.lejapon.fr/blog/

http://www.asia-tik.com/

Bon dépaysement !!!

Blanche ODIN, aquarelliste du 20 ème siècle

Blanche ODIN ( 1865 – 1957) est une aquarelliste française née à Troyes en 1865.

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Elle est contemporaine des mouvements artistiques majeurs de la fin du 19 ème siècle et du début du 20 ème siècle. A l’âge de 12 ans ses parents s’installent à Maubourguet (Hautes Pyrénées). A partir de 1882, elle vient , chaque année, à Paris où elle fréquente des ateliers et académies. En effet, à cette époque l’Ecole des Beaux-arts est encore fermée aux femmes. Elle travaille notamment avec Madame De Cool. Elle également suit les cours de Madame Herbelin miniaturiste et Monsieur Chaplin. Elle rencontre aussi Madeleine Lemaire, aquarelliste réputée à l’époque. En elle ouvre en 1900, à 35 ans, un atelier, rue du Vieux colombier à Paris. Elle obtient ses premiers succès publics. Ses œuvres sont reçues à l’Exposition Universelle et elle est admise au Salon des Femmes peintres. Elle illustre les Contes blancs de l’écrivain Jules Lemaitre. A cette époque l’administration des Beaux-Arts lui achète plusieurs aquarelles. Une des ses aquarelle est acceptée par le jury du Salon des Artistes Français auquel elle participera jusqu’en 1945. Elle y est très vite classée « hors concours » compte tenu de la qualité de ses œuvres. Quand elle réside à Maubourguet elle s’intéresse aux paysages, aux scènes animalières et fait aussi quelques portraits.

C’est à partir des années 1925 que l’on trouve ses premières séries de roses, qui ont fait sa réputation. Les fleurs, réalisées dans une palette vive, sont éclatantes. Elles sont alors toujours mises en scène dans un décor, avec des vases toujours différents .

Blanche Odin fait montre de sa grande maîtrise des couleurs et de l’eau. Dans la décennie suivante et jusqu’à sa disparition en 1957, elle utilise un arrière plan neutre. A cette époque elle s’installe à Bagnères-de-Bigorre. C’est la galerie Georges Petit à Paris qui présente ses œuvres. Elle offre en 1948 à sa ville d’adoption un ensemble de 48 aquarelles, qui constitue le fonds de l’exposition permanente qui lui est dédiée, au Musée Salies.

On ne regrettera qu’une chose, c’est qu’elle ne semble pas connu en dehors de la France et des pays limitrophes. Je suis convaincu qu’elle sortira maintenant de ce relatif anonymat. On trouve des informations sur cette aquarelliste sur le site du musée de Bagnères :

http://www.museesbagneres.fr/blanche_odin_013.htm

Par ailleurs, Madame Monique Pujo-Monfran, aquarelliste qui réside dans cette région a publié deux ouvrages qui ont contribué à mieux faire connaître plus largement Blanche :

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« Blanche Odin Lumière d’aquarelle » et « Blanche Odin Passion Aquarelle »

http://www.monfran.fr/mapage/index.html

Ce que faisait Blanche Odin ne peut que séduire, celles et ceux qui sont tournés vers l’aquarelliste dite botaniste, les inconditionnels de l’hyper-réalisme, mais aussi tous ceux qui sont séduits par la limpidité de ses couleurs et l’intense luminosité qui habite ses œuvres, en résumé : La vie !!!

Et bien entendu, on trouvera ci-dessous, l’une des ses oeuvres :

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Cale sèche

Je ne pense pas que l’on peut qualifier de marine  l’aquarelle que je viens réaliser aujaurd’hui. C’est certain qu’elle n’est pas particulièrement romantique. C’est encore une expérience pour échapper au cantonnement implicite des thèmes de l’aquarelle. J’en ai déjà parlé et je le ferais encore.

J’ai choisi choisi ce que l’on peut tout de même un sujet maritime, un navire à cale sèche.

