Le carnaval de Binche – Ce qu’il faut savoir – Notice brève et nombreux liens hypertextes

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Binche est une ville wallonne de 33.000 habitants. Elle est située entre Mons et Charleroi. Chaque année au moment du Mardi-gras se déroule dans les rues de la ville, plus célèbre Carnaval  de Belgique,   avec ses fameux Gilles au costume si caractéristique. L’Unesco a en 2003 inscrit cet événement au patrimoine de l’humanité en tant que chef d’œuvre « oral et immatériel »

Comme à Dunkerque,  et dans un certain nombre de communes de Belgique , et un peu partout dans le monde, les festivités ne se réduisent pas aux « trois jours gras » des dimanche, lundi et mardi gras. Avant, pendant six semaines il y a les « soumonces », les batteries et les bals et « trouilles de nouilles  »

 Le carnaval de Binche est le plus respectueux des codes transmis par la tradition. Il faut être « né natif » pour pouvoir être gille. Ils dansent sur les 27 airs traditionnels joués par une petite fanfare de cuivres, tambours et grosse caisse. Outre les gilles on trouve d’autres personnages, l’Arlequin, le Paysan (vidéo), les Pierrots (vidéo) regroupés dans des sociétés locales

L’équipement du gille est composé de la blouse, du pantalon, de l’apertintaille, sorte de ceinture, du grelot, des chaussons, des sabots,de la calotte, du chapeau à plumes, du masque  en cire, du ramon (balai), du panier qui contient des oranges, qui sont lancées au public.

Les vidéos « A »  « B »  et « C »   nous montrent l’ambiance, notamment celle du « Rondeau final » que j’évoque par la peinture dans une aquarelle que je montre dans un billet publié concomitamment.

Rondeau final au Carnaval de Binche – Aquarelle

Nous sommes ici au carnaval de Binche,  le soir du Mardi-Gras. L’action se situe vers 22 heures. C’est la clôture des festivités. Les gilles ont déposé leurs chapeaux en plumes d’autruches. Ils n’ont plus que leur calotte blanche. Autour d’eux, il y a les fanfares avec les tambours et les grosses caisses et puis bien sur . . .  la foule. Les paniers  d’osiers qui ont contenu les oranges sont maintenant posés à terre. C’est le rondeau  final !

C’est cette ambiance que j’ai voulu traduire ici, avec la foule en arrière plan, dans le noir, à peine suggérée, les trois gilles qui apparaissent eux en pleine lumière et puis plus effacé, un joueur de tambour. Une opposition entre la nuit, la pénombre, le noir et la lumière.

J’ai travaillé dans l’humide, en plusieurs phases, d’abord le fonds sombre, puis les personnages centraux. Pour la calotte et la collerette je n’ai pas utilisé de gomme à masquer. J’ai veillé, tout au long de l’exécution, a conserver le fonds blanc du papier,à l’aide de « papier essuie-tout »

Papier Montval, grain fin, 300 gr. format dit « raisin » 50 cm x 65 cm, tendu sur châssis.

Il s’agit d’une photo, avec toutes les difficultés que j’éprouve toujours dans le rendu, surtout avec cette luminosité atroce de cette fin d’août sous les cieux septentrionaux.

Il est recommander de regarder cette représentation en se s’éloignant de l’écran, un peu comme dans une salle d’exposition.

Voici donc cette aquarelle : Rondeau final

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Rondeau final © masmoulin 2010

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