Galina Sheetikoff, aquarelliste du Brésil

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Galina  Sheetikoff

 http://www.galinawatercolors.com/index.php

http://www.galina.com.br/

Galina Sheetikoff est  née en 1933  à Lomza en Pologne en. Elle a passé son enfance en Russie. Elle vit à Sao Paulo depuis 1949 et a la nationalité brésilienne. Des stages de l’aquarelliste nord-américain Claude Croney (1926-1993), qu’elle suit en 1977, lui  font découvrir l’aquarelle.Depuis, elle n’a pas cessé de peindre.Elle aborde des thèmes variés, dans des représentations figuratives ou abstraites. Généralement elle travaille sans dessin préalable et sans modèle et a recours à son imaginaire.

Elle enseigne les techniques de l’aquarelle au cours de stages organisés dans plusieurs villes du Brésil,  à Uster en Suisse et en France. Elle est intervenue en 2008, au Brésil, à l’Université de l’aquarelle.

Elle participe à de nombreuses expositions individuelles ou collectives dans son pays, mais aussi aux Etats-Unis, en Argentine, en Colombie, en Allemagne, en Suisse, en France et en Espagne. Certaines de ses œuvres ont été acquises par les musées ou des organisations ou entreprises publiques ou privées. Elle possède sa galerie à Sao Paulo « Gali-galerie » Elle était en 2007 l’invité d’honneur de la 2ème biennale internationale de l´Aquarelle organisée à Revin dans les Ardennes.

On trouvera un certain nombre de ses œuvres sur le site de la galerie Saatchi

http://www.saatchi-gallery.co.uk/yourgallery/artist_profile/Galina%2BSheetikoff/89586.html

 Voici la représentation de quelques oeuvres de Galina ci-après :

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Galina  Sheetikoff -Paysage – Aquarelle -1980

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Galina Sheetikoff – Day break – Aquarelle – 1987

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Galina Sheetikoff -Corcovado – Aquarelle -2002

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Galina Sheetikoff – Danseuses – Aquarelle – 1998

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Galina Sheetikoff – Baianas ao mar – Aquarelle

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Galina Sheetikoff -Paz – Aquarelle

La symbolique et les usages du nombre sept

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Le chiffre sept est le  nombre sacré dans la plupart des  civilisations et religions. C’est sans pourquoi il est supposé porter bonheur. Il a fallut sept jours pour créer le monde. Il  représente la vie éternelle pour les Egyptiens de l’antiquité. Les Hindous ont les sept Chakra, sources de vie. Les Sept merveilles du monde ont nourri l’imaginaire depuis l’antiquité. Il y a les sept sacrements, du culte catholique : le baptême, l’eucharistie, la confirmation, la réconciliation, l’onction des malades, l’ordre et le mariage.  Dans le judaïsme , le fameux chandelier à sept branches, la Menora. L’Islam aussi utilise ce nombre dans plusieurs rites, notamment lors du Haj, le pèlerinage de la Mecque. Les sept vertus du bushido respectées par les Samouraïs : Droiture, courage, bienveillance, politesse, sincérité, honneur, loyauté. On peut encore citer les Dogons, les Mayas et bien d’autres civilisations.  Ce nombre a on le voit une portée universelle.

Mais on le trouve dans bien d’autres domaines que le religieux : Les sept notes de musique, les sept couleurs de l’arc en ciel. Les anciens connaissaient les sept mers :Méditerranée, Egée, Adriatique,  Noire,  Caspienne, Rouge et golfe Persique. Il fait partie de la symbolique maçonnique. C’est le nombre le plus utilisé dans les casinos et au loto car il est synonyme de chance. A l’inverse, il prédit sept ans de malheur si l’on brise un miroir. Le mandat du président de la République était, il  y a peu encore, de sept ans. Sept c’est l’âge de raison. Il y a encore la rose à sept pétales, la bête de sept de l’apocalypse, l’année sabbatique des universitaires tous les sept ans.

Et aussi, les sept péchés capitaux : luxure, avarice, envie, orgueil, paresse, gourmandise et colère. Les sept unités du système international de mesures : : mètre, kilogramme, seconde, ampère, kelvin, mole, candela.

Il y a encore dans les contes et histoires pour les enfants ; les sept femmes de Barbe bleue, les sept nains compagnons de Blanche Neige, les bottes de sept lieux,  la fratrie du petit poucet,  les sept filles de l’Ogre. Et enfin, sans prétendre avoir été exhaustif : la guerre de sept ans, les sept collines de Rome ou d’Istanbul.Et puis des informations sur ces sites :

http://pagesperso-orange.fr/lannenec

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept

 

Visite du Centre historique minier de Lewarde – croquis aquarellé

Le Centre historique et minier a été initié dans les années 1970 par les Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais, pour apporter « aux générations futures, le témoignage des trois siècles d’activité minière dans cette région. C’est le site de la « fosse Delloye » à Lewarde, près de Douai, qui a été retenu en 1973 compte tenu du charme de lieu des sa situation proche du réseau autoroutier et de sa position au cœur du bassin minier,  charme du lieu, de sa situation proche du réseau autoroutier, de sa position au cœur du bassin minier. Cette fosse a été en activité de 1931 à 1971. Elle a employé jusqu’au mille mineurs. Ce centre a été ouvert au public en 1984. Il est le fruit de la coopération de la Région Nord-Pas-de-Calais, du Conseil général du Nord, du Ministère de la Culture et des Houillères. Il regroupe sur 8 hectares, d’anciens bâtiments industriels, des superstructures.