Pour illustrer le propos, bien que je ne me sois pas inspiré de cette photo, une cale sèche vide dans un chantier naval  japonnais à Kobe

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Et voici mon aquarelle

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Retraitement des photos en ligne, une alternative intéressante

Je veux ce matin indiquer un certain nombre de sites sur lesquels l’on peut retraiter des photographies encore appelées images, directement en ligne.C’est parfois très pratique. Je fais actuellement usage, par suite d’un éloignement de mon domicile, pour cause de surveillance de petits enfants.

Tout d’abord pour modifier les dimensions des photos,les site easypict, Online Image Resizer ou encore rsizr.  Il tout simplement de charger l’image que l’on veut réduire les dimensions :

http://www.easypict.org/

http://www.resize2mail.com/index.cfm

http://rsizr.com/

L’on peut assurer faire des retouches de photos en ligne, notamment avec Picnik 

http://www.picnik.com/

ou encore PhotoShop express, mais là il faut s’inscrire :

https://www.photoshop.com/express/landing.html

Et enfin pour convertir des fichiers images mais aussi des fichiers textes, sons, vidéo Media Convert :

http://media-convert.com/convertir/

Et maintenant bons retraitements, bonnes retouches, même en dehors de chez vous !

Deux aquarelles du Carnaval de Dunkerque

Voici les deux aquarelles que j’ai donc réalisée l’an passé :

La première « Les parapluies » réalisées dans l’humide n’a pas de support d’inspiration. Elle est imaginaire et veut suggérer l’ambiance de cette foule.

 

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La seconde est inspirée d’une photo pubiée par Janicks sur son blog

http://janicks.over-blog.com/archive-02-2008.html

ainsi que dans Flirck. Elle montre une bande avec sa « première ligne »

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Le Carnaval de Dunkerque et mes aquarelles de l’an passé

 Pour mettre dans l’ambiance du Carnaval de Dunkerque je propose d’abord quelques vidéos :

Au moment du Carnaval de Dunkerque de 2008 j’avais réalisé deux aquarelles, l’une qui montre la première ligne d’une bande et l’autre une vue sur la foule des parapluies.

Cette année, le Carnaval débute demain 9 janvier par le bal d’Uxem, puis la première bande le 18 janvier à Ghyvelde,. Il se terminera le 11 avril à Killem.C’est le film de Thomas Vincent , Karnaval , sorti en 1999, qui a révélé Sylvie Testu , César de meilleur l’espoir féminin en 2000, qui a fait connaître cette manifestation au grand public.

Avant de montrer ces deux aquarelles, je pense utilise de situer le carnaval dans son histoire et son ambiance particulière. Comme le dit sur le site de la ville dont Michel DELEBARRE est le Député-maire « On n’est pas spectateur au carnaval de Dunkerque, puisque ce n’est pas un « spectacle ». On devient très vite acteur parmi des milliers d’autres acteurs : par un air de musique reconnu, par des amis rencontrés, par l’interpellation anonyme de carnavaleux chaleureux ou par l’intrigue personnalisée d’une relation déguisée et donc momentanément inconnue…Chacun choisit sa voie pour accéder à la joie collective.
« Les origines de ce carnaval remontent au début du XVII siècle. Les armateur offraient aux marins-pêcheurs, qui partaient pour six mois, à la pêche à la morue en Islande, un repas et une fête, la « Foye », ainsi que la moitié de leur solde. Beaucoup d’entre eux ne touchaient jamais l’autre moitié car ils ne revenaient jamais au port (perdus en mer, naufrage…) Ils laissaient femmes et enfants sans rien au « Courghain ». De la « foye »naitra la « Visshersbende » (bande des pêcheurs en flamand). Elle se déroulait à l’origine entre le lundi gras et le mercredi des cendres marquant le début du Carême. Les associations avaient une vocation de Caisse de Secours
Les carnavaleux sont indépendants, ou regroupés en associations. Les masquelours adoptent un déguisement, le clet’che . Ils arborent un maquillage bariolé. Les genres sont inversés : les femmes s’habillent en homme et les hommes en femme, avec perruques, bas-résilles, faux-cils, chapeaux à fleurs et parfois sous_vêtement au-dessus de la robe. Ils sont armés de parapluies multicolores.Ils sont organisés en bandes. La « visscherbende » déferle sur la ville durant quatre heures. La bande est composée du Tambour Major, de la musique et des carnavaleux. Ceux-ci se tiennent bras dessus bras dessous. Le tambour-major conduit la clique constituée d’une soixantaine de musiciens vêtus du ciré et du suroît jaunes des pêcheurs. C’est lui qui choisit le parcours et décide de l’endroit des chahuts. Les chahuts, qui sont de grosses pagailles, ont lieu lorsque les tambours battent le rappel et que les fifres jouent. Les carnavaleux avancent en marchant doucement.

