Plis et drapés – Partie n°1 – Des ressources et informations pour les dessiner ou les peindre

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Le Cardinal de Richelieu par Philippe de Champaigne 1836

Pour dessiner ou peindre un drapé, ce que les anglo-saxons appellent « drapery » il faut avant tout bien observer, par « monts et par  vaux » les plis de l’étoffe. C’est avant tout une alternance d’ombres et de lumières.

On trouve sur Internet un certain nombre d’astuces, tutoriaux et conseils. Pour commencer en français un pas à pas au fusain  sur Atelier magique- un autre pas à pas de Jean Fromentin  et aussi celui sur Arizi et Intellego ainsi qu’une étude de drapé sur Art et dessin et un Truc de Sonia. Julien Gautier montre dans un pas à pas très bien illustré comme faire un drapé en trompe l’oeil et aussi un dossier pédagogique

En anglais il y a une démonstration sur artistsnetwork et un tutorial de Ron Lemen et aussi le drapé sur les pas des grands maîtres sur le forum Wetcanvas et encore le drapé dans la mode sur Fashion design drawing et une gravure de mode au pastel, avec drapé sur cette vidéo

Dans le dessin assisté sur ordinateur il y a un drapé à réaliser avec photoshop sur Exile designs 1 Exile designs 2 et aussi une vidéo explicative

J’ai trouvé deux ouvrages Les drapés le n°31 du « Cahier du peintre » chez Fleurus et Le drapé – Carnet de dessin de Patrick Le Chanu à la Bibliothèque de l’image

Voir aussi des études de Durer et de Léonard de Vinci et aussi d’un  anonyme qui illustre l’ouvrage d’Eric Pagliano consacré aux Plis & Drapés dans les dessins français des XVIIe et XVIIIe siècle.

Et puis le site de Caroline Chariot-Dayez qui peint justement « les plis »

Dans un prochain article, je montrerai des travaux effectués lors d’un atelier auquel je participe.

Les gravures et estampes procédés et techniques de reproduction et de création artistique

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Gravure du 15 ème siècle – Gravure de mode

Estampe japonaise et estampe chinoise

Les termes « gravure » et « estampe » sont  employés indifféremment dans le langage courant.

La gravure suppose une incision, une entaille, un creusement, à l’aide d’un instrument tranchant ou d’un mordant, d’un élément imprimant en bois ou en métal, en relief ou en creux destiné  à la reproduction d’une image ou d’un texte par impression ou par frappage.

Le terme estampe  s’applique à tout procédé d’impression sur papier ou autre support à partir d’un procédé impliquant une pression appliquée conjointement sur ce papier et la matière qui supporte le motif à reproduire. La Bnf dans la présentation du Département_des estampes, dit que « le Cabinet des Estampes a été constitué en 1667, lorsque la bibliothèque du Roi acquiert 120 000 gravures rassemblées par Michel de Marolles » On parle aussi parfois de « multiples »

La taille en relief ou taille d’épargne,  consiste à éliminer, sur le support,  les parties non imprimables,par un procédé mécanique ou chimique. Les parties restantes, qui représentent le dessin, sont encrées suivant le principe du «  tampon encreur » On parle de xylogravure lorsque la  planche est en bois. Le support peut aussi être en métal, en pierre, en verre, en argile, en linoléum, en résines synthétiques. 

La taille en creux ou taille-douce, consiste à creuser dans une plaque métallique généralement  en cuivre, avec un outil ou un acide, les lignes ou les points du dessin à reproduire. On utilise parfois du zinc ou du laiton. Suivant les procédés l’on parle de pointe-sèche, de burin, d’eau-forte de vernis mou, d’aquatinte, de matière noire (mezzotinto), d’héliogravure, de photogravure, de typo gravure, de photo aquatinte

L’impression à plat à l’aide d’un support en pierre qui n’est pas creusé. Le principe utilisé est celui de la répulsion réciproque entre l’eau et la matière grasse de l’encre. On trouve comme procédés, la lithographie, la sérigraphie, la phototypie et l’offset.

Dans des prochains articles je me propose de développer ces différents procédés de gravure.