Un certain nombre de lieux ont été laissé à leur destination initiale, d’autres bâtiments ont été aménagés en hall d’accueil, salles d’expositions, musée, restaurant.

L’on visite la lampisterie, les salles des machines, la salle des pendus, les bureaux de l’ingénieur, du comptable, de géologue. Toutes ces pièces comme les salles des musées sont garnies d’éléments, documents, objets qui proviennent de tous les sites d’exploitation de la région.

D’autre part, est c’est la partie la plus spectaculaire, un ensemble de galerie a été reconstitué, non pas bien entendu « au fonds de la mine » mais en rez-de-chaussée.

Notre guide, un ancien mineur bénévole, fait entrer les visiteurs dans un ascenseur d’époque. La durée de la descente fictive dure une minute et l’on nous dit être à 450 mètres de profondeur. L’illusion est parfaite. La supercherie n’est révélée qu’en fin de visite.

On trouve ici les adresses du Centre historique et  de « Normag » qui présente un historique.

 http://www.chm-lewarde.com/index2.htm

http://www.nordmag.fr/nord_pas_de_calais/douai/lewarde.htm

http://www.nordmag.com/patrimoine/histoire_regionale/histoire_charbon/histoireducharbon.htm

Par ailleurs, « mines de charbon » par ce tout cela sur son site

http://minesdecharbon.com/

Voici également une vidéo sur le Centre historique

On peut en également voir celles-là sur dailymotion

http://www.dailymotion.com/video/xq2o6_centre-minier-de-lewarde_creation

http://www.dailymotion.com/video/x1xawb_la-mine-les-mineurs-reportage_politics

J’ai pris tout un lot de photos. Il y a bien entendu de photos de mes proches, mais aussi de personnes du groupe. Elles sont prises de face et « droit à l’image » oblige,. Voici cependant, un cliché où les gens sont vus de dos. Ils progressent dans la galerie. L’ancien mineur qui conduit la visite est ici en bas à  gauche.

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Centre historique de Lewarde – Galerie –  © masmoulin 2009

Dans la boutique du Centre, à la sortie de la visite guidée, j’ai croqué ma version des faits et je l’ai aquarellée de retour chez moi. Ici, j’ai mis en scène les gens qui écoutent . Ils font  face au ,guide est ici à droite en ble, qui leur donne des explications. La tonalité est naturellement sombre. Tout le groupe porte un casque jaune.

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Visite d’une galerie de mine – aquarelle – masmoulin

 

Les awards et le nombre sept

Les récompenses, distinctions, décorations ne datent bien entendu pas de l’ère internet. Dans l’antiquité, l’on distribuait des médailles. Cette pratique est revenu à la mode au 17ème siècle. Le système abolit en France, à la révolution s’est largement développé sous Napoléon. C’est bien connu les français aiment bien les médailles, le monde sportif auss, sans parler des militaires.

http://www.phaleristique.net/

Le monde anglosaxon a lui créé les awards, dans le monde du cinéma, de la presse, de la littérature, scientifique. Et maintenant, c’est dans la blogosphère qu’on les rencontre de plus en plus souvent. L’une des constantes de ce dispositif est la réfèrence au nombre sept. Le processus est le suivant. Un bloggeur un beau matin décide de créer son propre award. Il va concevoir une jolie icone colorée et il va définir des règles d’attribution. La première règle, est que celui qui reçoit un award, doit à son tour désigner    bloggeurs qu’il veut récompenser, et ainsi de suite.

Voici un certain nombre des awards que l’on rencontre depuis quelques temps en visitant les blogs :

« award art »      » I care you’re there »     « Kind HeartAward »    »  Kreativ Blogger »    « Made My Day Award »   « Magnificat blogger award »     « Lemonade award »    « A passion for panting »  « one lovely blog award » « Premio Dardos Award »

Il y en a certainement d ‘autres, je n’ai pas la prétention d’être exhaustif.

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Le chifre sept est un symbole éternel. Je consacrerai  mon prochainbillet à cette symbolique du chiffre sept. A demain !

Le monde de la couleur – illustré à l’aquarelle par Roland Palmaerts

 

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L’ouvrage de Roland Palmaerts édité dans la collection « Atelier » d’ Ulisseditions, vient de paraître. Il est disponible en librairie traditionnelle et en ligne. C’est un format A 4, bien entendu illustré. Il est vendu, autour de 23 € Je vais aller demain ou vendredi le consulter et peut-être l’acheter.

http://le-monde-de-la-couleur.com/

On y trouve  quelques extraits en fichier pdf, les voici :

le_monde_de_la_couleur.1247037537.pdf

Mise à jour au 23 juillet

Je souscrit tout à fait aux avis plutôt mitigés d’un certain nombre d’aquarellistes qui fréquentent le forum « aquarellissime ». Les explications ne sont pas toujours claires et le texte est truffé de fautes d’orthographe.

Enfin, je dois dire que j’ai été assez surpris de découvrir que Roland Palmaerts s’est inscrit sur ledit forum le 25 novembre 2008, sous le pseudonyme de « parole » Il n’a plublié qu’un seul post, le 9 juillet 2009 qu’il a adressé au 775 membres du forum. Si ce n’est pas un joli coup de pub!  C’est ce qui se passe lorsque le business prend le pas sur l’art.