La première ligne protége les musiciens de la foule qui les suit. Celle-ci saute en cadence et pousse pour la mettre à l’épreuve. Tout le monde chante ou hurle les airs connus de tous qui sont joués par la clique.

Le défilé est ponctué d’arrêts aux chapelles. Les habitants des quartiers concernés ouvrent leurs portes aux carnavaleux qu’ils connaissent, qui trouvent ici de la bière, de la soupe à l’oignon, des harengs, du « poddingue », du « potschevleeshe », de la musique, dans une ambiance très conviviale. Il faut souvent connaître un « mot de passe » pour pouvoir rentrer dans une chapelle. Les invitations se font selon la réputation du carnavaleux leur caractère respectueux mais fêtard et toujours prêt à chanter. Le défilé est clôturé lorsque lamusique se place sur un podium autour duquel les carnavaleux entament le rigodon final. Il peut durer une heure et tous les airs de Carnaval y sont repris.

On notera que les consonances de certains termes sont d’origine flamande. Cela nous rappelle que l’on est pas « chez leCh’ti », même si un récent film a été tourné à deux pas d’ici à Bergues. On trouvera ici des liens vers un certain nombre de sites qui sont consacrés au Carnaval  : NormagJLB photos -Blogparty –  :  Mascelour –  Mimi Bricole Le carnaval –  Mincoin


Les usines désaffectées et autres lieux abandonnés source d’inspiration des photographes. Mais que vient faire l’aquarelle dans ce domaine.

C’est en m’intéressant, au printemps 2007, au travail réalisé par le peintre italien Alessandro Papetti, dont je parlerai dans un prochain billet, sur les locaux des anciennes usines Renault, sur l’île Seguin, à Boulogne_Billancourt, que je me suis intéressé aux lieux désaffectés ou abandonnés : anciennes usines, carreaux de mines, hopitaux, entrepots, etc

Je propose à votre curiosité un certain nombre de sites de photographes qui font un véritable d’archéologie industrielle.

Certains s’intéressent aussi aux sites industriels en activité, aux paysages urbains, lieux insolites, etc..

En parcourant ces sites, j’ai notamment parcouru le site « forbidden_places » de Sylvain Margaine

http://www.forbidden-places.net/explo1fr.php

Ainsi qu’ « explo_alternative » 

http://www.explo-alternative.fr/index.php

En parcourant ce site j’ai notamment trouvé des photographies de l’ancienne tannerie Schotte. Je me suis, à l’époque, inspiré de l’un des clichés:

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pour réaliser, en mouillé sur mouillé,  une aquarelle  que voici :

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C’était, il y a une bonne année et la technique n’était sans doute pas encore tout à fait affirmée. En entreprenant ce travail, j’ai voulu :

  • d’une part choisir un sujet d’inspiration peu utilisé par les aquarellistes, si l’on excepte Jean_Louis Morelle, et

  • d’autre part faire une approche de la lumière et de la perspective.

