Journée de l’artisan – 4ème édition – Dimanche 7 février 2010 – dans toute la Belgique

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L’un de mes correspondants, Jean Michel Rousseau, Aquarelliste à Namur, vient de me signaler que le 7 février 2010 c’est dans toute la Belgique, la « Journée de l’Artisan ». Cette manifestation est organisée, pour la 4ème année,  par le SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie à l’initiative de la Ministre de l’Economie, des indépendants, de l’Agriculture et de la Politique Scientifique. Cette année 538 artisans ouvriront leur atelier ou leur échope. Et parmi ces artisans, il y a des artistes et entre autre des aquarellistes. On peut trouver toutes inforamations utiles sur le site de la Journée de l’artisan

Chomo – « le débarquement spirituel » à la Halle Saint-Pierre à Paris – jusqu’au 7 mars 2010.

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La «Halle Saint Pierre  »,  » musée de l’art brut » présente jusqu’au 7 mars prochain une exposition consacrée  à Roger Chomeaux (1906-1999) dit « Chomo  »

J’avoue, toute honte bue, que je n’en avais jamais entendu parler. Il est vrai que cet artiste, peintre, sculpteur, architecte, mort en 1999 ne faisait pas « la une »  des revues d’art. Une seule exposition lui a été consacrée en 1960 par la galerie Jean Camion. Le jour du vernissage André Breton, Salvador Dali, Jean Cocteau et Jean Dubuffet étaient présents. Mais son caractère, son attitude envers les visiteurs a du en décourager plus d’un. On comprend pourquoi il n’a jamais été présenté dans d’autres galeries ou dans les musées.  On l’a rangé dans « l’art brut » bien qu’il ait suivi un enseignement artistique classique aux Beaux-arts à Valenciennes puis à Paris, où il remporte des prix.

 Pendant trente années, jusqu’à sa mort, cet artiste-ermite, a vécu dans le dénuement, installé dans un préfabriqué en Forêt de Fontainebleau. Il y a édifié son « village d’art Préludien » qu’il faisait visiter en fin de semaine. Il y a peint, sculpté des œuvres qu’il y accumulait. Ses matériaux il les trouvait dans les sous-bois, pour ses « bois brulés » et surtout dans les décharges, le verre, le plastique, la ferraille, les pièces mécaniques, les rebuts de la société de consommation qu’il abhorrait. Cet homme quasiment illettré ou tout au moins fâché avec l’orthographe, écrivait des poèmes empruntsd’une mysticité toute personnelle. FR 3 Ile de France  a consacré un reportage à cette exposition

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Chomo – Peinture – Sans titre