 

 

Les illustrateurs de presse . . . ils utilisent aussi souvent l’aquarelle

J’aime beaucoup les illustrateurs de presse et leurs illustrations. J’apprécie beaucoup celles qui sont faites dans le Monde par Nicolas Vial.

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Les autres illustrateurs du Monde Plantu ou Pessin, colorient leurs dessins, mais lui réalise de véritables aquarelles, que l’on peut voir sur son site

http://www.nicolasvial.com/site.htm

Ce matin, dans ma messagerie, il y avait la lettre de diffusion de Télérama, avec un dessin de « co3points » les majors du disque et la mort de Michael Jackson

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http://co3points.free.fr/

Cela m’a donné l’idée d’aller voir ce que faisaient d’autres illustrateurs de presse. Voici quelques sites d’illustrateurs tout à fait intéressant. C’est un choix tout à fait subjectif. Il y a en a beaucoup d’autres. Leur art est de nous dire beaucoup avec peu de mots, un dessin souvent très affirmé. Généralement ils sont en couleur, à l’aquarelle, mais aussi à l’acrylique liquide, au feutre. Parallèlement ils développent très souvent une activité de peintre.

http://tesson.info/

http://www.princessh.com/

http://www.dessins-humoristiques.fr/

http://www.illustrateur.be/

http://francoisboussuge.over-blog.com/

http://www.pierrebotherel.fr/

 http://tibosoulcie.net

 Ce sont tous les descendants d’Honoré Daumier (1808-1879)

http://www.honore-daumier.com/

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Alessandro Papetti peint la ville, les ateliers, les chantiers navals, les usines désaffectées et aussi des personnages

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Alessandro Papetti est né à Milan en 1958. Il fait des  études classiques avant de se consacrer à  la peinture .De 1980 à 1986, il s’engage dans une période d’intenses recherches picturales. Ses recherches se concentrent sur les traces laissées par le temps à l’atelier, sur les chantiers maritimes ou dans des usines désaffectées .A partir de 1992, il approfondit  ce thème de l’archéologie industrielle. Des critiques et notamment l’américain, James Lord accueillent très favorablement son travail. Depuis les années 1980, son travail est régulièrement exposé dans des galeries et des institutions en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique du Sud. Il  participe à de nombreuses foires internationales

Il peint de façon réaliste, des ambiances urbaines, des sites industriels, des ports et des chantiers naval, mais aussi des nus et des portraits. Il abandonne parfois les teintes monochromes qu’il semble affectionner, pour des exécutions plus colorées.

Il a remporté en 1987, le premier prix de peinture à la XXXe Biennale de Milan  pour  » Ritratto di Igor Stravinsky. En 2005,  la Fondation Mudina à Milan lui a consacré une rétrospective. En 2004 il réalise sur place, une  série de grandes toiles sur l’ancienne usine Renault de l’Île Seguin (chaines de montage, turbines…) Ce travail a été exposé en 2007 au Musée de Années 30 et à la Galerie Blondel. Ces expositions ont contribué à le faire connaître en France.

 http://www.annees30.com/

 http://www.galerie-blondel.com:83/4daction/L_expo/va/67

http://www.youtube.com/watch?v=Pkkbuopqu0A

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Papetti Alessandro – Paris Metropolita – Passy

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Papetti Alessandro – Officina Renault

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Papetti Alessandro – Ile Seguin

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Papetti Alissandro – Genova

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Papetti Alissandro – Rittrato

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Papetti Alessandro – Spazio-abbandonato

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Papetti Alessandro – Figura

La représentation des sites industriels, les ponts, les routes, les usines, les ports et autres aménagements, en aquarelle ou dans les autres médiums

Au début du  mois de janvier j’ai évoqué les friches industrielles dans un billet que l’on peut retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous

http://masmoulin.blog.lemonde.fr/2009/01/06

A ce propos j’avais évoqué le nom du peintre Alessandro Papetti. J’avais dit que je ferais un billet sur lui et puis je l’avais perdu de vu. Un récent commentaire du billet m’a rafraîchi la mémoire.Voici donc mon billet sur cet artiste italien, qui s’est fait connaître en France, avec les toiles qu’il a réalisées, du site abandonné des usines Renault, sur l’île Seguin.

Dans le droit fil de ce billet, je parlerai, la semaine prochaine, de l’oeuvre de Nieves Salzmann, jeune artiste peintre, qui nous montre des ponts, des autoroutes et autres infrastructures avec beaucoup de talent. Elle est la fille de Gottfried Salzmann, aquarelliste de renommée internationale.

Ces domaines particuliers, pas particulièrement poétiques, peuvent-ils être traduits en aquarelle. Pourquoi pas, à mon avis, tout sujet mérite que l’on s’y intéresse. Les paysages industriels et urbains font partie de notre paysage jounnalier. Or l’artiste ne doit-il pas être témoin de son temps !