D’autres sites français très intéressant peuvent être relevés : http://www.neverends.net/

et également http://wallace.morkitu.org/ remplacé depuis par      http://www.boreally.org

On se rend compte que ce sont des photographes du monde entier qui ont investis ces lieux désaffectés :

Par exemple au Japon       http://kodansha.cplaza.ne.jp/hot/kobayashi/

aux Etats Unis :                       http://www.abandoned-places.com/

en Allemagne :                        http://www.industriekultur-fotografie.de/

On trouvera encore  celui_ci : http://www.urbanmemory.com/

L’estampe japonaise à la Bibliothèque nationale de France – BNF

La Bibliothèque nationale de France

http://expositions.bnf.fr/japonaises/expo/flottant/index.htm

organise, à Paris, jusqu’au 15 février prochain, une exposition consacrée à lestampe japonaise. Ceci dans le cadre de la célébration du cent-cinquantième anniversaire du rétablissement des relations entre le Japon et la France.En effet ce mode d’expression s’est développé à l’époque d’Edo de 1603 à 1868. Période pendant laquelle le Japon s’était fermé au monde extérieur. Edo est l’ancien nom de Tokyo.

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Dès 1858 lles artistes et les écrivains se passionnent pour les estampes et tout ce qui vient du Japon.Nait alors en occident, un mouvement artistiqueque l’on appelle le japonisme.

La BNF qui possède la plus vaste collection d’estampes japonaises en Europe, soit environ 6.000 documents, en a sélectionnés 150.

Contrairement à une idée largement répandue l’estampe japonaise n’évoque pas uniquement l’amour érotique. Il existe six autres grands domaines d’inspiration des artistes : Le théatre et le sumô, la vie quotidienne des femmes à Edo, les paysages, la faune et la flore.

Tout le monde n’a bien entendu la possibilité de s’y rendre. La BNF a mis en ligne sur son site dédié aux expositions qu’elle organise, de nombreuses informations et les photos des estampes exposées

http://expositions.bnf.fr/japonaises/icono/index.htm

Deux grands artistes se sont distingués dans cet art : Katsukawa Hokusai et sa célèbre série des vues du Fuji et Hiroshige. On trouvera ici des illustrations de leurs styles :

 

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Hukosai_La vague

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Hiroshihe-Pont à Awate

Par ailleurs un répertoire de liens très complet, se trouve à : 

http://www2.unil.ch/gybn/Arts_Peuples/Hitsu/estampe.htm

Enfin sur « estampes japonaises » on verra: L’estampe « Shinhangan », c’est à dire celle du 20 ème siècle   

http://www.estampe-japonaise.com/introduction_aux_estampes_japonaises.html

                                                                                                                                                                                  

L’aquarelle et les encyclopédies… du 21ème siècle

Je possède depuis plusieurs année l’encyclopédie sur DVD  © Encyclopædia Universalis.L’an dernier j’avais eu la curiosité de faire du recherche sur le mot aquarelle.A en croire le rédacteur de l’article : Jacques Carré *, les artistes professionnels ont cessé, sauf exception, d’utiliser l’aquarelle après 1914. J’avais pris la peine de laisser un message, via une boîte de dialogue mise à disposition du public, en disant mon étonnement et en citant un certain nombre d’artistes français et étrangers. Mon message n’a soit pas été lu soit n’a pas entamé les certitudes de l’auteur de l’article. En effet, la livraison de 2008 _ Version 13, il persiste dans son opinion.

Après avoir décrit les origines, l’explosion au 19ème siècle en Angleterre avec TURNER comme guide de plusieurs générations d’artistes, mais aussi en France, il conclu son article ainsi :

Au XXe siècle, la production d’aquarelles par les artistes professionnels se tarit progressivement après 1914, pour des raisons à la fois technologiques et esthétiques.

La photographie s’est mise dans une certaine mesure à jouer le rôle qu’avait eu l’aquarelle au XVIIIe et au XIXe siècle pour la représentation de monuments et de sites.

En outre, le paysage a perdu auprès du public son pouvoir d’attraction, et auprès des artistes son pouvoir de fascination.

Enfin, les artistes les plus novateurs ont jugé la technique de l’aquarelle peu propre à servir leurs recherches.

Seuls quelques-uns, comme Paul Nash (1889-1946), ont tenté de la mettre au service d’un langage pictural moderne, mais avec un succès limité.

