Les mouvements artistiques de 1800 à aujourd'hui +Les arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à l'orée du 19ème siècle.LesTechniques, manifestations, artistes, biographies, répertoires , carnets de liens + et bien d'autres choses
La société Eyedea , qui regroupe des agences de presse et banques d’images comme Gamma et Rapho, et aussi Hoa-qui, Jacana, Explorer, Top, Keystone et Stills vient de déposer le bilan. Raymond Depardon donne sonpoint de vue sur les raisons de cette situation dans Eco89
L’un de mes correspondants, Jean Michel Rousseau, Aquarelliste à Namur, vient de me signaler que le 7 février 2010 c’est dans toute la Belgique, la « Journée de l’Artisan ». Cette manifestation est organisée, pour la 4ème année, par le SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie à l’initiative de la Ministre de l’Economie, des indépendants, de l’Agriculture et de la Politique Scientifique. Cette année 538 artisans ouvriront leur atelier ou leur échope. Et parmi ces artisans, il y a des artistes et entre autre des aquarellistes. On peut trouver toutes inforamations utiles sur le site de la Journée de l’artisan
J’avoue, toute honte bue, que je n’en avais jamais entendu parler. Il est vrai que cet artiste, peintre, sculpteur, architecte, mort en 1999 ne faisait pas « la une »des revues d’art. Une seule exposition lui a été consacrée en 1960 par la galerie Jean Camion. Le jour du vernissage André Breton, Salvador Dali, Jean Cocteau et Jean Dubuffet étaient présents. Mais son caractère, son attitude envers les visiteurs a du en décourager plus d’un. On comprend pourquoi il n’a jamais été présenté dans d’autres galeries ou dans les musées. On l’a rangé dans « l’art brut » bien qu’il ait suivi un enseignement artistique classique aux Beaux-arts à Valenciennes puis à Paris, où il remporte des prix.
Pendant trente années, jusqu’à sa mort, cet artiste-ermite, a vécu dans le dénuement, installé dans un préfabriqué en Forêt de Fontainebleau. Il y a édifié son « village d’art Préludien » qu’il faisait visiter en fin de semaine. Il y a peint, sculpté des œuvres qu’il y accumulait. Ses matériaux il les trouvait dans les sous-bois, pour ses « bois brulés » et surtout dans les décharges, le verre, le plastique, la ferraille, les pièces mécaniques, les rebuts de la société de consommation qu’il abhorrait. Cet homme quasiment illettré ou tout au moins fâché avec l’orthographe, écrivait des poèmes empruntsd’une mysticité toute personnelle. FR 3 Ile de France a consacré un reportage à cette exposition