Un ami bloggeur et aquarelliste, Juan Carlos Cardesin, basque espagnol, lorsqu’il ne réalise pas ses portraits expressifs, s’y essaie. Voici les 2 blogs où l’on peut voir ses œuvres :

http://acuarelascardesin.blogspot.com/

http://mimoleskinenegro.blogspot.com/

Voici la plus récente aquarelle qu’il a mise en ligne sur son blog , qui a pour titre « ciudades escondidas » que l’on peut traduire par « ville cachée »

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Aquarelle sur le motif : paysage urbain … la rue et château d’eau

J’avais repéré et cadré mentalement ce paysage urbain, lors d’une promenade. J’aime ici le contraste entre les arbres, la rue bordée de voitures, l’immeuble situé de l’autre côté du « Grand boulevard » surplombé par le château d’eau. Hier après-midi, je me suis donc installé, sur une place de parking, sur mon pliant de pécheur, à deux ou trois cents mètres de chez moi. J’ai emporté un minimum de matériel : de la couleur en demi-godets, quelques pinceaux, du sopalin, un vaporisateur, une éponge, un bloc Arches 300 g. grain fin 29,5 x 42 encollé sur un seul côté, une pince et bien entendu une bouteille d’eau et une boite de Ricoré pour tremper mes pinceaux.

C’est une rue calme mais beaucoup de personnes y passent, en descendant du Tram Mongy, pour rentrer chez elles. Quatre ou cinq d’entre elles se sont arrêté et m’ont posé des questions, ou on trouvé sympatique ou original de peindre ainsi dans la rue. Bonne expérience, en milieu urbain. Je recommencerai lorsque le temps sera de la partie. Dans une grande agglomération, ce ne sont pas les sujets qui manquent. On n’a jamais dit que l’aquarelle ne devait aborder que des sujets romantiques.

http://chateau.deau.free.fr/

Voici cette aquarelle. J’ai toujours des difficultés photographier mes travaux. Dans la réalité, l’immeuble est beaucoup plus lumineux.

Je n’avais jamais remarqué qu’il y avait  sur la  FAQ des Blogs du Monde, les instructions nécessaires pour  agrandir les clichés.C’est chose faîtes et cela fonctionne pour moi. C’est un peu long à mettre en oeuvre, mais c’est sans doute le début. Pour l’instant je ne réserverai ce dispositif qu’à « mes oeuvres »

En « cliquant » sur l’image qui est ci-dessous, dans le texte, apparaît   ma « binette »  et l’image  réduite.  En cliquant sur cette image, puis en la « zoomant » avec la loupe on obtient en pleine page, une image de grande dimension..

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Rue de Réaumur – Aquarelle

L’art de l’aquarelle n° 1 – note de lecture

Le « n°1 – Juillet/Septembre de «  l’art de l’aquarelle », le « nouveau magazine international des aquarellistes » n’était pas disponible en Métropole lilloise le jour de sa sortie. Je l’ai maintenant entre les mains et je me propose de le parcourir avec ou pour vous.

Dès à présent, je tiens à remercier Janine Gallizia  pour sa gentillsse. Elle a tout à fait accepté un échange nourri de courriels. Cela m’a permis de bien comprendre l’esprit dans lequel le magazine est conçu et de lever quelques points que je voulais éclaircir.

C’est Megstar, l’éditeur de Pratique des Arts, qui le publie. Des abonnements couplés avec PDA  sont du reste proposés. Ce magazine va paraître quatre fois par an.

La revue est bien illustrée, plaisante à consulter. Certains articles sont assortis d’un résumé en anglais. Le corps de la revue est consacré à des « rencontres d’artistes » internationaux. Pour cette livraison, ont été rencontrés :

Ewa Karpinska (Pologne) –  Alistair Butt (Grande Bretagne) – Andrew Wyeth (Etats unis) – Nicholas Simmons (Etats-Unis) –  Gottfried Salzmann (Autriche) – Joseph Zbukvic (Australie) – Tony Foster (Grande Bretagne) –  Marck Yardley (Grande Bretagne). Odile Alliet et Lélie Abadie (France)

Janine Gallizia tient une chronique, qui dans ce premier numéro est     consacrée à « L’évolution des pigments selon Winsor & Newton. Il est programmé des articles autour d’autres  fabricants :Blockx, Arches ou Schmincke, etc.

En ouverture du magasine, après le sommaire,  l’on trouve des courts articles sur l’actualité en Europe et dans le monde des salons, expositions, manifestations diverses, consacrées à l’aquarelle. A la fin du magazine un agenda donne les coordonnées des lieux de ces événements avec souvent l’adresse des sites internet. On trouve aussi, comme dans PDA il y a des résultats d’enchères récentes relatives ici aux aquarelles.

On trouve encore la rubrique « on y était » consacrée  cette fois ci, à la biennale de Namur et a l’exposition en Duo Karpinska/Gallizia qui s’est tenue dans le Var, à Saint-Cyr-sur-Mer. Il y a aussi, un article, consacré à la magnifique et légendaire Blanche Odin. Enfin, une excellente  idée avec la présentation dans  «  Révélations » d’aquarellistes talentueux encore trop peu connus.Pour débuter cette rubrique, trois artistes sont ainsi mis à l’honneur

Georges Artaud

http://www.georges-artaud.com/

Fabien Clairefond

http://dessins-peintures-fabien.over-blog.net/

Yann Lesacher.

http://yal.over-blog.com

http://www.lesacher.com

Je ne résiste pas au plaisir de mettre en ligne, dans un post séparé, l’article qui à notre fidèle ami Yann.