      *  Jacques Carré est professeur d’université, en anglais.A la lecture de sa biographie et de sa blibliographie, l’on se rend compte qu’il n’est pas un spécialiste de l’art en général et de l’aquarelle en particulier. C’est lorsque qu’il était professeur à l’université de Clermont-Ferrand II entre 1981 et 1993 qui a rédigé cet article. Il est depuis 1993, Professeur à Paris IV-Sorbonne http://www.paris-sorbonne.fr/fr/spip.php?article4784   Universalis n’a jamais cru nécessaire d’actualiser cet article. Cet universitaire n’est bien entendu pas responsable du manque de mise à jour de l’encyclopédie                http://www.universalis.fr/

Le Quid, ne consacre à l’aquarelle qu’un modeste développement. Connue dès IIe s. av. J.-C. en Égypte. Détrempe à base d’eau, de gommes d’arbres et de miel. Couleurs diluées à l’eau, étalées sur un support sec ou humide (meilleur fondu). Lumières : blancs du papier laissés en réserve.S’y illustrèrent : Delacroix, Turner, Bonington, Jongkind, Boudin, Lami, Bottini, Signac, Cézanne, Vlaminick, Marquet, Dufy, Dunoyer de Segonzac, etc.Beaucoup de ces artistes ont vécu souvent au-delà des années 1960, voir 1970

http://www.quid.fr

Wikipedia  donne des jalons historiques, mais dans l’ensemble est plus technique.

Il parle de ce qu’il appelle les différents outils, des particularité des pinceaux, du papier, etc. Il cite deux ouvrages« L’aquarelle : la couleur et la transparence » de Michel Clarke chez Gallimard, traduction P. Bachelard et P. Bonafoux  et « Aquarelle l’eau créatrice » Jean-Louis Morelle, Éditions Fleurus Il renvoi aussi, par des liens à plusieurs institutions  :Le Salon de l’aquarelle de Belgique – La Société française de l’aquarelle (SFA) L’École d’aquarelle namuroise –

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture_%C3%A0_l%27eau

 Knol, la nouvelle encyclopédie de Google a repris dans son corpus, l’ensemble des développement relatifs à la technique qui se trouvaient sur le site d’une aquarelliste de la région lilloise «  arts web group » que j’ai déjà évoqué dans  l’un de mes premiers billets

http://knol.google.com/k/knol/system/knol/pages/Search?q=aquarelle&restrict=general&cx=000594330844389129669%3Aqwugul23si0&cof=FORID%3A11&ie=UTF-8

 Nationmaster, l’encyclopédie australienne, en ligne, renvoie vers beaucoup de liens, mais ne possède pas à proprement parler, d’articles rédactionnels sur le sujet.

http://www.nationmaster.com/index.php

Encarta, de présente aucun article spécialement consacré à l’aquarelle

http://fr.encarta.msn.com/

Europana, le site culturel de la communauté européenne, qui est encore en phase de test,  ne comporte pas d’article sur l’aquarelle. Par contre, il y a notamment une riche collection de reproductions des aquarelles d’Eugène Delacroix.

http://www.europeana.eu/portal/index.html

Agora, l’encyclopédie canadienne traite de l’aquarelle au travers des artistes, jusqu’à la première guerre mondiale. On apprend, ainsi que les frères Goncourt, avant de s’intéresser à la littérature, pratiquaient le dessin et l’aquarelle sur le motif 

http://agora.qc.ca/

Mel Bonis une compositrice française à (re)découvrir

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Ce n’est pas le concert du nouvel an. Je veux simplement parler d’une compositrice française qui sort petit à petit de l’oubli.
J’habite la métropole lilloise et je reçois donc les émissions de Musiq3, la station de musique classique de la Radio Télévision Belge d’expression française. Mardi 23 décembre, Michel Béro, a consacré son émission quotidienne« Carnet de notes » à la compositrice française

Mélanie Bonis dite  Mel Bonis (1858-1937)

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Son arrière petite fille, la pianinste Christine Geliot et sa petite fille Yvette Domange consacrent un site qui est dédié à la biographie et à l’œuvre de leur aïeule

http://www.mel-bonis.com/

Née dans une famille d’artisans parisiens, elle travaille dès l’âge de 12 ans en autodidacte. A 17 ans, elle entre au Conservatoire de Paris où elle suit les cours de piano, orgue, écriture, avec Auguste Bazille, Ernest Guiraud et César Franck, partageant les mêmes bancs que Debussy et Gabriel Pierné. Elle obtient un premier prix d’harmonie et suit avec succès la classe de composition

C’est alors que ses parents l’obligent à interrompre ses études musicales pour la marier à un industriel beaucoup plus âgé qu’elle. Après cette consacrée à « ses devoirs familiaux » elle reprend contact avec le monde musical, dans l’incompréhension totale de son entourage.

