Normal
0
21
MicrosoftInternetExplorer4
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;}
Le Musée d’Orsay propose
L’ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst
Jusqu’au 9 juin 2013
Cette exposition a d’abord été présentée par le Staedel Museum de Francfort qui l’a conçue
Le terme de «romantisme noir » forgé par l’historien de la littérature Mario_Praz (1896-1982) recouvre une partie de la littérature et des arts plastiques née un peu avant la Révolution française. Ses tenants mettent en évidence la part d’ombre, d’irrationnel et d’excès qui se dissimule sous l’apparent triomphe des lumières de la Raison. Ce sont d’abord les romans gothiques anglais qui exploitent les terreurs de l’être humain devant l’inconnu, ses superstitions et aussi ses penchants les moins reluisants.
En Angleterre, en France, en Espagne et en Allemagne les peintres sont marqués comme Goya et Géricault par les horreurs de la guerre, tandis que Füssli, Delacroix interprètent à leur manière les œuvres de Dante, Milton, Shakespeare ou Goethe peuplées de spectres, de sorcières et de démons. D’autres comme C.D. Friedrich et Carl Blechen brossent dans des paysages sombres et énigmatiques.
Certains symbolistes se tournent vers les mondes occultes, les mythes, les rêves fantasmagoriques, s’inspirant des contes comme ceux d’Edgard Poe.
Enfin au sortir de la première guerre mondiale, le surréalisme utilise le rêve, l’inconscient comme source de création artistique
On trouve une analyse détaillée de l’exposition sur la La tribune de l’Art et aussi une vidéo de présentation
Et quelques images d’oeuvres présentées
Johan Heinrich Füssli – Le cauchemar
Johan Heinrich Füssli – Les trois sorcières
Géricault – Scène de déluge
Adolphe Bourgereau – Dante et Virgile en enfer
Francisco Goya – Le vol des sorcières
Gabriel von Max – La femme en blanc
James Ensor – Masques raillant la mort
William Blake – The great red dragon and the woman
Pierre Bonnard – L’indolente
Paul Ranson – La sorcière au chat noir
William Degouwe de Nuncques – Nocturne-au-parc-royal-de-Bruxelles
Eugène Delacroix – Méphistophélès dans les airs