Pour conclure, cette première livraison  est chargée de beaucoup de promesses d’a venir.  Janine Gallizia assistée bien entendu de l’équipe de Megaster,  est  on s’en doute, l’élément moteur, dans cette aventure,. Elle forme le souhait que « L’art de l’Aquarelle » devienne une publication internationale de référence, pour les aquarellistes de tous. Si ce magazine a été créé c’est pour mieux informer les gens, sur tout ce qui se passe d’intéressant, mais aussi, elle y tient, pour parler de tout ce qui concerne le matériel. En résumé, qu’il soit un outil très important et fort pour l’aquarelle, fondée sur la passion que nous partageons, et « surtout le respect de chacun « 

Je formule des vœux pour que le succès soit au rendez-vous.

Bon vent pour que l’Art de l’aquarelle vogue : 

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Yann Lesacher « rélévation » de l’Art de l’aquarelle

Voici l’article que le numéro 1 du nouveau magazine « L »Art de l’Aquarelle », à la page 17, consacre dans sa rubrique « Révélations » à notre ami Yann Lesacher.

Ses oeuvres, aquarelles, caricatures, dessins, sont à découvrir ou à  revoir sur son site

http://www.lesacher.com/

ainsi que sur son blog « Yal s’intéresse à tout » tenu quotidiennement

http://yal.over-blog.com/

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Symbolique et usages de l’eau

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Generalife à Grenade en Andalousie

Eau vient du latin aqua. En chimie elle est désignée par la formule H 2O L’eau est avec le feu, l’air et la terre, l’un des quatre éléments des philosophes grecs. Elle est le premier miroir de l’homme qui pense. L’eau est au cœur de tous les mythes et de toutes les religions. Dans la mythologie grecque Poséidon, dieu de la mer, est une divinité importante. Dans les religions monothéistes, elle est un lien avec Dieu, qui sauve lors du passage de la Mer rouge et qui punit dans avec le déluge. L’eau est le symbole de la purification, du baptême, dans les religions du Livre, mais aussi dans l’hindouisme,  le shintoïsme.  Elle est source de vie dans Coran. C’est aussi le symbole de la fécondité en Egypte ancienne. L’eau guérit avec ses sources miraculeuses, ses fontaines de Jouvence, ses cures thermales. Dans la culture chinoise elle évoque un passage. L’eau est aussi un symbole chez les Aztèque. Le philosophe Gaston Bachelard (1884-1962)a consacré un ouvrage sur « L’eau et les rêves – Essai sur l’imagination de la matière »L’eau c’est aussi une porte qui s’ouvre sur les fantaisies de l’imagination. Elle est alors peuplée de toutes sortes de créatures, des monstres et des démons, des nymphes, des gorgones et des hydres. C’est le monstre du  Loch Ness en Ecosse, celui du lac Témiscaminque au Canada ou encore la Vouivre de Franche Comté. L’eau bien entendu a inspiré les artistes,  peintres et  musiciens.

L’homme dès l’origine, s’installe dans une vie communauraire, près des points d’eau ou au bord des cours d’eau. Elle a façonné l’architecture avec les bassins, les réservoirs, les lavoirs, les fontaines, les puits,  les sources, les seguias d’Afrique des Nord et autres canaux d’irrigation, les aqueducs, les barrages, les ponts, les moulins.

Au cours des siècles de nombreux récipients ont servi à contenir l’eau. Les formes et les décorations, scène des vie, empreintes de civilisations , sont le livre ouvert des historiens et archéologues.C’est notamment, l’amphore, la jarre, l’outre, la bonbonne, la bouteille, le verre, la timbale, le hanap, le vase, la gourde, le pot, la calebasse, le bidon, la carafe, la cruche

Voici un certain nombre de site consacrés à l’eau :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau

http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2002/jaskulke/article.htm

http://www.institut.veolia.org/fr/cahiers/symbolique-eau/mythes-eau/afrique.aspx

http://www.h2o.net/magazine/index.php

http://sandre.eaufrance.fr/

 L’eau est présente dans de nombreuses expressions : Amener de l’eau à son moulin, c’est comme un coup d’épée dans l’eau, chat échaudé craint l’eau froide, claire comme de l’eau de roche, c’est une goutte d’eau dans l’océan, c’est dans ces eaux là, d’ici là il passera beaucoup d’eau sous les ponts, être comme l’eau et le feu, on ne peut pas dire, fontaine, je ne boirai pas de ton eau, heureux comme un poisson dans l’eau, goutte à goute l’eau creuse la pierre , il ne vaut pas l’eau qu’il boit, il n’à pas inventé l’eau tiède, il y a de l’eau dans le gaz, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mettre l’eau à la bouche, mettre de l’eau dans son vin ,nager entre deux eaux, naviguer en eau trouble, on engraisse pas les cochons à l’eau claire, se jeter à l’eau, se méfier de l’eau qui dort, se retrouver le bec dans l’eau, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, être de la plus belle eau, compte là-dessus et bois de l’eau. être de la plus belle eau, de la même eau. Être clair comme l’eau de roche Mettre l’eau à la bouche   

On la trouve aussi dans des proverbes : Chacun tire l’eau à son moulin, il n’est pire eau que l’eau qui dort, l’eau va toujours à la rivière, l’eau fait pleurer et le vin chanter, le vieil éléphant sait où trouver de l’eau (africain), l’eau gâte le vin, la charrette le chemin, la femme l’homme. ( provençal) l’eau pour la peau, le vin pour la vitalité. (Italien), ne préfère pas le vent à l’eau. (Thaï) nous ne connaissons la valeur de l’eau que lorsque le puits est sec. (Anglais), plus une eau est pure, moins elle a de poisson. (Chinois), quand tu bois de l’eau, penses à la source. (Oriental), unie à l’océan, la goutte d’eau demeure. (Indien)

