J’avais repéré l’endroit situé dans un quartier voisin. Comme le temps était alors au beau fixe, j’ai profité de l’aubaine. Je me suis rendu l’autre semaine au Parc des Buissonnets.
J’avais emmené tout mon attirail.
Un châssis format P12 avec une feuille tendue de papier Montval 300 gr grain fin
Une série de pinceaux –Ma palette hermétique (couleurs sorties des tubes)
Mes tubes d’aquarelle, pour renflouer le cas échéant la palette
Des bouteilles d’eau et des pots ayant contenu . . . du fromage blanc
Un vaporisateur –Un grand chiffon, du papier genre Sopalin, une éponge naturelle
Un viseur pour cadrer le motif – Un pliant de pécheur ( il ne m’a pas servi, puisque j’ai peint debout)
Un chevalet métallique pliant. C’était la première fois que je sortais avec et j’ai été incapable de le monter correctement.
Je me suis posté devant la pelouse centrale. Il y a là des arbres fruitiers centenaires qui été conservés lors de l’aménagement du lieu en parc public. C’est le printemps, ils sont en fleurs, sans doute des cerisiers, puisque je le ai vu roses.
Renonçant à me servir du chevalet, j’ai installé mes petites affaires sur un banc et mon châssis sur une corbeille à papiers métallique.Ce n’est pas le confort de l’atelier, mais c’est très jouissif, l’on est « dans le décor ». On comprend la lumière, le sens des ombres. Le gros problème c’est qu’avec 24/25 ° à l’ombre, le papier sèche très vite. Ce n’est donc pas l’idéal pour le travail « humide dans l’humide » Heureusement j’avais emmené un grand vaporisateur. C’est bien entendu plus simple lorsque l’on pratique en technique sèche avec une boite de godets. Mais je voulais tenter l’expérience de la technique humide sur châssis en plein air
Il y avait beaucoup de dames avec leurs enfants, quelques couples, un groupe de jeune encadré par des moniteurs. Seule une personne a engagé la conversation. Elle a un frère peintre et elle était intéressée. La tactique habituelle est de faire la sourde oreille, mais elle était tellement gentille que j’ai répondu à ces questions.
Voici donc cette aquarelle que j’ai titré « Printemps aux Buissonnets ». C’est une interprétation libre de ce que je pouvais voir. Compte tenu des conditions d’exécution je suiss assez satisfait du résultat. Je le suis moins de la photographie qui ne rend pas compte de la subtilité des nuances de cette aquarelle
Sympa cette peinture de plein air ! C’est agréable de peindre dehors, sur le motif. Je le fais surtout lors des journées de peintres organisées. Je n’ai pas encore trouvé le courage d’aller peindre seule …
bravo! ton aquarelle est belle,j’aime beaucoup
Bravo pour cette aquarelle avec une explosion de tonalités que l’on a pas toujours l’occasion de produire en plein air. Le récit de ton équipée est amusant et relate bien en effet les affres du peintre en goguette qui quitte son atelier et doit répondre aux manifestations d’intérêt des passants pas toujours très inspirés…