Course de chevaux – Galop – Horses racing – Gallop – Essai de traduction de la vitesse – Aquarelle

 

Eadweard Muybridge

 J’ai essayé dans cette aquarelle ou plutôt cette étude, de rendre la vitesse des chevaux de course au galop.

 C’est évident que ce travail n’est pas aussi « aquarellement correct » que ma précédente aquarelle consacrée au mouvement provoqué par le vent. Maisà mon avis, pour essayer de progresser, ne faut pas toujours faire se qui plait, qui est à la mode, dans l’air du temps. J’ai à l’idée les et la pratique d’une certain nombre d’aquerellistes qui, par commodité, système, produise, toujours la même chose. Je ne donnerai pas d’exemple. Mais tout le monde sait bien de quoi je veux parler. J’aurai pu peindre par exemple, un homme en bleu, un « Touareg, mais j’en retrouve partout. J’ai préféré peindre mes chevaux.

J’ai travaillé sur un format A3 – Papier Montval 300 grammes – grain fin – en technique humide

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Galop – Essai sur la vitesse à l’aquarelle ©masmoulin 2010

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Turner et ses peintres au Grand Palais du 24 février au 24 mai 2010

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William Turner – Plage de Calais à marée basse – Détail – 1830

 Après Londres, c’est maintenant à Paris au Grand Palais que va être montrée cette exposition consacrée au grand peintre britannique et terminera son périple à Madrid. En effet elle a été organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée du Louvre, la Tate Britain et le Musée du Prado.

J.M.W.Turner (1775-1851) doit sa singularité – et sa renommée – à son ambition de rivaliser avec les meilleurs artistes, maîtres anciens ou contemporains.
Claude Lorrain, Nicolas Poussin, Le Titien, Watteau, Bonington : ces peintres n’ont a priori rien en commun, excepté celui d’avoir conduit Turner à étendre son champ de connaissances artistiques au-delà de ses aquarelles de jeunesse, en s’exerçant aux paysages classiques, fantastiques, historiques ou encore aux scènes de genres.

L’exposition riche d’une centaine de tableaux, met en lumière la construction de l’artiste exigeant avec lui-même, perpétuellement en recherche de nouvelles influences, ne se contentant jamais de pastiches et apportant un nouveau souffle à chacun des genres qu’il a abordés. On y voit bien entendu des aquarelles mais aussi beaucoup de peintures à l’huile. Le tableau qui sert illustre l’affiche de l’événement est un détail d’une peinture à l’huile « La plage de Calais,  à marée basse, des poissardes récoltant des appâts » de 1830.