Jean Puy
Jean Puy (1876-1960) peintre figuratif français est né à Roanne dans une famille d’industriels.Il choisit d’embrasser une carrière artistique. Il suit l’enseignement de Tony Tollet à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon de 1895 à 1897. Il s’installe alors à Paris et fréquente l’académie Jullian puis les ateliers de Gustave Moreau et d’Eugène Carrière. Il se lie d’amitié avec Matisse, Marquet, Manguin et Camoin. Il expose en 1900 au Salon des Indépendants, puis au Salon d’Automne dès sa création en 1904. En 1905, bien qu’il peigne dans des couleurs claires, il apparaît avec ses amis du Groupe Moreau dans « la cage aux fauves ». Ambroise Vollard a été avant que les deux hommes se brouillent, son marchand de tableaux. En 1919, il grave pour lui des illustrations du cycle d’Ubu à la guerre. Il ne participe que de loin au milieu artistique de la Capitale.
Jean Puy, peintre mais aussi plaisancier préfère séjourner en Bretagne qu’il adore. Il l’a beaucoup peinte, mais aussi la Savoie et la Méditerranée. Outre les paysages, il exécute des scènes de genre, des nus, quelques natures mortes.
Il a souvent été hésitant entre les tendances artistiques de son époque : impressionnistes, divisionnistes, les peintres de Pont-Aven, ses amis Matisse, Marquet, Bonnard. Il est donc difficile de lui reconnaître un style vraiment personnel. D’autant qu’au niveau de la technique, il varie : les couleurs sont éclatantes et tout à coup sombres, les formes simplifiées ou très détaillées, la touche empâtée ou fine. En 1920 chez la Nrf son frère Michel, critique d’art avait publié un ouvrage avec des reproductions de ses peintures et dessins.
Pendant près d’un demi-siècle, l’œuvre de Jean Puy, est restée inconnnue du grand public. Des expositions l’ont fait sortri de son « purgatoire » en 1999 au Palazzo Bricherasio de Turin , l’année suivante de Barcelone c’est “Les Années Fauves”. En 2005; le Musée Marmottan-Monet à Paris à consacré une exposition intitulée le « Fauve discret« . Enfin son arrière petite nièce Suzanne Limouzi et Louis Fressonnet-Puy lui ont consacré un « catalogue raisonné » Actuellement les œuvres de Jean Puy sont régulièrement en vente dans les galeries et maisons d’enchère comme Christie’s où « Femme dans un intérieur » de 1903 a été adjugée 47.500 $ Ces œuvres dans des musées, notamment l’Hermitage, sont répertoriées par Artcyclopedia
Et voici quelques exemples
Jean Puy – Femme dans un intérieur – 1903
Jean Puy – Petite faunesse dormant – 1906
Jean Puy – Le port de Collioure – 1913
Jean Puy – Odalisque lisant – 1926
Jean Puy – Le marché de Sanary – 1925
Jean Puy – La fenêtre de l’atelier – 1956
Délicieux, lumineux, heureux … je découvre et je suis vraiment séduit
Je reviens sur Jean Puy qui m’intrigue et commence à me fasciner.Ce qui m’interpelle, ce sont avant tout les couleurs, la stabilité, l’équilibre des couleurs et j’ai cherché a comprendre comment il obtenait cette stabilité.
Dans « femme ds un intérieur-1903 » les lilas sont violets, le naperon sur la table de droite est violet. Y aurait-il du bleu ciel ? genre bleu ceruleum phtalo de rembrandt. Oui ! La nappe de la grande table et la tenture du fond. Peut-etre de l’ocre jaune ou similaire ? Oui ! Les décorations de la nappe, les pages du livre, le sol …Nous voilà donc avec 3 (petites) complémentaires et si on les reporte sur le triangle de JL Morelle, et que l’on relie chaque point, cela nous donne +/- un triangle. Je vois aussi des feuilles vertes (vert moyen) …Y aurait-il du rouge ? Oui ! Le dos de la couverture du livre, le dossier du fauteuil, une petite fleur ds le lointain…Serait-ce possible qu’il y ait la 3ème petite complémentaire ?? Oui !! de l’ultramarine mauve au pied de la femme. De nouveau un triangle mais cette fois avec la base ds la partie supérieure.
Cerise sur le gateau : le chapeu noir au mur … c’est le centre du triangle de Jl Morelle. Donc voila quelqu’un qui ne connaissait pas le triangle de JL Morelle, qui ne connaissait pas les études sur la couleur de Johannes itten (célèbre prof au bauhaus ds les années 30, voir « l’art de la couleur »…) et qui nous sert un festival équilibré de couleur. Conclusion : ces gens connaissait bigrement bien leur métier – rich
jean Puy ?
Etant née à Roanne, je connais bien ses oeuvres…
Mon père avait un de ses tableaux.
Pourrais-tu nous trouver des éléments sur les peintres Roannais,
Emile Noirot et Jean Noirot ?
merci d’avance.
C’est joli, très coloré. J’en ai profité pour visiter son site et je l’ai mis dans mes favoris …. Mais ou vas tu chercher tout ça, masmoulin ? 🙂