L’eau est indispensable à la vie de l’homme et à celle de la faune et la flore. Le corps humain, est constitué pour 65 %,  d’eau. Il doit donc être constamment hydraté pour rester en bonne santé. L’homme et les animaux boivent de l’eau. Elle sert à la toilette, à l’entretien, à la cuisson des aliments, l’évacuation d’effluents, Les cultures en sont irriguées et toutes les activités industrielles l’utilisent abondamment, liquide ou sous forme de vapeur, comme matière, source d’énergie,  élément de traitement dans les « process ».Elle sert bien entendu à éteindre les incendies. Elle est le support des moyens de transports maritimes et fluviaux. L’ingéniosité des hommes, à permis de transporter les hommes et les marchandises, sur les barques, des pirogues, des péniches, les navires, les bateaux, des barges, et aussi des hydravions

L’eau par son omniprésence a reçu de très nombreux qualificatifs. Elle est associée à de nombreux verbes ou expressions relatives à son utilisation : eau froide, tiède, gelée, glacée, chaude, bouillante, fraîche, salée, distillée, douce, courante, pure stagnante, croupie, souterraine, potable, gazeuse, plate, minérale, traitée, pure, trouble,  profonde. consommée, usées javellisée, bourbeuse, boueuse, contaminée, polluée, calcaire, étale, aromatisée, gazéifiée,minéralisée, riche en limon, en sels minéraux. Industrielles,  territoriales, carbonatées, souterraines, internationales, mères, résiduelles, courantes. rapides, pluviales, vives, basses eaux et grandes eaux, eau courante,

L’eau est également associée à de nombreux termes : eaux et  forêts, eau-de-vie, eau de Javel, eau de Cologne, eau de mélisse,  menthe à l’eau, eau forte, eau de source, de mer, de pluie, de roche, eau de Seltz, de toilette, de parfum, eau blanche, eau lourde, eau bénite, ville d’eau, poche d’eau, dégât des eaux, le partage des eaux, à fleur d’eau, au bord de l’eau, à grande eau, la mise à l’eau, la mise en eau, la mise hors d’eau, le fil d’eau, les eaux d’égouts, d’infiltration, du robinet, du bain, de mer, de source,

L’eau se trouve dans de nombreux états, elle refroidit, chauffe, coule, gèle, dégèle, frémit, déborde, fuit, court, s’accumule, circule, gicle, jaillit, s’écoule, mouille, ruisselle, goutte, stagne, chemine, clapote, coule, se décante, bout, se déverse, se retire, dort, afflue, se dessale, suinte, gèle, pénètre, se jette, traverse, s’échappe, se  vide, s’infiltre,  s’insinue, qui brille, miroite, scintille,  se tarit, se retire, monte, ruisselle, s’évapore.

On lui fait subir de nombreux traitements on l’analyse, on en fait la synthèse, la congélation,  le captage de l’eau, la purification, on l’assainie, la dilue, la désinfecte, la  distille , la dévie, l’éponge, la distribue, la dompte, la filtre,  

L’eau est devenue une denrée. Cependant ce n’est pas mon propos ici d’évoquer la géopolitique de l’eau. On trouvera toutes les données sur l’eau sur le site

http://ambatill.blog.lemonde.fr/2008/09/30/leau-symbolique/

Je finirai par un poème de  Federico Garcia Lorca, Poésie I (1921-1922)

Et la chanson de l’eau 
Reste chose éternelle…
Toute chanson est une eau dormante de l’amour.
Tout astre brillant une eau dormante du temps.

Un nœud du temps.
Et tout soupir une eau dormante du cri.

oooOooo

Au fait, j’allais oublier le rôle que l’eau joue dans les techniques de  l’aquarelle

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Roller & Co – Rol parade – croquis aquarellé

Dimanche après midi, je faisais une petite promenade dans mon quartier. J’ai tout à coup été envahi par une multitude de pratiquants du « roller ». Ils étaient près de 200, sur leurs échasses à roulettes. Il m’arrive souvent d’en voir à plusieurs, mais jamais plus de deux ou trois. Ils sont souvent sur la piste cyclable du « Grand boulevard. Je pensais qu’il s’agissait d’une pratique, un temps à la mode, mais en voie de disparition. Ce grand rassemblement, un peu comme les « concentrations » des motards, m’a convaincu du contraire. En rentrant chez moi, j’ai immédiatement prix mon « uni pen » et ma boite d’aquarelle.

Et voici, le croquis aquarellé que j’ai fait, non pas sur le motif, mais de mémoire.

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Rol parade – Croquis aquarellé

Ensuite, j’ai cherché à savoir d’où ils venaient et j’ai découvert le site de « rol asso »

http://www.rol.asso.fr/randos/rolparade.aspx

En poursuivant mes   recherches j’ai pu constater qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène propre aux « ch’tis » mais que cela se pratiquait ailleurs, et que c’était près organisé, encadré.

http://www.rollerenligne.com/phpBB2/viewtopic.php?t=12349

http://www.apprendreleroller.com/

http://www.ffrs.asso.fr/

http://www.planetroller.com/

http://www.coolriders.org/rando-roller/index.php

A vos rollers, ou alors à vos pinceaux !