Elle écrit alors, plus de trois cents œuvres, piano, orgue, musique de chambre, orchestre, mélodies, chœurs. Dans la veine postromantique, c’est une œuvre variée et originale, foisonnante d’inspiration, richement harmonisée avec une intéressante recherche rythmique, une musique qui reflète la grande sensibilité et la puissance d’inspiration de son auteur.

Entre 1900 et 1910, Mel Bonis connaît une certaine notoriété dans le milieu musical parisien: elle gagne deux concours de la Société des Compositeurs de Musique, sa musique est jouée dans le cadre de la Société Nationale de musique, et, fait unique pour une femme, elle devient secrétaire de la Société des Compositeurs de Musique. Elle est jouée dans des salons, aux Concerts du Conservatoire, au Châtelet. Les musiciens éminents de son temps parlent de sa musique avec respect et admiration: « Je n’aurais jamais cru qu’une femme fut capable d’écrire cela » (SIC), dit Camille Saint-Saens en parlant de son premier quatuor, « elle connait toutes les ficelles du métier ».

Mais dans la dernière partie de sa vie, Mel Bonis est physiquement et psychologiquement déprimée. La concurrence des compositeurs modernes fait un tort considérable aux postromantiques. Elle continue à composer, mais dans l’ombre. Elle écrit dans ses mémoires: « Mon grand chagrin: ne jamais entendre ma musique ».

Cet injuste destin pour une musique d’une qualité exceptionnelle se répare aujourd’hui où des interprètes de plus en plus nombreux lui redonnent vie.Des notes biographiques importantes lui sont consacrée dans le site de son arrière petite fille ainsi que dans le site Musica et Memoria                        http://www.musimem.com/recherches.html

On trouvera aussi une documentation intéressante, non seulement sur Mel Bonis, mais sur toutes « les compositrices en France au XIXe siècle » dans un ouvrage  de  Florence Launay et sur son site  http://www.compositrices19.net/

 En voici la liste, espérons que dans les années à venir, elles sortiront toutes de l’oubli totalement immérité.

Louise Bertin (1805-1877)

Cécile Chaminade (1857-1944)

Lili Boulanger (1893-1918)

Nadia Boulanger (1887-1979)

Louise Farrenc (1804-1875)

Sophie Gail (1775-1819)

Clémence de Grandval (1828-1907)

Louise Héritte-Viardot (1841-1918)

Augusta Holmès (1847-1903)

Marie Jaëll (1846-1925)

Hélène de Montgeroult (1764-1836)

Armande de Polignac (1876-1962)

Loïsa Puget (1810-1889)

Pauline Viardot (1821-1910)

Henriette Renié (1875-1956)

On trouvera quelques extraits de son oeuvre à télécharger à travers des liensqui renvoient au site qui lui est consacrée :

Premier mouvement de la sonate pour violoncelle (moderato) JeanMarie Trotereau, violoncelle, et Laurent Martin, piano

 http://geliot.mel.bonis.free.fr/sono/Moderato.ra

 Agnus Dei, de la messe à la Sérénité

Choeurs Jean-Louis Bindi

http://geliot.mel.bonis.free.fr/Agnus.ram

 Etude, Christine Géliot, piano

http://geliot.mel.bonis.free.fr/Etudes.ram

Matin, pour trio piano et cordes

Martha Petrlikova, violon, Jean-Marie Trotereau, violoncelle, Laurent Martin, piano

http://geliot.mel.bonis.free.fr/matin.ram