Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque au Musée d’Orsay

Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque

Jusqu’au 17 juillet 2016

Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau

Le Douanier Rousseau reçoit les honneurs d’un musée qui détient la plus vaste collection d’œuvres impressionnistes. Une revanche posthume pour celui qui presque toute sa vie a été considéré comme un « peintre du dimanche » Il était méprisé par les artistes de son temps, notamment par lesdits impressionnistes.

Henri Julien Félix Rousseau (1844-1910) dit le Douanier Rousseau (surnom donné par son « pays » Alfred Jarry) est un peintre français né à Laval.

Après la guerre de 1870, il devient commis à l’octroi de Paris Il fréquente le Louvre en qualité de copiste. En 1896, il quitte son emploi et se consacre entièrement à la peinture.

Cet artiste, singulier, autodidacte est rejeté par les critiques pour son style naïf. En effet, il peint en aplats, sans perspective ni effets de lumière. Lui se proclamait peintre « réaliste » A la fin de sa vie, il est très apprécié par les artistes d’avant-garde, comme Robert Delaunay, Paul Signac, Edgar Degas, Paul Gauguin, Toulouse-Lautrec, Son travail est aujourd’hui considéré comme crucial pour l’art naïf.Et il a influencé de nombreux artistes, notamment Pablo Picasso qui organisera, au Bateau-lavoir en l’honneur du douanier Rousseau, un banquet passé à la postérité. L’artiste pas aussi innocent ni modeste que l’on dit, aurait déclaré » Les deux plus grands peintres de notre temps, toi dans le genre égyptien et moi dans le genre moderne » Son travail, creuset d’une voie originale de la modernité, est aujourd’hui considéré comme le représentant majeur de l’art naïf et les surréalistes.

L’un de thèmes préféré de l’artiste est la jungle. Il n’a jamais voyagé, mais a trouvé son inspiration au Jardin des Plantes, au Museum d’histoire naturelle, dans les encyclopédies. Il a aussi peint des pausages, des scènes de genre et aussi de portraits et des natures mortes.

Les plus grands musées possède des toiles du Douanier, notemment le Moma, Orsay et l’Orangerie, le musée Picasso, la Fondation Beyeler de Bâlen la National gallery, l’Hermitage, le Philadelphie museum of Art, le Kusnstmuseum de Winterthur ainsi que le musée d’art naïf de Laval, sa ville natale. De nombreux médias ont consacré des articles à cette rétrospective, notamment dans Les échos, La croix, Huffington Post , Le Monde, Le Figaro, e-vous,

Plusieurs sites sont dédiés à Henri Rousseau, celui de Jean-Marc Vogel, Rivages de Bohème, et un troisième en anglais. Il y a aussi un catalogue raisonné ainsi qu’un ouvrage de Nathalia Brodskaya consultable en ligne

Deux vidéos sur l’œuvre du peintre

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Et quelques oeuvres

Henri Rousseau – Henry Samary