Le Musée de la Chartreuse après celui de Carcassonne présente jusqu’au 6 juin 2010 , avec la collaboration Nicole Tamburini, la première grande rétrospective consacrée au peintre français Achille Laugé (1861-1944). Il suit les cours des Beaux-arts de Toulouse il y rencontre Bourdelle, Henri Martin et Henri Marre . A vingt ans, il entre à Paris dans l’atelier de Cabanel puis dans celui de Jean-Paul Laurens. Il retrouve Bourdelle et se lie à Maillol. Lassé de l’enseignement académique, il découvre les néo-impressionnistes. Rentré dans la région de Carcassonne, il applique la technique de la division des couleurs et le pointillisme de Seurat, Signac ou Pissarro, mais en l’adaptant à sa propre sensibilité. Il utilise plusieurs médiums, l’huile, le pastel, l’aquarelle. Il emmène son matériel dans une « charrette-atelier » pour peindre en plein air, sur le motif. Il peint aussi ce qu’il voit de la fenêtre de son atelier. Il aime la lumière, il peint des paysages simples, sereins souvent les mêmes, peints près de chez lui. Et puis aussi, des bouquets et des portraits.
Il a aussi collaboré avec les Manufactures de tapis de Beauvais et des Gobelins. En 1894 il expose au Salon des Indépendants. Et aussi à Toulouse, où il est en bonne compagnie avec les Nabis, notamment, Bonnard, Maurice Denis, Roussel, Sérusier, Toulouse-Lautrec, Félix Vallotton, Edouard Vuillard, il est pris il est pris pour un plaisantin. Les Carcassonnais le considèrent au mieux pour un original, un barbouilleur, mais aussi un incapable ou un fou. Il est cependant soutenu par quelques connaisseurs, Jean Alboize, Directeur de la revue « L’Artiste » conservateur du Palais de Fontainebleau, Achille Rouquet, journaliste, Albert Sarraut. Le Salon d’automne refuse ses œuvres aussi, à l’avenir il exposera chez des marchands,Achille Astre, Alvin-Beaumont, Berheim, G. Petit. Il n’eut pas beaucoup de succès de son vivant. Les choses ont changées. « Le calvaire de Couffoulens » datée de 1891, qu’il avait du vendre pour acheter son costume de mariage, a été adjugée 430.000 €uros en 2001.
On trouvera un reportage sur l’expositon de Carcassonne ici
Voici quelques une des ses œuvres ( pas forcément présentées à Douai)
Achille Laugé – Genets en fleurs – Pastel
Achille Laugé – Amendiers en fleurs – Huile sur toile
Achille Laugé- Route de Cailhavel – Huile sur toile
Achille Laugé – Port – Huile sur toile
Achille Laugé – Péniche à la Roubine – Encre brune
Achille Laugé – Bouquet de roses – Huile sur toile
Achille Laugé – Portrait de femme – Huile sur toile
Quelle surprise la semaine dernière de voir un brocanteur anglais en train d’acheter à un autre brocanteur un tableau Achille Laugé pour 80 euros.
L’oeuvre n’était pas encadrée, elle était sale avec une petite déchirure mais tout de même !!!
Cela s’est passé vendredi 2 février à 8h15 devant mon épouse et moi-même aux allées François Verdier à Toulouse lors du déballage mensuel.
Comment un brocanteur de la région peut ne pas connaitre Achille Laugé ?
C’est une faute professionnelle.
J’ai 72 ans mais j’en ai été malade toute la semaine car je l’ai loupé à 10 secondes près.
Toutefois cela redonne l’espoir de belles découvertes.
Achille Laugé est un vrai grand peintre qui méritait d’être connu et reconnu.
C’est aujourd’hui chose faite grâce à des personnes comme Nicole Tamburini (experte reconnu et coorganisatrice de plusieurs belles expositions), Luc Licari qui a oeuvré à la reconnaissance du peintre au début des années 90 (en marge de l’exposition de Luce Belin Canavy notamment), de nombreux amoureux Audois (le peintre résidait à Arzens non loin de Carcassonne) mais aussi des collectionneurs du Monde Entier.
Le message que j’ai envoyé est revenu l’adresse e-mail n’était pas valide. Une cotation récente faisait état d’une mise à prix de 38.000 euros
je possede de part mon grand pere une oeuvre de a.lauge de 1905 représentant une maison avec des arbres au printemps. pourriez vous me donner sa valeur a proximativement
C’est vrai, peinture de belle facture..la classe.
Magnifiques, c’est peintures!