Deux aquaqrelles d’Adolf Hitler
La presse a récemment parlé des ventes aux enchères d’aquarelles peintes par le dictateur nazi. Bien entendu, l’on n’aime pas trop que le nom de ce sinistre personnage soit associé à ce médium. Mais c’est comme cela. Il avait l’ambition de devenir artiste. Il a tenté sans succès en 1908 et 1909 d’entrer à l’Ecole de Beaux-arts de Vienne. Eric-Emmanuel Schmitt dans « La part de l’Autre », imagine, ce qu’aurait pu être le vie d’Adolf Hitler, s’il avait intégré l’école. C’est à cette période et aussi pendant la guerre 1914, qu’il peint des aquarelles. Il en aurait exécuté environ 2 000.
Il possédait de bonnes bases dans cette technique. IL a produit des œuvres de facture classique qui ne sont pas des chefs-d’œuvre. Néanmoins des aquarelles d’Hitler ont été vendues récemment aux enchères par la firme anglaise Mullock, en avril 2009 et en septembre 2009 Et en avril 2009 deux aquarelles ont également été vendues à Nuremberg par la maison d’enchères Weidler pour 32.000 €.
On trouve toute une collection d’aquarelles d’Adolf Hitler sur le site Schikelgruber On peut se poser la question de savoir se qui motive les acheteurs actuels, la spéculation, la nostalgie ?
Pour ma part je préfère évidemment les aquarelles qu’ Emil Nolde a peint en cachette pendant la seconde guerre mondiale après avoir été classé « artiste dégénéré » par le régime nazi.
AH était interessé par les arts en général, et la seule personne pour qui il éprouvait une forme d’admiration était Albert Speer, l’architecte du régime nazi et son architecte. Albert Speer tout comme lui avait a ses débuts fait de la peinture. Voici un « copier-coller » sur le sujet « Beaucoup de chefs nazis ont cru être l’ami du Führer, mais Adolf Hitler aurait dit à la fin de la guerre : « Si j’avais eu un ami, il aurait été Speer ». Hitler, dans sa prime jeunesse avait voulu être un peintre et il avait une admiration pour le talent de dessinateur de Speer. Hitler voulut en faire l’artiste officiel du régime. Mais Speer était bien plus qu’un artiste : c’était sûrement l’un des premiers technocrates, un ingénieur au service de l’État tel qu’on en rencontrera beaucoup après guerre. Tout le monde reconnaît à Speer sa compétence dans l’organisation de la fin de la guerre. On peut même dire qu’à cause de lui la guerre a duré plus longtemps. Il fut, entre autres choses, extrêmement efficace dans l’établissement d’usines d’essence synthétique. »
rich