J’ai peint, il y a quelques jours, une nouvelle aquarelle que j’ai donc intitulée « Couleurs australiennes » Comme je le fais souvent, je l’ai d’abord montrée sur un forum que je fréquente. Elle a été en général bien accueillie. Cependant, l’un des membres a trouvé qu’elle était . . un peu trop simpliste.
Une œuvre (d’art) devrait-elle pour être appréciée entre compliquée. Pour essayer de défendre mon point de vue, j’ai indiqué un lien vers une aquarelle du peintre expressionniste allemand Emil Nolde (1857-1956) sans succès.
Cette idée que les aquarelles doivent être « fouillées » pour être dignes d’intérêt me semble assez répandue. Dans le monde des aquarellistes, l’hyperéalisme ou en anglais « photorealism » rencontre me semble-t-il, un grand succès. La récente livraison de l’Art de l’Aquarelle ne montre quasiment que ce genre prisé des américains.
Heureusement, cela ne semble pas être le point de vue des organisateurs de l’exposition « Watercolour » que la Tate organise actuellement à Londres et que de grands comme Zao_Wou Ki
Mais c’est vrai que l’idée qu’une œuvre d’art doit être jolie, j’allais dire romantique est répandue dans les milieux de l’aquarelle. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter les expositions et salons. C’est vrai que c’est ce qui plait le plus au grand public. De là à penser qu’il faut peindre . . . pour plaire et non pas pour . . . s’exprimer.
Voici ma vision « simpliste » des « couleurs d’Australie » Cette aquarelle est réalisée dans l’humide, dans le format « Raisin » 50 cm x 65 cm – Papier Montval – Grain fin – 300 grammes tendu sur châssis
Une aquarelle simpliste
mais oui plus un dessin est simple et qu’il présente une perception
plus simple qui est pour moi de grande qualité.
J’ai eu le plaisir de connaitre un peintre : DAUGUET qui quelques mois avant son départ
m’ expliqué que pour représenter un cheval lors d’une fantasia
le mouvement devait être donné en mois de 12 traits de pinceau.
C’est super.
Bravo Pierre, et bonne suite