Les aquarellistes et dessinateurs de l’âge d’or du romantisme allemand – Partie 1 – Introduction

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 De la fin du 18ème siècle et jusqu’aux années 1830 ont  voit s’épanouir chez les artistes allemands, un génie du dessin et de l’aquarelle,qui, au-delà de la maîtrise technique, s’impose comme l’expression la plus neuve de la création artistique de cette époque.

Le dessin et l’aquarelle dominent alors l’ensemble des beaux-arts dans les pays de langue germanique. Cet extraordinaire florilège d’aquarelles et dessins souligne, à travers des paysages et des portraits, le renouvellement propre au romantisme allemand. 

L’émergence de ce courant doit beaucoup à Johann Wolfgang Von Goethe (1749-1832). Il a notamment créé un prix annuel de dessin qui a été décerné à Weimar de 1799 à 1805. On lui doit aussi  « Zur Farbenlehre » ou « Traité des couleurs » et son cercle chromatique

Le Musée de la Vie romantique a organisé en 2008 une exposition sur le « L’Age d’or du romantisme allemand : Aquarelles et dessins à l’époque de Goethe ». En liaison avec l’exposition a par ailleurs, été édité un ouvrage de Daniel Marchesseau , conservateur du musée, de Hinrich Sievekin , historien de l’art, et Pierre Rosenberg historien d’art et académicien chez Paris Musées

C’est cet ouvrage qui m’a servi de fil conducteur pour mener mes recherches.

Je me propose donc, après l’Angleterre, la France, la Belgique, de publier, au fil des semaines, une série d’articles sur les dessinateurs et aquarellistes allemands de la fin du 18ème siècle et de la première moitié du 19ème siècle, à savoir notamment :

 Carl Blechen – Jacob Asmus – Carl Carus-  Friedrich Caspar

 Daniel Chodowiecki Moritz Daffinger – Johann von Dillis -Johann Erhard

 Carl Fohr – Ernst Fries Friedrich Füger – Joseph Fürich – Johann Füssli

 Salomon Gessner -Friedrich Gilly –Johann von Goethe

–Anton Graff – Ludwig Grimm – Jacob Hackaert

Wilhelm Hensel – Frantz Horny  – Alexander Von Humboldt

 Angelika Kauffmann – Georg Kersting  – Leo von Klenze – Frantz Kobell

Anton Koch – Carl Kolbe Wilhelm von Kobell Johann Kruger

Franz Xavier Nachtmann – Adam Oeser – Ferdinand Olivier –

Friedrich Olivier – J. Ostermayer – Johann OverbeckFranz Pforr

 Theodor Rehbenitz – Johann Reinhart – Heinrich Reinhold

 Ludwig Richter – Johannes Riepenhausen – Carl Rottmann

 Carl von Rumohr – Philipp Runge – Johann Shadow

Johann Scheffer  von Leonhardshoff – Karl Friedrich Schinkel

Julius Schnorr von CarolsfeldG. Scheurhzer – H. Schramm

Moritz von Schwind – Erwin Specker – Edouard von Steinle

Joseph Stieler – Johann Tischbein – Philipp Veit

 Carl Vogel von Vogelstein – Friedrich Weitsch

 Johann Wille – Caspar Wolf – Adrua Zingg

3 commentaires sur “Les aquarellistes et dessinateurs de l’âge d’or du romantisme allemand – Partie 1 – Introduction

  1. Bonjour,
    Bravo pour ce Blog très complet sur le monde de l’aquarelle, j’y trouve un grand nombre d’infos sur toute les manifestations expo, salon, stages, etc… J’y ai aussi découvert des artistes très intéressants que je ne connaissais pas, et j’y retourne maintenant régulièrement, continuez à nous alimenter en nouveautés !
    Cordialement,
    Thierry.
    PS : Le lien sur mon aquarelle n’était ici que pour alimenter l’article, et y amener ma (toute petite…) contribution…

  2. Fervent admirateur de la peinture romantique Allemande, et en particulier celle de Caspar David Friedrich, j’ai réalisé cette aquarelle en homage à son œuvre « La mer de Glace » visible sur ce lien :
    http://www.aquarl.free.fr/index.php?showimage=176
    Cette aquarelle fait suite à ma série sur les vaches perdues. Depuis un moment, je cherchais à donner une suite à ce « road moovie bovin aquarellistique », qu’il me tenais tant à cœur de poursuivre… Et l’idée m’est venue : j’allais perdre, et peindre mes vaches dans des tableaux de peintres que j’admirais, et le tout premier qui me vint à l’esprit fut Caspar David Friedrich, chef de file de la peinture romantique allemande du XIXe siècle. J’ai donc cette fois-ci perdu mes chères vaches dans un tableau que Caspar David Friedrich créa en 1823 : « La mer de glace ou « l’espoir » déçu ». J’aime cette similitude d’aspect entre la robe tachetée des vaches, et la matière du sol, alternance de liquen et de résidus neigeux. Ces vaches, sorte de caméléon, se fondent dans ce paysage représentant le naufrage d’un bateau écrasé par des blocs de glace.

    1. Bonjour,

      Dans mon idée, les commentaires c’est plus pour compléter ce que je dis. C’est moi pour faire la promotion des visiteurs.

      J’aurai tout de même aimé que vous disiez quelque chose sur mon blog. Ce serait sympa

      Cordialement

      Pierre Debrouckre

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