William Turner, « peintre de la lumière » le maître de l’aquarelle anglaise

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Portrait de Turne, jeune

http://www.j-m-w-turner.co.uk/

Joseph, Mallord, William Turner (1775-1851) est né à Londres et mort à Chelsea. C’est son père, barbier de son état,  qui très tôt a décelé son talent artistique et l’a encouragé.

Il suit d’abord les cours que donne le  Docteur Thomas Munro (1759-1833) psychiatre et aquarelliste., en compagnie de son ami de Thomas Girtin (1775-1802)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Girtin

Celui-ci, aquarelliste très doué  est considéré comme l’un des initiateurs de l’aquarelle anglaise. C’est le « doctor » qui leur achète leurs premières œuvres. Le premier carnet de croquis connu de Turner date de 1789. Il poursuit sa formation à l’Académie royale où il expose sa première aquarelle dès 1790. Il  est élu membre associé dès 1799 puis membre titulaire en 1802. Entre 1811 et 1828 il en est le professeur de perspective, et donne des conférences sur la peinture de paysage.

http://www.royalacademy.org.uk/

Il entreprend son premier voyage à l’étranger en 1802 en France et en Suisse. Sur le chemin du retour il étudie au Louvre. Presque toute sa vie, il visitera le « continent » : les Pays-Bas, l’Italie, notamment Rome et Venise, la France. Il subit l’influence des Hollandais Guillaume Van de Velde, Cuyp, puis celle de Nicolas Poussin et surtout de Claude Lorrain.

http://www.insecula.com/contact/A000135.html

Paradoxalement, il a moins souvent sillonné les iles britanniques.

 C’était un paysagiste d’une maîtrise absolue. Il est sûr de ses effets, contrairement à  Constable qui lui doutait. Sa couleur par son extrême fluidité, la minceur de la couche, ses surfaces lisses, ses imperceptibles dégradés rivalisent avec les grandes clartés et les subtiles transparences de l’aquarelle.

Turner a utilisé et inventé toute une gamme d’innovations techniques.

  • Il  se sert d’un  « vernis à l’arrêt » une sorte de gomme à masquer, pour préserver les zones blanches.
  •  Il incorpore de la gouache blanche en petite quantité, pour améliorer les effets de profondeur.
  • Il a été le premier aquarelliste, vers 1815, à  travailler sur du papier mouillé.
  • Il laisse alors fusionner les couleurs, fait ressortit la lumière et les contours en épongeant avec du buvard ou par grattage
  •  Il travaille souvent sur plusieurs œuvres en même temps. Cela lui permet de rendre admirablement la lumière, l’atmosphère.

Il maîtrise parfaitement les règles de la perspective, notamment dans ses paysages de montagne. Il travaille sur des grands formats.

 Il s’est d’abord fait connaître comme aquarelliste topographique.  Il a illustré des œuvres de Walter Scott, Samuel Rogers, Byron, Thomas Moore et de nombreux « Keepsakes » recueils de pièces littéraires, en vogue à l’époque romantique.

Durant toute sa carrière, Turner a mené de front la production d’aquarelles et de peintures à l’huile. Il visait à rendre l’aquarelle l’égale de la peinture à l’huile. Pourtant, ces aquarelles sont restées longtemps méconnues. De son vivant.  Il ne les exposait pas. Il a laissé à sa mort plus de vingt mille pièces, des  dessins, des carnets, des estampes et surtout des milliers d’aquarelles, souvent inspirées par les paysages traversés lors de ses nombreux voyages. On doit à John Ruskin (1819-1900) Artiste, poète et critique d’art,  le classement, après la mort de Turner, de  cette immense collection.

http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Ruskin

De nos jours l’aquarelle datée de 1842 « The Blue Rigi: Lake of Lucerne, Sunrise » a atteint la cote de 5,8 millions de livres.

On trouvera plusieurs  biographies de Turner, sur les sites « impressionniste »  « ibiblio » et art-deco,

http://www.impressionniste.net/turner.htm

http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/turner/

http://pagesperso-orange.fr/art-deco.france/turner.htm

Des détails sur la vie personnelle peu conformiste, sur wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Mallord_William_Turner

On trouvera un aperçu de ses œuvres, aquarelles ou huiles, exposées en 2007 à la National Gallery of Art de Washington

http://www.nga.gov/exhibitions/2007/turner/index.shtm

Et les aussi ses œuvres dans les musées du Monde entier, avec Artcyclopedia.

Texte original en anglais :

The result is a hazy painting of sponged washes viewed through a gauzelike web of thin brushstrokes and blotted color seen under a halftone pattern of tiny touches of paint.

Proposer une meilleure traduction

http://www.artcyclopedia.com/artists/turner_joseph_mallord_william.html

Et voici enfin ma sélection de quelques aquarelles de Turner

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W. Turner -Dolbdern Castel 1799 -crayon et aquarellen

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 W. Turner – San Giorgiuo morning 1819 -Aquarelle

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W. Turner –  Scene Bord de Loire – 1828/1830 – Aquarelle

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W. Turner – Moonlight -1840-Aquarelle

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W Turner – Seine Pont de l’arche – 1833 – Aquarelle

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W Turner. Rivière et baie dans le lointain – vers 1840 – Aquarelle

Et pour terminer l’oeuvre qui m’a servie, en partie, pour élaborer la bannière de mon blog

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W. Turnet – Scarlet Sunset – 1830/1840 – Aquarelle et gouache

La motivation et les états d’âme d’un bloggeur aquarelliste ou …aquarelliste bloggeur

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Quelles ont été mes motivations lorsque j’ai ouvert ce blog ? Suis-je parvenir à y répondre ?

Tout d’abord, comme tout bloggeur, il faut  avoir une certaine dose d’impudeur,. J’ai voulu parler, sinon de ma vie personnelle, tout au moins de ce qui m’intéressait ou de ce que je faisais au niveau. artistique.C’est ainsi que : « masmoulin c’est donc jeté à l’eau »

Je fréquente le Net depuis 1995. J’y ai vu dès le départ, une source de documentation très intéressante. J’entends encore ce que disaient alors ses détracteurs, les mêmes qui n’auraient pas cru à l’avenir du chemin de fer, de l’électricité, au vaccin de Pasteur, et j’en passe: « Internet c’est comme une immense bibliothèque, dont tous les livres auraient été dispersés sur le sol, donc dans n’importe quel ordre.  » Et puis, on ne sait pas du tout quel crédit accorder à ce que l’on trouve » . Ils n’avaient pas tout à fait tort.

Il y a 15 ans, il n’y avait pas Google. Il n’a vu le jour que le 7 septembre 1998. Il n’a véritablement explosé qu’au début  des années 2000. A cette époque, l’on ne trouvait presque pas de sites rédigés en français, sauf ceux du Québec. Malgré ce handicap, j’ai utilisé « la toile » pour faire de la recherche documentaire, lorsque je rédigeais des rapports d’expertise. Je me souviens par exemple du mot « nosocomial » dont j’avais besoin de connaître la signification, dans une affaire pénale. A l’époque les médias n’en parlaient pas encore et les dicos étaient muets.

Lorsque j’ai cessé mon activité professionnelle, il y a trois ans, je me suis lancé dans à l’aquarelle.  Comme tout le  monde j’ai acheté quelques bouquins, ceux de réfèrence et les autres,  vites oubliés. Mais très vite, j’ai tout naturellement commencé à faire des recherches, sur le Web, autour de ma toute nouvelle passion. J’ai ouvert et tenu pendant un temps, sur la première version du forum aquarellissime,  une rubrique consacré à mes découvertes de sites où l’on peut  trouver des photos, supports d’inspiration.

http://165340.aceboard.net/165340-2735-6734-0-Photos-Collectes-masmoulin.htm

A cette époque, c’est devenu la mode d’avoir son blog. Les gens y parlaient d’eux, de leur vie, de leur chien ou de leur chat, enfin de tout ce qui les intéressent. Les artistes, dont les aquarellistes ,ont aussi été touchés par la « blogmania ». La plupart de ces blogs tournent autour de leurs œuvres, de façon un peu nombriliste. J’ai pour ma part essayé de ne pas tomber dans ce travers.

J’ai donc conçu ce blog comme celui d’un « honnête aquarelliste », au sens de « l’honnête homme » des moralistes du 17ème siècle. Sans aucun doute un bien trop vaste programme, enfin je chemine…Et ma curiosité est sans limites.

Mais alors un blog pour quoi dire ? Au fil du temps, j’ai parlé de mes expériences, de mes trucs, de ceux que je trouvais sur le Web. Je me suis hasardé à montrer mes réalisations. Depuis mon arrivée dans le monde de l’aquarelle, je me suis constitué une « banque de favoris » dédiés à l’aquarelle, que je continue d’enrichir. J’ai pensé intéressant de parler de ces sites : les coups de cœur, la biographie de peintres qui ont légués une œuvre sur papier, etc….

Mais je me demande chaque jour ce que je mets en ligne répond  ou non à l’attente de ceux qui viennent visiter  le blog.

Mes amis proches me parlent de mes aquarelles. et de mes croquis aquarellés. Mais la plupart des internautes s’intéressent surtout à la partie  documentaire. Beaucoup me disent qu’il est bien documenté, qu’il fourmille de sujet, qu’il est riche. « Ton blog c’est un peu le jardin extraordinaire de Charles Trenet » c’est le compliment qui m’a le plus touché.

C’est tout cela ma motivation pour ne pas baisser le rideau. En effet, quoi de plus triste que d’atterrir sur un site, un blog qui n’a pas été mis à jour depuis plusieurs mois, plusieurs années. Quels d’échecs, quel lassitude, quel découragement, cela traduit-il, bien mieux que des mots.

Mais ceci dit mon intention est bien entendu de continuer. Merci de me dire si je vais dans la bonne direction.

J’ai assez parlé de mon cheminement de bloggeur et de mes états d’âme.Je m’excuse par avance de ne pas « avoir fait court ». Mais un blog c’est fait pour s’exprimer.

Dans le billet que je vais mette en ligne demain matin,  je vais évoquer « celui qui nous a montré le chemin et fait aimer l’aquarelle » :

                                  William Turner.

J’ai hésité, par peur d’enfoncer des portes ouvertes. Mais souvent , que sait-on vraiment de ce grand artiste, son nom, sa renommée, un soleil couchant et après. J’espère que mon approche vous plaira.